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    L'Amant D'un Jour
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    45 critiques spectateurs

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    BigDino
    BigDino

    8 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 juin 2017
    Le propos est sympa et la manière esthétisante dont il est traité est plutôt réussi, on regrettera des lourdeurs, notamment une narration totalement inutile et redondante.
    Clef en or Dulac
    Clef en or Dulac

    3 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 juin 2017
    Tout dans L'Amant d'un jour porte la signature de Philippe Garrel.

    Le noir et blanc lumineux, qui accueille dans des plans longs, souvent fixes, les corps des personnages, enfermés dans d'étroits appartements et dans la verticalité de la ville, menacée de délabrement ; noir et blanc qui sublime l'éclat graphique de la carnation des visages des belles actrices – Louise Chevillote et Esther Garrel, ici.

    La voix off et les dialogues littéraires, qui, avec ces corps, et sans souci de réalisme, jouent toute la partition du film : l'absolu du sentiment amoureux et son lot de souffrances, parfois suicidaires, quand le désamour, l'infidélité et la jalousie s'en mêlent.

    Le trio de personnages, presque marivaudien et la réitération des situations et des décors, s'entrecroisant autour d'une respiration musicale et chorégraphique.

    Enfin, l'atmosphère chargée d'échos autobiographiques et cinématographiques de la Nouvelle Vague : on pense à Cléo de 5 à 7 de Varda et à Adieu Philippine de Rozier, pour l'attention sensible portée aux jeunes filles, à l'aube de l'âge adulte : des films dont Garrel cite aussi la référence à la guerre d'Algérie. On songe à Rohmer et Eustache, pour les dialogues qui dévident les fils de la morale ou de la souffrance relatifs à l'infidélité.

    Pourtant, ce film de Garrel, avantageusement court, semble s'être délesté aussi de certaines obsessions. La vision masculine de l'amour et des femmes disparaît, pulvérisée par l'intensité de la souffrance, comme le figure cette séquence mêlant l'ironie et le pathétique, où s'amorce entre deux hommes un dialogue stéréotypé aux accents machistes, et qui se brise en son milieu.

    A l'inverse, ce sont les femmes qui délivrent des sentences généralisatrices sur les hommes. Mais les agressions de ces dernières sont moins des actes « égoïstes » – comme le dit Gilles d'Ariane – que l'effet d'une adolescence dans le défi et sur la défensive, pleine de sa toute puissance, autant que du manque de confiance en soi, comme l'incarnent les deux héroïnes.

    Ces jeunes filles, Dom Juan amoureuse et amante délaissée faussaire, refusant le risque de devenir des victimes de l'abandon, de l'infidélité, de l'exploitation pornographique, prennent les devants, dans des démarches aussi volontairement assumées qu'aveuglément ordaliques.

    Ce romantisme au féminin régénère le cinéma de Garrel, qui réussit à faire la synthèse entre hier et aujourd'hui : la jeunesse soixante-huitarde et celle de 2017 – la génération de Philippe et celle d'Esther ? –, et régénère le romantisme-même.
    Temps off zemovieblog.wordpress.com
    jaja77
    jaja77

    61 abonnés 1 326 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 juin 2017
    pas un chef d'œuvre mais bien sympathique sur son fond en noir et blanc avec une belle mise en scène , de jolies images ainsi qu'un bon jeu d'acteurs.
    Bernard D.
    Bernard D.

    111 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 juin 2017
    Le dernier film de Philippe GARREL « L’amant d’un jour », retenu pour la quinzaine des réalisateurs à Cannes et présenté par le groupement national des cinémas de recherche, n’est pas inintéressant.
    Jeanne (Esther Garrel) suite à une brouille avec son ami alors qu’elle veut vivre un amour exclusif profond et durable, retourne chez son père, Gilles (Éric Caravaca). Elle découvre qu’il est en ménage avec Ariane (Louise Chevillotte) bien que 30 ans les séparent et que tous 2 savent qu’un jour ou l’autre une incartade surviendra. C’est Jeanne – une Don Juan qui pense que puisque les hommes se permettent des infidélités, avoir tort de se priver de quelque plaisir que ce soit - qui a fait le forcing pour séduire Gilles, son Professeur de Philosophie, qui las de sa vie sexuelle et semble-t-il de sa vie souhaite se sentir bien et au calme. Ariane va rapidement devenir « copine » avec sa « belle-mère » qui a le même âge qu’elle (23 ans), l’une et l’autre se faisant des confidences. Mais – consciemment ou non ? – Ariane va pousser Jeanne dans les bras d’un jeune étudiant et cet « amant d’un jour » va casser la liaison de son père et au final permettre à Ariane de retrouver son ancien ami.
    Ce film qui est le pendant du complexe d’Œdipe – le complexe d’Electre de Jung (thèse non partagée par Freud) – est filmé de façon très simple sans fioriture mais en un noir et blanc esthétiquement parfait et avec – comme je l’aime – l’accompagnement par une narratrice de l’histoire. Ce film qui n’est pas sans me rappeler Éric Rohmer, dure 1 h 16 et il se veut faire partie d’un triptyque sur les femmes ou plutôt sur la fidélité et la jalousie avec « La jalousie » (2013) et « L’ombre des femmes » (2015).
    1ou2mo
    1ou2mo

