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    Le Concours
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    Kinopoivre
    Kinopoivre

    30 abonnés 200 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 13 février 2017
    Le grand chic, dans le cinéma documentaire d’aujourd’hui, c’est de filmer sans ajouter le moindre commentaire – en laissant les images parler, prétendent les spécialistes. L’ennui, outre la paresse et l’indécision que cela implique, c’est que, le plus souvent, il n’y a aucun point de vue : au spectateur de se débrouiller pour comprendre ce qu’on lui cache !

    La FÉMIS (traduction ancienne : Fondation européenne des métiers de l’image et du son, mais elle se rebaptise de nos jours “École nationale supérieure des métiers de l’image et du son”, ouf !) est cette école de cinéma qui, autrefois, lors de sa création en 1973, s’appelait l’IDHEC (Institut des hautes études cinématographiques), et ne produisait pas grand monde en fait d’artistes de cinéma. Le concours d’entrée, qui fait l’objet de ce film, est assez difficile, et m’a semblé teinté d’un arbitraire fondé sur les humeurs des examinateurs, tous gens du métier, qu’on voit ici à l’œuvre.

    Cela se passe en plusieurs étapes : à l’écrit, pour les quelques cinq cents candidats, une dissertation sur un sujet libre ; puis la présentation par eux d’un projet qui le plus souvent restera fictif ; enfin, un entretien de dix minutes, où les examinateurs, des gens du métier plutôt connus, se révèlent assez odieux.

    En fin de compte, on ne saura rien, ni du palmarès, ni des raisons qui l’ont motivé. Si bien que ce film qui parle de cinéma ne montre rien qui soit d’essence cinématographique. On croirait un mauvais reportage télévisé.

    Bien entendu, la critique s’est répandue en articles élogieux.
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 516 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 février 2017
    La documentariste Claire Simon, l’auteur de « Le Bois dont les rêves sont faits« , a filmé le concours d’entrée de la Femis. Les épreuves écrites dans un immense amphithéâtre de Nanterre où plus de mille candidats doivent, en trois heures, analyser une séquence du film « Shokuzai » de Kiyoshi Kurosawa. Puis les oraux organisés en plusieurs sections (réalisation, scénario, décor, exploitation…) et en plusieurs phases (une épreuve pratique, un grand oral…

    Je pensais que « Le Concours » serait un documentaire sur la Femis, la plus prestigieuse école de cinéma française. Je me trompais en partie. Sans doute présente-t-il des réalisateurs et des scénaristes en herbe, pleins d’ambition et de maladresse, et nous renseigne-t-il sur la façon dont ils sont sélectionnés.

    Mais « Le Concours » est plus largement, comme son titre l’annonce, un documentaire sur ce qu’on croit être à tort être une spécificité française alors qu’il est monnaie courante au Royaume-Uni ou aux États-Unis : le concours, mode de sélection méritocratique de nos élites. Un dossier de présentation et une épreuve écrite pour établir le potentiel créatif du candidat, tester sa culture générale et ainsi distinguer le bon grain de l’ivraie. Des oraux dits « techniques ». Puis un grand oral pour mesurer la motivation du candidat. Le principe vaut à la Femis. Il vaut, à quelques variantes près, pour toutes les grandes écoles : l’ENA, les écoles de commerce, Sciences Po…

    Claire Simon nous montre des scènes qui sont traditionnellement couvertes par la confidentialité des délibérations. Dès que se termine la présentation plus ou moins convaincante du candidat, le jury délibère à huis clos sous l’œil de la caméra qui enregistre les commentaires peu amènes qui sont échangés sur sa prestation. On découvre alors de façon éclatante la part de subjectivité qui existe dans ces délibérés. Tel membre défend tel candidat (son « chouchou » selon l’expression d’un juré), avec parfois une mauvaise foi désarmante, parce qu’il l’a touché ou convaincu. Tel autre ne partage pas cette opinion et, avec une mauvaise foi au moins équivalente, retournant parfois les critères pour lesquels il avait pris la défense d’un candidat précédent, il essaie de modérer l’enthousiasme de son collègue.

