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keating
53 abonnés
582 critiques
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5,0
Publiée le 4 décembre 2006
je vénère de plus en plus David Lynch . Blue Velvet est un chef d'oeuvre absolu qu'il faut voir plusieurs fois pour pouvoir l'apprécier a sa juste valeur . Mise en scène de génie , histoire passionante , acteurs parfaits et musique sublime . Du très grand art ...
Les fans de Lynch devraient sans doute apprécier. L' ambiance est posée et bien posée , c' est le point fort du film avec les acteurs. Pour le reste, comme souvent chez Lynch, soit on aime , soit on aime pas.
Mon adolescence a été bercée par certains films de David Lynch qui ont marqué mes goûts cinématographiques. Elephant MAn, Dune et l'incontournable Blue velvet. Lynch nous entraine dans un univers où se cotoient la vie ordinaire et la gentillesse (les premières images, les fleurs, le rêve des rouge gorges) et le voyeurisme, le sadomasochiste et la violence. Il cree un cinéma à part, rarement égalé, tout en finesse où il fait appel à nos propres vices pour créer la curiosité. Les acteurs nous donnent une belle prestation et Dennis Hopper n'a rien a envié à Anthony Hopkins dans son rôle d'Hannibal Lecter. Une vraie réussite.
Film noir façon années 50 à la sauce Lynch, avec les ingrédients qu'elle nécessite : fusion du bizarre avec l'ordinaire, du malaise avec le sublime, du grotesque avec l'horrible, histoires d'amour impliquant "blonde gentille" et "brune space", méchant déjanté (Hopper a la parfaite gueule de l'emploi), musique d'ambiance signée Badalamenti... Qu'on aime ou qu'on déteste Lynch, en tout cas le film a du style, et sait tirer profit de situations déjà vues avec ce qu'il faut de génie.
A chier... est-ce assez clair? on m'a dit que Lynch est génial... j'en doute. Des clichés (americains) à n'en pas finir, des dialogues creux, des personnages pas crédibles, une intrigue...quelle intrigue? , le nanar par excellence! Bien du plaisir à ceux qui aiment déjà,pour les autres,allumez plutot TF1,même le téléshopping ne sera pas pire... lol voila
she was blue velvet...le drame humain du film, prémonitoire sur notre société-approfondissant le psychose d'hitchkock-, véritable réflexion sur la perversion nous choque, perturbe et provoque l'admiration.
Très bon film, mais une déception. Vu les critiques, je m'attendais à un chef d'oeuvre, de la part de Lynch, rien d'étonnant : Laura Dern, étincellante dans Wild At Heart fait le strict minimum, la musique, contrairement à certains, ne m'a fait aucun effet (et pourtant, je ne suis pas insensible à la musique dans les films comme Barry Lyndon ou Orange Mécanique), des scènes inutiles, mais est-ce l'effet voulu par David Lynch ? (contraste "vie ados"/"monde bizarre") J'ai lu une critique intéressante qui parlait d'un mal enraciné (insectes...) et donc je pense revoir le film pour mieux le comprendre. A noter le jeu excellent de Denis Hopper.
Envoutant du début à la fin, "Blue Velvet" ne vous lachera pas! Et tant mieux! Mais je dirai qu'à l'image des nombreux films de Lynch (et en particulier Mulholland Drive), il y a de très bons passages, mais également des passages totalement inefficaces. Un film quelque peu deséquilibré donc, mais qui émerveillera les fans de Lynch.
Un film surprenant ou se cotoie des personnages ambigus et désenchantés dans un univers dérangeant qui nous met mal à l'aise par rapports à certaines scènes du film. David Lynch nous offre de très beaux plans et une histoire ou rien n'est laissé au hasard et qui alterne entre l'angoisse et la lègèreté le tout sous une musique entêtante et une image très travaillée. L'interprétation des comédiens est à l'image du film , tout en nuance et qui provoque un certain malaise.
