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    Abracadabra
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    41 critiques spectateurs

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    dominique P.
    dominique P.

    844 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 avril 2018
    C'est un film espagnol qui mélange plusieurs genres : la comédie, le drame, le thriller et le fantastique.
    Cela dit, je dirais que c'est une comédie surnaturelle.
    La bande annonce m'a plu et je suis contente de l'avoir vu car j'ai beaucoup aimé cette histoire originale.
    C'est très coloré, intriguant, amusant, il y a des scènes incroyables, de l'humour, bref c'est à la fois intelligent, sérieux, burlesque, surnaturel.
    Il est très peu distribué mais il vaut le coup.
    traversay1
    traversay1

    3 645 abonnés 4 878 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 avril 2018
    Si Pablo Berger a du style, le cinéaste fait bien attention à ce que ce ne soit jamais le même, tournant chaque film en réaction au précédent. Ainsi, Abracadabra ne ressemble en rien, au moins sur la forme, à Blancanieves. Ce dernier était en noir et blanc, muet, d'époque et mélodramatique, le petit nouveau se distingue par la flamboyance de ses couleurs dans une comédie qui flirte avec un mauvais goût certain. Cependant, Berger avoue qu'il a toujours mis dans ses films trois ingrédients de base : l'émotion, l'humour et la surprise. Contrat rempli dans Abracadabra, assez azimuté mais qui ne s'emballe vraiment que dans sa deuxième partie avec un scénario qui lâche enfin les chevaux. Inutile d'essayer de déflorer l'intrigue qui de toutes manières ne s'appuie sur aucun réalisme, le mieux est encore de se laisser faire dans cette histoire d'hypnose et de schizophrénie sans chercher à tout prix où est le message. Tout juste peut-on remarquer que Berger fait à nouveau oeuvre de féministe avec notamment un portrait féroce du macho ibérique, épinglé dans tous ses travers. S'il est vrai que Abracadabra n'a pas la grâce miraculeuse de Blancanieves, le film possède suffisamment d'originalité pour séduire, nous offrant au passage une scène vraiment magique de danse. Maribel Verdu est une fois de plus remarquable, accompagnée du meilleur acteur espagnol de ces dernières années, le caméléon Antonio de la Torre.
    islander29
    islander29

    876 abonnés 2 376 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 avril 2018
    Une comédie sur la schizophrénie, c'est plutôt rare....On va dire que celle ci fait rire parfois jaune, mais qu'elle est assez déjantée et jubilatoire......Le scénario est fin, et nous fait explorer l'inconscient d'un couple, où le mari est un "petit" schizophrène.....Bien sur il y a peu d'intériorité comme chez Woody Allen, mais les actes du monsieur le montre jaloux et possessif avec des rêves incongrus de possession...Le film est animé, nerveux, et les dialogues toujours accrocheurs .....Le père est doué en maths si l'on juge de ses explications de maths à sa fille de 16 ans (différence entre un suite et une série, peu être pas très intéressant au fond) mais i est surtout obsédé par sa femme. Le film est très distrayant, virevoltant parfois, avec des scènes gore, car le monsieur peut être assassin (dénonciation de la violence en Espagne)
    et jaloux......Schizophrénie et jalousie, il y a là une réelle relation........Le film va loin si l'on veut réfléchir;....Mais il, est drôle malgré tout et nous gratifie d'allusions au cinéma plutôt bien vues ( Taxi driver avec un chauffeur qui ressemble de loin à De Niro et aussi de belles références musicales ( 2001 odyssée de l'espace, Mike Oldfield ( Ommadawn ou tubular bells ?...
    La réplique de la femme à la fin devant l'alter ego de son mari en dit long et m'a laissé très songeur spoiler: " je suis toi quand tu n'es pas toi" Je ne l'ai pas entièrement décryptée
    ......Je sais qu'elle parle de schizophrénie dans une très belle scène à la Stanley Kubrick....
    Il me semble in fine que c'est une comédie plutôt intelligente, que ce soit dans le message ou la technique et qui sans être un chef d'œuvre, vaut bien une heure et demie au cinéma....Je la conseille sans insister
    Ricco92
    Ricco92

    231 abonnés 2 156 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 avril 2018
    Cinq ans après la réussite de Blancanieves (dix Goya dont celui du meilleur film), Pablo Berger signe à nouveau une belle réussite avec Abracadabra (qui sort en France huit mois après l’Espagne !). Après son adaptation muette et moderne de Blanche-Neige, il offre une comédie fantastique très plaisante, visuellement très belle et très bien interprétée. Même si le film est souvent drôle, Pablo Berger arrive avec bonheur à flirter avec d’autres genres (drame, poésie…) sans, pour autant, créer de rupture de ton brutale. Le film arrive donc à mener le spectateur vers différents rivages tout en gardant une certaine homogénéité et en passionnant de bout en bout. Pablo Berger est donc bel et bien un cinéaste à suivre qui signe à nouveau une belle réussite.
    velocio
    velocio

