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Alexandre L.
16 abonnés
381 critiques
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4,0
Publiée le 29 novembre 2022
Kedi est un très beau documentaire en forme de ballade dans les rues d'Istanbul, où les habitants ont un rapport unique aux chats errants, de part leur héritage historique et religieux. Certains témoignages sont plein de sagesse, d'autres dévoilent les liens forts qui unissent humains et chats, et c'est filmé avec virtuosité, parfois au raz du trottoir pour renforcer l'immersion du spectateur. Comme un des témoins le dit si bien ; "celui qui n'aime pas les animaux ne peut pas aimer les hommes"...
Depuis plusieurs décennies, les chats occupent une place prépondérante au cœur de la capitale économique de la Turquie, au point même de devenir un atout touristique (un phénomène comparable à l’île d’Ao-Shima au Japon qui compte plus de chats que d’habitants).
A l’images des vaches sacrées en Indes où la population a appris à vivre avec elles, à prendre soin d’elles et à tenter (tant bien que mal) de cohabiter, on peut sans le moindre mal faire un parallèle avec Istanbul où le chat y est presque aussi sacré et où les bonnes âmes sont nombreuses à leurs venir en aide. Car si les chats sont aussi nombreux à vivre dans les rues de la ville, c’est parce qu’ils sont tous livrés à eux-mêmes, aucun maître, aucune attache particulière, ils vont et viennent et au fil des siècles, ils ont appris à cohabiter avec l’Homme.
Pour mener à bien son projet, la réalisatrice Ceyda Torun est allée à la rencontre de divers habitants d’Istanbul pour nous restituer des histoires et autres anecdotes qui unissent aussi bien les citoyens que les félins. Chaque histoire s’avère différente des unes aux autres avec néanmoins un point commun : la présence du chat. De la vendeuse de prêt-à-porter en passant par le pêcheur qui prend soin d’une portée de chatons, du restaurateur qui compte sur son chat pour le débarrasser des souris en passant par les innombrables bons samaritains qui prennent soin des chats des rues.
« Un chat qui miaule à vos pieds, qui lève son regard vers vous, c’est la vie qui vous sourit. »
Les matous se suivent mais ne se ressemble pas, la grande variété des races est due au fait que la ville, lorsqu’elle servait essentiellement de port de transit de marchandises, à cette époque, les marins avaient pour habitude de toujours avoir un chat dans la cale de leurs navires pour chasser les rats. Bien évidemment, à chaque escale ils se faisaient la malle, ne faisant que grossir les rangs au sein de la capitale turque.
Avec l’aide de celles et ceux qui les côtoient, la réalisatrice parvient à nous dépeindre la personnalité de quelques chats errants, qui vont et viennent à leur guise chez les commerçants. Sarı, Bengü, Deniz, Gamsız ou encore Duman, chacun à son petit caractère. Entre les bagarreurs, les fainéants, les caractériels, les fins chasseurs et ceux qui préfèrent s’adonner aux câlins, on retiendra plus particulièrement celle qui est affectueusement surnommée la « psychopathe du quartier », parce qu’elle règne en maître face aux chiens.
Kedi : Des Chats et des Hommes (2017) est la fois un beau et tendre documentaire, qui devrait aisément plaire aux félinophiles invétérés (tel que moi), mais pas que ! Il n’est pas nécessaire d’être un féru de chats pour pleinement y adhérer et tomber sous leurs charmes.
À Istanbul, les chats sont chez eux. Comme les vaches en Inde, ils sont respectés et choyés. À la différence de l'Occident où les chats errants sont chassés et mis en cage de peur des maladies qu'ils transmettent, ils vivent à Istanbul en paix dans les rues, sur les quais, dans les arrière-cours et y jouissent de la bienveillance des Stambouliotes. Kedi raconte l'histoire de sept d'entre eux.
Vous aimez les chats ? les photos tellement kawaï de chatons-mignons vous font fondre ? Vous adorerez ce documentaire. Vous ne les aimez pas ?...
Avant de souligner le peu d'intérêt de ce docu gnangnan, reconnaissons-en d'abord honnêtement les mérites. Le premier est technique. On imagine volontiers les difficultés qu'a dû rencontrer Ceyda Torun pour tourner son documentaire. Rien de plus difficile qu'un film avec des animaux et rien de plus difficile encore qu'un film avec des animaux rétifs à toute forme de domestication. Sans doute, existe-t-il des films ayant des chiens pour héros ("Lassie chien fidèle", "Beethoven", "Belle et Sébastien"...) mais si quasiment aucun n'a eu de chat pour personnage principal c'est précisément en raison de la quasi-impossibilité de leur faire tenir un rôle. On n'en sera que d'autant plus admiratifs des images qu'elle a réussi à capter - et de toutes celles qu'elle a ratés pour une mauvaise lumière ou quelques secondes de retard.
On saura gré également à la jeune réalisatrice d'avoir éviter le piège de l'anthropomorphisme, si fréquent dans les documentaires animaliers, ou, pire, celui de la voix off. Comment dès lors faire comprendre les particularités de chaque chat aux pas desquels elle s'attache sans perdre le spectateur ? En faisant parler les humains - bizarrement plus d'hommes que de femmes - qui s'attachent à eux : un pêcheur, un restaurateur…
Le problème est qu'au bout de vingt minutes, le procédé s'épuise. "Kedi" a beau ne durer qu'une heure vingt, c'est une heure de trop.
