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Un visiteur
4,0
Publiée le 26 février 2007
Un excellent film de David Lynch qui mériterait presque une 4ème étoile! La mise en scène est parfaite: que cela soit concernant la direction d'acteurs ou l'aspect visuel du film qui est précis, talentueux. L'histoire est très perverse, mellant voyeurisme, enquête policière, surréalisme, réflexion psychologique, humour et univers oppressant et inquiétant. Les acteurs sont très juste dans leur perversion (I. Rosselini notamment). Un film à voir au moins une fois pour mieux comprendre l'univers de David Lynch.
La première demi-heure expose un début de scénario interessant, malsain et intrigant... On est angoissé, on en redemande... pas de chance, c'est alors que se met en place ce qui fait le "chef d'oeuvre lynchien". Ce qui signifie que le film devient un gloubi-boulga creux et gratuit où le grotesque (le personnage de Franck en tête) le dispute pendant une heure et demi à l'ennui, le film accumulant les longueurs et les scènes superflues dans un décor à mi-chemin entre Les feux de l'amour et Derrick.
Dans ce portrait ironique de "l'Amérique tranquille", David Lynch nous embarque dans un voyage satirique, burlesque et provocateur dont la lenteur du réçit lui donne tout son charme et sa beauté. Blue Velvet reste principalement une vision personnelle du rêve amréricain dont son humour et sa violence montre dès son commencement, que l'on aura à faire à une oeuvre d'auteur. Car c'est en cela, le cinéma de David Lynch.
Le voyeurisme et la perte de l'innocence sont au centre du sujet de ce film de David Lynch. A la fois vulgaire et subtil, il traite ces 2 sujets de façon inégale. Pour montrer le voyeurisme on assiste à des scènes grossières, proche de la pornographie non avoués et la découverte du vice est démontré trés simplement avec intelligence et pudeur. Bien sur, Lynch est trés friand du mystère donc il en met des couches et c'est assez déplaisant car cela rend le récit plus incompréhensible et je n'en voit vraiment pas l'intérêt, si ce n'est un effet de style. Toute une pallette de seconds rôles originaux, colorés, drôles et foncièrement mauvais, ça j'adore. Dennis Hopper revient au top grâce à ce personnage inquiétant, il mérite à lui seul la vision du film tant sa violence interieur est intense. Blue velvet est donc un film intérréssant, mais gaché par trop mystère, et de dialogues mielleux genre: "Peace and Love". Blue Velvet c'est la plongée dans le cauchemard, l'étude de son propre vice.
Excellent !!! Avec Blue Velvet, David Lynch nous offre un thriller psychologique malsain et opressant. Une ville des plus paisible qu'il soit en apparence niche tout un tas de détraqué qui ne sont pas a leur première déviance sexuelle. Dennis hoper est complétement cramé de la tête, le côté malsain du film c'est lui ! lol J'ai vu ce film pour la cinquième fois aujourd'hui et c'est de mieux en mieux à chaques fois, le scénario n'est pas très compliqué, étonnant venant de Lynch, mais l'atmosphère reste tout de même mystérieuse et entrainante. La musique de Badalamenti est excellente comme d'habitude, elle appuie parfaitement les images et leur donne une atmosphère parfois indiscriptible similaire à un rêve en apesenteur. A voir d'urgence !!!
Je dois avouer n'avoir presque jamais accroché aux films de David Lynch tant son style est particulier et alambiqué... Pourtant, "Blue Velvet" m'a littéralement scotché par la qualité et l'efficacité de son scénario, par le haut niveau d'interprétation des comédiens, par sa réalisation dynamique ainsi que par sa musique jouissive... C'est retors et diablement bien mené... de la première à la dernière image... Génial!
Ce n'est pas le premier film de Lynch que j'ai vu, mais en tout cas c'est le plus abordable et le plus compréhensible. Suis je fous? Je ne crois pas. Un film pervers, malsain, tordu, du Lynch en fait. Dennis Hopper est formidable en psychopathe sadique, Isabella Rossellini est troublante. Blue Velvet est assez dérengeant, mais je m'attendais à plus encore...
