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    Le Ciel Attendra
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    3,9
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    178 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 8 octobre 2016
    Quand elle parle à sa mère, la brune Sonia, 17 ans, n’a pas peur de lui balancer « Allah passe avant toi ! ». Elle est même convaincue que son engagement pour la Syrie garantira à sa famille une place au paradis ! La rousse Mélanie, 16 ans, aime sa mère et le violoncelle, l’école et ses copines. Mais pour l’amour de son « prince » rencontré sur Internet, elle aussi est prête pour le grand voyage. A travers l’histoire de deux filles ordinaires, le film plonge au cœur du processus de radicalisation.
    En temps réel, on voit Mélanie sur le chemin de l’embrigadement, alors que Sonia en revient. L’artifice de montage n’apporte rien à la démonstration. Si ce n’est pour illustrer la confusion qui gagne les têtes. D’un côté des adolescentes qui perdent tout contrôle d’elles-mêmes, sous l’emprise de rabatteurs qui profitent de leur fragilité pour leur faire miroiter un idéal transcendantal. De l’autre, des parents désemparés qui s’en remettent à des groupes de paroles, comme celui qu’anime Dounia Bouzar qui joue son propre rôle.
    Marie-Castille Mention-Shaar se tire brillamment d’un sujet casse-gueule. En prenant bien soin d’éviter l’amalgame entre religion musulmane et islam intégriste. Son docu-fiction montre le glissement « de la liberté de conscience à la conscience capturée ». Sandrine Bonnaire et Clothilde Courau sont deux mères parfaites dans leur sidération. Et Noémie Merlant et Naomi Amerger sont si vraies, qu’on se dit que ce cinéma-là sert à quelque chose. Le ciel peut sans doute attendre, mais le film est à voir en urgence.
    christianschuster
    christianschuster

    14 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 octobre 2016
    A voir absolument ! A montrer dans les lycées.
    Force du film, construction de l'ensemble, jeu des actrices remarquables.
    Mikael Cine75
    Mikael Cine75

    38 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 octobre 2016
    Un magnifique moment de cinéma, et pourtant très proche du documentaire. La réalisation est soignée, les actrices sont merveilleuses, ce film transmet un message, il nous instruit et tout ça de la plus belle des manières.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 octobre 2016
    Oubliez les critiques sur les constructions narratives, sur la lumière, le jeu des acteurs, vous vous en ferez bien une idée... mais ne loupez pas la force de ce film qui ne peut laisser insensible personne par son propos et son engagement... Un film d'utilité publique, vous ne pourrez pas dire que vous ne saviez pas! Bougez maintenant!
    Paulo W
    Paulo W

    42 abonnés 282 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 octobre 2016
    J'ai eu la chance d'assister à dernière avant dernière hier soir à Paris, et je dois dire qu'il faut montrer ce film au plus grand nombre! Ce film tourné comme un docu pédagogique, sera d'utilité publique !
    Outre le fait que les acteurs jouent ultra bien ( Noémie survole son sujet ) il nous informe de la façon dont daesh procède pour twister le cerveau des plus jeunes d'entre nous. LE seul bémol que je pourrais dire c'est qu'il est parfois un peu "lent"..
    Très instructif en tous cas. Je vous le recommande, surtout s'y vous avez des ados dans votre entourage ! Emmenez les en courant si c'est le cas.
    islander29
    islander29

    864 abonnés 2 354 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 octobre 2016
    J'ai admiré la finesse du montage et la grande émotion que dégage la seconde partie du film....Effectivement on est secoué par ce film d'une grande dignité, qui essaie d'être objectif tout en rendant lucide le spectateur et en l’informant avec beaucoup de détails, et qui sait trouver son équilibre entre la fiction et le documentaire .....
    Les jeunes actrices, on en tomberait facilement amoureux mais aussi on est désemparé par la fragilité psychologique de ces gamines, par un conflit qu'elles expriment entre leur moi et leur famille.....
    Clotilde Coureau et Sandrine Bonnaire, les mamans n'apparaissent pas très souvent mais le font à bon escient à la fin du film....
    Beaucoup de sensibilité dans la musique aussi, dans la photographie,et l'on voudrait que toutes ces manipulations affectives n’arrivent pas, les ados sont une proie, et l'on n'a d'autre alternative que de ne pas mépriser leurs états d'âme, puis d 'entrer en empathie avec leur fragilité égotiste, ce qui nous rend à la fois plus fragiles, mais aussi plus humains.....Bref on a rien sans rien.....Je conseille
    Clémentine K.
    Clémentine K.