    Se révèle ainsi la schizophrénie de ces jurys d’examen. Ils exigent des candidats qu’ils fassent preuve d’originalité, se déclarent fatigués de prestations trop normées… et n’ont jamais autant de mal à se décider que face à des candidats hétérodoxes, originaux, hors norme dont ils saluent sans doute l’énergie mais qu’ils refusent de recruter de peur qu’ils ne trouvent pas leur place dans l’école. Pire : ils en viennent souvent à instaurer inconsciemment une nouvelle norme hétérodoxe et hors normes – que les candidats, plus malins qu’on ne l’imagine, ont tôt fait de cerner et dans le moule de laquelle ils se fondent. A la fin des fins, les recrutements s’opèrent selon un principe simple : les jurys apprécient les candidats qui leur ressemblent, auxquels ils s’identifient, qu’ils auraient aimé être à l’âge où eux-mêmes passaient déjà ce même concours.

    Faut-il pour autant renoncer à la sélection et à ce mode de sélection-là ? Non. Mais à condition d’avoir conscience de ses biais et à condition de constituer les jurys de telle façon qu’ils reflètent les profils des candidats souhaités.
    jroux86
    jroux86

    7 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mars 2023
    Une scène du film se démarque un peu des autres. Au cours d’un entretien avec les jurés, une étudiante explique qu’elle est plus intéressée par le documentaire que par la fiction. Elle cite alors Depardon et explique que c’est de cette manière qu’elle veut filmer les êtres et les choses - "par le trou de la serrure" (sic). Immédiatement après, elle ajoute qu’elle ne souhaite pas s’effacer derrière son sujet, que son engagement artistique viendrait de la volonté de laisser aux choses le temps de se faire devant la caméra.
    Troublant. Car c’est exactement le parti pris de Claire Simon, l’auteure de ce documentaire. Cette étudiante apparaît donc comme un double possible de la cinéaste et, comme par un fait exprès, celle-ci est filmée différemment des autres candidats, en très gros plan. Avait-elle eu l’occasion de discuter avec Claire Simon avant son entretien ? Nul ne le sait. Mais l’impression est que la cinéaste a senti d’emblée une proximité avec cette étudiante, la filmant au plus près car la pulsion scopique se faisait plus forte. A mesure que la jeune femme développe son argumentaire devant son jury (décrivant non pas seulement ses aspirations mais également le film en train de se faire sous nos yeux) se révèle une mise en abyme surprenante car - à priori - non prévisible. Une scène assez puissante j’ai trouvé et un documentaire très intéressant qui parvient subtilement à capter la parole s'échanger des deux côtés du bureau autour de l'engagement artistique des candidats.
    Didier L
    Didier L

    35 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 janvier 2018
    Il faut vraiment être passionné de cinéma pour s'intéresser un minimum à ce documentaire qui ne nous offre aucun point de vue et ne fait que présenter une succession de saynètes plus ou moins drôles, émouvantes ou acides. Une fois que tout est dit sur la subjectivité d'un jury, l'émotivité des candidats, la méritocratie de nos élites, rien de bien original sur le contenu. On est à la Femis, plus grande école de cinéma française mais cela pourrait être Sciences Po que l'on ne verrait strictement pas la différence.
    defleppard
    defleppard

    389 abonnés 3 386 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mars 2022
    Bon documentaire sur le concours d 'entrée de La Femis, on ne voit pas le temps passé, la suite logique serait de voir ces élèves entraperçus dans ce premier opus, lors de leur curcus tout au long de ces quatre années, quatre étoiles !
    symphonie10
    symphonie10

    16 abonnés 70 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 juin 2017
    Je me suis ennuyée, je trouvais ça d'un ennui incommensurable, un documentaire d'un ennui Si c'était le meilleur documentaire à la Mostra de Venise 2016 que devaient donner les autres !
    ferdinand
    ferdinand

