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lhomme-grenouille
3 362 abonnés
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5,0
Publiée le 4 mai 2018
Eh ben me voilà bien con ! Moi qui d’habitude rédige des pavés pour vous expliquer ce qui me exalte ou qui me chiffonne dans un film, là je ne trouve quasiment rien à dire de particulier sur cette « Île aux chiens » si ce n’est que… eh bah c’est un film de Wes Anderson avec toute la magie que ça implique. Franchement que dire de plus ? Qui connait Wes Anderson voit très bien de quoi je parle. Chaque plan est l’illustration de sa créativité sans borne et du très grand sens plastique qu’il y adjoint en permanence. Et bien évidemment, il faut qu’en plus tous ces plans soient au service d’une narration toujours en décalage avec les codes en vigueur et les attentes. Du coup chaque visionnage d’un film de Wes Anderson se transforme toujours en un voyage dans un pays inconnu capable de nous surprendre à chaque instant. Cette « Île aux chiens » n’avait pas commencé depuis une minute que j’étais déjà scotché. D’ailleurs, pour le coup, je trouve qu’en termes de rythme et de densité, ce film pousse quand même les curseurs très loin. Alors du coup, vous vous doutez bien qu’autant d’Andersoneries autant concentrées dans un seul long-métrage a de quoi cliver. Il y aura ceux qui adoreront et ceux qui se feront éjecter du film tout aussi sec. En cela « L'îe aux chiens » est à la fois une œuvre totalement originale et surprenante par rapport aux autres œuvres de l’auteur, mais d’un autre côté elle porte aussi vraiment bien sa patte (…de chien ! ho ! ho !) On retrouve encore ces jeux de contrastes et de renversements chez ses personnages : où les enfants sont des adultes et les adultes sont des enfants ; où les situations sérieuses sont traitées avec frivolité et les situations frivoles avec sérieux. On retrouve aussi ce monde aux logiques rudes et cruelles mais constamment dédramatisées par cette forme infantilisante de grand théâtre de marionnettes. Enfin, on retrouve également – et surtout – ce jeu assez dingue de décalage permanent. A peine quelque-chose est-il posé sur un ton que dans la seconde qui suit quelque-chose vient le rompre pour aller dans le ton opposé. Il y a une maitrise tellement hallucinante de ce qui est sérieux / ridicule / tragique / risible / tendre / cru que voir le maitre Wes jouer à emmêler tout ça est juste un régal. En somme : oui j’adore cette « Île aux chiens » comme j’adore le reste de la filmographie de l’ami Anderson. Bon après, ce n’est que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
J’aime énormément le cinéma et les univers créés par Wes Anderson, j’aime énormément aussi les animations en stop-motion -image par image- (« Shaun le mouton », « ma vie de courgette »…), pas de surprise, j’ai adoré « l’île aux chiens »!
J’ai sciemment décidé de regarder ce film avec des yeux d’enfants, dans son sens littéral, sans chercher de message politique caché. Si ce n’est une critique tout en douceur et bien constante de l’effet négatif des rumeurs -fake news- au détriment de la vérité des faits, « l’île aux chiens » est une déclaration d’amour à l’espèce canine.
J’étais dans un premier temps étonnée. Si Wes Anderson fait souvent la vie dure aux animaux de compagnie, par exemple, le chat défenestré dans « Budapest hôtel » ou le chien tué d’une flèche dans « Moonrise kingdom », ici il met les chiens sur un piédestal ..Mais ne ménage pas les chats !
C’est un pur joyau d’animation avec un travail dans le détail et une grande richesse dans chaque image.
Seul le langage des chiens est universel, compréhensible, le langage des humains est juste parfois traduit, ça rend le film encore plus sympathique. Le déroulement de l’histoire est très rythmé, parfois schématisé avec beaucoup d’humour.
Le fond de l’histoire est bien triste : des chiens mis en quarantaine sur une île de détritus, un groupe de chiens encore bien plus misérable, suite à des expériences scientifiques. Mais l’humour, la vaillance du petit garçon et de l’étudiante journaliste américaine, l’amitié entre les jeunes et les chiens et la fluidité de l’animation donnent une note résolument optimiste à l’histoire.
