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    Un nouveau jour sur Terre
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Un nouveau jour sur Terre" et de son tournage !

    10 ans après "Un jour sur terre"

    En 2007, le département Histoire Naturelle de la BBC a produit Un jour sur terre, un documentaire retraçant le parcours de trois espèces animales – l’ours polaire, l’éléphant d’Afrique et la baleine à bosse – en l’espace d’une année. Le long métrage a triomphé dans le monde entier, dépassant les 112 millions de dollars de recettes et s’imposant comme l’un des documentaires les plus lucratifs de tous les temps. Neil Nightingale, directeur artistique de BBC Earth, explique pourquoi Un nouveau jour sur terre sort dix ans après : "Je pense qu’on n’entreprend ce type de film hors du commun que lorsque c’est le bon moment. Nous n’avons pas du tout l’obligation de produire un film par an. Par conséquent, nous sommes constamment à la recherche d’occasions qui nous permettent de mettre en chantier l’une de ces productions uniques en leur genre."

    Plusieurs facteurs

    Plusieurs facteurs se sont conjugués pour qu’une suite soit non seulement envisageable, mais nécessaire. À commencer par l’évolution de la technologie de prise de vue, désormais suffisamment adaptable pour tourner des images à la fois intimistes et grandioses. Il y avait ensuite la volonté de repousser les limites géographiques en s’aventurant en Chine. Par ailleurs, BBC Earth Films avait acquis une solide expertise en matière de documentaires de cinéma. Enfin, la production avait à coeur de mettre en valeur les innombrables histoires extraordinaires qui se déroulent sur Terre chaque jour avec humour, émotion et un vrai sens du spectaculaire.

    Angle

    Le studio ne voulait pas se contenter de réunir plusieurs histoires d’animaux "charmants". Le projet ne s’est concrétisé que lorsque les auteurs ont trouvé un dispositif de narration fondé sur la trajectoire de la Terre autour du soleil sur une journée. "Le premier opus se déroulait sur une année, ce qui correspond à un cycle naturel. Les meilleurs documentaires sur la nature s’articulent autour d’un récit qui s’impose de lui-même, puis qu’on enrichit des enjeux propres à chaque "personnage". En y réfléchissant, on s’est dit qu’il n’y avait pas de cycle temporel plus universel qu’une journée. Chaque espèce animale, chaque plante, et chaque être humain réagit à la lumière et à l’obscurité – à l’apparition et à la disparition du soleil. C’est un contexte extraordinaire. On ne tombe pas sur une opportunité pareille fréquemment si bien qu’il fallait faire correctement les choses", indique le producteur Neil Nightingale.

    Lien entre l'homme et la nature

    Dans le premier film, l’homme n’avait pas sa place et la seule présence humaine passait par la voix-off qui nous racontait ce qui arrivait à notre planète. Le producteur Stephen McDonogh explique : "Avec ce nouveau chapitre, on a essayé de renouer le lien entre l’homme et la nature. Il ne s’agissait pas d’opposer l’un à l’autre. Nous faisons tous partie de ce monde et nous sommes tous engagés dans la même aventure. L’homme est aussi marqué par la position du soleil dans le ciel que les animaux."

    Côté BO

    Pour la partition, Peter Webber a fait appel à son fidèle collaborateur Alex Heffes. Compositeur de La Mort suspendueLe Dernier roi d'Ecosse et Queen Of Katwe, Heffes a exploré plusieurs genres. C’est cette expérience qui lui a permis de souligner musicalement la palette très large d’émotions et d’atmosphères du film. La musique, interprétée par un orchestre de 120 musiciens et un choeur, a été enregistrée en Chine : il s’agit d’une grande première pour une bande-originale d’un film occidental et d’un long parcours semé d’embûches. "On ne savait pas très bien à quoi s’attendre", reconnaît Heffes, en poursuivant : "Je ne parle pas un mot de chinois et presque aucun musicien de l’orchestre ne parlait anglais. J’ai eu le sentiment que le moyen de communication le plus simple passait par la gestuelle et par ma direction de l’orchestre. On s’est retrouvé dans un véritable cas de figure où la musique était la langue universelle. On a passé quelques jours merveilleux."

    Un nouveau jour sur terre en quelques chiffres

    200 vols de drones pour filmer les langurs

    142 jours de tournage

    100 techniciens répartis entre le Royaume-Uni et la Chine

    60 téraoctets, soit l’équivalent de 12 300 DVD de données

    38 espèces

    22 pays

    10 tournages

    3 ans de tournage

    0 attaque d’animaux à déplorer

    Redford narrateur

    C’est Robert Redford, connu pour son engagement en faveur de l’environnement, qui a enregistré la voix-off du documentaire à Santa Fe au Nouveau Mexique. "C’est une icône américaine. Sa voix est reconnaissable entre toutes et apporte sincérité et générosité. On a envisagé d’innombrables options mais il nous a semblé le mieux adapté au propos du film. Il met aussitôt le spectateur à l’aise. Quelle que soit la région du monde où il nous entraîne, on a hâte de s’embarquer avec lui dans l’aventure", précise le coordinateur de production Myles Connolly.

    Avancées technologiques

    Depuis le premier film sorti en 2007, d’importantes avancées technologiques ont été réalisées. Parmi ces progrès, passer d’une résolution 2K à 4K a permis de créer des images très nettes et d’un très grand réalisme qui conviennent parfaitement au grand écran. S’y ajoute tout un éventail de supports techniques pour la réalisation qui vont d’hélicoptères à huit rotors, nécessaires aux prises de vue à couper le souffle où l’on voit des singes à tête blanche sauter d’un arbre à l’autre, à la caméra Phantom 4K Flex utile pour filmer les éphémères à 800 images par seconde et obtenir un ralenti extraordinaire. "Le premier opus était fantastique mais il offrait une vision de la planète presque omnisciente, filmé de loin ou depuis un hélicoptère, donnant l’impression de tout voir d’en haut. Dans ce nouveau chapitre, on a plutôt voulu offrir une expérience d’immersion. Il fallait que le spectateur ait le sentiment de vivre les situations ou bien de se glisser dans la peau de l’animal", explique le producteur associé Tom Hugh-Jones.

    1er docu animalier à sortir en Chine

    Un nouveau jour sur terre a été produit en partenariat avec Shanghai Media Group, devenant ainsi non seulement le premier film à être produit sous l’égide de cette alliance sino-anglaise mais aussi le premier documentaire animalier international à sortir en Chine. Cette collaboration est née à la fois d’un essor de l’industrie du cinéma chinois et d’un intérêt croissant en Asie pour la nature, particulièrement chez les jeunes. Au lieu de se contenter d’ajouter une voix-off, BBC Earth Films a fait appel au documentariste Fan Lixin récompensé d’un Emmy Award et à la célèbre romancière Geling Yan pour rendre le film aussi familier que possible au public asiatique. Pour couronner le tout, la légende du cinéma hongkongais Jackie Chan a accepté de prêter sa voix à la narration du film. "Utiliser plusieurs techniques de narration en utilisant une langue commune représente un vrai défi mais l’histoire naturelle glisse sur ces difficultés. Avant, on racontait des histoires universelles sans y faire figurer la Chine. Nous sommes allés plus loin avec ce film, que ce soit du point de vue de la réalisation et des images afin de montrer les trésors surprenants que la nature recèle", note Stephen McDonogh.

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