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Un visiteur
5,0
Publiée le 3 août 2007
Encore une fois le grand Lynch nous emmène dans des profondeurs sublimes avec un film langoureux et ultraviolent à la fois,et nous prépare un subtil mélange entre haine, beauté et amour. La musique, comme toujours, est superbe et les acteurs, incroyables. Un coup de maître de plus.
Une intrigue à l'allure ordinaire, des personnages plutôt classiques, un environnement presque cliché.. et Blue Velvet s'emballe, l'incroyable script étant remarquablement servi par une mise en scène superbe, ajoutant profondeur et émotion à une aventure qui passione.
Le moins étrange des films étranges de Lynch ! Une (ou plutôt deux) histoire(s) d'amour dans un "monde si bizarre" sur fond de polar noir haletant, sulfureux et violent.
Quelques années après "l'echec" de "Dune", David Lynch s'attelle a ce projet qui lui tient tant à coeur, une étrange romance d'un jeune garçon aux prises d'une jeune lycéenne et d'une mysterieuse chanteuse,qui, suite a un concours de circonstances, va mettre fin aux crimes d'un dangereux criminel pervers et manipulateur. La base de cette hsitoire va permettre au spectateur de faire un voyage peu banal dans un univers proche du réel, mais toutefois teinté d'un certain hâle étrange qui embaume le film, et le rend tout autant passionant.
Une interpretation magnifique (La enième collaboration Lynch/MacLachlan est fructueuse, tandis que la première entre le metteur en scène et Laura Dern est prometteuse. Dennis Hopper y excelle aussi en psychopate survolté entre autres), un scenario efficace, mais une mise en scène moins sublime que dans ses futurs chefs d'oeuvre. A croire que le génie du surréaliste s'améliore au fil du temps....
"She wooooore bluuuue velvet..." ou un suspense chaud, sombre mais absolument efficace, a ranger aux côtés de "Sailor et Lula" et "Twin Peaks"... Pas dans les chefs d'oeuvre de Lynch quoi.
Film assez étrange surtout la fin mais qui au final n'est pas s'y compliqué que ça comparé a "Mulloland Drive" (qui est génial). Il faudrait que je m'achète un livre parlant des symboles présent dans les films de Lynch car je pense que "Blue Velvet" est bourré de symbole. Comme d'habitude, l'univers est torturé, étrange, angoissant. On est captivé par cette histoire ! La chanson"Blue Velvet" est magnifique. Rosselini et Hopper sont grandiose. Mais après "Mulloland Drive" et "Une Histoire Vraie", rien ne peut être meilleur.
Le deuxième film de David Lynch que je vois après Mulholland drive et les deux films n'ont rien à voir, c'est sûr on sent quand même la patte du réalisateur mais l'histoire n'est pas aussi tordue. J'ai beaucoup aimé surtout les scènes des personnages de Laura Dern et Kyle MacLachlan car celles avec Isabella Rossellini étaient trop bizarres, ça partait un peu dans tous les sens. Un film très suspense avec de très bons acteurs, peu être un poil long mais à voir !!
Tout part d'une oreille et ce, une nouvelle fois, au Champo, festival Lynch, âge du film, né en 1987, 20 ans, presque le tien, Joyce ! Tout part donc d'un organe, et ne faites pas la fine bouche, ne soyez pas difficile, ce film-là est à déguster avec dégoût, désarroi, noirceur, douleur mais, quel régal !