Un régal, comme souvent les films de Wes Anderson. Mon blog : larroseurarrose.com
Plus fort que les studios Aardman et Laïka, Wes Anderson signe avec L’Île Aux Chiens un incroyable films d’animation en images par images absolument magnifique. Que ce soit dans ses personnages, ses décors, son animation, son histoire et le choix des acteurs pour le doublage, tout est absolument réussi ! Riche en aventure et en humour, nous avons là clairement un très sérieux favoris pour l’Oscar du film d’animation pour 2019. C’est en tout cas sans aucun doute Le grand film à voir avec toute la famille pour les vacances de Pâques ! [Lire la critique complète sur FreakinGeek.com]
Revoilà Wes Anderson ! Après les deux petites déceptions que furent pour moi Moonrise Kingdom et The Grand Budapest Hotel, il retrouve toute sa splendeur et m’enchante à nouveau. Retour aussi à la stop-motion après le magnifique Fantastic Mr. Fox. Techniquement, L’île aux chiens est une splendeur. Rien à dire, tout est parfait de bout en bout, mise en scène, technique...Idem pour le scénario écrit avec les fidèles Roman Coppola et Jason Schwartzman. L’histoire, vraie critique sociale, tout autant que plaidoyer écologique, est prenante, belle, émouvante, touchante et d’une grande poésie. Et tout aussi drôle que dérangeante ou politiquement incorrecte et pleine d’humanité. Découpée en chapitres, on s’y laisse prendre immédiatement. L’univers, forcément très japonisant, est foisonnant et fascinant. Pensant voir la version originale je me suis retrouvé devant la version française. Cela ne m’a pas du tout gêné (moins important pour l’animation pour moi). Le casting français (Auteuil, Huppert, Duris, Amalric, Garrel, Seydoux, Attal…) passe très bien, et est presque aussi prestigieux que l’américain (Cranston, McDormand, Norton, Swinton, Johansson, Goldblum…Greta Gerwig se doublant elle-même en français). Une très belle surprise pour un chef d’oeuvre. Tout simplement une merveille ! J’en suis ressorti heureux et enchanté.
Riche et poétique, avec plein de clins d'oeil qui permettent plusieurs niveaux de lecture, ce qui saura plaire aux grands comme aux petits, ce Royal Canin du film d'animation est à voir absolument !
En grand fan de Wes Anderson, "L'île aux chiens" était le film que j'attendais le plus de cette année 2018 et, le moins que l'on puisse dire, c'est que je n'ai pas été déçu. Tout est simplement parfait dans ce long-métrage pleinement abouti, aussi bien sur le fond que sur la forme. Visuellement, Anderson renoue avec le stop-motion après le superbe "Fantastic Mr. Fox", en poussant cette fois-ci encore d'avantage la maîtrise de cette technique si particulière. Le cinéaste américain parvient une nouvelle fois à transposer son univers si particulier en offrant un film léché, hyper stylisé dont la perfection des décors impressionne à chaque seconde. On retrouve également les thématiques chers à Wes Anderson, notamment dans le traitement de l'enfance, mais l'on peut également observer un vrai renouvellement de ce dernier qui confère à son film une dimension politique inédite. Anderson n'est pas un cinéaste engagé à proprement parler mais un grand enfant qui transmet à travers cette oeuvre son dégoût face à un monde corrompu et déshumanisé. L'intrigue est en soi assez sombre, Anderson mêlant la légèreté du conte à une profonde mélancolie qui faisait la particularité de ses précédents long-métrages. La carrière du réalisateur texan est également faite de collaboration, d'abord avec le compositeur français Alexandre Desplat qui propose une nouvelle une bande originale mémorable qui se marie parfaitement à l'univers poétique et décalé du film. Mais que serait un film de Wes Anderson sans sa bande d'acteurs fétiches qui forment un casting vocal cinq étoiles. Chacun d’entre eux se donnent à fond pour donner leur voix à des personnages qui leur correspondent jusque dans leurs traits physiques et même de caractère. Je reconnais être incapable d'être objectif quand il s'agit de Wes Anderson mais, il faut bien l'avouer, "L'île aux chiens" est une pépite de cinéma d’animation qui pousse au rêve, un nouveau grand film d'un cinéaste qui n'est à mon avis pas prêt de me décevoir.
