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ffred
1 729 abonnés
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2,0
Publiée le 15 novembre 2018
Voilà sans doute l'adaptation cinéma la plus éloignée du roman dont il est la source que je n'ai jamais vue. 90% du récit d'origine a été changé ! Jusque dans le logiciel que tout le monde veut. Sans parler d'August plutôt bavard ici alors qu'il ne dit pas un mot dans le livre. Ni du dénouement qui est complètement différent. En fait, c'est carrément un scénario original. Quel intérêt ? Et puis Lisbeth Salander est encore plus normale et empathique que dans le film de Fincher, plus rien à voir avec les romans. Les trois ou quatre personnages principaux sont là, tous les autres ont, soit été oubliés, soit été bien sacrifiés. L'esprit de la saga n'est pas (plus) là. Certes, Claire Foy ne s'en sort pas mal, mais personne n'égalera Noomi Rapace en Lisbeth. Sorti de cela, ce nouveau Millenium peut plaire à ceux qui n'ont pas lu le bouquin, mais reste un banal film d'espionnage et d'action sur fond de drame familial. Rien pour sortir de l'ordinaire du genre. Franchement décevant.
Des différentes adaptations de Millenium je trouve que c'est la moins bonne. Pas assez noir et trop James Bond en moins bien. Trop d'incohérences. Je ne recommande pas ce film
« Millenium : Ce qui ne me tue pas », c’est bien vrai, ne risque pas de nous terrasser et n’a de fait rien à voir en terme de suspens et d’intérêt avec les premières réalisations, celle de Niels Arden Oplev et encore plus l’excellente version américaine de David Fincher... Qu’on ne s’y trompe pas, l’intrigue n’a pas du tout ce côté très personnel et passionnant que dégageaient les deux premières adaptations du premier tome de cette célèbre série ! Ici, on se retrouve avec une énième histoire de grand conflit mondial, où le danger qui menace la planète devient le principal enjeu, comme d’habitude et auquel se rattachent de sombres et invraisemblables histoires de famille... Tout ce scénario aboutit à une suite d’actions noyées dans un délayage total, sans aucune saveur, où tout est rocambolesque au possible ! Les seules sensations perceptibles sont tout de même celle du froid qui nous envahit, (même si on se trouve assis bien au chaud !) et ensuite celle irrémédiable de l’ennui qui s’installe face aux démêlés insensés de Lisbeth Salender, qui nous laisse finalement et totalement sur le carreau... Un film plat, sans imagination ou créativité particulière, à l’image de cette suite écrite pour perpétuer ce qui n’était pas indispensable ! Franchement, tout cela en valait-il la peine ? Claire Foy en dépit de son look calqué sur les premières héroïnes, et malgré son regard sombre et insistant, n’arrive pas à révéler une vraie personnalité et à capter notre attention, faute d’un jeu crédible et intriguant, tandis que Sverrir Gudnason qui incarne le fameux Mikael Blomkvist est plutôt fade aux entournures. On ne ressort pas du tout conquis de ce dernier volet de Fede Alvarez qui n’apporte rien de bien nouveau ou de bien palpitant, tout en sachant que c’était déjà le cas du livre ! Dommage...
