Mon compte
    Félicité
    Note moyenne
    3,2
    258 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Félicité ?

    45 critiques spectateurs

    5
    4 critiques
    4
    13 critiques
    3
    13 critiques
    2
    13 critiques
    1
    2 critiques
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 octobre 2019
    L'esthétique d’Afrique, surtout la ville de Kinshasa est créée magnifiquement en se concentrant sur les gens qui y habitent. Avec focalisation sur les personnages, spécifiquement Félicite, son fils, et Tabu, on a l’impression qu’on est avec eux dans leurs vie quotidienne et aussi on peut sentir la peine et la souffrance que le fils endure avec ses blessures et l’effet sur Félicite et comment elle endure la tragédie. Mais du tout, la musique rassemble l’histoire, évidemment quelque chose très importante et belle pour le culture africain. Et pas juste la musique qui Félicite chante avec sa group de musique, mais l’orchestre jouent la musique néoclassique entre quelques scènes. L’orchestre apporte les conflits des scènes ensemble pour penser des événements d’un autre perspective, comme un troisième oeil. Et, avec le troisième oeil, on peut voir la beauté de la vie en Afrique par le verisimilitude du film, surtout symbolique de la musique a la fin lorsqu'on entends pas des instruments, mais juste une chorale composée de voix simples; le film démontre très bien l'universalité de la musique.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 1 janvier 2020
    Un film qui vous colle tout près de la pulsation Luba dans la nuit dégoulinante d'un bouge de Kinchasa. Une lente et impuissante descente qui transpire la colère et l'abnégation. Comment dans la poussière, dans les poubelles, dans le sang et dans la jungle impitoyable de la capitale congolaise, Félicité transperce le monde...
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    685 abonnés 3 005 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 avril 2018
    Okapi aux rayures blanches du jour où l’existence déroute et noires de nuit où s’anime la vie onirique, tu reflètes la femme ramenée à sa force qui pour un temps vacilla dans le silence et sombra dans les profondeurs terrestres. Totem d’espoir et de rédemption pour une grande, très grande Félicité violente de retenue, digne dans l’indignité la plus terrifiante. Il y a une énergie naturelle comme soufflée par une âme répandant autour d’elle la grandeur là où misère règne et agonie pèse. Dans ce bar fréquenté assènent de coups existentiels les chansons, les voix comme échos d’une résolution profonde à vivre malgré un frigidaire fumant condamné à échouer irrémédiablement. Y répondre par le rire et l'avancée. Pour qu’à terme la réunion des êtres chers s’érige en famille substituée où brillent l’attente d’un lendemain qui chante, une foi en l’humanité.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 11 avril 2018
    Un film qui reprend la situation misérable a laquelle le pauvre ne peut pas faire face. Les soins, la scolarité , la mort est un véritable calvaire pour les Kinois tout le monde. Mais la partie nocturne ne permet pas de comprendre ce film des son intégralité.
    Moi je cherche a entrer en contact avec les cinéastes pour leurs parler des situation pouvant faire des meilleurs film avec leurs expériences
    Matthias T.
    Matthias T.

    44 abonnés 612 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 janvier 2018
    Un film un peu long, mais aussi singulier et en partie envoûtant, signé par un réalisateur majeur et à suivre.
    Xavier B.
    Xavier B.

    17 abonnés 281 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 décembre 2017
    En 2013, Alain Gomis.nous avait montré Aujourd’hui, un joli conte dakarois

    Cette année, il nous emmène à Kinshasa, et nous raconte une vraie tranche de vraie vie de vrais gens. Du cinéma social africain, puissant et rythmé.

    Félicité est une femme indépendante, forte, chanteuse de bar reconnue  ; elle vit seule avec son fils, Samo. Ce dernier a un accident de moto et, pour qu’il puisse commencer à recevoir des soins, Félicité doit payer les médicaments, les pansements etc. et même, bien sûr, le chirurgien. Paniquée, elle se lance dans une course folle à la recherche d’argent.

    Le film a la puissance et le charme de Félicité, et l’énergie magique et déjantée de Kin. Même les scènes d’ivresse dépassées y gardent de la tendresse.

    Il montre aussi de façon précise le fonctionnement d’un hôpital dans une ville comme Kinshasa et, bien au-delà, comment l’essentiel des populations de ces villes doivent se battre pour survivre…
    Bilade C.
    Bilade C.

