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    Les Habitants
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    54 critiques spectateurs

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    TchoSensei97
    TchoSensei97

    41 abonnés 167 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 mai 2016
    Plus on avance dans le film, et plus on se prend au jeu. On redécouvre alors le plaisir que peut procurer le voyeurisme, surtout lorsqu'il n'est pas immoral. Mais après, dans le contenu, c'est varié. Si certains dialogues sont vides et vraiment inintéressant, d'autres peuvent nous amuser ou nous faire rire, et certains même peuvent mettre le doigt sur des problèmes graves de société, ou sur des angoisses intimes, en nous offrant des témoignages sans pudeur qui retiennent toute notre attention. Le casting est malheureusement pas très diversifié, et on peut se dire que faire un film comme ça doit être très facile, mais au final, c'est surtout plaisant dans son ensemble.
    Xavier B.
    Xavier B.

    17 abonnés 281 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 mai 2016
    L'idée de filmer des conversations d'anonymes pris au hasard un peu partout en France serait, sans doute, un excellent exercice pour des étudiants en sociologie ; pour autant elle ne fait pas nécessairement un film intéressant.
    ''Les Habitants'' montre une petite vingtaine de conversations sur, paraît-il, 90 filmées. La plupart sont parfaitement inintéressantes et renvoient une image négative de la population de l'hexagone, qui ne se justifie ni au plan sociologique (un échantillon représentatif de la population aurait été nécessaire pour y prétendre), ni au plan artistique. Deux ou trois de ces conversations apporteraient peut-être quelque chose au spectateur si le film y consacrait assez de temps, mais à peine a-t-on compris le sujet et l'enjeu d'une conversation que R. Depardon nous emmène ailleurs en écouter et regarder une autre.
    Autre matière à frustration, la qualité de la photo est médiocre ; dans les scènes de transition où la caméra nous laisse apercevoir des paysages de France, on cherche des détails en second plan qui permettraient de se localiser mais ce plaisir, que R. Depardon sait si bien nous donner avec ses photos (''La France'' et ''Les paysans''), est ici inaccessible ; même les plaques numéralogiques des voitures sont illisibles ...
    Raymond Depardon est un très bon journaliste et un excellent photographe mais dès qu'il a une caméra dans les mains, il adore la poser quelque part pour la laisser faire toute seule (cf. notamment le méga plan fixe de ''La captive du désert'') ; dans le cas présent, le résultat est au moins contournable…
    Septième Sens
    Septième Sens

    84 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 mai 2016
    Dans quelle France vivons-nous ? Et qui sont les gens qui peuplent ce territoire complexe et protéiforme ? A ces questions essentielles et restant pourtant lettre morte dans le cinéma français, le journaliste, scénariste, photographe et réalisateur Raymond Depardon a tenté d’y répondre. De la plus simple et belle des manières.

    On ne peut faire plus dépouillé. Une caméra posée dans une caravane, fixant une table où deux personnes peuvent converser. Charleville-Mézières, Nice, Sète, Cherbourg, le cinéaste est allé aux quatre coins de la France pour donner la parole, dans une liberté totale, aux habitants. Les interpellant dans la rue ou à une terrasse de café, Depardon les invite à poursuivre leur conversation dans sa caravane. Le résultat est tout simplement édifiant.

    Ce n’est pas un mais deux cadres qui composent les images des Habitants. Celui au premier plan, où l’on voit un père et son fils, un mari et sa femme ou deux potes en train d’échanger. Puis le paysage qui transparait par la fenêtre, en arrière-plan du tête à tête improvisé. Le privé et le public se mélangent alors pour former un tableau composite, aux significations multiples.

    La solitude (des parents se sentant inutiles après le départ de leurs enfants / d’un veuf encore en plein deuil) est ce qui transparait peut-être le plus de l’analyse sociologique du photographe. Mais au-delà de leurs propos, aussi fondamentaux qu’anodins, le génie de l’œuvre vient du fait que ces gens sont conscients d’être filmés. Par ce procédé, cela ne les empêche pas d’être dans le lâcher prise le plus total.

    Malgré cela, le spectateur ne se sentira pas voyeur comme il pourrait éprouver un malin plaisir à regarder une émission de télé réalité. Il sentira au contraire que la plupart des Français s’interrogent sur les mêmes débats et subissent les mêmes inquiétudes. Hétérogènes, et pourtant unis.
    Marilou M.
    Marilou M.

