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Bucarestboy
1 abonné
39 critiques
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5,0
Publiée le 6 janvier 2018
Remarquable documentaire qui nous fait admirer les Maroux et les Minettes au travers d'Istanbul et de ses habitants. un superbe travail qui fait mediter sur la relation avec les chats. je conseille vivement....
Un feel-good movie filmé à hauteur de chat. Ce documentaire aussi sociologique que psychologique rend zen, surtout si vous aimez les félins. Très bien réalisé et monté, il s'intéresse aussi aux humains, et il met en parallèle leur destin et celui des chats. Ville en mutation, Istanbul est victime d'une urbanisation galopante qui pourrait lui faire perdre son identité. Rester en contact avec les chats de rue et les préserver, c'est garder le contact avec sa propre nature animale (une femme souligne que la grâce naturelle d'un chat est plus facile à accepter que celle d'une femme), avec une partie de l'Histoire, et c'est aussi entretenir une joie de vivre et un sens du partage, qualités qui peuvent faire défaut dans un monde moderne de plus en plus obsédé par le profit et l'individualisme concurrentiel. Les chats sont comme de petits extraterrestres qui nous reconnectent à nos sens. En guérissant leurs blessures, on guérit les nôtres. En prenant soin d'eux et en respectant leur indépendance, on respecte ce qu'il y a de plus précieux en nous.
Un vrai feel-good movie avec de belles images de cette magnifique ville d’Istambul et des Stambouliottes. Et une bande de chats filmés à hauteur de matou avec leurs caractères et leurs amis humains. C’est joliment fait avec un peu de mièvrerie mais pas trop.
c'est vrai que les anecdotes racontées sont touchantes, les chats beaux et bien filmés. mais finalement le film finit par être répétitif. il aurait mieux valu faire durer plus longtemps quelques séquences plutôt que de multiplier ainsi les exemples.
ce film est un documentaire qui se veut sûrement non interventionniste en ne posant probablement que peu de questions aux intervenants et en travaillant surtout au montage. le fameux problème de l'observateur impartial. je pense que c'est une erreur dans ce film car il manque de théorisation, d'analyse sociétale. il ne décolle pas vraiment des bonnes intentions : mignonnes images de chat.
en particulier, je regrette beaucoup qu'il n'y ait aucune allusion à la île aux chiens d Istanbul en 1910 (exécution de 30.000 chiens, sous prétexte que la religion réprouve de tuer un chien, ils ont été enfermés dans ressource jusqu' à tous mourrir de faim) même ville, 100 ans d écart, deux situations extrêmement opposées. le contraste aurait pu donner une profondeur qui manque à ce documentaire.
Documentaire magnifique sur les chats, et Istanbul, avec de sublimes images de l'un et l'autre. On passe un super moment, et les réflexions souvent spirituelles des personnes qui racontent leur histoire avec les chats sont très intéressantes et drôles.
« Chagnifique ! Wouah ! Tellement envoûtant, ce film ! Avez-vous déjà vu et entendu parler des animaux sacrés dans certains pays ? Des vaches en Inde, bien sûr ... et des singes au Ghana, aussi. Et, des chats dans notre époque ? Voilà, justement, « Kédi des chats et des hommes » est un merveilleux film documentaire sur des centaines des milliers de chats vagabondant dans les rues d’Istanbul (Turquie) depuis des siècles. Sans maîtres, ces chats vivent entre deux mondes, mi-sauvage et mi-domestique. Ce qui est étonnant, c’est qu’ils apportent la joie et la raison d’être aux habitants qui le nourrissent et le soignent ! Une formidable palette des portraits des chats et des habitants qui nous partagent des témoignages touchants avec de belles citations en faveur de ces petits félins ! Poétique ! La cohabitation avec les chats ont des vertus thérapeutiques pour eux, les habitants ! Impressionnant de voir beaucoup de chats se balader dans les trottoirs sans être chassés et les habitants se plier aux miaulements pour les nourrir ou les caresser ! Enfin, le film « Kédi des ch chats et des hommes » est une belle découverte culturelle et touristique de la ville d’Istanbul .... J’ai adoré ce film ! Chagnifique ! »
Le titre n’est pas menteur, c’est un film sur les chats et les relations particulières qu’ils entretiennent avec les Stambouliotes. En suivant plusieurs matous, tous différents le film montre bien ce qui rend cet animal si particulier presque mystique, les hommes et les femmes, sont là pour témoigner de ce lien si particulier et semblable à aucun autre qui unit les chats et ceux qui savent les apprécier. Les amateurs de chats seront heureux de se retrouver dans ces propos et de voir filmer la vraie nature du félin. Comment les chats inspirent les Hommes et comment ceux-ci leur rendent, dans ce pays, cette ville où les chats occupent une place privilégiée, voilà le propos de ce film, simple, sans artifice, ce qui le rend plus beau.