Plus grave, s'il a pour cadre Istanbul, dont les rues et les toits sont longuement filmés, "Kedi" ne nous dit rien de la Turquie contemporaine. Il aurait pu être tourné à New York ou à New Delhi, il aurait été strictement le même.
Istanbul est une ville connue pour son amour des chats. Il y en a des milliers dans les rues et de toutes sortes. Ces chats qu'on pense abandonnés au premier abord ne le sont pas en réalité : toute la communauté se charge de leur bien-être. Ce documentaire, malgré sa lenteur, montre ces hommes et femmes qui pour des raisons totalement différentes se sont retrouvés à aimer et à protéger ces animaux.
De très belles images de ces chats et de l'attention que ces habitants leur portent. Mais pourquoi ne stérilisent-ils pas ces pauvres chats? Mal au coeur de voir tous ces chatons qui pullulent et traînent dans les rues...
"Kedi - Des chats et des hommes" est un trés bon documentaire qui raconte la vie des chats dans les rues d'Istanbul. Trés intéressant de voir comment Istanbul s'occupent des chats dans la rues, dommage quand ne voient pas les chats seul à l'écart des humains et que le documentaire soit un peu court à mon goût.
Peu habitué des documentaires certes, j'apprécie la simplicité de celui-ci qui montre des gens vrais. Oui il ne montre pas grand chose d'autres mais il n'y a pas de tromperie sur le titre : ce n'est pas un film scientifique, ce n'est pas un film publicitaire, ce n'est pas un film journalistique, ce n'est pas un film sur Istanbul et tout cela me convient bien, Kedi en turc veut dire chat. C'est un documentaire où l'on nous laisse regarder et si les gens parlent, quoi de plus normal, de même les chats miaulent. Bon là je ne vais pas chercher bien loin, mais honnêtement j'apprécie les chats et j'apprécie que l'on ne me dise pas ce que je dois penser de ce que je regarde, aussi le film rempli pleinement son rôle de documentaire même si le tout n'est pas top. C'est comme un essai littéraire en film qui répond à la question : comment vivent tous les chats des rues d'Istanbul ?
Au delà des belles images d’Istanbul, et des scènes qui feront craquer les amoureux des félins, le film parle aussi et bien sûr des êtres humains : rapport de l’Homme à la nature et à l’animal, métamorphose de la ville.
Ce documentaire est un petit bijou, plein de douceur et de tendresse, il plaira aux petits et aux grands. Dommage qu'il n'ait pas eu la diffusion qu'il aurait mérité.
Soporifique ! Un film sur les chat pour les amoureux des chats... même pas ! c'est une succession de soi-disant portraits félins. Dans ce doc, on ne découvre ni la ville, ni le pays, ni les gens, ni... les chats. Baladez vous autour de chez vous et vous verrez la même chose !
Je sors tout juste de la salle et je vous donne mes premières impressions. Lorsque j'ai lu le synoptique de ce film, je me suis dis pourquoi pas, et j'ai bien fait. Cependant, mon avis est partagé. En positif, j'ai aimé les scènes ou l'on peut voir la ville d'Istanbul avec ses marchés, ses monuments et ses différents quartiers. Les chats bien sûr, que l'on trouvent partout joueurs, bagarreurs et chapardeurs. La complicité de ses hommes avec leurs chats est vraiment le message de ce film qui pour ma part me touche car j'aime passionnément les animaux. Mais ce point peut devenir négatif est incompréhensible pour les spectateurs qui n'ont pas de chat et cette complicité avec les bêtes. L'ennui peut vite s'installer peu à peu au bout d'une heure de film.
Ce film est trop bien mais alors là trop trop trop trop trop trop trop trop trop trop trop trop trop trop trop trop trop trop trop trop bien !!!!! Tellement Magnifique pour un amoureux des chats comme moi. Un film sublime, émouvant, super bien filmé, et qui donne incroyablement envie d'aller à Istambul! Les gens sont beaux, les images sont superbes. Ce film est un trésor.
Ce film est un vrai moment de bonheur. Les chats d'Istanbul nous mènent avec leur légèreté et leur élégance caractéristiques à la rencontre de la ville et de ses habitants . Ils vivent librement, sont respectés, nourris, caressés et soignés aussi. Ils ne craignent pas les humains car ils sont acceptés partout : sur le port où les pêcheurs déchargent les poissons, dans les souks et sur les marchés, sur les terrasses des cafés et des restaurants et même chez les habitants. Ils rentrent, ils sortent, ils se promènent dans les rues. On leur donne à manger, on les caresse, on leur offre aussi des coussins, des paniers ou des cartons où dormir. La relation à l'animal libre, bien que domestique, nous est tout à fait étrangère dans nos pays occidentaux où chacun doit être bien sagement dans une case : sauvage-libre ou domestique-attaché à un maître. Les chats d'Istanbul sont visiblement heureux et ils apportent beaucoup de joie aux habitants, jeunes ou moins jeunes, qui les connaissent bien et nous en parle avec gratitude et affection. Les chats portent d'ailleurs des noms en relation avec leur histoire et leur caractère. C'est toute une sagesse de vie qui émane de ce reportage qui est aussi un exploit technique car suivre des chats qui passent partout, grimpent sur les balcons et les toits n'a pas dû être chose facile. On se prend à rêver d'avoir un jour la même relation avec les chats dans nos villes, les citadins y gagneraient beaucoup de petits bonheurs et une sérénité qui leur manque bien souvent.