    191 abonnés 1 429 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 octobre 2016
    Poignant, dans la veine de Polisse, un film à voir. Il nous met en position de voyeur dans un fait de société qui est de plus en plus grave. On apprend beaucoup grâce à lui et il corrigera sûrement certaines croyances fausses.
    poet75
    poet75

    271 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 octobre 2016
    C'est une fiction qu'a réalisée Marie-Castille Mention-Schaar mais une fiction tellement ancrée dans le réel qu'elle ressemble à un documentaire. Nul doute que la réalisatrice a pris soin de beaucoup s'informer car ce qu'elle nous montre est à la fois bouleversant et criant de vérité. Le film nous confronte à une des réalités de notre actualité, celle des jeunes gens, ou plus précisément en l'occurrence des jeunes filles qui se laissent séduire par l'islamisme radical au point de s'y trouver prises comme dans un étau. En s'appuyant sur les parcours croisés de deux jeunes filles, la réalisatrice met en scène de manière quasi analytique les processus qui conduisent aux extrémismes.
    Sonia (Noémie Merlant), 17 ans, s'est déjà engagée si loin sur cette voie, elle a déjà été si bien embrigadée et formatée qu'elle a failli se rendre en Syrie et commettre l'irréparable, croyant ainsi offrir à ses parents une place au « paradis ». Anéantis, ces derniers tentent de sortir leur fille de ce piège. Ce que le film montre, c'est le lent et difficile processus de déradicalisation de la jeune fille. C'est d'autant plus compliqué que, comme elle finit par l'affirmer, elle n'était plus elle-même. L'embrigadement djihadiste est si insidieux qu'il fait penser à une possession. La victime ne s'appartient plus, elle ne pense, ne vit, ne respire que pour accréditer les thèses de l'islamisme radical. Pour ce qui concerne Sonia, il faut beaucoup de temps, de patience, de discussions, de conflits pour trouver une issue à cette emprise.
    Quant à Mélanie (Naomi Amarger), 16 ans, qui pourrait imaginer qu'une adolescente comme elle puisse devenir la proie d'un islamiste radical ? Elle semble mener la vie la plus tranquille qui soit, une vie sans histoires, à la maison avec sa mère ou son violoncelle, au collège avec ses copines. Néanmoins le piège se referme sur elle du fait d'une relation qu'elle noue sur internet et qui bouleverse et son existence et celle de ses proches. Celui avec qui elle discute sur internet a tôt fait de se présenter à elle sous l'apparence d'un « prince », la manipulant habilement de telle sorte qu'elle devient rapidement dépendante, au point de ne plus oser faire quoi que ce soit sans son accord. Insidieusement, le « prince » en vient à lui donner des ordres et, bientôt, comme Sonia, elle rêve de tout quitter pour rejoindre la Syrie.
    Fort bien conçu, réalisé et monté de manière judicieuse, ce film concilie habilement son ambition pédagogique et préventive et l'émotion forte qu'il transmet. Il vient à point nommé comme une mise en garde qui s'adresse à la fois à des jeunes gens, probablement fragiles et idéalistes, qui pourraient être des proies pour les recruteurs du djihad et aux parents qui, dans bien des cas, ne découvrent la terrible réalité que lorsqu'il est trop tard. Cela étant dit, je le répète, ce film est aussi une œuvre bouleversante, l 'émotion qu'il suscite étant due en grande partie aux impressionnantes prestations de ses deux jeunes actrices (Noémie Merlant et Naomi Amarger). On ne peut voir leurs parcours sans être remué aux entrailles. 8/10
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 6 octobre 2016
    Un véritable choc, qui ne laisse pas indemne ! Ce film intelligent évite l'écueil de prendre partie et de juger pour ne tenter que d'essayer de comprendre ce qu'il se passe dans la tête de ces jeunes filles qui sombrent peu à peu dans la radicalisation mortifère et d'interpeller sur les méthodes d'embrigadement employées par les djihadistes pour parvenir à ces fins. Il s'attache aussi à montrer le désarroi et l'incompréhension de leur entourage face à ce processus qui les dépasse, des parents qui ne voient rien venir et se retrouvent totalement démunis pour y faire face. Un film juste, sobre, objectif, qui ne sombre jamais dans le pathos mais qui ne laisse évidemment pas indifférent et qui peut laisser un arrière goût amer face au sentiment d'impuissance qu'il illustre. Les acteurs sont tous excellents, leur jeu particulièrement juste. Mention spéciale aux deux adolescentes, tellement parfaites qu'on en oublie que ce sont des comédiennes. Bref, une expérience bouleversante mais nécessaire.
    lardenne31
    lardenne31

