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Un visiteur
3,5
Publiée le 15 janvier 2018
Une ballade à hauteur de chats dans les rues d’Istanbul et avec les Stambouliotes qui s'en occupent et voient leur ville se détruire petit à petit, perdre les coins de verdure aussi bien pour les chats que les humains. Une légère ballade pour un sujet plus noir qu'il n'y parait....la mondialisation. Un monde qui disparait que les chats illustraient de leur diversités.
J’ai hésité entre bien et très bien. Nous avons passé devant ce film un très agréable moment. Je suis assez d’accord avec ce qui a été dit, c’est un documentaire sans prétention. Et justement, n’allez pas le prendre pour ce qu’il n’est pas : ce n’est pas un documentaire animalier ; ce n’est pas non plus une étude sociétale ; c’est encore moins un « dépliant » touristique. En fait, ici, les chats servent à la fois de sujet et de prétexte. Ils servent la symbolique de la liberté (qui est un mot qui résonne en Turquie assurément différemment qu’il ne le fait chez nous), permettent l’énoncé non pas d’un discours mais plutôt d’un « état » philosophique, la mise en exergue d’une sagesse que tout un chacun, visiblement, possède ; et le moins qu'on puisse dire, c'est que, sur cet aspect philosophique, voire ésotérique, chaque stambouliote interrogé y va de sa propre petite définition ! En fait, c’est une manière de véritablement « rencontrer » les habitants d'Istanbul comme aucune autre approche ne pourrait le faire. En effet, les « interviewés », très différents les uns des autres, évoquent un peu (beaucoup ?) de leur propre vie, de leur propre histoire, au travers de celles des chats ; l'aspect tendre, poétique et philosophique (inoffensif ?) du sujet leur permet de s'exprimer davantage et mieux sans doute que si on leur avait posé des questions beaucoup plus « directes » sur leur vie et leur condition dans la société turque. Certes, la futilité de certains propos est de mise, mais leurs yeux, leurs attitudes, leur environnement parlent également et nous donnent à voir des visages, entendre des mots et être témoins de comportements que des interviews plus orientées politiquement ou socialement auraient freinés, voire empêchés. Ici, l'humanité fait rimer "kedi" (chat) avec des adjectifs comme "respectueux", "secourable", "bienveillant" et "touchant". Et on se prend à penser que si les hommes agissaient entre eux comme ils agissent ici avec les "kedi", le monde tournerait plus rond ! Cela ne nous empêche bien évidemment pas de rester lucides, mais cela fait du bien ! En conclusion, c’est un film qui tient donc autant du documentaire qu’il tient de la fable. Et, de ce point de vue, c’est tout à fait réussi.
très beau film...j'ai beaucoup aimé (je suis une amie des animaux)....beaucoup de sympathie envers les habitants d' Istanbul si humains envers les chats....je n'ai vu cela nulle part ailleurs....
L’actualité nous rend curieux de la Turquie, du cinéma turc et d’Istambul.
On pouvait imaginer qu’un documentaire nous montrant ‘’les centaines de milliers de chats’’ qui vivent à Istambul en symbiose avec la population présentait un biais amusant pour apprendre un peu plus sur cette ville et ses habitants.
Rien de tout ça ; à l’exception de trois ou quatre plans larges qui donnent une vague idée de la ville, tout au long du film la caméra sa promène à raz de terre, et on voit des chats, des chats et des chatons … et quelques braves gens qui essayent d’expliquer comment leur empathie pour les chats leur apporte bonheur et satisfaction.
C’est mièvre, long (80 mn), mal monté (un plan sur une pleine lune au firmament pour annoncer un crépuscule rose sur le Bosphore...). A peine supportable.
Une seule image présente de l’intérêt : la concurrence entre un chat et des mouettes pour avaler des poissons abandonnés par un vendeur. Je tais le résultat de la brève confrontation, seul enjeux du film.
Ce film est tout simplement super ! Il nous plonge dans l'univers des chats errants en Turquie. On y découvre les liens que les chats tissent avec les Hommes, c'est un très beau film.
J'ai éprouvé plusieurs sentiments successifs vis à vis de ce film.
Avant de le voir : la crainte de me confronter à une "chatonnerie". Il faut dire que ceux et celles qui postent en minaudant des adorables photos de chatons dans une poubelle sur leur compte Facebook me révulsent. Il faudra que je me fasse analyser pour cela.
Dans un deuxième temps, celui de la vision, Kedi m'a plutôt intéressé. Le tableau qu'il dessine d'Istanbul et de ses habitants est plaisant dans sa variété. Le caractère d'un chat peut capter l'attention quelques minutes, alors que discours humaniste d'un vieux monsieur pourra charmer.
Après l'avoir vu, le sentiment qui prédomine est finalement l'indifférence. Le film est bâti sur une idée mignonne, mais sa réalisation est insipide (les plans de coupe aériens sont très médiocres) et son effet à long terme proche du néant. Sans être honteuse, la tentative est donc un peu vaine.
Pour les amoureux des chats ce film est un véritable régal, on ne voit pas le temps passer tellement ces adorables boules de poils sont craquantes. Le film est aussi un documentaire sur la ville d'Istanbul, ce qui y ajoute un intérêt. Bref si vous adorez les chats et aussi les voyages, allez y.
Un très joli film sur les chats d,Istanbul et leurs habitants qui livrent leurs attachements aux chats sans maître et comment ils s'y attachent et les nourrissent et leurs prodiguent des soins si nécessaire et beaucoup d'affection à voir pour les amateurs
Un excellent documentaire sur nos amis les chats particulièrement présent à Istanbul. On suit les aventures de ces petites boules de poils attachantes au travers de différents portraits très bien amenés. Les témoignages des habitants sont drôles et très intéressants. Chacun a sa petite expérience avec un des nombreux chats qui arpente la ville. De très belle images. Une vraie réussite.
Kedi, ce sont les chats d'Istanbul. Libres de n'appartenir à personne, ces chats errants tissent pourtant des liens forts avec les humains. On découvre, en les suivant les chats dans leur quotidien, leurs habitudes, leurs caractères, et leurs personnalités, toujours uniques. Les stambouliotes racontent leurs rencontres et l'affection mutuelle qu'ils se portent. Kedi est un hommage aux chats, mais aussi un portrait touchant de la ville et de ses habitants.
À Istanbul les chats sont en libre-service, des milliers arpentent les rues à la recherche de nourriture et d’un peu d’attention. Ce documentaire raconte leurs vies, leurs différences, les relations qu’ils ont nouées avec les hommes, ces derniers en parlant toujours avec affection et prévenance. Évitant la mièvrerie, peut être un poil long, ce film est un joli portrait d’Istanbul et de ses habitants, qu’ils soient à 2 ou 4 pattes.
Excellent film .. pardon..documentaire sur les félins à Istambul !!! Ils sont bien filmés .... dommage qu'il n'y ait eu de scénario un peu construit, mais pour la beauté des chats, rien que pour eux..... ça va !!**
Un documentaire indispensable pour tous qui aiment la fascinante ville d'Istanbul et/ou les chats. Une belle révision au ras du bitume des charmes millénaires de cette cité située au carrefour des civilisations. Quelques phrases sybillines laissent percer une résistance au pouvoir en place, "les chats sont libres et font ceux qu'ils veulent" ou "ils nous aident à ne pas perdre notre joie de vivre". A bon entendeur, salut! GE1 - janvier 2018