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    Un cheval nommé éléphant
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Un cheval nommé éléphant" et de son tournage !

    Qui est Andrés Waissbluth ?

    Andrés Waissbluth est né en 1973, aux États-Unis. Il étudie l'ingénierie d'affaires à l'Université. En 1996, le cinéaste intègre l'École internationale de cinéma et de télévision, à Cuba, où il a été nommé directeur du cinéma et de la télévision. En 1999, Andrés réalise le documentaire "18 en el Parque". En 2003, il met en scène son premier long métrage "Los Debutantes", un film qui a été nommé par le Chili pour les Oscars et les Goyas. L'oeuvre a également fait un circuit de festivals importants. "Un cheval nommé Eléphant" est son troisième long métrage.

    Genèse du projet

    Andrés Waissbluth revient sur la genèse du projet Un cheval nommé éléphant : "Le film a été réalisé à la suite d’une demande et de la rencontre de Lalo Parra. L'idée principale était de raconter cette aventure comme si elle était racontée par l'oncle Lalo lui-même, de la même manière qu’il me l'avait relaté. C'est-à-dire avec cette poésie et cette saveur créole, avec cet engagement social et cet humour à la fois piquant et naïf.  Je voulais faire un film qui recrée une histoire centrale dans le développement artistique de l'une des principales familles de créateurs de mon pays, les Parra, a été un énorme défi, et donc très motivant. S'il y a un facteur commun dans les travaux de Parra, en particulier dans le cas de Lalo, Roberto et Violeta, est le fait que ses œuvres représentent une synthèse de ce que la culture chilienne, avec de fortes doses d'engagement social. Pour cela, ce film avait une esthétique populaire, champ, spirituel, mais en même temps digne, innocent et cru."

    La mise en scène

    Andrés Waissbluth explique sa manière d'appréhender la mise en scène dans Un cheval nommé éléphant : "Le caméra et l’éclairage sont les artifices de cette proposition esthétique en prenant comme référence le travail d’Héctor Ríos dans « El Chacal de Nahueltoro » ou le rapproche du monde rural de « Julio comienza en Julio » dessiné par Nelson Fuentes. L’utilisation des couleurs et la transition du vert au noir, tous profonds et captivants, l’idée était de produire un registre vivant avec qualité artisanal. Ce travail se traduit par le mouvement des caméras sans grands effets techniques. Par exemple, si on devait filmer les enfants à cheval, le caméraman n’utiliserait pas un Steadycam ou une Dolly mais il devrait filmer lui aussi depuis un autre cheval. On filme comme si on était dans les années 20."

    La musique

    Le son et la musique sont de véritables protagonistes du film, selon le réalisateur Andrés Waissbluth. "Nous avons eu le privilège de mettre à l'écran les chansons qu'ils chantaient vraiment quand les frères étaient enfants. Ils ont enregistré pour nous un disque de 12 chansons de cette époque, véritable archive musicale de thèmes oubliés et méconnus, mais qui à l'époque traduisaient les émotions de notre société."

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