On devrait pouvoir mettre des notes négatives à certains films. Celui-ci est une injure à l’esprit de l’œuvre de Stieg Larsson. Une œuvre cultissime mondialement reconnue et célébrée. Seuls les ayants droit, héritiers ou éditeurs, ont pu donner leur accord. Inutile de chercher longtemps leurs motivations. Quand on a lu et relu les trois tomes du Millenium de Stieg larsson, vu et revu les trois adaptations ciné suédoises, on est dégoûté par le saccage que représente ce film. Les romans ont rapporté des milliards, c’était pas assez ? On peut encore se regarder dans une glace quand on gratte le filon d’un mort jusqu’à la moelle ? Quand on ne respecte pas son héritage ? C’est peu de dire que ce film est une infamie. Je n’ai rien contre Claire Foy, elle est sans doute une excellente actrice, mais elle n’incarnera jamais Lizbeth Salander. Elle n’en a ni le physique, ni l’allure, ni la démarche, ni le regard qui portaient si bien et si fort le passé de l’héroïne. Celle-ci n’a rien vécu, elle n’est qu’un clone reprogrammé. Mais le plus débile c’est qu’on lui a réinventé son passé, l’histoire de son père n’est plus la même, et on lui a collé une sœur élevée en même temps qu’elle et dont il n’a jamais été question dans les romans. Je me suis retourné dans mon fauteuil. Tout ça pour essayer de garder ce poids familial qui a fait le succès de l’œuvre. Nullissime. Blomkvist, le journaliste de Millenium n’est plus qu’un beau gosse un peu timide, qui a rajeuni au lieu de vieillir, et qui se laisse porter par les évènements plus qu’il ne les affronte, totalement transparent. Lizbeth est devenue un banal agent œuvrant pour la sécurité de l’état, surentraînée comme un automate de bazar. Elle s’appellerait Bébeth ce serait pareil. Quant au scénario de thriller d’espionnage mille fois revisité, Lizbeth ne méritait pas cette médiocrité. Dans les vingt dernières années il y a eu peu de personnages aussi romanesques, et j’aurais préféré la voir mourir au dernier tome plutôt que de subir ça. Il y a des jours où le cinéma vous fout la rage.
Passons sur l'intrigue puisque, dans ce genre de film, rien ne résiste à l'intelligence des super-geek ; tu leur files un vieux TO7 et en moins de 10 secondes ils te hackent le système de sécurité des Etats-Unis, pilotent ta twingo à distance et te trouvent la combinaison gagnante du prochain tirage du loto. Non, ce qui surprend, c'est l'ambiance très glauque du film : couleurs sombres, teintes entre le bleu métal et l'anthracite, exagération des contrastes, corps tatoués, piercés, scarifiés à coups de couteaux ou d'agrafeuse, combinaisons de cuir et de latex... Du coup, comme je n'étais pas prévenu que cette "initiation SM", je me suis senti décalé. Comme quand t'es invité à une soirée "Belle époque" et que tu te ramènes déguisé en Casimir... Weird.
Blomkvist manque de présence et semble trop jeune, tandis que Lisbeth Salander a une apparence trop "sage" et "classique", d'une gothique pink on arrive soudain à une simple motarde... Outre le fond dont la noirceur est arasée, la forme est tout aussi maladroite. Par exemple toute la partie "attentat" est râtée et invraisemblable. Le vrai soucis est que la production a voulu à la fois une suite et un reboot ce qui est antinomique. Moderniser le fond et à la fois assouplir la forme est juste un manque total de respect vis à vis des romans de Larsson et encore moins vis à vis de la trilogie cinéma qui en a découlé. Résultat, un film d'un académisme ennuyeux et vain. Site : Selenie
De tous les épisodes de la série de film Millenium, cet opus est celui que j'ai le plus apprécié, et pourtant cela partait de loin. Les adaptations suédoises faisaient plus office de téléfilms et la Lisbeth Salander incarné par Noomi Rapace était antipathique, froide, un personnage auquel on avait du mal à s'identifier, de s'attacher. La version de David Fincher, Les hommes qui n'aimaient pas les femmes, était une grande amélioration sur la forme, offrant un cadre de remake de Luxe à un film qui gagnait beaucoup en terme d’intérêt surtout que la nouvelle Lisbeth Salander incarné cette fois ci par Rooney Mara est plus attachante, mystérieuse et le personnage nous apparait plus proche que ne l'a été celui de Noomi Rapace. On arrive à cette suite qui est dans la continuation du film de Fincher offrant un cadre toujours aussi parfait en terme d’esthétique, et une nouvelle Lisbeth Salander incarné par Claire Foy, qui est dans la continuité de ce qu'a fait Rooney Mara dans le précédant film, a savoir un personnage distant et mystérieuse mais qui montre encore plus une facette humaine. Pour ce qui est de l'histoire, on a parfois l'impression d'etre une histoire d'espionnage à la James Bond, et si ca met du temps à démarrer au vu de la complexité des différentes intrigues qui finissent par se rejoindre, ça reste le fim Millenium le plus réussi malgré un Michael Blomkvist assez fade, et une énième histoire de famille.
