X-Men: Dark Phoenix est la suite de X-Men : Le Commencement, X-Men : Days of Future Past et X-Men : Apocalypse. Il constitue également le douzième film sur les célèbres mlutants après X-Men (2000), X-Men 2 (2003), X-Men : L'Affrontement final (2006), X-Men Origins : Wolverine (2009), X-Men : Le Commencement (2011), Wolverine : Le Combat de l'immortel (2013), X-Men : Days of Future Past (2014), Deadpool (2016), X-Men : Apocalypse (id.), Logan (2017) et Deadpool 2 (2018).
Sophie Turner, révélée au grand public en 2011 grâce à son rôle de Sansa Stark dans la série d'HBO Game of Thrones, incarne Jean Grey, l'ennemi le plus puissant des X-Men. Un rôle qu'elle avait déjà tenu dans X-Men : Apocalypse. Le personnage a par ailleurs déjà été joué par Famke Janssen dans X-Men, X-Men 2, X-Men : L'Affrontement final, Wolverine : Le Combat de l'immortel et X-Men: Days of Future Past (en caméo).
A la mise en scène, Simon Kinberg succède à Bryan Singer qui avait réalisé les deux derniers films consacrés aux fameux mutants : X-Men: Apocalypse et X-Men: Days of Future Past. La célèbre franchise ne lui est pas inconnue puisqu'il a oeuvré en tant que scénariste et/ou producteur sur X-Men: L'affrontement final, X-Men: Le commencement, X-Men: Days of Future Past, X-Men: Apocalypse, Deadpool et Deadpool 2.
Avec X-Men : Dark Phoenix, Simon Kinberg voulait explorer beaucoup de thèmes qui n’avaient pas été abordés dans les chapitres précédents, comme le fait que Charles ait donné à son équipe de super-héros un nom rappelant le sien. Le réalisateur explique : "Il s’agit d’un type qui habite dans un manoir dont il ne sort jamais et qui envoie d’autres que lui – jeunes pour la plupart – accomplir des missions au péril de leur vie. Je voulais que cette facette de sa personnalité soulève des questions car cette attitude trahit un égo surdimensionné mais aussi une attitude très patriarcale et paternaliste. On vit à une époque où ce genre de comportement ne passe pas inaperçu, alors qu’il a été la norme pendant des décennies d’existence de la BD et vingt ans d’adaptations cinématographiques."
Pour se glisser dans la peau de Jean Grey, Sophie Turner s'est plongée dans de nombreuses vidéos YouTube et autres documents sur la schizophrénie et les troubles de la personnalité.
Le tournage de X-Men: Dark Phoenix a duré plus de six mois, débutant au printemps 2017 à Montréal et dans ses environs. Le chef-décorateur Claude Paré (Ça, La Planète des singes : les origines) a donné au film une atmosphère plus sombre. "Au début de ce projet, j’ai confié à Claude que je souhaitais créer ce monde en dur. Je ne voulais pas de fonds verts ou d’effets numériques qui simulent la réalité. Je voulais que les acteurs puissent toucher les décors au sens propre et que les spectateurs puissent immédiatement se rendre compte de l’authenticité des lieux de tournage", confie Simon Kinberg.
X-Men: Dark Phoenix constitue, pour Hans Zimmer, sa septième bande-originale d'un film issu d'un comic book, après Batman Begins, The Dark Knight, Le Chevalier noir, The Dark Knight Rises, Man of Steel (2013), Batman v Superman: L'aube de la justice (2016) et The Amazing Spider-Man: Le destin d'un héros (2014).
Claude Paré a dû entièrement bâtir le quartier dans lequel Jean Grey a vécu enfant. Elle retourne dans cette rue de banlieue modeste pour résoudre un mystère de son passé mais l’endroit devient le lieu où Jean affronte les X-Men. "On a créé un quartier qui fasse très classe moyenne inférieure. Je voulais un pont qui montre que les voitures passent par là mais ne s’y arrêtent pas et à l’autre bout, je voulais un pré recouvert de matériel électronique avec des pylônes, des relais et des câbles. On a ensuite coulé une route en goudron, avec seulement un peu de gravier à l’entrée de chaque emplacement et sans trottoirs. Toutes les maisons ont été préfabriquées en atelier avant d’être assemblées sur place", se souvient le chef décorateur.
X-Men : Le commencement avait rapporté 355 millions dans le monde via sa sortie en salles, sa suite X-Men : Days of Future Past 748 millions et le troisième opus X-Men : Apocalypse 543 millions.
Pour instaurer l’atmosphère naturaliste que le réalisateur souhaitait, le directeur de la photographie Mauro Fiore a beaucoup tourné caméra à l’épaule, dispositif inédit pour un film de cette saga : "Dans les précédents chapitres – c’est le cas d’une grande partie des grosses productions hollywoodiennes et des films adaptés de comics –, la tendance est de recourir à une photographie très lisse et à des mouvements de caméra très fluides. Ici, plutôt que la caméra soit immobile et que seuls les personnages bougent, elle est aussi un peu en mouvement. D’où cet aspect rugueux des décors que l’on recherchait. Ça donne l’impression que rien n’est parfait. Les spectateurs le ressentent surtout pendant les scènes d’action, même dans les moments plus intimes, on peut sentir un peu de mouvement autour des personnages."
Jessica Chastain incarne l'extra-terrestre Lilandra Neramani. La comédienne avait préalablement refusé de jouer dans Iron Man 3 et Ant-Man, deux films Marvel (repectivement les personnages de Maya Hansen et Hope Van Dyne). X-Men: Dark Phoenix lui permet par ailleurs de retrouver James McAvoy, avec lequel elle tenait le haut de l'affiche de The Disappearance of Eleanor Rigby et sera bientôt au centre de celle du très attendu Ça 2.
L’un des défis majeurs que Philip Brennan a dû relever a été d’affiner l’allure de "l’effet Phoenix", cette lumière qui émane de la peau de Jean Grey tandis que ses pouvoirs surnaturels reprennent le dessus. Il explique : "Au fur et à mesure que le film avance, cet effet se présente de plusieurs façons différentes et avec des niveaux d’intensité variés. Les premières petites manifestations sont assez subtiles. Vers la fin du film, quand le Phénix est en pleine possession de ses pouvoirs, c’est beaucoup, beaucoup plus impressionnant. Cela produit des effets sur sa peau, sur ses yeux et sur toute la palette de ses émotions. Cette transformation a aussi un impact considérable sur l’espace qui l’entoure. Cela provoque des sortes d’ondes de choc et des particules apparaissent. Il y a aussi de la fumée et des flammes, bien sûr, donnant l’impression que son corps est fait de lave."