    1 321 abonnés 3 153 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 avril 2018
    Il y a 5 ans, un film étonnant avait réalisé un véritable carton aux Goya espagnols en engrangeant la bagatelle de 7 prix dont ceux du meilleur film, du meilleur scénario original et de la meilleure actrice. Son titre : "Blancanieves". Son réalisateur : Pablo Berger, à qui on ne connaissait jusque là que la réalisation d’un seul long métrage, "Torremolinos 1973". Un film étonnant, pourquoi ? Parce que muet, en noir et blanc et mettant en scène une troupe de toreros nains !
    Il y a des réalisateurs qui donnent l’impression de faire toujours plus ou moins le même film. C’est un reproche qu’on ne pourra pas faire à Pablo Berger ! Face à la difficulté que représente la réalisation d’un film venant prendre la suite chronologique d’une œuvre totalement atypique, le réalisateur espagnol a choisi de se lancer dans le contraire absolu : une comédie dramatique bavarde et très, très colorée.. Dire qu’il a parfaitement réussi cette volte-face serait mentir. Il n’en reste pas moins que Abracadabra n’engendre pas la mélancolie et s’avère plaisant à regarder.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 388 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 novembre 2017
    En 2013, Pablo Berger nous surprenait avec son Blancanieves, film muet en noir et blanc qui revisitait Blanche Neige. Changement de registre total avec Abracadabra, une comédie déjantée où un mari totalement macho et irritable qui n’accorde guère d’attention à sa femme et à sa fille, va se voir habité par l’âme du parfait époux, enfin presque. Le film prend également une tournure psychologique avec cette femme oubliée aux yeux de son mari et qui va être tourmentée par ce changement radical. Abracadabra offre de nombreux moments drôles et ose parfois nous dérouter quant à la profonde personnalité de l’âme perdue. Berger ose également les références improbables à l’Exorciste ou La Fièvre du Samedi Soir jusqu’à nous offrir un final épuré et plein de sens.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
     Kurosawa
    Kurosawa

    591 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 mai 2018
    Après sa relecture originale de "Blancanieves", Pablo Berger signe une comédie fantastique colorée aux personnages extravagants. L'ouverture laisse craindre le pire en poussant la caricature à un point inimaginable et la suite, si elle est plus troublante du fait d'un scénario barré, peine à convaincre dans sa mécanique comique beaucoup trop prévisible. Même dans sa loufoquerie, le film ne parvient pas à dépasser les simples intentions et s'en remet seulement au talent indéniable de ses acteurs, en particulier celui d'une Maribel Verdú impeccable. Désuet par son esthétique kitsche et souvent lourd dans sa drôlerie, le film imagine néanmoins une issue salutaire puisqu'elle écarte les deux voies scénaristiques plausibles pour s'en remettre à une décision autoritaire de son personnage féminin. L'ensemble n'en demeure pas moins décevant et facilement oubliable.
    AZZZO
    AZZZO

    307 abonnés 814 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 avril 2018
    Lors d'une séance de magie, une âme inconnue prend possession du corps de Carlos. Sa femme Carmen cherche à le retrouver grâce au spiritisme mais elle louvoie de plus en plus à mesure que se révèle le caractère attentionné de ce nouveau mari.
    Ce film est malin car, derrière cette intrigue SF bien ficelée, se cache une réflexion douce-amère sur l'évolution du couple. La réalisation est intelligente, tout est réfléchi et efficace, le placement de la caméra comme le choix des couleurs ou des ambiances sonores et c'est extrêmement drôle. En un mot : magique !
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 516 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 avril 2018
    À Madrid, de nos jours, Carmen est mariée à Carlos, un grutier qui passe son temps à regarder le foot à la télé et à l'agonir d'injures. Jusqu'au jour où Carlos est hypnotisé et change du tout au tout. Le butor devient un mari aimant, excellent danseur, qui passe l'aspirateur et apporte à sa femme le petit déjeuner au lit.
    Avec son cousin Pepe, Carmen découvre que Carlos est en fait victime d'un envoûtement. Tito, un serial killer atteint de schizophrénie, a pris possession de son corps.

    Pablo Berger avait signé en 2012 "Blancanieves", une réécriture fascinante du conte de Blanche Neige, filmé en muet et noir et blanc dans l'Andalousie franquiste. Couvert de récompenses (sept Goyas), ce film m'avait enthousiasmé. Son suivant n'est pas au diapason.

    "Abracadabra" en effet hésite entre plusieurs genres. Farce loufoque, drame fantastique, enquête policière (dont le sujet macabre et les décors madrilènes rappellent le récent "Que Dios Nos Perdone"), pamphlet féministe, voire même comédie musicale, "Abracadabra" trop embrasse et mal étreint. Ses acteurs ne déméritent pas : Antonio de la Torre réussit à rendre tour à tour crédible l'époux macho et l'amant délicat, Maribel Verdu, l'héroïne de "Blancanieves", joue à merveille, l'épouse soumise qui se bat contre sa condition. Mais le jeu excellent des acteurs ne suffit pas à mettre de l'ordre dans un film qui en manque trop.
    elriad
    elriad

