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    L'Amant D'un Jour
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    45 critiques spectateurs

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    soulman
    soulman

    85 abonnés 1 209 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 juin 2017
    La beauté de l'épure. Comme toujours chez Garrel, les comportements amoureux sont au coeur du récit, sans fard. L'émotion est présente du 1er au dernier plan car l'urgence de la narration s'impose d'emblée, dans le magnifique noir et blanc de Renato Berta. Du grand art porté par un trio de comédiens d'une belle justesse.
    Padami N.
    Padami N.

    61 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 juin 2017
    encore un film , heureusement court, ou les personnages parlent d eux de leurs amours et désirs. .....sans histoire et vrais psychologie ;un noir et blan inutile mais quelques bons comediens et comédiennes
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 juin 2017
    Sans atteindre la splendeur visuelle et scénaristique d' A l'ombre des femmes, L'amant d'un jour, au gré de certaines scènes sublimes (l spoiler: e plan de la danse, Ariane qui quitte le lit de l'amant en laissant les mots "plus jamais ça",
    les pleurs, l spoiler: es passages déchirants en entre Ariane et son amant
    ...) qui parsèment ce film d'une durée inusité, est cependant une réussite émotionnelle et d'une grande subtilité. Philippe Garrel a en permanence le sens de la mise en scène grâce des mouvements de caméra, une belle qualité de la photographie en noir et blanc, un beau sens du cadre (les appartements sont filmés au mieux), utilisation judicieuse de la musique qui sied parfaitement au propos (avec une belle mélodie d'Aubert). Le cinéaste est toujours un grand directeur d'acteurs dont il saisit au mieux les forces, les faiblesses et le trouble de leurs personnages. Eric Caravaca effectue une de ses plus grandes performances d'acteur dans le rôle d'un père aimant, doux, non sans faiblesses qu'il se refuse à (se) cacher. Louise Chevillotte, où dans une scène ses taches de rousseurs semblent surgir, est une révélation. C'est un personnage à la recherche du plaisir physique qu'elle oppose à la fidélité des sentiments. Esther Garrel, dans un rôle trouble, à la fois faible et manipulatrice, a une fonction clef. Pourtant, il s'agit pour moi de la faiblesse du film, un personnage assez insuffisant écrit ou un peu mal joué. Dans ce film à la fois doux et violent, le notion de fidélité est mise en évidence. Elle est montrée en tant que concept, on aurait tort de limiter ce bon film à un drame de la jalousie. L'amant double questionne la notion de la fidélité et de la manipulation. L'idée de cet improbable ménage à trois, troublante confrontation entre ces deux femmes du même âge est formidable et rarement vue. C'est l'une des grandes forces du dernier film de Garrel qui n'est pas toujours à son meilleur mais qui reste gravé à l'esprit et dont la force émotionnelle est indéniable.
    Newstrum
    Newstrum

    46 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 juin 2017
    Un film décevant rendu assez anecdotique par sa chute. On regrette que le récit ne se focalise pas assez à la fin sur le sort du personnage d'Ariane, jouée avec beaucoup de présence par Louise Chevillotte. Belle scène de danse cependant. Voir ma critique complète sur mon blog : newstrum.wordpress.com
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 25 juin 2017
    Première bonne surprise de Cannes: film de la Quinzaine dans lequel Garrel nous montre un triangle amoureux, mais pas celui qu'on pourrait attendre, entre 3 comediens formidables dont Louise Chevillote, une révélation! Réalisation sobre, beaucoup de gros plans, impressionnant en scope ! Pas de psychologie encombrante, les personnages agissent et réagissent selon leurs passions. On pense à Truffaut ou à Roehmer. La classe, quoi!
    Le 4e Homme
    Le 4e Homme

    7 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 juin 2017
    Prétentieux. Verbeux.
    Si c'est pour filmer des couples qui font l'amour, mieux vaut un vrai film érotique (type l'empire des sens) qui rend beaux les amants que cette nullité qui est dans plusieurs scènes sale.
    papalou
    papalou

