Votre avis sur La Favorite ?
2,0
Publiée le 19 mars 2019
Un film tape-à-l'œil, avec toujours les mêmes costumes, et tourné toujours dans les mêmes pièces. Quant à la mise en scène, elle reste tout de même très prétentieuse, comparé à un Barry Lyndon. Le trio d'actrice fait le job, et on reste consterné devant les "rouages" qui ont fait nôtre histoire. Enfin, le plus stupéfiant au fond, c'est l'absence d'un véritable scénario. Tout le monde tourne en rond, à l'image de ces adorables lapins….
2,5
Publiée le 16 décembre 2022
La guerre pour être « la favorite » de la reine est lancèe! Attention ce n'est pas du cinèma de tout repos et encore moins un film facile à regarder, sans doute parce qu'il contraint le spectateur à rester en èveil! En partant d'un fait historique, Yórgos Lánthimos fait du Yórgos Lánthimos avec des effets de camèra pas toujours utiles (le grand angle, le fisheye avec cet amorti qui arrondit ...). J.J Beineix faisait ça à une èpoque. Aujourd'hui c'est dèpassè, ça alourdit les images, cassant le rythme au passage! Mais les dècors sont somptueux, comme les costumes! Tout repose en fait sur l'excellent trio d'actrices dont la remarquable Olivia Colman, justement rècompensèe par un Oscar à Hollywood, qui se livre ici à des folies ètonnantes! il faut la voir malade de la goutte ou engueuler un jeune garde qui n'avait rien fait si ce n'est son travail de planton! Plus que tout se manifeste un cynisme à tout èpreuve qui donne, finalement, à ce monde dominè par les femmes, une sorte de dèlire grotesque (cf. la course aux canards). Une oeuvre à rèèvaluer...
2,0
Publiée le 25 février 2019
Pourtant au départ ça partait bien, pendant on va dire cinquante minutes, on expose longuement les personnages, on voit celui d'Emma Stone prendre de plus en plus de place auprès de la reine, commence à sentir qu'il y a un jeu de pouvoir qui se joue entre elle et Rachel Weisz. Le problème, c'est que ça n'aboutit sur rien.

Le film se perd dans des niaiseries à base de caprices insupportables de la reine au lieu de jouer la carte de l'intrigue politique alors qu'il y avait tout pour. J'ai l'impression que le réalisateur a voulu absolument cantonner son histoire à ces deux femmes qui veulent être la favorite de la reine, mais sans jamais vouloir voir au-delà (ou sans pouvoir, c'est possible aussi).

Finalement cette lutte de pouvoir n'est que très rarement drôle, cynique ou que sais-je encore, c'est surtout assez convenu et prévisible. Alors je sais bien, c'est une « histoire vraie », mais il y avait sans doute moyen de faire naître plus d'émotions, plus de haine envers les personnages qui sont tous des salauds manipulateurs. Là on voit juste Emma Stone marquer des points face à Rachel Weisz et c'est tout.

Il n'y a même pas de grosse révélation où on se rendrait compte que Emma Stone est une manipulatrice, on le voit dès le départ... J'ai trouvé ça d'un plat... d'un ennui...

Et puis il y a cette fameuse mise en scène tape à l’œil... Mais si ça l'éclate de faire son film d'époque avec des ralentis putassiers, des très grands angles qui déforment totalement l'image... ça aurait pu participer à l'ambiance, s'il se passait le moindre truc dans son film... Qu'il s'amuse... Mais en pratique ça ne sert pas à grand chose, c'est plus un artifice pour dire « je suis différent »... Et c'est le moment où on explique qu'être différent n'est pas forcément une qualité et ça ne veut pas dire que c'est fonctionnel.

Bon je suppose que certains aimeront, grand bien leur fasse... Moi ça m'indiffère, je baille gentiment...