Ce film animé est une pure réussite. De la musique aux dessins en passant par le scénario, tout est parfait. De l'humour, de l'intelligence et un message politique fort, c'est divertissant, rafraîchissant et donne à réfléchir. Que demander de plus ? Les voix en français sont remarquables (notamment Vincent Lindon). Vu avec deux adolescents de 13 ans qui ont apprécié. Mais je déconseillerais aux enfants de 10 ans et moins. Wes Anderson est véritablement un génie du cinéma. À voir absolument. 19/20
Jamais à court de créativité W. Anderson nous plonge dans une solide réflexion quant à la place du chien dans notre société mais aussi sur les conséquences liées à la hiérarchisation des espèces. Ce cynique et violent réquisitoire contre l’oppression renvoie aux périodes les plus sombres de notre histoire ... Vive la révolution canine !
C'est un film formidable avec une très belle histoire qui vous fait sentir bien. La bande son et les images sont resplendissantes. C'est un chef d'œuvre et c'est mon film préféré de 2018.
Wes Anderson est un habitué des films loufoques... Et force est d'avouer que je n'aime pas toujours ses réalisations, mais là.... Je suis sous le charme. Décalé, original, superbe et moralisateur par sa lecture sous forme de brûlot anti-racial, une animation qui sert les propos et que la musique des taïkos vient renforcer. La photographie, les plans... Tout est franchement parfait. Une oeuvre magistrale à découvrir.
Pendant que je regardais L'île aux chiens, une question m'a traversé l'esprit : mais qu'est ce que Wes Anderson a dans la tête, qui lui permette d'élaborer un projet aussi improbable que ce film, qui traite de choses tristes se passant dans un décor démoralisant, avec du japonais parfois non sous-titré ? Sûrement beaucoup de génie, une opiniâtreté d'acier et le sentiment de vouloir régler ses dettes (ici au Japon).
Le résultat est brillant. Les chiens et les personnages humains sont un peu statiques (cela est du au procédé utilisé : le stop motion) et pourtant très expressifs. Anderson joue avec les cadrages, la disposition symétrique dans les plans, la profondeur de champ, bref, de tous les moyens de la mise en scène, pour exprimer les émotions.
Les décors sont incroyables d'inventivité, et j'ai particulièrement aimé les petites séquences gratuites rendant hommage au Japon : la préparation des sushis et le combat de sumo par exemple.
Si les images sont superbes, le film convainc également par l'alacrité de ses dialogues, comme toujours chez Anderson à la fois simples, non conventionnels et servant admirablement la progression de l'intrigue.
Je conseille donc vraiment L'île aux chiens, qui, comme Fantastic Mr. Fox, donne le meilleur à voir de Wes Anderson.
Un film d'animation avec un style particulier et original qui en fait sont charme. L'histoire est bien trouvée et bien mise en scène. C'est drôle sans en faire trop et les personnages sont charismatiques. A noté que le casting des voix françaises est réussi.
Wes Anderson est une sorte d'ovni dans le monde du cinéma. Il arrive à chaque fois à nous étonner soit avec sa maîtrise de cinéaste mais aussi par ces histoires sortant de l'ordinaire.
Celles des Iles aux chiens est réellement l'atout du film car c'est loufoque avec cette bande de chiens que nous suivons avec plaisir. Les plus grands vont apprécier le détail dans l'animation et on reconnaît parfaitement la patte de Wes Anderson depuis Mr Fantastic Fox. On est transporté dans un univers magique et ce fim restera certainement dans le top des films de cette année.
Un vrai bijou que l'on aimerait avoir tous les mois.
C’est un enchantement d’avoir découvert ce récit pittoresque du Japon animé, ralliant l’histoire folklorique et la modernité, les animaux sont des emblèmes des clans et de la politique. L’intrigant scénario où les chats sont avantagés et soutenus par le décret d’un maire partisan aux détriment du malheur des chiens jugés comme paria en raison d’une épidémie puis expédiés dans cette île de dépotoir. La mise en scène est fascinante, par la référence à la culture des idéogrammes, au théâtre traditionnel, à la cuisine japonaise, l’humour qui s’y glisse entre temps m’a beaucoup plue. Les chiens attisent ma sympathie par leurs philosophies de vie, un état d’âme reflétant de la mélancolie romantique qui m’a poussé à réagir aux larmes de ses animaux sensibles et de leurs maîtres humains en émotivité si touchante, devenant des alters égos adorables une fois que l’heure de fin approche. Une réalisation d’animation qui m’a fait pensé aux signes du zodiaque, l’année 2018 est celui du Chien, à son tour d’être honoré dans ce chef-d’œuvre de festivité.