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🎬 RENGER 📼
Raymond Depardon sillonne les routes de France à la rencontre des français, pour les écouter parler.
Après avoir filmé les paysans de la France rurale à travers sa trilogie Profils paysans (2001, 2005 & 2008), le célèbre photographe parcourt la France entière, invitant les français.es à venir se confier, parler de tout et de rien, mais surtout, à se dévoiler face caméra. C’est le second road-trip hexagonal du réalisateur après Journal de France (2012). Le dispositif est d'une grande simplicité, il propose aux habitants croisés dans la rue de venir prolonger leur conversation dans sa caravane, seuls, devant l’objectif.
Les Habitants (2016) dresse un panorama de la France d’aujourd’hui, avec les préoccupations des uns et des autres, où l'on parle de tout et de rien, comme sur la place du marché. Les conversations sont aussi diverses et variées (les amis, les amours, les relations de couple, la religion, le travail, les problèmes conjugaux, …) et mettent en lumière ce que certains diraient tout bas (le machisme de certains hommes notamment).
On a connu Raymond Depardon plus inspiré, ici, le processus est redondant et on ne peut pas dire que les conversations soient… très passionnantes.
● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
Après avoir filmé les paysans de la France rurale à travers sa trilogie Profils paysans (2001, 2005 & 2008), le célèbre photographe parcourt la France entière, invitant les français.es à venir se confier, parler de tout et de rien, mais surtout, à se dévoiler face caméra. C’est le second road-trip hexagonal du réalisateur après Journal de France (2012). Le dispositif est d'une grande simplicité, il propose aux habitants croisés dans la rue de venir prolonger leur conversation dans sa caravane, seuls, devant l’objectif.
Les Habitants (2016) dresse un panorama de la France d’aujourd’hui, avec les préoccupations des uns et des autres, où l'on parle de tout et de rien, comme sur la place du marché. Les conversations sont aussi diverses et variées (les amis, les amours, les relations de couple, la religion, le travail, les problèmes conjugaux, …) et mettent en lumière ce que certains diraient tout bas (le machisme de certains hommes notamment).
On a connu Raymond Depardon plus inspiré, ici, le processus est redondant et on ne peut pas dire que les conversations soient… très passionnantes.
● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
Le documentariste Raymond Depardon parcourt la France et recueille des conversations avec des personnes très différentes. La plupart de ces conversations tournent en rond et sont ennuyeuses et en tant qu'étrangers je n'apprend rien de nouveau que je ne sache déjà des Français. C'est un documentaire peu intéressant ou rien d'excitant ne se passe vraiment certaines personnes pourraient y trouver leurs comptes pas moi...
Les habitants, Raymond Depardon, poursuit sa démarche de recherche de portraits des français du quotidien.
En 2016, il attelle une caravane à son studio ambulant et va la poser dans les petites villes de France. Véritable Photomaton itinérant, Depardon, à son habitude, pose la caméra et laisse faire, sans commentaires, sans voix-off, sans analyses et sans jugements. Les gens ont des conversations banales, des silences, des regards, des gestes anodins, des attitudes quotidiennes. De Bar-le-Duc à Nice, de Calais à Sète, de Cherbourg à Charleville-Mézières, portraits de provinciaux, comme il le ferait partout ailleurs et comme il l'a fait partout dans le monde.
En 2016, il attelle une caravane à son studio ambulant et va la poser dans les petites villes de France. Véritable Photomaton itinérant, Depardon, à son habitude, pose la caméra et laisse faire, sans commentaires, sans voix-off, sans analyses et sans jugements. Les gens ont des conversations banales, des silences, des regards, des gestes anodins, des attitudes quotidiennes. De Bar-le-Duc à Nice, de Calais à Sète, de Cherbourg à Charleville-Mézières, portraits de provinciaux, comme il le ferait partout ailleurs et comme il l'a fait partout dans le monde.
Le problème , c'est ici le format cinéma : car le montage , orienté et fatalement critiquable, noyé de clichés dont nous n’avions certes pas besoin ,, surtout au regard de la perpétuelle médiocrité représentée , anéantit l’intérêt de la démarche . Une intégrale des enregistrements sur internet aurait donné du sens . Ici , il ne reste qu'un regard à l'ironie facile qui méprise ses sujets et ne sert finalement qu'à rassurer l'ego des imbéciles qui ne manqueront pas de se gausser . Et le pire , sans doute , c'est qu'à la première impression nous feront tous partie du nombre , et c'est là le pire reproche que l'on puisse faire à ce film .
Un documentaire pour le moins intéressant. La première chose que l'on remarque dans le film c'est à quel point les gens filmés par Depardon semblent prisonniers de leurs vies, de leurs soucis quotidiens. La plupart des discussions tournent autour de choses assez intimes. La politique, la société (mis à part quelques clichés sur les "blacks"/"beurs"), le monde extérieur sont autant de thèmes qui ne sont jamais abordés. Encore plus frappant est l'absence complète de toute dimension culturelle dans les échanges. Sur la vingtaine de "couples" que l'on voit à l'écran pas un ne mentionne un livre, un film ou un chanteur.