Finalement Lanthimos échoue à renouveler le film d'époque, à en faire une fresque cynique, pleine d'humour noir... Je trouve ça juste fade... heureusement qu'il y a le sourire d'Emma Stone, parce que ça sauve un peu le film. Le reste c'est des gesticulations pour faire croire qu'il se passe un truc dans un film qui se fait dépasser par son sujet et dont il ne sait pas quoi faire... et où Lanthimos choisit donc de ne rien faire, ne rien dire, ne rien proposer que de l'esbroufe.

C'est un choix...
2,5
Publiée le 3 mars 2019
De beaux costumes et décors, des performances d'actrices marquantes, mais que dire du reste... Difficile de ressortir enthousiaste d'un tel film. Le premier problème conséquent que j’observe, c’est le saut vers l’inconnu que Yórgos Lánthimos nous oblige à faire. En effet, on ne sait pas vraiment à quoi on a affaire en début de film et même si l’on comprend les enjeux entre cette reine déboussolée et ses deux confidentes, on a du mal à s’y intéresser. L’intrigue évolue assez lentement et même à la fin on se sait plus trop où on en est. Pourtant, quelques moments de tensions sont bien présents (mention spéciale aux scènes de souffrance de la reine où la musique est assez mémorable et pénible pour le spectateur, notamment avec l’archet qui frotte légèrement les cordes d’un violon…) et les acteurs parviennent à nous plonger dans cet univers macabre. C’est aussi une belle satire de la royauté, dans toute sa splendeur excessive. La réalisation est particulièrement bluffante avec des scènes filmées au grand angle dans d’étroits lieux, ce qui renforce le sentiment d’oppression. J’aurais aimé ne pas bouder ce film mais malheureusement, à force d’y réfléchir, je le trouve particulièrement creux et long. Cette idée selon laquelle une ancienne de l’aristocratie devenue bonne va se tirer la bourre avec la première confidente de la reine pour s’en attirer les faveurs, c’est intriguant sur le papier. Malheureusement le scénario est des plus téléphonés. Il faudra bien que cette ex-aristocrate replonge dans les abus de la royauté qu’elle a connue auparavant et qu’elle en profite pour prendre la place de Lady Sarah en quelques jours… Formidable peste que nous joue là Emma Stone. Mais la petite gentille qui devient méchante et la méchante qui n’était finalement pas si vilaine, sans vouloir vulgariser le travail de Lánthimos, on nous a déjà fait le coup. D’un point de vue historique, je trouve que les faits relatés autour de l’existence de la reine Anne sont assez dérisoires, et une adaptation sur grand écran n’apportera pas grand-chose en plus. En soi, je ne reproche pas au film d'être ce qu'il est (le sujet est d'ailleurs retranscrit et traité comme il faut), mais plutôt d'avoir fait le choix de s'arrêter sur une page de l'histoire de la royauté anglaise pour le moins insignifiante. Pour faire simple, on n'a que faire des sauts d'humeur de cette reine et de sa soi-disant favorite. Et même si le film est bien réalisé, le reste ne peut être sauvé !
2,5
Publiée le 11 février 2019
La favorite est un film réussi, sur le fond comme sur la forme.
