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    La Folle Histoire de Max et Léon
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "La Folle Histoire de Max et Léon" et de son tournage !

    Naissance du film

    Le metteur en scène Jonathan Barré, qui connaît Grégoire Ludig et David Marsais depuis longtemps puisqu'il était entre autres aux commandes des émissions du Palmashow, explique que leur rencontre (et donc la naissance de La Folle Histoire de Max et Léon) résulte du fruit du hasard :

    "Nous sommes du même village, Montfort L’Amaury, dans les Yvelines : mes parents avaient déménagé là-bas pour ouvrir une cave à vin, et la baby-sitter de mon petit frère était une amie de Greg. A l’époque je faisais des sketches chez moi, tout seul, et comme je me trouvais nul en tant qu’acteur, j’ai cherché des gens à mettre en scène. A l’époque, Grégoire et David cherchaient justement un « réalisateur » - disons un type qui maniait les caméras moins mal qu’eux - pour refaire un sketch qu’ils avaient raté : et on s’est tout de suite entendus."

    Références

    Jonathan Barré, Grégoire Ludig et David Marsais possèdent les mêmes références en matière de cinéma, à savoir les blockbusters américains des années 80 (Retour vers le futur ou SOS fantômes). Par rapport aux films sur sur la Seconde Guerre mondiale, les trois hommes citent La Grande Vadrouille, On a retrouvé la 7ème compagnie, Le Mur de l'Atlantique, Papy fait de la résistance ou encore Il faut sauver le soldat Ryan. Le metteur en scène poursuit :

    "Grégoire et David sont davantage fans des Inconnus ou des Nuls. J’aime leur côté « franchouillard » : ils n’essaient pas, comme tant d’autres, d’imiter le débit mitraillettes, les répliques, l’univers des stars du stand up américain. De mon côté, je suis un inconditionnel du Saturday Night Live, de ses sketches, ou encore de Chevy Chase, dont l’un des films, Fletch, sorti en 85, reste pour moi culte. Donc, on se complète tous les trois."

    Guests en force !

    La Folle Histoire de Max et Léon comprend de nombreux guests comme Florence Foresti, Kad Merad, Sébastien Thoen, Baptiste Lecaplain ou encore Kyan Khojandi. Jonathan Barré, Grégoire Ludig et David Marsais avaient de cette manière envie d’associer au projet des personnalités faisant office de références en termes d’humour ou de cinéma. Comme dans Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre d'Alain Chabat.

    Le choix de la Seconde Guerre mondiale

    Jonathan Barré, Grégoire Ludig et David Marsais voulaient à tout prix éviter l’écueil du film à sketches. Pour ce, ils ont choisi la Seconde Guerre mondiale dans le but d'être de plein pied dans une atmosphère de cinéma bien différente de leur image télé et web.

    "Et à la différence des sketches télé, qui sont plus découpés, j’ai pris soin, avec l’aide de toute l’équipe technique, de produire des images plus amples, avec davantage de plans larges. Ça permet d’installer David et Grégoire dans le contexte, dans l’Histoire avec un grand H, et de les avoir tout le temps ensemble. Si vous êtes attentifs, vous remarquerez, qu’ils partagent presque tous les plans tous les deux. Ils forment une entité comique", note le réalisateur.

    Un autre rythme

    Grégoire Ludig et David Marsais se sont rapidement habitués au rythme du cinéma, beaucoup plus lent que celui d'un sketch web ou télévisé. "Pour un sketch web ou télé, on tourne 6/7 minutes utiles par jour. Sur le film, on tombe à 2 minutes. Ça permet de saisir assez vite que l’on est dans une dynamique d’histoire, de récit, plus exigeante, plus sophistiquée", précise le premier.

    Echo aux jeunes d'aujourd'hui

    Via ces deux grands enfants évoluant dans la France occupée, La Folle Histoire de Max et Léon fait écho à la jeune génération actuelle qui a du mal à s’investir dans un monde politique. "Nos personnages sont apolitiques, engagés en rien, indifférents aux luttes entre Vichy et la Résistance, ils veulent juste sauver leur peau. En ce sens, ils font un peu écho à notre génération, qui a dû mal à s’investir aujourd’hui dans un monde politique pas très engageant… L’intérêt pour nous était que, au cours de leurs tribulations, nos deux personnages, développent des réflexes humains, un sens de l’entraide, de la solidarité, une « humanité » disons, qu’ils ne soupçonnaient pas avoir en eux au départ", notent Grégoire Ludig et David Marsais.

    Contre-pied

    Grégoire Ludig et David Marsais ont cherché à prendre le contre-pied des films réalisés sur le sujet (avec les stéréotypes du résistant, du collabo du nazi ou du juif terrorisé) en faisant en sorte que le danger vienne de l'intérieur sans faire anachronismes. "L’Allemand est plutôt en « seconde ligne ». On s’est donc amusé avec les codes, comme dans cette scène où un soldat nazi se cache… pour aller dans une boite olé olé ! Et dans cette logique de décalage, évidemment, le résistant est drôle… quand il est nul !", s'amuse David.

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