    440 abonnés 1 869 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 septembre 2018
    même si le film est un peu léger, on retrouve cet humour que j'aime dans le cinéma ibérique, et particulièrement dans le cinéma de Alex de la Iglesia ou chez Bigas Luna. Du trash, des couleurs kaléidoscope, de la folie et des comédiens avec des gueules. Ça ne se prend pas au sérieux et c'est une marque de fabrique reconnaissable dans ce cinéma espagnol. Certains le rejetteront, moi, il parle à ma conception de l'humour. Entre comédie et fantastique, les machos du sud en prennent pour leur grade...
    coperhead
    coperhead

    26 abonnés 474 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 septembre 2018
    Film loufoque sur la schizophrénie ,avec ce Carlos macho de première ordre possédé par un sérial killer charmeur . "Abracadabra" hésite entre plusieurs genres : farce déjantée ( il n'y a pas de doute ), drame fantastique, enquête policière et comédie comique colorée mais finit par manquer de cohésion et par dérouter le spectateur . Deux acteurs sortent du lot : Antonio de la Torre très crédible dans ses deux personnages et Maribel Verdu, en épouse soumise qui se bat contre sa condition.
    labellejardinière
    labellejardinière

    89 abonnés 274 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 septembre 2018
    Entre burlesque et charge "morale" (sur l'émancipation des femmes contre le machisme), cet "Abracadabra" prétend faire le lien par une très improbable histoire spoiler: de possession.
    "Carmen" choisira-t-elle entre spoiler: retrouver son beauf de grutier, ou accepter la "hantise" par "charmant" tueur de masse ?
    .... L'ancien pubard, et ultra primé pour "Bianca Nieves" (pas vu) Pablo Berger nous livre un film kitsch peu convaincant !
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 17 avril 2018
    Dans son processus de création, le cinéaste espagnol Pablo Berger explique qu'il a l'habitude de projeter tous ses démons et idées sur papier, quitte à atteindre une certaine forme de chaos, pour ensuite essayer de créer un tout plus ou moins cohérent. "Abracadabra" est un cas typique de film qui se regarde le nombril sans jamais lever les yeux vers les spectateurs.
    Comédie fantastique, pourquoi pas. Mais quand les différents tons adoptés dans le film sont tellement dissociables qu'on se retrouve à ne plus savoir s'il faut rire ou pleurer, le mélange des genres est alors complètement à côté de la plaque. L'humour absurde dont le réalisateur se fait l'ardent défenseur, tombe tout le temps à plat. Très mal introduites (la fille de la famille qui est cachée sous le lit, pourquoi? Le cousin qui patiente en attendant un rendez-vous sur un manège pour enfant, pourquoi? En d'autres circonstances, ces séquences auraient pu faire mouche mais elles sont ici en total décalage avec ce que nous raconte le film), ses scènes humoristiques nous emportent dans une sorte de réalité troublée où des personnages ordinaires se mettent à adopter des comportements totalement excentriques sans que ces derniers n'aient un quelconque rapport avec le fil conducteur de l'histoire qui privilégie le drame fantastique dans son déroulé à toute forme de comique. On se retrouve alors devant une oeuvre qui s'évertue à vouloir nous faire rire alors qu'on ne veut qu'une chose, que le film avance.
    Mais le film n'avance pas. Pour cause, cette désagréable impression que les scènes se succèdent sans véritablement de lien, la faute à un montage qui passe du coq à l'âne et semble avoir oublié une demi-heure de film qui nous aurait permis de suivre avec beaucoup plus d'intérêt cette histoire de possession. Une histoire qui d'ailleurs n'exploite pas du tout le côté comédie de moeurs (le père de famille macho qui devient le mari idéal, le pitch du film tout simplement), un choix qui aurait sans doute permis au film d'être plus drôle. Et puis ce sentiment étrange que les personnages sont visiblement en accord avec toutes les étrangetés paranormales qui leur arrivent, tout cela sans être inquiétés ou perturbés un minimum. Surtout que la dernière séquence, poignante et prenante, fait le choix d'un film sérieux très proche du thriller haletant, une direction qui annihile toutes les décisions prises auparavant.
    Des mauvais choix à foison, une réalisation tantôt tape-à-l'oeil, tantôt à côté de la plaque et un sujet très mal traité, "Abracadabra" est l'oeuvre d'un homme qui semble faire des films pour lui tout seul, engoncé dans son propre délire.
    Felipe Dla Serna
    Felipe Dla Serna

    23 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 avril 2018
    J’ai hésité à donner 3 étoiles à cette comédie dramatique, mais la raison et l’intime conviction de me trouver devant une œuvre mineure, même si elle a le mérite de surprendre avec des images loufoques d’un monde que j’appellerai « onirico-allucino-squizophrenique », le tout dans une atmosphère kitche (hortera en espagnol)....
    Serge V
    Serge V

    84 abonnés 446 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 avril 2018
    abracadabra : un mauvais film au scénario incompréhensible , le film mélange tous les genres , le paranormal , le gore ( que de sang ! ) , le comique ( à petites doses ! ) . concernant l ' interprétation , les acteurs font ce qu ' ils peuvent mais on ne les sent pas à l ' aise !
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