    2 abonnés 53 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 octobre 2017
    Unique. Par sa vision lucide et vivante de la vie d'une ville africaine. Par le côté mythologique de son héroïne et son histoire. Par l'approche visuelle et musicale.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 24 août 2017
    Pour moi, "Félicité" est avant tout un film qui s'apparente plutôt à un film d'auteur. Oui, Il est important de le notifier, ceux qui iront voir ce film le comprendront.
    Ce film ne laisse personne indifférent car, non seulement il éblouie, mais, il interpelle aussi, tous spectateurs sur le sort de "Félicité" ; une jeune chanteuse à la voix envoûtante et mère célibataire élevant seule son ado de 16 ans.
    Dès le début du film, le réalisateur Alain Gomis, nous plonge : dans un bar-musical à Kinshasa (Congo) ; Félicité, visage fermé observe cette ambiance chaleureuse, étouffante et gaie à la fois ; puis se dirige vers le micro pour un moment de pur extase.
    Le film tout entier tourne autour de cette jeune femme Félicité, qui apprend que son fils se trouve à l'hôpital suite à un accident de moto ; Ce dernier doit absolument se faire opérer pour éviter l'imputation d'une jambe. Alors, elle tente le tout pour le tout, afin, de venir en aide à son fils.
    Très vite, le combat de Félicité devient inévitablement le notre. Un sentiment d'impuissance s'installe petit à petit en nous et, ne nous quitte plus jusqu'à la fin du film. Les réalités de la société africaine se déroulent sous nos yeux avec une telle réalisme qu'elles ne surprennent plus grand monde.
    Malgré une certaine longueur, je trouve que ce film qui a reçu plusieurs prix dans de nombreux festivals, notamment l'étalon d'or au "FESPACO" cette année 2017 mérite vraiment d'être vu.
    Anne M.
    Anne M.

    71 abonnés 639 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 août 2017
    Félicité vit à Kinshasa, elle est chanteuse dans un bar et élève seule son fils adolescent Samo. Tabu apprécie bien Félicité. Un jour Samo est victime d’un grave accident de moto. Félicité le retrouve ensanglanté sur un lit d’hôpital. Elle cherche à travers la capitale congolaise à réunir la somme nécessaire pour éviter l’amputation de son fils.

    L’histoire est racontée en deux parties d’une heure chacune.

    La première partie est consacrée à la narration du calvaire de Félicité pour éviter l’amputation. A mi-chemin entre le reportage et le film naturaliste, Alain Gomis entraîne le spectateur dans une immersion au coeur de Kinshasa, ses quartiers, rues, chemins et routes, bars et appartements, s’attardant sur les visages et les corps des protagonistes, en rythme avec la musique nocturne du bar.

    Quelques incursions oniriques dans cette première partie et de la musique classique européenne jouée par un orchestre congolais.

    Sans cela, l’histoire se résumerait à une chronique sociale caustique.

    Le récit change de direction dans la seconde partie, il devient plus éclaté, plus abstrait, onirique et poétique, toujours musical. Comme un kaléidoscope, dont les images vont transcender la problématique sociale. spoiler: Après le choc, Félicité et son fils vont retrouver un apaisement, grâce aussi à Tabu, et pouvoir juste continuer à vivre avec une part de joie.


    Mon blog : larroseurarrose.com
    mat niro
    mat niro

    352 abonnés 1 815 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 juin 2017
    Félicité, chanteuse le soir dans les bars de Kinshasa, se retrouve confrontée aux frais d'hôpitaux pour opérer son fils victime d'un accident de moto. Ce portrait de femme à travers le Congo d'aujourd'hui ne m'a pas convaincu. J'ai trouvé le film long et souvent ennuyant. Le réalisateur, Alain Gomis, filme souvent caméra à l'épaule et le résutat frôle l'étourdissement. Même s'il met le doigt là où ça fait mal, le cinéaste dresse un portrait confus de l'Afrique actuelle en dénonçant la corruption et certaines pratiques ancestrales. L'ensemble décevant reste porté par une superbe musique de Kasaï Allstar, un célèbre collectif local.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 mai 2017
    un grand film pour les amoureux du continent africain. on y retrouve tous les ingrédients : pauvreté, misère, mystères, énergie, rythmes, musique, sensualité... pour voyager et se laisser porter dans un autre monde, incontournable.
    Caméo
    Caméo