    4 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 mai 2016
    Le concept est audacieux mais le résultat n'est pas au rendez-vous. À part quelques minutes qui interpellent sans pour cela nous apprendre, on attend que ça se passe. La poursuite de la caravane sur les routes n'apporte pas grand chose non plus.
    Clovis22
    Clovis22

    9 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 mai 2016
    Plans fixes
    Jeux fixe
    Documentaire de la banalité
    On n adhère on se perd on readhère on se reperd zz
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 mai 2016
    Depardieu, dans toute sa simplicité narrative. Sans fioritures il nous embarque dans un périple en France. Et ça marche. Chapeau. A voir.
    Yves G.
    Yves G.

    1 455 abonnés 3 484 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 juin 2016
    Raymond Depardon est le photographe qu’on connaît quand on n’en connaît pas d’autres. Le fondateur de la mythique agence Gamma en 1966. Le documentariste qui a filmé VGE en campagne (1974, une partie de campagne, 1974), le Tibesti (La Captive du désert, 1990), les comparutions immédiates à la 10e chambre du tribunal correctionnel de Paris (10e Chambre, instants d’audience, 2004) L’auteur de la photographie officielle du président de la République.

    Chacune de ses expositions, chacune de ses publications, chacun de ses documentaires sont désormais un événement pour ses admirateurs éclairés et élitistes. « Les Habitants » ne déroge pas à la règle. Il y continue son tour de France en caravane entamé en 2012. Cette fois-ci, il y a installé un studio et a invité des passants à y continuer, deux par deux, le dialogue entamé dans la rue.

    Le procédé n’est pas naturel. Même si le réalisateur n’a retenu qu’un dixième des rushes qu’il a tournés, on peine à croire que les passants ne prennent pas un tant soit peu la pose – parce qu’on la prendrait sans doute soi-même dans la même situation.

    Plus grave : le choix opéré par Depardon au montage. Le cinéaste-photographe nous montre des gens ordinaires. Soit. Mais ce qui frappe c’est leur médiocrité, leur étroitesse d’esprit voire leur veulerie. Les femmes sont des victimes résignées, les hommes des égoïstes immatures. Leur unique sujet de discussion, comme s’il n’y en avait pas mille autres en 2015 (les attentats terroristes, la politique, leur travail…) : leur couple. Des couples misérables, cabossés par l’alcool, la violence, les grossesses non désirées, sans amour, sans respect. Que de telles situations existent, on veut bien le croire. Mais qu’elles soient représentatives de la France dépasse la mesure.

    Vous me rétorquerez que Depardon ne fait pas oeuvre de sociologue, que ces « habitants » ne sont pas représentatifs. Soit. Mais se pose dès lors la question de la raison d’être de ce documentaire. En enchaînant paresseusement des face à face déprimants de vulgarité, quel objectif Depardon poursuit-il ? Nous dessiller les yeux, nous autres spectateurs CSP , sur une réalité qui nous est étrangère ? Ou donner à voir une France rance au risque de donner raison aux Zemmour et consorts ?
    Dora M.
    Dora M.

    64 abonnés 501 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mai 2019
    Un documentaire simple, avec des gens simples, qu’on pourrait croiser à n’importe quelle terrasse de café. Les histoires n’ont rien à voir les unes avec les autres mais c’est plaisant d’être spectateur de ces bouts de vie. Les scènes se succèdent comme elles pourraient se succéder dans la vie quotidienne, en fonction des rencontres que l’on fait. Il manque peut être juste un petit mot de la fin, une petite conclusion de la part du réalisateur qui avait pourtant bien introduit son concept en début de documentaire. Ça reste un joli film.
    Bulles de Culture
    Bulles de Culture