    14 abonnés 452 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 février 2017
    Le problème de ce film, c'est que dès le début, on ne comprend pas exactement ce qui se passe: une masse folle de jeunes doivent plancher dans un grand amphi, on leur projette quelques images, qu'on voit très mal, et hop, ils ont trois heures pour.;. pour? ben, on n'en sait rien!! Plus loin, un jury écoute des candidats, et discute à huis clos, etc. C'est admirablement filmé, mais bien long et ça semble destiné plus aux gens du métier, du moins c'est mon impression, tout en trouvant le regard de la cinéaste vraiment sympathique.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 351 abonnés 7 543 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 juin 2023
    Pendant plusieurs mois, la réalisatrice a suivi les futurs aspirants cinéastes franchissant le lourd portail de l’une des plus prestigieuses écoles de cinéma de l’hexagone. Le concours de la Fémis est l'un des plus difficile, il s'échelonne sur cinq mois environ et est composé de 3 épreuves. Niché dans le XVIIIème arrondissement de Paris, on suit les candidats au fil des épreuves, tandis que les jurés (tous issus du 7ème Art) doivent délibérer. Un exercice tout aussi difficile pour les uns que pour les autres. Le concours se doit d’être compliqué, rigoureux et sélectif puisqu’à la fin, l’école ne formera à l’excellente que 60 étudiants (!) sur près de 1300 candidats.

    Claire Simon (Le Fils de l’épicière, le maire, le village et le monde - 2021) n’est pas étrangère à la Fémis et pour cause, elle y a travaillé 10ans et a notamment occupé le poste de Directrice du département réalisation. Sa démarche vise à mettre en lumière le processus entier de sélection, de l’arrivée des candidats aux délibérations des jurés qui bien souvent se contredisent et c’est là que ça devient intéressant. On assiste même à un échange tendu entre plusieurs jurés, craignant de refuser l’entrée à la Fémis au prochain grand réalisateur (face à la copie d’un candidat un peu dérangé). Doit-on risquer de fermer la porte au prochain Cronenberg ou Winding Refn sous prétexte qu’il soit différent ?

    Rares sont les fois où un documentaire a pu filmer les coulisses d’un concours et c’est en cela que le film se révèle intéressant. Néanmoins, il met aussi en lumière un certain entre-soi élitiste où certains jurés s’avèrent carrément odieux dans leurs délibérations, ils ne jugent pas seulement les propos mais aussi les personnes, n’hésitant pas à stigmatiser ou à cataloguer certains « d’autistes ».

    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 février 2017
    J'ai adoré ce film. Contrairement à ce à quoi je m'attendais, c'est vraiment un feel good movie! C'est hyper drôle, on ne s'ennuie pas une minute et on en ressort d'excellente humeur.
    velocio
    velocio

    1 321 abonnés 3 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 janvier 2017
    Depuis 40 ans qu’elle réalise des films, Claire Simon n’a jamais fait le choix de se cantonner à un genre bien particulier. Avec elle, les documentaires alternent avec les fictions, les fictions sont très documentées et les documentaires racontent des histoires. Après le documentaire "Le bois dont les rêves sont faits", sorti en avril dernier, c’est de nouveau un documentaire qu’elle nous propose : "Le concours" qui donne son titre au film, c’est le concours d’entrée à la Fémis, établissement dans lequel Claire Simon a été directrice du département réalisation de 2003 à 2014. Cela étant, soyez franc : un film sur le concours d’entrée dans une école prestigieuse et un peu particulière de notre pays, a priori, cela vous tente-t-il ? Pas de doute, on sent chez vous une certaine réticence ! Eh bien, vous avez tort, car on est dans le monde du cinéma avec des postulants qui aiment le cinéma et qui souhaitent y placer leur avenir, avec des membres des jurys qui travaillent dans le cinéma et avec surtout, aux manettes, Claire Simon qui fait partie de ce qui se fait de mieux en matière de réalisation de documentaires. Cela donne, au final, un film réjouissant, vivant et souvent drôle et notez que ce film a obtenu le Prix du meilleur documentaire lors de la Mostra de Venise 2016.
    PLR
    PLR