Techniquement c'est splendide, le montage et la photographie sont soignés, tout comme la mise en scène. Les décors et les costumes sont remarquables, mais ici ce qui nous intéresse c'est nos 3 actrices, prodigieuses et au sommet de leur art.
Cependant, même si je liste actuellement les différentes qualités du long-métrage, je dois avouer être resté assez en dehors de ce dernier. C'est spécial, l'humour fonctionne très bien mais je ne sais pour qu'elle raison l'histoire ne m'a pas parlé plus que ça, j'étais assez indifférent à ce qui se passait à l'écran.
Même si je reste mitigé, j'admets que c'est un bon film objectivement parlant. Mais mon ressenti est partagé si vous voulez.
2,0
Publiée le 10 février 2019
C'est un film déprimant. Malsain et complaisant. L'aristocratie est caricaturée. Tous les personnages sont cinglés, pervers, arrivistes, et 2 heures c'est vraiment long.
2,0
Publiée le 10 février 2019
« Cinéaste fat et creux » aurait écrit un critique des cahiers, d’après un des contributeurs de ce site. Je ne saurais dire mieux, concernant Yorgos Lanthimos. J’avoue qu’il s’agit du premier film de ce cinéaste que je vois. Mais tant de prétention ne m’incite absolument pas à voir ses précédents ! On avait déjà eu droit à Peter Greenaway dans les années 80 et 90 qui s’y entendait dans le boursouflage et l’inanité de pensée ; il semblerait bien qu’il ait désormais un héritier ! Y aurait-il quelque chose à sauver dans La Favorite, exceptées les actrices ? J’en doute ! S’il suffisait d’une photo éclairée à la bougie pour rattraper le Kubrick de Barry Lindon, ce serait trop facile ! Le simplisme de l’ensemble laisse songeur ; la cour d’Angleterre réduite à des alcôves et des petites intrigues, sans aucune finesse ni hauteur de vue, finit par lasser. Sans même évoquer cette sexualité crue mal exploitée par le tâcheron. Mieux vaut revoir Que la fête commence, pour les intrigues à la cour
2,0
Publiée le 5 juin 2021
Décors somptueux mais beaucoup d'outrances et de vulgarité. La photo abuse des grands angles, la musique est souvent aussi insupportable qu'un robinet qui fuit, et le scénario abuse de la supposée vie lesbienne de la reine Anne. Les perruques sont grotesques et malgré l'éclairage aux bougies on est loin de la finesse et l'élégance de Barry Lindon.
2,0
Publiée le 8 février 2019
Je pense que ce réalisateur n'est pas fait pour moi. Je n'avais pas aimé « The Lobster », j'ai eu du mal a aimer « La Favorite » . Deux femmes se disputent le rôle de favorite de la Reine : l'une veut retrouver son rang de Lady, l'autre veut le conserver et la congédier. Entre ces deux femmes, une reine complètement à l'ouest, naïve et candide. Le sujet de rivalité m'avait l'air intéressant mais je me suis pas mal ennuyée, c'est parfois répétitif, parfois creux, parfois bien. Les musiques m'étaient désagréables car trop étirées, et les concours de canard, tirs de pigeons, courses de homards et j'en passe, très peu pour moi. Les personnages étaient trop stupides pour être attrayants, tout simplement.