    134 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 mai 2016
    Le film est un instantané du genre humain auquel la musique originale d’Alexandre Desplats apporte un souffle léger et résolument optimiste.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 7 mai 2016
    J'ai entendu à la radio (france inter peut-être) des critiques négatives, genre "c'est superficiel", "aucun intérêt". J'y suis allé pas enthousiaste. Mais grande surprise. Comment réussir avec un dispositif très sommaire : une caravane, des gens "lamda", un jour quelconque, à tracer petit à petit une image émotionnelle, qui vous parle de vous, de moi, de la France, de la vie, des rapports entre générations, entre père et fils, mère et fille, copines, copains, garçons et filles, homme et femme. Un cadrage au millimètre, un montage subtil, intelligent, qui ajoute une voix muette. A voir absolument.
    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mai 2016
    Qui n'a pas connu cette expérience quasi infantile, que de traverser des villages en voiture et de se dire que dans chacune des maisons qui bordent la route, se vivent des milliers de vies, toutes aussi différentes les unes des autres ? C'est bien ce que nous propose Depardon dans son nouveau long-métrage. Il n'y a pas de compassion, de jugement, d'ironie ou de douleur dans son regard. Le photographe pose sa caméra dans une caravane et filme avec douceur et respect, une conversation entre deux êtres, trouvés dans un endroit épars de la France. Le plus intéressant du film se situe dans les déambulations de la caravane sur les routes et son arrivée sur une place française. La caméra fixe le véhicule stationné pendant de longues minutes et le spectateur ne pet pas s'empêcher d'attraper un bout de rue, un morceau de magasin, pour identifier la ville où il se trouve. Le talent du cinéaste permet de rendre vivante une expérience qui aurait pu être ennuyeuse, ou statique, et de projeter le spectateur dans le même voyage qu'il a lui-même engagé. On écoute alors ces gens, ces vraies gens, parler de leurs vies, d'amour beaucoup, de projets d'avenir, de souffrance, de travail, d'étude, d'éducation ,bref de tout ce qui constitue le substrat de la vie des habitants. "Les habitants" est une aventure unique, un récit certes parfois trop découpé, manquant de cohérence ou de ligne directrice, de personnes qui se battent pour rendre leurs existences plus justes et plus belles. On peut rêve que cette œuvre aura été regardée par nos hommes d'état, dont ils auront essayé de percevoir un peu de chair à leurs statistiques nationales.
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    187 abonnés 687 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mai 2016
    Le cinéaste et photographe français décide de laisser la voix aux français en utilisant un dispositif original: dans une caravane, ils invitent deux passants à y continuer leur conversation avec pour seul témoin une caméra. Et là les discussions fusent. Ce qui est étonnant, ce sont les sujets. Finalement ils sont assez récurants et simples, quelques soient les origines des protagonistes. Le film est visuellement beau. Le format scope répond à la fenêtre de la caravane, de même ratio, créant un cadre dans un cadre. Depardon crée un bon documentaire grâce à des inconnus et à leurs préoccupations premières.
    Sylvain P
    Sylvain P

    335 abonnés 1 355 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 mai 2016
    Les Habitants de France discutent, de tout, en duo. Ils sont parfois profonds, parfois idiots, parfois beaux, parfois méchants, parfois amoureux, parfois dans l'illégalité, parfois nostalgiques... Bref, ils sont la France. Si on ne peut rien en tirer statistiquement, Les Habitants dresse un portrait des préoccupations de 2015. Un beau document pour la postérité.
    Christoblog
    Christoblog

    825 abonnés 1 673 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mai 2016
    Le dernier film du génial Raymond Depardon repose sur un dispositif à la fois modeste et génial.

    Depardon se promène en France avec une vieille caravane, et invite les quidams rencontrés dans la rue à poursuivre leur conversation dans la caravane.

    Le résultat est émouvant et glaçant.

    On est d'abord extrêmement surpris de la profondeur des conversations. Bien sûr, Depardon a probablement éliminé toutes les conversations insignifiantes au montage, mais ce qui reste dresse un tableau à la fois complet et impitoyable de la condition humaine : appréhension de s'engager dans la vie d'adulte, incommunicabilité entre les êtres, espoirs et déceptions...

    Si les relations d'amitiés ou parents/enfants sont assez touchantes dans le film, on ne peut être qu'attérés par ce que les différentes conversations donnent à voir des relations hommes/femmes dans la France d'aujourd'hui : divorce, violences conjugales, femmes abaissées au rang d'objet sexuel (la terrible conversation des deux potes de banlieue), incompréhension mutuelle (le couple dans lequel la femme ne supporte pas de dormir avec un homme), légèreté coupable du garçon qui ne veut plus de sa copine si elle veut garder son bébé ("elle n'a même pas le permis").

    Edifiant, le film de Depardon ne nous encourage pas à être optimiste quant à l'humanité. Au final, si on excepte le premier couple et dans une moindre mesure le dernier, le tableau présenté est surtout empreint de solitude, d'espoirs incertains et de craintes réelles.
    PLR
    PLR

    465 abonnés 1 558 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 mai 2016
    A qui n'est-il pas déjà arrivé de se poster quelque part à attendre et pendant ce temps se laisser aller à écouter ou capter la conversation en cours de deux inconnus ? Et dans cette situation, parfois extrapoler dans sa tête sur ce qui préoccupe ces voisins ou, au contraire, s'en désintéresser totalement.... tout en continuant quand même à écouter. C'est ça et seulement ça que nous propose Depardon. On ne peut pas dire qu'il ait trouvé des pépites dans les duos sélectionnés. Le passage d'une ville à l'autre nous vaut à chaque fois une trop longue séquence de route (4 fois plus court, ça aurait suffi car on comprend qu'on change de lieu). On ne peut pas s'empêcher d'avoir l'impression que le réalisateur meuble ainsi le vide de son sujet. Si encore il avait choisi des itinéraires routiers remarquables, on en aurait eu pour les yeux. Mais non, même pas. La départementale du coin dans la plus grande de ses banalités ! Encore heureux qu'il ait fait beau temps, sinon c'était la totale !
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