Mais Ceyda Torun, ne se contente pas de nous montrer cette relation, elle nous amène à réfléchir sur ce qu’est l’humain, via diverses expériences de vie. Et en filigrane critique (gentiment) la politique du gouvernement Erdogan le tout en nous baladant dans les rues d’Istanbul. Ici repose le deuxième atout du film, le spectateur est amené tour à tour dans les secteurs touristiques et ceux qui le sont beaucoup moins et découvre ainsi réellement Istanbul, pour qui aime cette ville et y a été, c’est avec bonheur que l’on retrouve l’ambiance qui règne là-bas.
En ne cherchant pas le meilleur angle de vue, en n’essayant pas de capter à tout prix un moment précis, en s’effaçant derrières les Stambouliotes et surtout derrière les chats, personnages principaux de ce film, Torun nous révèle la réelle nature de ces félins et ce qui les unit à nous, une balade avec des animaux aussi gracieux que fascinant, dans une ville et une culture aussi splendides que captivantes et rien que pour ça « Kedi » (chat en turc) en vaut largement la peine.
Très beau film, qui comme son titre l’indique parle des chats ET des hommes qui s’occupent d’eux, les admirent, les laissent vivre. C’est un hymne au respect de la vie et de l’altérité
Entre portaits insolites, et témoignages poignants ce petit documentaire sans prétention est une invitation à la découverte et au partage. Les images sont absolument sublimes, rythmées par une musique appelant au voyage. Un résultat aussi attendrissant qu'instructif concernant les relations entre les habitants d'Istanbul et les chats. Un bon moment à passer en famille ou entre amis, pour tous les amoureux des chats ! Cerise sur le gâteau, chaque place de cinéma contribue à aider la Fondation 30 Millions d’Amis à poursuivre son programme de stérilisation des chats libres !
j'ai bien aimé ce film documentaire tout d'abord j'adore les chats donc le sujet m'a tout de suite accrochée. Mais en plus je trouve que c'est une bonne manière de découvrir istanbul. j'ai trouvé que c'était très bien filmé. ça vaut vraiment le déplacement j'ai passé un très bon moment.
Le genre documentaire au cinéma permet d'apporter un regard différent et de donner leur chance à des réalisateurs. En plus ici, du cinéma turque qu'on connait davantage par des films très militants ou très sociaux. Ici, pas de problèmes avec la censure. C'est la vie paisible des chats à Istambul et celle tout aussi paisible des Stambouliotes (enfin c'est présenté comme ça) qui s'écoule. On dit que les chats apaisent. Il semble que ce soit vrai également au cinéma. Le risque, c'est de s'endormir dans son fauteuil. Mais bon, c'est plaisant et reposant. Tant qu'à faire du documentaire animalier, un petit supplément d'éthologie (étude du comportement des espèces animales dans leur milieu naturel) aurait été utile. C'est un peu abordé mais très insuffisamment au profit d'une vague étude du comportement... humain.
Une belle philosophie à travers l’amour des chats et de la vie ! A voir !!! C’est beau, c’est attendrissant et c’est un bel appel au voyage, à la découverte et au partage.
Il n' y a pas de quoi fouetter un chat à la vision de ce film à grande partie documentaire mais qui, justement, en intégrant une forme de fiction à certains moments finit par plaire, sans excès. La caméra se porte à hauteur de matous pour essayer de se mettre à leur place et en profiter pour donner une vision anti touristique de la mythique Istanbul et sociologique de ses habitants qui ont tous des typologies différentes (pêcheur, marchand, artiste, cuisinier, femme au foyer...) comme les chats (snobs, chasseurs, avides de câlins, guerrier ou perdus) avec qui les humains cohabitent. Une forme dialectique qui pourrait être fascinante si le film avait plus de personnalité, ce qui le rend assez plat et parfois ennuyeux, au premier degré. Mais la beauté des chats, filmés parfois de telle façon qu'on les prendrait pour des humains et la joliesse du cadre rendent Kedi parfois attachant. Sans compter la musique qui attise les tympans. La part de fiction, je crois, vient d'une scène qui rend ce film finalement assez intéressant. Il s'agit de l'histoire du chat qui fait tout pour conquérir son territoire. C'est le seul moment du film où il se passe vraiment quelque chose. Nous pouvons préférer les films de Walt Disney, qu'ils soient faits de personnages de papier et de crayon ou en chair et en os.
Comme je suis très proche des animaux, je ne pouvais pas manquer ce joli docu concernant des chats errants. C'est à la fois didactique, amusant, plein d'émotions et si vrai. Merci à la réalisatrice pour ce joli moment au cinéma.