Première collaboration entre David Lynch et Kyle Mac Lachlan, futur agent spécial Dale Cooper dans l'univers Twin Peaks. Pour son nouveau film, Lynch nous propose un monde à la portée de notre imagination. On croit comprendre que ce film est plus terre-à-terre que ses précédents. Néanmoins, les personnages sont tous plus complexes les uns que les autres. Kyle campe un détective amoral, Isabella Rossellini ( qui reprend superbement la chanson de Bobby Vinton ) une diva sadomasochiste, et Dennis Hopper un détraqué ultrasensible... N'oublions pas la formidable composition de Laura Dern que l'on retrouvera en 2006 dans Inland Empire, du même Lynch. Qui plus est, le tandem Angelo Badalamenti - David Lynch rappelle désormais les plus grands ( Morricone - Leone ). Un des meilleurs films des années 80!
Un jeune étudiant décide denqueter lui-meme sur une mystérieuse affaire qui touche sa petite ville de Caroline du Nord. Sa curiosité lemmène loin, un peu trop loin même. D'un sordide et d'une violence malsaine, ce film a souvent été comparé, à juste titre, à Orange Mécanique. Comme toutes les oeuvres du Maitre Lynch, le spectateur se retrouve comme noyé dans un monde tout de sensualité, desthétisme, de fascination, détrange... ce sentiment presque irréel de se rendre compte que plus le film avance, plus il nous échappe.
Blue Velvet est un autre chef d'oeuvre de Lynch, un des mes préférés derrière Mulholland Drive. Dans ce film Lynch franchit un cap en imposant definitivement son style au cinéma tout en le maitrisant parfaitement. Après avoir enchainé deux films de commande avec Elephant Man et Dune ( un echec, et un tournage au Mexique qui a fait souffrir DL, notamment à cause de l'absence du precieux final cut ), Lynch revient au USA, et place le cadre de son nouveau film dans une idyllique petite ville américaine : Lumberton. L'artiste a muri, appris de ses echecs et rencontré des nouveaux acteurs importants pour lui ( Kyle MacLachlan, Brad Dourif, etc...). Dans Blue Velvet, il s'attaque à son thème préféré : le mystère, l'inconnu. D'où ce zoom au début du film dans cette mystérieuse oreille. Si en surface tout semble idéal ( la pelouse plus que verte, les pompiers rouge vif et souriant ), il y a derrière tout ça un mal enraciné, comme ces insectes qui se battent sous les herbes. Le héro incarné par MacLachlan, est un jeune homme naïf qui va se retrouvé confronté à des hommes dont ils ne supposait même pas l'existence. En Kyle MacLachlan,on reconnait David Lynch, et ce film est aussi un tournant dans la carrière du maitre au niveau musical, car c'est sa première collaboration avec Julee Cruise et surtout Angelo Badalamenti. C'est l'un des points forts du film, avec notamment les inoubliables musique "Blue Velvet" et "In Dreams". L'autre gros point fort du film, c'est Dennis Hopper. On sait que Lynch est un remarquable directeur d'acteur mais dans ce film Hopper, qui resortait d'une cure de desintoxication, produit sa meilleure performance et avec son personnage extremement malsain de Frank Booth marque l'univers du cinéma car c'est desormais cultissime méchant. La fin est finalement très ambigue car elle ressemble etrangement beaucoup au début, comme beaucoup de film de Lynch d'ailleurs. Mais Lynch reviendra dans ce même univers, quelques années plus tard, mais cette fois ci à T
Je tiens souvent compte des critiques pour regarder des films, cest pourquoi je tiens à prévenir les personnes intéressées : ce film est nul. A vouloir caricaturer la série TV américaine (des lycéens, un petite ville tranquille), DL a fini par la recopier, et le spectateur sennuie. Jai découvert ici des dialogues prévisibles, des acteurs inconsistants et un scénario inexistant (le summum est atteint avec la musique de fond type « synthé de langoisse ») Avec une réaction aussi radicale, on pourrait penser que je suis « passé à côté », et bien je crois que non. La violence gratuite et le sadisme peuvent faire penser à Orange mécanique ou même à Funny games. Toutefois, ces deux films ont su intégrer cette violence dans leur histoire et la rendre crédible. A déconseiller donc, ou à voir pour les futurs cinéastes comme une suite des erreurs à ne pas faire.