    15 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 juin 2017
    J'avais quelques difficultés à visionner un film de Louis Garrel en totalité: La longueur m'a effrayé!
    Les amants réguliers a été ma première tentative ratée , puis L'ombre des femmes dont la mélancolie m'avait touché.
    Alors 1h16 pour un film de Louis Garrel et Éric Caravaca, 2 arguments qui m'ont décidé!
    Je suis un fan d'Éric Caravaca et il est assez absent sur les écrans !
    J'ai été séduit par la simplicité des plans, des enchaînements, des décors. Un dépouillement très réaliste. Voire crade par moment (les portes, les murs de la fac, les toilettes, les escaliers) ou à la limite de l'insalubrité. Bizarrement cela y apporte un certain charme, une certaine profondeur, du vécu, au décor. Un témoignage de la densité de l'existence des êtres qui l'ont parcouru, touché utilisé , salit. Le noir et blanc renforce ce ressenti.
    Pour l'anecdote vous allez enfin découvrir ce qui se cache derrière la porte des "toilettes des professeurs" à La fac!
    C'est une pièce de théâtre ! Ce trio évolue dans un appartement, exigu, avec des cloisons qui coupe les plans, des portes qui s'ouvre qui se ferment… Souvent sans bruit!
    J'ai beaucoup aimé les jeux des acteurs, souvent en limite d'improvisation me semble-t-il! Les dialogues sont d'une telle spontanéité que s'en est troublant.
    Les comédiens m'ont entraîné dans cette ambiance à la fois tres familière et aussi tres théâtral sans tomber dans l'élitisme des dialogues rhomerien ou décalé à la doinelle !
    Esther Garrel et Louise chevillotte incarne leurs personnages avec fraicheur et spontanéité. Éric C campe le sage professeur de philo apportant sagesse et réflexion mais reste émotionnellement humain . C'est un amant mur et décidé!
    J'y ai vu un choc générationnel et de filiation dans ces personnages. Bien amené par La mise en scène discrète et tres précise !
    A noté une musique de Jean Louis Aubert dont un titre de son album "chante Houellebecq" .
    Vraiment une excellente surprise de limpidité et de synthèse sur les relations amoureuses!
    Belle découverte pour ma part!
    Yves G.
    Yves G.

    1 455 abonnés 3 482 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 juin 2017
    Il est des films dont la bande-annonce suffit à me séduire. "La La land" évidemment. Mais aussi cet "Amant d'un jour" dont le beau noir et blanc m'a immédiatement séduit. Mon coup de foudre doit beaucoup - il me faut le confesser - au beau visage grave de Louis Chevillotte qui, d'une voix suave, rappelle à son professeur de philosophie leur première rencontre : "Quand tu as dit la philosophie n'est pas un divorce avec la vie/ Tu m'as regardée / Tu t'es arrêté juste en face de moi / Je me suis sentie complètement toute nue / Je suis tombée amoureuse de toi"

    Pourquoi ce titre ? pourquoi cette affiche ? Le sujet du film est moins le donjuanisme féminin d'Ariane, jouée par la lumineuse Louise Chevillotte, que le trio qu'elle forme avec son professeur de philosophie, dont elle partage l'appartement, et la fille de celui-ci, Jeanne, qui s'y réfugie après une rupture douloureuse. Trio d'une grande modernité à une époque où les différences d'âge dans le couple et les familles recomposées sont désormais monnaie courante. Trio qui n'en interroge pas moins les rapports homme-femme.

    Première question lourde de relents œdipiens : comment un homme peut-il cohabiter avec deux femmes du même âge, sa fille et son amante ? Second sujet examiné, lui, du point de vue féminin : la fidélité. Jeanne fait le deuil d'un amour exclusif et se dit incapable d'aimer un autre homme que le garçon dont elle est séparée. Ariane prône au contraire le libertinage et revendique son droit de jouir de chaque rencontre.