En 2012, Sony avait fait la fine bouche, devant les recettes du Millenium réalisé par David Fincher. Mais de qui se moque-t-on ? Ce n'est certainement pas avec ce nouvel opus, que Sony va engranger de nouvelles recettes. Exit l'univers créé par Stieg Larsson, exit la quintessence du personnage de Lisbeth Salander. Nouvelle héroïne, nouvelle mission. Façon Jason Bourne ou je ne sais quoi d'autre. Tellement loin du thriller réalisé par Fincher, et de la trilogie suédoise. Vous avez dit hérésie ?
Episode de trop. Celui ci est souvent incomprehensible , pas de charisme chez les acteurs , images sombres , tout est mal defini , donc un ratage total. A eviter et surtout le premier episode a revoir a la place de celui ci.
Lisbeth Salander est de retour. La cyberpunk est recrutée pour remettre la main sur un logiciel permettant de contrôler l'accès aux sites de lancement d'armes nucléaires. Mais elle n'est pas la seule sur le coup : le NSA est sur l'affaire ainsi qu'un mystérieux gang de mercenaires. L'enquête oblige Lisbeth à se confronter à son passé : un père toxique et une sœur aussi blonde qu'elle est brune.
On sait que Stieg Larsson avait écrit une trilogie publiée après sa mort en 2004 et devenue populaire dans le monde entier. Ses ayants-droits ont confié à David Lagercrantz le soin d'en écrire la suite. Un quatrième tome est sorti en 2015. Publié sous le titre suédois "Det som inte dödar oss" (littéralement "Ce qui ne me tue pas"), bizarrement traduit en anglais "The Girl in the Spider's Web", le roman traduit en trente-huit langues connut un succès mondial que ne parvint pas à altérer les procès en paternité des fans les plus irréductibles de Stieg Larsson.
L'Urugayen Fede Alvarez, qui s'est fait une réputation en signant quelques films d'horreur pour adolescents boutonneux, a été recruté pour en signer l'adaptation. Il peine à faire oublier les quatre films précédents : les trois suédois directement inspirés des trois premiers tomes avec Noomi Rapace dans le rôle de Lisbeth Salander et le film de David Fincher (inspiré du premier roman) avec Rooney Mara. Sa seule qualité : Claire Foy dans le rôle principal qui est décidément l'actrice de l'année' avec sa prestation dans "The Crown" puis dans les films de Steve Soderbergh ("Paranoïa") et Damien Chazelle ("First Man").
Cette version de Millenium louche ostensiblement vers James Bond depuis son générique qui reproduit les tocs et les tics des productions signées Albert R. Broccoli (j'adore ce nom !). Comme dans James Bond, le héros/l'héroïne est indestructible et vient à bout, par son intelligence et par sa force, des plus redoutables méchants au terme de combats épiques filmés dans des décors à couper le souffle. Comme dans James Bond - et comme dans "Mission Impossible" ou "Jason Bourne" - on multiplie les gadgets électroniques et on voit défiler entre les bras du personnage principal quelques sylphides donzelles dénudées. Car Lisbeth Salander est une héroïne de son temps : femme, bisexuelle, punk, maîtrisant comme une seconde peau les arcanes du www.
Mais l'intérêt de cette superproduction hollywoodienne tournée sur les bords enneigés de la Baltique s'arrête là. Si on ne s'ennuie pas une seconde, on oubliera sitôt sorti de la salle, ce divertissement sans profondeur. Et on redoute par avance la sortie du suivant, tiré du tome 5, qu'on ira voir si et seulement si Claire Foy accepte d'y jouer.
C'est pas trop mon style de films mais j'avais vu les précédents volets. Ce nouvel opus est relativement moyen dans l'ensemble. C'est bien foutu, il y a de l'action mais c'est compliqué. Et puis je n'aime pas l'ambiance froide et grise générale, c'est désagréable, même si cela fait partie du style voulu.