cinephile-critique.over-blog.com
2,0
Publiée le 26 janvier 2024
Voici un film ambitieux qui souffre de deux problèmes majeurs. D'abord son scénario non seulement il est bien mince, mais il est très mal raconté, certaines scènes étant bâclés (le passage au bordel, l'affaire des lettres compromettantes) voire incompréhensibles (notamment cette fin absurde) Certains ont déploré la vulgarité, moi elle ne m'a pas dérangé, j'aurais même aimé que le saphisme de ces dames soit davantage exploités. L'autre problème est la réalisation, moi je veux bien qu'on fasse du grand angle mais là c'est l'overdose d'autant que ça apporte quoi ? Parlons de l'interprétation qui sauve le film du néant, dans des genres fort différent Olivia Colman, Emma Stone et Rachel Weisz nous livrent des prestations remarquables. Un mot sur la musique du film ou l'art de tout foutre en l'air… parce que Vivaldi et Schuman, d'accord mais pourquoi ce long passage de la pire musique concrète on un bâton répond à une trompette de foire ? Sans doute est-là un message sublimal de l'auteur qui clame son esprit iconoclaste, s'il savait comme on s'en fout !
2,0
Publiée le 15 décembre 2022
Dommage de gâcher de si beaux décors, Hatfield House, pour un film médiocre et si loin de l'histoire, au scénario restreint, à la bande son exécrable, aux mauvais doublages, à la musique ultra forte et aux coups de marteau qui obligent à couper le son et aux scènes de nu auto? censurées?
Dommage car l'image est traitée avec talent, la bande son avec mépris du spectateur et le scénario avec médiocrité.
Un film qu'on ne regardera jamais une deuxième fois.
2,5
Publiée le 16 décembre 2021
18ème siècle à la cour anglaise : la reine Anne (Olivia Colman) est instable et malade, c'est sa favorite et amie Sarah Churchill (Rachel Weisz) qui pilote le pays en ces temps de guerre contre la France.
Tout se passe normalement jusqu'à l'arrivée au palais d'une jeune servante, Abigail Masham (Emma Stone), qui va petit à petit bousculer la hiérarchie établie et tenter par tous les moyens de retrouver son ancien rang d'aristocrate.
Le réel intérêt du film réside dans le talent de ces trois actrices dans leurs rôles respectifs : il faut reconnaître que c'est vraiment brillamment interprété.
Pour le reste, l'histoire est assez plate et tourne rapidement en vase clos entre ces trois protagonistes se crêpant le chignon chacune leur tour.
Assez fade et moyen dans l'ensemble.
--> Site CINEMADOURG
2,0
Publiée le 12 février 2019
note à relativiser.. En terme purement technique et cinématographique, 4,5/5. Sinon, pour ma part, film très ennuyeux et dénué d'intérêt - je ne suis pas objectif n'étant que très peu attiré par les films de cette époque - Sur la psychologie des personnages et la forme de thriller lui étant liée, c'est intéressant même si je n'ai personnellement pas été captivé par le récit et cette mise en scène austère et ennuyeuse bien que parfaitement adaptée à celui-ci
2,0
Publiée le 9 février 2019
Pourquoi tant d’éloges ? Déçue par ce film moyen. Très bien joué heureusement, parfois de bonnes choses mais l’ensemble bien trop long, une musique lancinante. On se lasse vite de cette histoire.
2,5
Publiée le 8 février 2019
Au début du XVIIIème siècle, à la cour de la reine Anne (Olivia Colman), la dernière héritière des Stuart, on se divertit autant qu’il est possible tandis que se déroule une guerre contre les Français. Seuls des échos des batailles parviennent jusqu’au palais, la reine étant bien davantage préoccupée par les lapins qu’elle a élus comme animaux de compagnie, par les intrigues de cour et par les crises de goutte qui la font de plus en plus souffrir. À ses côtés, se tient la Première Dame, Sarah Churchill (Rachel Weisz), femme influente qui ne la quitte guère, allant même jusqu’à lui octroyer quelques faveurs d’ordre sexuel. Mais la complicité entre la reine et sa favorite vacille du fait de l’arrivée au palais d’une cousine de cette dernière, Abigail Hill (Emma Stone). D’abord reléguée comme simple servante, la nouvelle venue, profitant, entre autres, de ses dons pour calmer les douleurs physiques de la souveraine, parvient insidieusement à s’attirer les faveurs de celle-ci et à supplanter sa rivale.
Voilà résumé, en quelques phrases, l’intrigue d’un film d’une durée d’à peu près deux heures. Yórgos Lánthimos, connu pour ses satires noires, se délecte à détourner les codes du film en costumes, mais n’évite pas l’ostentation. Derrière les beaux décors et les scènes volontiers outrancières, il n’y a pas grand-chose, sinon l’inanité de personnages qui ne sont préoccupés que par leur réussite personnelle, leur arrivisme. Cela du côté des femmes car, pour ce qui est des hommes, ce ne sont tous que des fantoches décadents.
Pour faire un film de deux heures avec de tels personnages sans presque jamais quitter le palais, le réalisateur étire chaque scène autant qu’il le peut, ne se privant ni de ralentis ni de répétitions qui finissent par lasser. On a tellement vite compris, dès les premières scènes, de quoi il s’agit et à qui on a affaire que tout le reste du film paraît à la fois interminable et affecté. Malgré son assez grand succès critique, je le trouve, pour ma part, assez banal. Tous les critiques n’ont d’ailleurs pas été séduits, celui des Cahiers du Cinéma allant jusqu’à parler de Yórgos Lánthimos comme d’un « cinéaste fat et creux » !
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