    8 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mai 2017
    Un film qui donne à voir la misère sans misérabilisme qui met en scène des personnages très attachants. Les scènes musicales, très réussies, apportent un souffle de vie et de poésie. Grande réussite !
    Clef en or Dulac
    Clef en or Dulac

    3 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mai 2017
    Kinshasa la nuit, ou la nuit de Kinshasa : espace et thématique entremêlés sont l'écrin du personnage éponyme : Félicité, centre de gravité du film, dans les deux sens du terme. En effet, celle-ci occupe le cadre, de son corps plein et sensuel, avec une constance qui n'a d'égal que sa ténacité acharnée. Pourtant, son visage fermé et inaccessible, semble en contradiction avec ce corps et aussi ce prénom.

    Félicité, chanteuse dont la voix d'une puissance sidérante embrase les corps et l'âme des noctambules kinois – formidable musique signée du groupe Kasaï Allstars –, frappée par le destin, va se battre jusqu'au bout de son être pour sauver la jambe de son fils, blessé dans un accident de moto. Le mouvement effréné et tragique du film, qui suit le personnage dans ses aller-retour à l'hôpital, ou à travers toute la ville dans sa recherche éperdue d'argent, tire sa beauté de travellings et autres plans documentaires volés à Kinshasa, qui se teinte soudain de mort et de rituels de deuil. L'originalité vient aussi, encore, du refus de Félicité de montrer de l'émotion : on dirait qu'elle refuse de « jouer » le rôle qui lui échoit, mais elle s'en acquitte pourtant, car elle n'a pas le choix, avec un étrange mélange de fierté et d'absence d'amour-propre.

    Le film, dans son attention précise au lieu et ses personnages de tous bords et dans son engagement, quand il dénonce la situation économique de la grande cité congolaise et de ses habitants, semble donc mettre ses pas dans les traces de films naturalistes. Pourtant, après la tragédie, l'histoire continue et se réinvente, avec des codes esthétiques autres, comme si l'expérience mortifère, vécue par les personnages, avait affecté aussi la possibilité de raconter de façon linéaire. La détermination jusqu'au-boutiste de Félicité, l'entièreté avec laquelle elle s'était jetée dans le sauvetage de son fils, s'est muée, après son échec, en désespoir mutique sans fond. Le rythme se ralentit. Le registre se fait alors plus lyrique, comprenant d'ailleurs des séquences dans lesquelles est filmé l'orchestre symphonique qui joue la musique du film – Arvo Pärt notamment, par l'Orchestre National de Kinshasa. Plus onirique aussi : le fantastique qui était déjà présent dans le début du film, devient presque la seule réalité de l'existence du personnage.

    Le deuxième mouvement du film est en effet le temps du deuil, qui est d'abord chaos, impérieux et destructeur, avant de trouver le chemin de la renaissance ; il est le temps de la nuit. Déesse tutélaire à qui s'adresse Félicité dans un très beau texte en voix off, la nuit offre un espace où continuer à vivre ; elle lui apprend l'envers des choses et des êtres. Pour être déjà morte à l'âge de deux ans, Félicité connaissait déjà la nuit, sans l'avoir reconnue. C'est par elle qu'elle va s'ouvrir à nouveau à l'humanité, parfois burlesque, et devenir vraiment, et malgré tout, Félicité la bien nommée.
    DameYseut
    DameYseut

    5 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 mai 2017
    Très déçue par ce film : trop long, images floues, cadrage fatigant.
    On ne voit ni l'Afrique, ni les gens, seulement un bar et une salle d'hôpital.
    Impossible de ressentir une émotion devant ces deux visages mutiques de la mère et de son fils.
    Seul personnage un peu humain, l'ivrogne ! oui très déçue
    BigDino
    BigDino

    8 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 mai 2017
    Un mélodrame qui part bien, porté par une énergie et une super bande-son, entre onirisme avce les passages orchestraux et énergie avec la musique chantée par Félicité. Tous les ingrédients sont là pour une belle réussite, des touches personnelles, une belle histoire d'amour, malheureusement cette dernière est trop appuyée dans une dernière partie un peu longue.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top