    8 abonnés 468 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 juin 2017
    Que dire? Ce parti pris du noir et blanc est-il emballant..?. A y réfléchir c'est non, car inutile. Le film n'est pas un chef d’œuvre mais il plaira aux amateurs de ces romans photos d'antan. Une voix off narrative persistante vous renvoie à ces téléfilms pour midinettes avec des scénarios d'une concision désarmante ou à ces programmations des cinémas de quartiers disparus. Jeanne se retrouve chez son papa après avoir être rejetée par son p'tit ami. Elle découvre que la maison est également occupée. Gilles ,le père séparée de sa mère a une copine de son âge très décomplexée...
     Kurosawa
    Kurosawa

    581 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juin 2017
    Avec "L'amant d'un jour", Philippe Garrel met en scène un triangle original dans lequel se jouent une relation amoureuse (le père avec sa nouvelle femme, une étudiante de 23 ans), une relation père-fille et une improbable histoire d'amitié entre les deux jeunes femmes du même âge. L'arrivée de la jeune fille va en partie bousculer la vie du couple mais va surtout le pousser à une réflexion sur la confiance et la jalousie, sur la capacité à pardonner ou pas. Fort d'une écriture qui s'appuie sur de subtils jeux d'échos, d'oppositions et de renversements, le film garde une liberté de tons qui lui permet de rester longtemps indécis quant à son issue; en effet, il est difficile de savoir à dix minutes de la fin si la conclusion sera tragique ou heureuse. Cette écriture imprévisible doit beaucoup à l'instabilité des personnages qui, s'ils ont leur caractère, oscillent entre espoir et lâcher-prise ou préfèrent s'appuyer sur des préjugés pour concilier leur vie amoureuse avec leur vie libertine, quitte à menacer l'avenir du couple. "L'amant d'un jour" est un film où la drôlerie et la tendresse côtoient la cruauté, comme si la vie finissait par rattraper le jeu : Ariane (la révélation Louise Chevillotte) peut tout s'autoriser, coucher avec qui elle veut, mais elle finira peut-être par se brûler; Jeanne (la mélancolie d'Esther Garrel) peut se mentir à elle-même et cacher son malheur mais n'est pas loin du suicide; Gilles (Éric Caravaca tout en nuances), sous son air nonchalant et apaisé, est aux portes de la désillusion. Garrel aime filmer ses personnages, les sublimer par son noir et blanc lumineux, comme lors d'une scène de danse vibrante et sensuelle, mais il ne leur fait aucun cadeau : la vie se heurte au jeu et met en avant l'affrontement violent de sentiments contradictoires dans une issue magnifique.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 141 abonnés 5 121 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 juin 2017
    Joli film sur l'amour qui frôle le bonheur et trouve parfois la désillusion. Le style est élégant. Il n'est pas sans rappeler Rohmer car il a le charme de la simplicité.
    Puss D
    Puss D

    16 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juin 2017
    Superbe film de Garell..les acteurs sont fabuleux..filmés dans un décor dépouillé en noir et blanc sans fard pour mettre en lumière le jeu des acteurs,leurs émotions leur souffrance (chacun a eu son lot !) et ce naturel incroyable ds leur jeu où on n'oublie complètement que c'est juste un film...
    Agathe R.
    Agathe R.

    13 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 juin 2017
    Film à l’esthétique en noir et blanc, L’amant d’un jour questionne la notion de fidélité à travers Ariane, jeune femme à la recherche du plaisir physique qu'elle oppose à la fidélité des sentiments. Si le scénario n'a en lui-même rien d’exceptionnel, Garrel filme la confusion des sentiments amoureux, les contradictions de l'âme humaine avec beaucoup d’élégance.
    Richard L.
    Richard L.