Réalisé par David Lynch en 1987, "Blue Velvet" est une descente aux enfers décalée et fascinante. Le cineaste s'est attelé à narrer une histoire linéaire sans que cela ne nuise à aucun moment à sa thématique mise en place. Explorant la face cachée de l'amérique, plongeant au plus profond de ses vices et tourments, son audacieux pari prend forme petit à petit et s'installe finalement dans nos esprits tel un crescendo orchestré de main de maître. Le désir interdit est le point principal de cette oeuvre originale et déroutante, parfois bestiale, souvent sublime. Si le point de départ pouvait faire penser à "Blow-Up" d'Antonioni, on quitte aussitôt l'univers dépressif de l'Italien pour rentrer dans celui rêvé mais cauchemardesque de son successeur. Le protagoniste principal est un jeune homme somme toute ordinaire qui finira par perdre ses idéaux au cours d'une virée nocturne et d'un voyage plus général qu'il n'est pas prêt d'oublier. Sa bonne conscience laisse vite place à ses réflexes voyeurs, provocant et dérangeant au maximum un spectateur cloué à son siège, amené à s'interroger sur le sens du cinéma, sa définition et ce que celui-ci peut montrer comme apporter aussi bien dans son traitement visuel qu'intellectuellement parlant. La diva déchue demeure l'objet le plus intense du film, traumatisée et ambigüe, souvent représentée sous la forme d'une silhouette faussement superficielle que tout le monde admire de façon plus ou moins saine. L'aspect labyrinthique de Lynch revient de temps à autres, notamment au cours de sa métaphore du phantasme à la fois idéalisé et repoussant comme une attraction dangeureuse et corruptrice des âmes. Le tout s'avère complètement déjanté, s'identifiant d'ailleurs parfaitement à l'interprétation haute en couleurs de Dennis Hopper. Le climat langoureux aurait pu être porté plus à l'extrême, tout comme la tension émotionnelle pas toujours palpable. Cela reste globalement excellent et difficilement contournable.
Film le plus sombre et radical de Lynch. Le malaise est present a chaque scene, chaque plan. Moins barré qu'un Eraserhead ou un Lost Highway, moins virtuose que Mulholland Drive et moins complexe que Inland Empire, Blue Velvet reste un film à part. A la fois deroutant, puissant, totalement pervers et jusqu'au boutiste, c'est une oeuve d'art unique en son genre. Reservé à un public averti.
Alala, nom de dieu. Quelle chance j'ai eu de le voir sur grand écran ce film. Quelle réussite ! Personnellement, je lui attribue une atmosphère largement hitchcockienne, mais avec le truc en plus qui fait que Lynch est un génie. Filmé et joué outrageusement bien (non, pas surjoué ; ces scènes décalées et à l'eau de rose sont justement la patte de Lynch et m'ont bien souvent fait éclaté de rire (rire jaune diront certains)), Blue Velvet plonge le spectateur dans une réalité déformée, un rêve éveillé qui se mue en cauchemar et fini par se recroqueviller sur lui-même, se révéler presque et finalement imploser, comme le symbolise si bien cette savoureuse scène du playback (procédé réutilisé par Lynch dans la suite de son oeuvre). Blue Velvet est obscène, sale. Blue Velvet est un bug. Blue Velvet interpelle par l'absurde, choque et passionne, et pour le spectateur à regarder, non sans vice, le spectacle succulent de son autodestruction.
Tout simplement splendide! Et pour ceux qui sont décontenancés par le style de lynch, rassurez vous, celui-ci est tout à fait compréhensible!! Une ambiance malsaine et presque... hypnotique! Je suis restée scotchée devant ce film, presque envoutée (La musique aide pas mal! Notamment celle de Bobby Vinton à l'origine du nom du film). Lynch est un génie et ce film est dans la lignée des chef d'oeuvre de ce réalisateur. Toute la perversité d'un petit village typique américain, où tout semble calme... A voir absolument!
Blue velvet est peut-être le plus grand film de David Lynch. Cette oeuvre confirme sa capacité à filmer le rêve et la monstruosité qui sommeille en chacun de nous. Malgré la persistance de beaucoup pour analyser le film d'un oeil psychanalytique, on ne peut le comprendre qu'en le voyant de l'oeil de son auteur. Les prestations de Kyle MacLachlan, Dennis Hopper et Laura Dern sont inoubliables, et la mise en scène du Maitre l'imposera dans les plus grands cinéastes auteurs américains.
En voyage expérimental dans un monde où s'entremêlent sexe et violence, fascination et perversion, l'acteur et le spectateur sont happés, troublés puis brutalisés, par cette mise en scène virtuose et cette ambiance musicale malsaine. Lynch a mis en place avec Blue Velvet l'art de perdre le spectateur, de le faire vivre ses rêves et cauchemars, à la frontière entre le bien et le mal. Atmosphère à la fois flippante et excitante!