Votre avis sur La Favorite ?
2,5
Publiée le 4 mars 2019
Les 3 actrices sont formidables, mais j'ai trouvé ce film particulièrement malsain et vulgaire. J'ai passé la séance à faire la grimace parce que j'avais envie de vomir.
2,0
Publiée le 17 février 2019
Une belle mise en scène, le soin apporté aux détails et aux décors d'époques. Un jeu bien satisfaisant, mais de gros moments de gêne, pour ma part.
2,0
Publiée le 15 février 2019
Excellentes actrices avec une interprétation époustouflante, des costumes intéressants dans leur modernité. Une sujet qui sort des sentiers battus : deux femmes qui emploient tous les moyens pour gagner les faveurs d'une reine malade et assurer ainsi leur réussite personnelle.
Mais la perception du réalisateur ne m'a pas convaincue, ni embarquée dans cette proposition. Mon ressenti est assez négatif. Même si la période traitée se veut décadente, le film ne traite que de la gamme obscure des personnages . c'est assez cruel dans l'ensemble.
2,5
Publiée le 19 mars 2019
Très déçue par ce film qui cache bien son jeu… le pouvoir par tous les moyens !
Intrigue trop connue à l'avance, le sexe serait-il le seul levier pour la manipulation ,
2,0
Publiée le 11 janvier 2023
Le mot qui me vient pour résumer ce film est le suivant : déjection. On chie, on fornique, on vomit, on patauge, on se roule des pelles. Les personnages sont abjects, ambitieux et vils. Olivia coleman incarne une reine versatile qui n'est qu'une ménine vieillie, les deux favorites jouant une comédie du pouvoir qu'on a déjà vue cent fois. Scénario convenu, faisant dérouler des scènes répétitives sans réelle progression. Belles images, belle lumière, sans atteindre la perfection de Barry Lindon ou Meurtres dans un jardin anglais auxquels ce film long et ennuyeux se réfère médiocrement.
2,5
Publiée le 18 février 2024
J'ai assez de mal à comprendre l'engouement autour de ce réalisateur. J'avais déjà visionné de lui The lobster, dont le concept m'avait intrigué mais m'avais au final assez ennuyé. Je suis malgré tout tenté de voir Poor things, qui a l'air visuellement somptueux Emma Stone semble y livrer une performance incroyable.

Ici, on suit trois femmes, la reine Anne (Olivia Colman), sa favorite à la cour lady Sarah (Rachel Weisz) et une ancienne noble, cousine de Lady Sarah et devenue domestique, Abigail Hill (Emma Stone). Va alors s'installer progressivement un jeu de pouvoir entre les deux rivales pour avoir les faveurs de la reine. La guerre se déclare entre Abigail et Sarah, ce qui va donner lieu à une sorte de triangle amoureux et de stratagème en tous genres.

Sur la forme, je ne comprends pas trop l'intérêt de cet effet fish eye qui déforme et la vision de la profondeur de champ. Vu que le cinéma est sensé être un langage, que même les moins avertis peuvent comprendre inconsciemment, les choix du réalisateur doivent au moins apporter quelque chose au spectateur. Dans ce cas, ne vraiment pas comprendre les ressorts des choix de mise en scène me donne juste l'impression d'un côté un peu prétentieux. La musique avec ces deux notes lancinantes en boucle est assez désagréable. Par contre, un joli travail sur la lumière naturelle a été réalisé, avec les bougies en intérieur ou les braseros en extérieur.

Sur le fond, on suit un genre de jeu de dupe et de manipulation envers la reine, à la frontière de la démence et de l'impotence avec sa crise de goutte, avec en toile de fond un conflit militaire avec la France et la décadence présente dans l'aristocratie. On a d'un côté Lady Sarah qui se révèle odieuse et détestable envers la reine à de nombreux égards, qui use de chantage et de moquerie. D'un autre côté, Abigail passe pour ingénue et douce [Spoiler] en apparence seulement, puisqu'elle se révèle être davantage manipulatrice, en se faisant passer pour gentille et bienveillante mais étant prête aux pires mesquineries pour parvenir à ses fins, comme notamment empoisonner Lady Sarah [Spoiler]. Je reconnais ainsi un jeu d'acteur des plus réussis pour les trois personnages principaux.