    Ainsi posés les caractères semblent voués à une évolution prévisible. On prend le pari que, sous l'influence d'Ariane, Jeanne oubliera progressivement son fiancé et rencontrera un nouvel amoureux, tandis que, sous celle de Jeanne, Ariane se lassera de ses aventures éphémères pour se fidéliser. Il n'en sera rien. La fin de "L'Amant d'un jour" a déjoué tous mes pronostics. Ce dénouement a eu l'avantage de me surprendre. mais il ne m'a pas convaincu pour autant.
    poet75
    poet75

    270 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 juin 2017
    « La philosophie n'est pas un divorce d'avec la vie ». C'est cette phrase, prononcée par Gilles (Eric Caravaca), son professeur de philosophie, qui, selon Ariane (Louise Chevillotte), a tout déclenché. Tout en la disant, Gilles avait posé son regard sur son élève et celle-ci avait aussitôt été saisie, sinon par l'amour, en tout cas par le désir.
    Après « La Jalousie » (2013) et « L'Ombre des Femmes » (2015), Philippe Garrel persiste, fort heureusement, à faire des films de plus en plus fluides et de plus en plus limpides. Servies par une belle photo en noir et blanc, les histoires qu'il raconte, clairement inspirées par sa propre vie et ses propres expériences, touchent juste et vont droit à l'essentiel, bien plus que dans les films qu'il faisait auparavant.
    Certes, même s'il est question d'un professeur de philosophie, il ne faut pas attendre de Philippe Garrel ce qu'avait si parfaitement réussi à réaliser la cinéaste Mia Hansen-Løve dans son film intitulé « L'Avenir » (2016), dans lequel elle parvenait à donner corps, en quelque sorte, à la matière susdite. Dans « L'Amant d'un Jour », Gilles pourrait exercer n'importe quel autre métier sans que le film s'en ressente beaucoup. Ce qui intéresse Philippe Garrel, ce sont les atermoiements des corps et des cœurs, plus que le cadre dans lequel ils se manifestent. Le cinéaste cherche inlassablement, de film en film, à sonder l'énigme de l'amour, de ses joies et de ses peines, à comprendre un peu plus pourquoi on s'accorde et pourquoi on ne s'accorde plus.
    Pour ce faire, dans ce nouveau film, il met en présence Gilles, le professeur de philo, Ariane, son élève qui, à force de séduction, est devenue son amante, et sa fille Jeanne (Esther Garrel) qui, après avoir rompu avec son compagnon, est revenue vivre chez son père. Autrement dit, voici que cohabitent l'amante et la fille de Gilles qui ont, toutes deux, à peu près le même âge. Or, contrairement à ce qu'on pourrait supposer, toutes deux non seulement s'entendent mais il se noue entre elles, assez rapidement, une sorte de complicité.
    Pourtant, toutes deux n'ont pas le même idéal. Ariane, comme un Don Juan au féminin, estime que, puisque les hommes se permettent toutes les infidélités qu'ils veulent tout en ne supportant pas que leurs compagnes fassent de même, elle aurait bien tort de se priver de quelque plaisir que ce soit. Jeanne au contraire, inconsolable après sa rupture, ne rêve que de renouer avec celui qu'elle a quitté et de vivre avec lui un amour profond et durable. Quant à Gilles, il se trouve pris entre l'une et l'autre, oscillant, un peu perdu et parfois absent. Chez Philippe Garrel, c'est toujours aux femmes que sont confiés les meilleurs rôles.
    La subtile alchimie composée par le cinéaste prend et captive à nouveau (un peu moins, tout de même, que dans « L'Ombre des Femmes »). En filmant le singulier et l'intime, Philippe Garrel touche sans peine à l'universel puisqu'il interroge sur la seule question qui compte : qu'est-ce qu'aimer ? 7,5/10
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    167 abonnés 532 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 juin 2017
    "L'Amant d'un jour" est un film un peu inégal. Dès lors qu'on aime l'univers de Philippe Garrel, un certain cinéma d'auteur et les apports d'un Rohmer, d'un Resnais ou de la Nouvelle Vague, on ne peut qu'être séduit par la magnifique esthétique en noir & blanc de ce film, et l'essentiel des scènes amoureuses et filiales qui s'y jouent. Les acteurs sont superbes (dans tous les sens du terme), la mise en scène très élégante, les situations souvent d'une grande délicatesse et les dialogues (en partie supervisés par Jean-Claude Carrière) ciselés et profonds. Cependant, toute personne réfractaire à ce monde pourra aisément nourrir une sérieuse antipathie pour ce qu'il voit à l'écran, antipathie nourrie par certaines répliques et scènes assez maladroites. Mais bon, pour ma part, j'appartiens à la première catégorie de spectateurs, et à ceux-ci, je ne peux que conseiller d'aller voir ce film, même avec ses défauts...
    Ufuk K
    Ufuk K