    471 abonnés 1 569 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 février 2017
    Un très bon documentaire, d'une durée inhabituellement longue pour le genre mais qui ne lasse pas. Circuit de distribution oblige, c'est une occasion de fréquenter des salles d'art et essai et d'y rejoindre sans doute le haut du panier parmi les spectateurs cinéphiles. Car le grand public est probablement à mille lieues de la façon dont les cinéastes de demain sont sélectionnés pour cette voie royale qu'est la FEMIS (au fait, y a t'il d'autres voies ?). Un seul regret : Claire Simon ne prend pas parti. Adhère-t-elle à cette sélection / reproduction des élites ? Dans la politique, ne pas avoir fait qui l'E.N.A., qui Sciences-Po est parfois un argument. Et la FEMIS ? (c'est juste une question). On aurait aimé que Claire Simon explore un peu cet aspect-là.
    Sylvain P
    Sylvain P

    341 abonnés 1 358 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 février 2017
    Filmer des candidats de concours à un moment d'une importance capitale pour eux, c'est le pari de Claire Simon qui filme les différentes épreuves du concours extrêmement difficile d'entrée à la Fémis.
    Cruel, forcément, mais passionnant, ce documentaire montre ce que, d'habitude, nous ne voyons pas. En restant au plus proche de chacune des épreuves, elle montre les membres du jury et les candidats, des moments de grâce, de gêne et des délibérations. Un concours, fut-il un concours de mathématiques, a toujours une part de subjectivité et de mauvaise foi, ici exacerbée pour un art qui est par nature éloigné de critères d'une précision scientifique. Néanmoins, les pairs tentent de recruter, de la façon la plus rigoureuse possible, les personnes qu'ils souhaitent voir rejoindre cette école de l'excellence républicaine. La plongée dans cet univers est fascinante. Dommage que, probablement pour ne pas perturber les candidats, Claire Simon ait fait le minimum au niveau de l'image. Ce documentaire n'en est pas moins essentiel et décortique en profondeur cette fameuse méritocratie à la Française.
    norman06
    norman06

    351 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 février 2017
    Documentaire intéressant sur le mode de fonctionnement et de recrutement d'une institution culturelle partagée entre le sens de l'ouverture et le respect des conformismes. Claire Simon se meut avec aisance dans une démarche à la Wiseman.
    Cinephille
    Cinephille

    159 abonnés 628 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 février 2017
    La bande-annonce ne m'inspirait pas et finalement ce fut une bonne surprise. On voit le concours côté impétrants et côté jury. On voit qu'à l'oral on peut se raconter ce qu'on veut : chacun juge avec sa subjectivité et c'est l'ensemble des avis et des épreuves qui aboutit à une certaine objectivité. On voit aussi à quel point cette école ne fait rien pour la diversité : des élèves blancs qui ont déjà accès à la culture et c'est tout. Comment s'étonner ensuite du manque de diversité du cinéma francais ? On assiste à des moments agaçants des moments touchants et des moments franchement drôles. Une intéressante fenêtre sur la fabrique des professionnels de la profession.
    poet75
    poet75

    276 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 février 2017
    Après avoir promené sa caméra dans le Bois de Vincennes, Claire Simon a choisi de filmer le concours d'entrée à la Femis, prestigieuse école qui a pour vocation de former la relève du cinéma français. Les candidats étant très nombreux, seuls quelques-uns seront retenus. Mais sur quels critères? Difficile de faire un choix. Avec le risque de laisser à la porte un génie potentiel du 7ème art... Le film de Claire Simon montre longuement les confrontations entre les candidats et les jurés et les délibérations de ces derniers. Pour tous ceux qui aiment le cinéma, c'est évidemment passionnant (et parfois amusant). 7,5/10
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