Mais l'intrigue se perd un peu en cours de route pour ne pas toujours raconter grand chose.
Dommage que la guerre ne prenne pas davantage de place dans le récit, qui se consacre principalement sur les relations entre les trois femmes.
anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 16 février 2019
Jusqu'où l'être humain est prêt à aller pour s'assurer pouvoir et richesse... jusqu'à se perdre et perdre les autres nous dit le dernier film de Yórgos Lánthimos. Pour gagner et garder les faveurs d'une reine Anne d'Angleterre affaiblie et malade, deux femmes vont se livrer une bataille feutrée mais sans merci. Dommage que le propos soit sur appuyé par une musique parfois pesante et crispante. La mise en scène par contre d'un faux classicisme accompagne très bien le propos de ce film d'époque (mais mâtiné de références modernes, comme la scène de danse lors du bal) où tout est déformé, maquillé, pervertit. Les 3 actrices principales sont magnifiques dans leurs rôles respectifs. Mention spéciale à Olivia Colman, qui a déjà vu sa prestation récompensée par plusieurs prix. Elle campe une reine Anne tour à tour apathique, tyrannique, faible, tendre, joyeuse avec brio. S'étirant en parfois en longueur inutiles et répétitives, le film aurait également gagné à être plus court et concis. Donc bien mais avec plusieurs bémols.
2,0
Publiée le 20 octobre 2019
2 étoiles pour les actrices, les décors, les costumes. Le fond de l'histoire, lui, est terriblement sombre, pessimiste, aigri, malsain. Et finalement n'apporte rien à tout ce qu'on connaît déjà de la vie à la cour, des intrigues, des bassesses, des trahisons... Des répliques crues, malvenues, pourquoi, pour faire moderne ? Et surtout, ne croyez pas ceux qui écrivent que c'est drôle ni jubilatoire ! A éviter.
2,0
Publiée le 18 mars 2019
Malgré des actrices remarquables, des décors et costumes somptueux, difficile d'accrocher avec le parti-pri artistique du cinéaste en ce qui me concerne. Mais le plus grand regret reste le scenario qui s'essoufle très rapidement, la pauvreté des dialogues, l’invraisemblance des rapports humains qui tire sur la caricature grotesque voire malsaine. Un film qui plombe, inutilement.
anonyme
Un visiteur
2,0
Publiée le 10 mars 2019
Les enjeux historiques, politiques paraissent bien dérisoires face à la vanité de ces 2 femmes aristo incarnées par Madame Bond et Emma Stone.

Olivia Colman en fait des tonnes et son oscar, son golden globe, ne sont à mon sens pas mérités.La concurrence n'était pas terrible non plus.

On s'ennuie pendant 2 heures à raconter les misères de santé d'une reine et les chamailleries d'arrivistes et autres laquets qui cherchent à se placer à la cour. Mais ce film raconte quoi au fait ? Ou sont les enjeux ? Désolé, c'est raté.
Reste les costumes, la photo, la nature,....Un film totalement surestimé
sabina77

13 critiques

Suivre son activité

2,5
Publiée le 3 mars 2019
Suite à l'Oscar de la meilleure actrice, j'ai eu envie de regarder ce film. Certes, le jeu des actrices est juste mais ce film m'a laissé une sensation désagréable ; la manière de filmer (vue sur les plafonds), les longueurs ... je suis déçue.
anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 28 avril 2019
Nouveau film couronné de toutes parts de Yórgos Lánthimos, très attendu par la critique, La favorite est une comédie dramatique surprenante qui remplit depuis sa sortie les salles de cinéma. L’histoire se déroule dans le palace de la reine d’Angleterre Anne. Emma Stone arrive en calèche et pleine de boue en tant que servante et cousine de Lady Sarah. La reine est fragile et des querelles adviennent entre ambition, pouvoir, sexe et aristocratie. Les enjeux politiques séparent les trois femmes qui finissent par se faire la guerre. Le film est une belle reconstitution des costumes et des décors d’antan, le scénario est recherché, l’image est parfaitement nette ; néanmoins j’ai toujours du mal à évaluer la légitimité, pour un film à Oscars, d’être autant acclamé partout.
Delph I

131 critiques

Suivre son activité

2,5
Publiée le 1 mars 2019
Un film particulier ou dérision et histoire se mêlent ... où comment une femme venue de nul part va réussir à obtenir la place de la favorite de la reine en esquivant celle qui la détenait avant elle...
anonyme
Un visiteur
2,0
Publiée le 20 mars 2019
J’ai beaucoup de choses à dire sur le film. Le grand point noir pour moi étant les erreurs historiques. Qui m’ont rendue malade et dont personne ne parle. Mais commençons par le début: le film est très long à regarder, j’ai jeté plusieurs fois un coup d’oeil à ma montre, de base j’ai pas trouvé l’intrigue si prenante que ça. Ça m’a rappelé les disputes de filles au lycée. Et il est vulgaire, personnellement les accès de vulgarité déplacés des personnages m’ont plusieurs fois sortie du film. Beaucoup de choix de mise en scène m’ont également étonnée, l’utilisation abusive des fish-eye et des travellings par exemple. La musique est parfois très crispante. Pour le casting, rien à dire, les trois actrices principales jouent leur rôle à la perfection, Emma Stone en intriguante de salon impeccable.