    516 abonnés 1 473 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 juin 2017
    " l'amant d'un jour " récompensé par le prix sacd lors du dernier festival de cannes est un film très conventionnel mais subtil .En effet même si le film n'a rien exceptionnel j'ai aimé l'authenticité du propos de l'histoire ainsi que du jeux d'acteurs.
    velocio
    velocio

    1 299 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 juin 2017
    Comme si les 2 ou 3 films que Hong Sang-soo réalise chaque année ne suffisaient pas, voilà, réalisé par Philippe Garrel, un film qui présente une parenté certaine avec ceux du prolifique coréen : tout d'abord, comme "Le jour d'après" de HSS qui va sortir dans quelques jours, "L'amant d'un jour" est un film en noir et blanc, et, dans les deux cas, ce noir et blanc est loin de mériter le qualificatif de somptueux. Et puis, il y a ce que raconte le film et qui est le fond de commerce du cinéma de HSS : l'histoire d'un quinquagénaire, professeur de profession et qui doit gérer ses rapports avec deux jeunes femmes ayant 25 ans de moins que lui. Certes, dans le film de Philippe Garrel, une de ces deux jeunes femmes est sa propre fille venue se réfugier chez lui après, dit elle, avoir été larguée par son copain. L'autre, c'est une de ses élèves et sa maîtresse depuis 3 mois. Certes, les personnages ne passent pas leur temps à pochetronner, autre constante chez HSS. Malgré cette sobriété, tout ce qu'on entend dans le film concernant le couple, concernant la fidélité, concernant l'idéal amoureux, tout cela ne vole jamais très haut. Quand on pense qu'ils se sont mis à 4, dont Jean-Claude Carrière, pour écrire le scénario ! Comme il est loin le temps où Eric Rohmer nous parlait de ces sujets, avec intelligence et délicatesse, dans "Les nuits de la pleine lune".
    Par ailleurs, malgré la très courte durée du film (1 h 16 minutes, heureusement !), Philippe Garrel trouve le moyen de faire du remplissage en nous infligeant une scène au cours de laquelle des couples dansent un slow sur la chanson "Lorsqu'il faudra" écrite par Jean-Louis Aubert et Michel Houellebecq, une chanson aussi insipide, paroles et musique, que le film lui-même. Sinon, il faut faire preuve d'honnêteté et reconnaître que les comédiens, tous les comédiens, ont beaucoup de mérite à montrer de grandes qualités étant données les banalités que le réalisateur leur fait prononcer. Un dernier point : qu'ont dû penser les spectateurs étrangers de la Quinzaine des Réalisateurs, où le film était présenté, en constatant que, dans une université française, on peut faire l'amour dans les toilettes, avec fougue et accompagnement sonore, sans même prendre la précaution de fermer la porte ?
    PS : Je m'aperçois, par hasard, que Renato Berta, le Directeur de la photographie de "L'amant d'un jour" était le Directeur de la photographie de ... "Les nuits de la pleine lune", il y a 33 ans ! Il a dû souffrir, le pauvre.
    officiel76
    officiel76