Ce film est un thriller de qualité mais ce qui me gêne, moi qui vient de me refarcir l’excellente trilogie avec Noomi Rapace de presque 7 heures, c’est le manque de cohérence avec tout ce que l’on savait de Lisbeth Salander : 1. Il n’a jamais été question qu’elle eut une sœur mais seulement un demi-frère, 2. Dans la trilogie est la seule héritière de l’immense fortune de son père alors qu’il aurait dû logiquement la léguer à sa sœur soumise plutôt qu’à elle, 3. Ce père n’avait plus la belle gueule qu’on lui voit ici puisqu’il avait copieusement brûlé auparavant, 4. Alors qu’elle était déjà femme Lisbeth avait encore sa mère, or où est-elle dans cette suite alors que les 2 sœurs étaient des fillettes abusées par leur père ? Compte tenu de tous ces défauts, j’ai été très déçu par cette fausse suite. Je crois que, pour apprécier ce film, le mieux est de ne pas avoir vu la trilogie ! Par ailleurs, Claire Foy est très loin d'avoir le charisme de Noomi Rapace.
Ce film montre le crime, sa puissance, son universalité. Un père psychopathe. C’est violent, c’est vicieux. Mais c’est un film ‘tous publics’ (avec ‘avertissement’ quand même), sans doute parce que l’héroïne se bat contre tout ça –même si c’est tout aussi violent et vicieux. Et comme l’action se passe dans le monde réel, le film ne s’appelle pas Batman ou Catwoman ! Cela dit, le film n’est pas que ça : on s’attend à quelque chose, car il y a eu des précédents… Le titre ‘original’ du film (The Girl in the Spider's Web : A New Dragon Tattoo Story) pousse à penser que c’est une suite du film de Fincher de 2011 (The Girl with the Dragon Tattoo), sorti en France sous le titre « Millénium : Les Hommes qui n'aimaient pas les femmes ». Mais est-ce bien la suite ? On est dans la franchise, oui. Fincher est dans la production, mais pas derrière la caméra. Le film est en fait tiré du polar « Ce qui ne me tue pas », livre qui reprenait en 2015 le cadre de la trilogie Millénium écrite par feu Monsieur Larsson en 2005. On s’attend donc à du lourd, quand on a vu le film de Fincher, quand on a vu la trilogie suédoise (voire mieux : la série télé). Et cette attente est le problème. Ce film est bien un thriller où l’on ne s’ennuie pas (on y améliore ses abdos), surtout si on aime la neige, si on n’aime pas les discours sans fin, si la jactance des hackers ne vous gêne pas, si vous souhaitez voir Claire Foy endosser le rôle de l’héroïne et voir ce qu’en fait ce directeur. Et surtout si le nom de Lisbeth Salander ne vous dit rien (c’est-à-dire si vous n’êtes pas un connaisseur de la franchise). Mais à coup sûr, le connaisseur trouvera que l’intrigue est trop simple pour un scénario trop confus ; que les acteurs manquent de relief ; que l’héroïne agit parfois comme une bécasse et que parfois elle est si inventive que tout devient invraisemblable –grosses différences avec la trilogie d’origine. Peut-être que le non connaisseur verra aussi ces défauts, mais pas l’hérésie que d’autres verront, choqués par exemple par un changement dans la généalogie de base.
Si le film se plante d’emblée une épine dans le pied, c’est bien dans son imbroglio narratif. Présenté comme un long-métrage indépendant, celui-ci ne peut pourtant pas se défaire des événements passés – pour des besoins scénaristiques évidents – concernant sa Lisbeth Salander. Dès lors, si on n’a pas parcouru les trois volumes originaux ou vu la trilogie suédoise, on a régulièrement l’impression d’avoir loupé un épisode… surprenant n’est-ce pas ?
Au catalogue des films soporifiques, celui-ci n'est pas en reste. Si au moins j'avais eu un panier, j'aurais pu y mettre une belle rangée de navets pour cet hiver... Le casting est très léger, les dialogues...il y a des dialogues ? Bref, je me suis fais suer pendant près d'une heure quarante. Un grand bravo ceci dit au cinéma Pathé qui a des fauteuils confortables, un écran super large et une image nickel. N'y allez-y que pour une sieste ou pour faire un Candy Crush en mode discret ou pour compter les spots au plafond... Voilà. Que de petits moyens pour un film liliputien...