Au-delà de ce constat, je dois pourtant dire que j'ai aimé ce documentaire. Le truc qu'il ne faut jamais oublier c'est que Depardon est artiste, pas sociologue. Par conséquent il ne faut pas nécessairement chercher une stimulation intellectuelle. Le but n'est pas de montrer un échantillon représentatif de la population et encore moins d'en tirer des conclusions ou des théories. C'est assez répétitif dans le fond comme la forme...mais, comme dans toutes ses œuvres que j'ai pu voir (Délits Flagrants, la 10e chambre), il arrive à faire passer une émotion forte.
Au-delà de ce constat, je dois pourtant dire que j'ai aimé ce documentaire. Le truc qu'il ne faut jamais oublier c'est que Depardon est artiste, pas sociologue. Par conséquent il ne faut pas nécessairement chercher une stimulation intellectuelle. Le but n'est pas de montrer un échantillon représentatif de la population et encore moins d'en tirer des conclusions ou des théories. C'est assez répétitif dans le fond comme la forme...mais, comme dans toutes ses œuvres que j'ai pu voir (Délits Flagrants, la 10e chambre), il arrive à faire passer une émotion forte.
Avec "Les habitants" Raymond Depardon part sur les routes de France, du Nord au Sud, à la rencontre des français pour les ècouter parler! Une sorte de road trip en caravane, un hymne à la vie, à l'amour et à la libertè! Mais un document bavard où il ne se passe finalement pas grand chose si ce n'est de voir discuter des gens (filmès de profil et en plans-sèquences fixes) à l'intèrieur d'une vieille caravane! Des sujets de discussion en couple, entre jeunes, entre amis ou en famille, avec les soucis du quotidien et la peur de l'avenir! Rassurez vous Monsieur Depardon, votre film n'a rien de voyeur et les gens que vous filmez se montrent gènèreux! ils sont ce qu'ils sont mais sur les 200 personnes que vous avez sèlectionnè pourquoi en avoir choisi une vingtaine ? Et pourquoi avoir fait d'abord une sèlection alors que "Les habitants" est censè être un document qui consiste à choisir deux personnes au hasard des villes ? Certes, la parole fait du bien mais pas tout le temps! A voir par curiositè...
7eme critique
Raymond Depardon sillonne les routes de France et nous propose d'assister à des conversations en face à face, en invitant d'illustres inconnus (qu'ils soient amis ou en couple) dans sa caravane. Un exercice de voyeurisme original, mais qui n'aura finalement pas plus d'intérêt que celui de s'assoir à une terrasse de café pour y écouter nos voisins. Le film nous montrera des gens de tout âge et de tout milieux, aux accents, aux problématiques, et aux tempéraments divers et variés, se livrant à des discussions plus ou moins intéressantes. "Les habitants" est une espèce de docu-social qui ne nous apprend rien, mais dont certaines discussions viendront tuer le temps, nous faisant sourire ici et là, notamment à l'arrivée des premiers mots de certains, ou encore du sujet mis sur la table, de quoi justifier quelques un de nos clichés nationaux. A noter que les passages où la caravane roule, filmée de dos, ainsi que les plans fixes lorsque celle-ci aura trouvé son emplacement, seront longs et répétitifs, et n'auront pas vraiment d'utilité, si ce n'est celle d'occuper du temps de bobine pour atteindre le format long-métrage (pas forcément adapté à l'exercice).
J'ai longtemps voulu voir ce film-documentaire, attendant donc beaucoup de son visionnage. Pendant le film, j'ai cette fois-ci attendu le déclic, qui n'est malheureusement pas venu. L'idée était excellente, et pourtant, le spectateur se trouve rapidement mal à l'aise devant ces témoignages tristes et désolants. Je m'attendais à sortir joyeuse, il ne me reste qu'un sentiment d'aigreur - causé notamment par l'un des derniers témoignages...
defleppard
Bien moins intéressant que quand Raymond prenait sa caravane pour photographier les devantures des commerces anciens...là l'ennuie vous gagne rapidement...1 étoile et demie !
Un regard et une parole pour se rencontrer.
Dans ce documentaire, Il y a un un consensus à montrer notre solitude et tout autant ce qui nous unis :
nous ne pouvons nous soustraire à ces portraits si différents les uns des autres car ils sont tous une part de nous même. Acceptons le, acceptons nous et vivons ensemble.
Dans ce documentaire, Il y a un un consensus à montrer notre solitude et tout autant ce qui nous unis :
nous ne pouvons nous soustraire à ces portraits si différents les uns des autres car ils sont tous une part de nous même. Acceptons le, acceptons nous et vivons ensemble.