    46 abonnés 411 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 juin 2017
    J'ai tenté d'etre le plus gentil possible..le c'est evidemment ce très beau noir et blanc et la simplicité de l'ensemble, la qualité du jeu des deux actrices, même si la fille de Garrel a une élocution déplorable comme tous ceux de sa génération. les moins, et ils sont nombreux, c'est qu'en seulement une heure 16 on regarde sa montre car c'est ennuyeux, que les poncifs s'accumulent, et que l'homme est toujours égale à lui même et les femmes hystériques. La moralité de ce film c'est peut être qu'à 50 ans on ne doit pas tenter d'avoir une aventure avec une jeune femme qui a l'âge de votre fille...d'ailleurs je ne sais pas quelle était la moralité du film car...le sujet n'est pas clairement exprimé. Naturellement encensé par une certaine critique, je trouve pourtant que philippe Garrel ne se renouvelle pas et qu'il pourrait chercher parmi les actrices qui ne sont pas des "filles de"...c'est du cinéma esthétique et vain.
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 672 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 mai 2017
    A quelques jours d’intervalle sortent deux films aux titres proches, l’Amant double de François Ozon et l’Amant d’un jour de Philippe Garrel, autant j’ai aimé le thriller obsessionnel d’Ozon autant je me suis ennuyé devant l’Amant d’un jour…on présente Philippe Garrel comme l’héritier de la Nouvelle Vague, on dit aussi que Philippe Garell se répète d’un film à l’autre…ne seraient-ce la présence de Smartphone ou d’automobiles récentes garées le long des trottoirs, je me suis cru regardant un film des années soixante, en noir et blanc plutôt noir et gris, charbonneux à souhait, sensé refléter le clair obscur sentimental…je veux bien, mais ces intérieurs sont moches, à désespérer. Il ne se passe rien dans cette bluette où Jeanne qui vient de se faire mettre à la porte par son petit ami, débarque pleurnichant chez son père, Gilles, professeur à la faculté qui file le parfait amour avec Ariane une de ses étudiantes du même âge que Jeanne…J’ai , dès les premiers plans, été gêné par l’apparence « jeune » de Eric Caravaca qui joue Gilles et qui est loin de faire les cinquante ans de son état civil, tant et si bien qu’il m’ est apparu peu crédible en père d’une jeune femme de 23 ans…Alors on s’interroge sur le couple , la fidélité, l’idéal amoureux, la passion destructrice… mais au travers de dialogues à la banalité confondante, et commentés par une voix off vite agaçante…quant aux étreintes charnelles, elles peuvent manquer de délicatesse et les deux scènes dans les toilettes de l’université de romantisme !!! C’est ennuyeux et heureusement que le film est court !!!
    Emile Strogonoff
    Emile Strogonoff

    45 abonnés 98 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 mai 2017
    Passé maitre dans l'art protéiforme de satisfaire un public de bobos toujours plus esthète, Garrel s'affirme avec l'Amant d'un jour comme le chantre de la souffrance affective.
    Utilisant la philosophie comme pierre angulaire de son film, il s'échine à nous expliquer que la relation homme-femme ne peut exister qu'au travers d'un rapport de force. Les femmes, à qui l'on veut faire croire qu'elles détiennent le pouvoir, sont avant tout mises en avant pour leurs faiblesses de cœur. Cantonnées à des rôles de suiveuses, le plus souvent éblouies par le rayonnement intellectuel des mâles dominants, Garrel les dépossède de leur personnalité et les réduit à satisfaire les instincts primaires de gougnafiers verbeux. Qui oserait en effet dénier à un thuriféraire de la jactance les bonheurs simples de la gaudriole ?
    Pontifiant à souhait, le film s'enlise rapidement dans une litanie de jeux amoureux finissant inéluctablement dans un plumard.
    En conceptualisant les rapports hommes-femmes, façon macho éduqué, Garrel nous offre avec "l'Amant d'un jour" le spectacle d'un phallocratisme raffiné dont on soulignera l'esthétique sobre.
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