Je ne connaissais pas du tout ce film. Je l'ai acheter parce que j'avais la chanson de Bobby Vinton en tête depuis un certain temps, et qu'il était en promo. Un film très bon comme la plus part des Lynch, même la bizarrerie de Lynch est présente tout au long du film. J'ai bien aimé ce film car le scénario est utilisé dans le moindre recoin. Le film prends un certain temps pour démarrer mais une fois l'intrigue mise en place, le film s'enfonce du bizzard au très bizzard. C'est également l'un des films qu'a certaines scènes je n'ai pas trouver de réponse. Les acteurs sont merveilleux surtout Dennis Hopper avec un rôle fait pour lui. La B.O rien n'a dire magique normal c'est la musique de Bobby Vinton, je trouve également que la musique à un certain côté bizzard.
Un jardin verdoyant ensoleillé, une maison propre d'une blancheur éblouissante, bref, la maison parfaite d'une amérique parfaite... Cependant quand la caméra de David Lynch s'y attarde un peut, on voit que son gazon, d'un vert parfait, cache en faite des millions de petits parasites, voir même une oreille coupée. Une critique cauchemardesque de l'american way of life, un road movie délirant assez pessimiste: la folie cachée du monde ne peut ici être sauvée que par un oeil pervers. En somme la guérison du mal ne peut être effectuée que par le hasard et par une autre forme de mal. Plus une critique infernale de l'Amérique qu'une fable sur le voyeurisme mais bon, les deux sont applicables. Un film fou qui souffre quand même de grosses longueurs, à voir tout simplement parce que c'est du Lynch et que rien ne ressemble à un film comme celui ci.
"Blue Velvet" est un très bon thriller à l'ambiance glauque et perverse, entremêlant des situations ambiguës (notamment la sexualité de Frank Booth et de Dorothy Vallens), cocasses et parfois caustiques. Les prestations d'Isabella Rossellini et de Dennis Hopper sont époustouflantes.
Encore une belle expression du génie de David Lynch à construire d’étrange intrigues avec des ambiances hors-norme. En ce sens, j’apprécie beaucoup « Blue Velvet » même si, je dois bien le reconnaître, il souffre du fait d’avoir été vu après « Lost Highway » et « Mulholland Drive » qui, à mes yeux, reprennent le même concept mais le traitent encore mieux. Mais ne vous y trompez pas : voilà un film que je vous conseille malgré tout, mais, si vous devez commencer un cycle Lynch, veillez bien à le voir parmi les premiers… Voilà qui est dit…
Avec "Blue Velvet", on commence à embarquer petit à petit dans le vrai côté tortueux et morbide de Lynch. Le film en soi peut paraître lourd pour plusieurs comme il peut paraître d'une blancheur limpide plongée dans les ténèbres (quoi?). Les personnages sont sadiques, masochistes, scélérats, obsédés. Parfois, on aimerait être comme Kyle Mclachlan et voir ce film en se cachant derrière la porte d'un placard. Cela dit, il est vrai que "Blue Velvet" perd de sa vitesse après "Lost Highway" et surtout "Mulholland Dr."
A la suite de la découverte d'une oreille, un petit bourgeois va se voir plongé dans un univers cauchemardesque dont il ignorait jusqu'ici l'existence... Si la mise en scène du célèbre David Lynch est moins "particulière" que dans un "Lost Highway" ou un "Mulholland Drive", elle est indubitablement puissante et montre la complexité des personnages qui interagissent, ce qui permet ainsi une réflexion, entre autre, sur le bien et le mal, ou encore sur le bonheur. La composition des acteurs est ainsi réussie, avec notamment un Dennis Hopper complètement shooté, et permet au film de demeurer un classique des inconditionnels de Lynch.