Cinéphiles 44
Avec pourtant 53 ans de carrière, Raymond Depardon a toujours été un cinéaste discret. Avec Les Habitants, ce dernier a une nouvelle fois décidé de s’effacer en posant sa caméra en face d’une table à l’intérieur d’une caravane. L’objectif, filmer les français et les laisser se confier entre eux, sans contrainte, en toute liberté. De Charleville-Mézières à Nice, de Sète à Cherbourg, Les Habitants est un voyage culturel authentique à la rencontre d’hommes et de femmes, d’ainés ou d’adolescents, de couples ou de divorcés, d’heureux ou de fatigués qui parlent avec pessimisme ou optimisme de leurs vies, de leurs relations, de leurs vies professionnelles, de leurs enfants, de leurs villes, du temps qui passe ou des projets à venir. Voici un documentaire surprenant du fait que cette totale simplicité nous touche et nous fait regretter que le format soit si court.
D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44
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Malgré quelques documentaires passionnants comme "Reporters" ou "Délits flagrants", Depardon est plus un photographe qu'un cinéaste et "Les habitants" le prouve cruellement. Quel ennui de voir en plans fixes et d'écouter ces gens sans grand intérêt dont on ne sait rien, dont on ne sera rien et dont on ne veut rien savoir. Il vaut mieux feuilleter le magnifique livre de photos "La France" du même Depardon.
Les Habitants le dernier film de Raymond Depardon renoue avec ses grands films documentaires. Délits Flagrants, Reporters, Urgences...
On rit, on s'indigne, on se sent complice et sidéré à la fois, le tout soutenu par une très belle musique de Alexandre Desplat sur les routes de France.
Dans le sens où le film nous offre des conversations de femmes criantes de réalité, des paroles non censurés par le consensus habituel, oui Les habitants est un film féministe.
Un grand film de cinéma moderne indispensable pour tous ceux qui s'intéressent aux Français
On rit, on s'indigne, on se sent complice et sidéré à la fois, le tout soutenu par une très belle musique de Alexandre Desplat sur les routes de France.
Dans le sens où le film nous offre des conversations de femmes criantes de réalité, des paroles non censurés par le consensus habituel, oui Les habitants est un film féministe.
Un grand film de cinéma moderne indispensable pour tous ceux qui s'intéressent aux Français
Un film à hauteur des gens, de leur quotidien, des soucis qui nous préoccupent tous. Un film drôle, qui fait du bien. Une film touchant, sensible.
Les habitants de Raymond Depardon est un « documentaire » sur la vie en France. Le but du réalisateur était de faire le tour de France en caravane, de s'arrêter de villes et villes, d'inviter des habitants au hasard dans sa caravane pour parler de ce qu'ils veulent. Sur le papier, le documentaire pourrait être intéressant mais aux vu du résultat, c'est un énorme échec et une très mauvaise idée. Deux personnes se font face à face, et sans aucune question de la part du réalisateur, ils doivent parler du sujet qui les intéresse. Mais comment faire abstraction de la caméra ? Pour n'importe qui, la caméra a obligatoirement une influence sur nos paroles, notre façon de nous tenir et plus fortement encore pour des personnes n'étant pas habitué à être face à une caméra. Comment être naturel quand tu sais que des centaines de milliers voire des millions de personnes vont t'observer dans une salle noire ou chez soit ? Les habitants ne sont pas naturels et ça se sent ! A l'exception de certains couples qui ont peut-être réussi à oublier complètement la caméra, la plupart cherche un sujet intéressant, rigole pour un rien, parle et débatte de leurs problèmes comme jamais ils ne le feraient en réalité. La caméra les pousse. Quel est l'intérêt alors de ce « documentaire » pour le spectateur ? Il n'y a pas de sujet à proprement parler sur lequel nous pencher. Le réalisateur fait le tour de la France. S'agit-il d'une étude sur la différence culturelle entre les différentes régions de France ? Les noms des villes ne sont pas citées. Et au sein d'une même ville, nous avons en face de nous des personnes déjà toutes très différentes les uns des autres. Avec ses plans fixes et sans coupes sur ces habitants ainsi que ses plans en voiture filmant la caravane rouler, la réalisation n'apporte elle non plus aucun intérêt. Le spectateur a tout simplement la sensation d'être la troisième personne isolée d'une conversation entre à deux personnes qui se connaissent et qui partagent des souvenirs communs. Si le spectateur voulait entendre parler des problèmes des autres, il serait aller dans le bar du coin. Le film comporte déjà beaucoup de problèmes dans sa conception, même en mettant de côté le choix des extraits montés et projetés. Et lorsqu'on se penche un peu plus sur ces extraits, ce n'est pas pour le meilleur du film. Beaucoup sont sexistes et racistes. Tant que le réalisateur ne démonte pas lui-même les propos de « ses personnages », c'est le film lui-même qui devient sexiste et raciste. En définitive, ce film n'apprend rien au spectateur comme un documentaire est sensé le faire, voire même rapporte des propos régressifs qui pourrait influencer certains spectateurs s'imaginant que c'est ainsi que pense la France.
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