    15 abonnés 140 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 juin 2017
    Film sans intérêt, digne d'une télé-réalité, seul avantage le film est court ce qui évite aux spectateurs de s'imposer un pensum trop long. A éviter si possible.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    108 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juin 2017
    L’amant d’un jour clôt une belle trilogie de Philippe Garrel sur la fidélité et la jalousie. Une mise en scène pleine e grâce.
    Jonathan M
    Jonathan M

    130 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 juin 2017
    Philippe Garrel questionne l'identité de l'amour. Ce n'est pas une histoire d'âge ni de conviction, mais un désir sincère de mettre en lumière le couple. La maturité du personnage d'Eric Cravacha cherche la folie qui accompagnera la deuxième partie de sa vie. Il part sur la voie d'une femme charnelle, jeune, qui pourra autant le satisfaire sexuellement que mettre du piquant dans son quotidien. Les errances du personnage de Louise Chevillotte, en sainte-ni-touche moderne. Elle cherche la maturité d'un homme pour satisfaire une partie de ses envies, tout en ayant le confort d'une relation pérenne. Et il y a l'envie d'un bonheur simple exprimé par le personnage d'Esther Garrel. Attachée à son amant comme l'épicentre de son bonheur, elle se noie dans un chagrin de jeune adolescente pour se montrer à elle-même que celui là est surement le bon. Noir et blanc essentiel dans le cinéma de Garrel père, qui révèle au grand jour la poésie du jeu de Garrel fille.
    Pauline_R
    Pauline_R

    176 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 juin 2017
    Sans doute pas la meilleure réalisation de Philippe Garrel mais L'Amant d'un Jour se regarde sans déplaisir, avec une écriture toujours aussi fine et une direction d'acteurs remarquable. Il a d'ailleurs le don de révéler une très belle actrice en la personne de Louise Chevillotte, très juste et au charisme certain en jeune maîtresse sûre et fragile à la fois. Si le scénario n'a en lui-même rien d’exceptionnel, Garrel filme la confusion des sentiments amoureux, les contradictions de l'âme humaine, avec une délicatesse infinie qui fait tout le charme du film.
    traversay1
    traversay1

    3 558 abonnés 4 856 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 juin 2017
    Ce n'est pas avec L'amant d'un jour que Philippe Garrel va se débarrasser de son image de cinéaste pour "happy few". Peu lui chaut, probablement, c'est le seul genre de films qu'il sait faire et cela ne date pas d'hier. L'amant d'un jour est-il pour autant 5 fois moins bon que L'amant de cinq jours de de Broca ? Ce serait excessif de répondre oui mais là où ce dernier mettait de la légèreté, Garrel impose sa gravité un peu terne renforcé par un noir et blanc qui ne s'impose que pour prouver qu'il est un "auteur", ce dont personne ne doute. L'intrigue ou plutôt les deux intrigues n'ont rien de foncièrement original traitant de sujets éternels et inépuisables : l'amour, le couple, les ruptures et tout ce qui tourne autour. Le réalisateur se sert d'une forme héritée de la Nouvelle vague avec une voix off heureusement pas trop sentencieuse (mais tout juste) et une succession de scènes marquantes par leur brièveté, lestées de dialogues dont la profondeur n'est pas évidente. Vu la longueur réduite du film, on n'a pas le trop le temps de s'ennuyer mais difficile de le trouver passionnant. On passera également sur le caractère assez sordide de certaines étreintes consommées dans des endroits peu romantiques. L'amant d'un jour a des velléités de démontrer son caractère féministe. Il s'agit plutôt d'une vision masculine du désir féminin, entre autres, avec toute la subjectivité que cela implique. Des deux interprètes principales, Louise Chevillotte prend largement l'avantage sur Esther Garrel. Au milieu, Eric Caravaca est toujours impeccable bien que son personnage souffre de trimballer quelques bons vieux clichés (le prof quinquagénaire séduisant qui sort avec l'une de ses étudiantes).
    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 juin 2017
    Une fois de plus, le dernier film de Philippe Garrel (qui aime tourner en famille) fait l'objet de louanges multiples du petit monde bourgeois parisien et cannois du cinéma. Et la réponse des spectateurs n'en est que plus négative. Car finalement, de cet "Amant d'un jour" qui raconte les amours malheureuses d'une jeune-fille, Jeanne, contrainte de rentrer au domicile de son père qui partage sa vie avec une fille de son âge, on n'en a pas grand chose à faire. Certes, le réalisateur, conscient de son cinéma qui a bien du mal à sortir des vieux relents de nouvelle vague, lutte désespérément contre ses propres stéréotypes. Il rentre ses personnages dans un appartement parisien étroit, dans le 19ème arrondissement, mais il n'échappe pas à la terrasse aussi grande que l'appartement. Il veut décrire la vie de personnages ordinaires, mais le héros principal est tout de même professeur de philosophie à la faculté, et vit avec les livres et les filles. Quant aux deux jeunes héroïnes, elle s'échangent les gloussements, l'une empreints de sanglots, l'autre empreints de jouissance. Heureusement le ridicule ne tue pas. Même si le format est assez court, l'absence d'émotion, le noir et blanc inutile, plongent le spectateur dans un profond ennui. On ressort comme on est rentré ; atterré par une telle suffisance.
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