    1 abonné 28 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 octobre 2016
    Comment adresser un sujet d'une telle complexité en moins de 2h ? En faisant le choix du point de vue centré sur les jeunes filles converties. Forcement réducteur mais ô combien réussi ! A voir et revoir avec vos ados. Un film intelligent qui éveille les consciences. Le ciel attendra mais pas vous. Courez-y !
    Seemleo
    Seemleo

    64 abonnés 888 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 octobre 2016
    Quel thème casse gueule et quel aboutissement ! s'appuyant sur un contenu proche du documentaire, la réalisatrice a concocté une véritable oeuvre de fiction avec deux boucles narratives haletantes. Les héroïnes respectives sont sidérantes de réalisme et de justesse et mériteraient toutes les deux un césar du meilleure espoir. Le thème est évidemment d'actualité mais permet aussi de manière plus universelle d'illustrer la puissance de la manipulation mentale, celle-ci prenant sa source à des fins de pouvoir absolu, dans les blessures sentimentales, l'ersatz spirituel, le manque d'estime de soi et toutes les failles émotionnelles individuelles. Une splendide réussite à ne point rater.
    Jamon-de-Baiona
    Jamon-de-Baiona

    13 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 octobre 2016
    Sujet difficile traité avec brio en évitant les pièges. À la frontière du documentaire, ce film nous montre les difficultés des parents confrontés au problème de l'islamisation de leur enfant. La réalisatrice va au bout des choses avec beaucoup de courage sans condamner qui que ce soit. Elle décortique le processus implacable de lavage de cerveau et dénonce un problème que l'on a tendance à balayer sous le tapis. Interprétation impeccable.
    Yves G.
    Yves G.

    1 461 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 octobre 2016
    Les Dossiers de l’Écran présentent : « Radicalisation : Des clés pour comprendre » avec un film de Marie-Castille Mention-Schaar qui raconte en parallèle l’histoire – vraie sinon vraisemblable – de Mélanie qui se radicalise et de Sonia qui se deradicalise.

    La réalisatrice récidive. Avec « Les Héritiers », elle avait déjà fourni le film du mardi soir avant le débat « Intégration à l’école : mission impossible ? ». Ariane Ascaride – qu’on aperçoit en juge d’instruction compréhensive – y était plus-que-parfaite en professeure d’histoire de seconde qui, à force de patience et d’humanité, réussissait à transmettre à une classe black-blanc-beur de ZEP les valeurs de la République.

    Comment reprocher à Marie-Castille Mention-Schaar de prendre à bras le corps les sujets d’actualité les plus brûlants ? Comment ne pas être bouleversé par ces deux jeunes filles, par leur vulnérabilité, par leurs erreurs, par l’impuissance de leurs parents ?

    Mais comment dans le même temps ne pas être gêné par le didactisme pesant de « Le Ciel attendra », par le manichéisme de ses personnages, jeunes filles révoltées, parents dépassés, recruteurs invisibles et manipulateurs ? Comment se laisser emporter par un suspense tué dans l’œuf puisqu’on sait dès le départ que Sonia se déradicalisera tandis que Mélanie suivra le chemin inverse ? Et comment ne pas préférer « Les Cowboys » qui, avec une toute autre finesse, décrivait sans chercher à la catégoriser, la rage impuissante d’un père à la recherche de sa fille disparue ?
    Morgan et son ciné
    Morgan et son ciné

    77 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 octobre 2016
    Le Ciel attendra, après Les Héritiers, la réalisatrice Marie-Castille Mention-Schaar revient avec pour thème, la (dé)radicalisation djihadiste. Un film que chaque collégien et lycéen devrait voir pour éviter les amalgames. Nous retrouvons des scènes filmées à la manière d'un documentaire, avec ses gros plans, sa caméra saccadée et Dounia Bouzar jouant son propre rôle. On peut regretter de ne pas avoir plus d'information sur les techniques de radicalisation mais ce film est avant tout un film sur l'humain. Un film qui nous montre ce que vive les familles touchées par ce phénomène que l'on a du mal à comprendre. Le Ciel attendra, un film d'utilité publique que je vous invite à voir ! Pour en savoir plus voici ma critique vidéo: Critique à l'arrache #27 - Le Ciel attendra
    Sylvain P
    Sylvain P

    336 abonnés 1 356 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 octobre 2016
    Le film suit en parallèle le processus de radicalisation et le processus de déradicalisation de deux jeunes filles naïves et fleur-bleue. La séduction par un beau jeune homme qui éloigne de toute sociabilisation, puis la folie (bravo à Noémie Merlant) qui gagne ces jeunes femmes est bien saisie par la réalisatrice. Clotilde Courau est bouleversante en mère inconsolable qui n'a rien vu venir. Le tout souligné par une musique magique. Le Ciel attendra est un film civique jusqu'au bout des ongles.
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