Maintenant, mon souci, et j’ai l’impression d’être littéralement la seule à faire la remarque, c’est pour ça que je rédige cet avis... c’est que c’est faux. Alors peut être que tout le monde s’en fout, des films historiques approximatifs mixés à la sauce anti-royaliste américaine , Hollywood ne fait que ça, et a priori ça fait des années que ça va à tout le monde. Mais là c’est juste que Lánthimos a complètement réécrit les personnages et pas mal d’évènements pour créer une intrigue.

Le film apparaît basé sur les mémoires de la comtesse de Marlborough. Sauf que depuis la deuxième partie du XXeme siècle, on s’est rendu compte que cette comtesse, qui était pas contente d’être virée de la Cour, a fait exprès de dépeindre la reine Anne de façon peu reluisante (c’est le moins que l’on puisse dire) pour se venger d’elle dans la postérité. Elle faisait écrire des pamphlets haineux sur sa laideur, son obésité, et sur sa prétendue homosexualité avec sa nouvelle femme de chambre (Abigail en l’occurence). Sauf que: globalement tous les historiens s’accordent pour dire que c’est de la diffamation. La reine Anne était une femme de caractère, qui a régné 12 ans, elle était travailleuse et elle a maintenu tout le long de son règne un bel équilibre des pouvoirs, c’est elle qui a permis l’unification de l’Angleterre et l’Écosse sous le drapeau Grande Bretagne. Et elle était assez populaire auprès de son peuple, car elle succédait à son père et sa sœur Mary ( son mari Guillaume) catholiques en tant que fervente anglicane, et les anglais aimaient ça. Elle s’occupait des affaires de son pays et elle était assidue avec les réunions du gouvernement, etc. La seule chose vraie: elle avait des problèmes de santé qui la rendaient souvent indisposée, et le gouvernement pèse de ce fait de plus en plus lourd dans la balance. Ce n’était pas du tout une cinglée dépressive qui joue à la dînette avec ses lapins remplaçant ses enfants morts-nés (elle a effectivement été enceinte dix-sept fois, dont 12 fausses-couches, et le plus vieux de ses enfants a vécu 11ans).

À citer également: à l’époque où Lady Sarah perd la cote: le mari de la reine Anne Georges du Danemark est encore parfaitement vivant. Et, malheur, c’est un couple uni et à priori fidèle (zut). La reine étant une fervente croyante, les historiens s’accordent pour dire qu’elle donnait beaucoup à son mariage, et que les soupçons d’homosexualité sont surtout basés sur les médisances de la comtesse de Marlborough dans ses mémoires, qui sont globalement un tas de calomnies vengeresses.

Bref sinon: la disgrâce de Lady Sarah a commencé dès le début du règne de la reine Anne (1702) pas avec l’arrivée d’Abigail (qui était d’ailleurs là depuis le début de son règne aussi). Pourquoi? Pour cause de divergences politiques. La reine et Sarah, qui sont amies d’enfance, ne soutenaient pas les mêmes partis (c’était déjà le même principe de système bipartiste sauf qu’à l’époque c’était les Tories et les Whigs). Sarah mettait tout le temps la pression à la reine pour qu’elle place les ministres qu’elle voulait, et comme la reine n’était pas une pauvre folle influençable, ça l’agaçait beaucoup qu’on lui dise quoi faire. Dès 1704, Anne dira à un de ces conseillers qu’elle ne pourrait plus être vraiment amie avec Sarah. Et à cette époque Abigail n’est pas encore dans les bonnes grâces de la reine.

Par la suite, dans un laps de temps s’étirant sur plusieurs années, Abigail supplante Sarah, en tant que femme de chambre puis comme gardienne de la bourse privée en 1710 (donc on voit que l’intrigue se déroule sur une décennie quasiment, et qu’il n’y a pas de lien de cause à effet entre la disgrâce de Lady Sarah qui sera renvoyée de la cour en 1710, et la présence d’Abigail. Sarah s’est débrouillée toute seule pour se mettre la reine à dos, par exemple en lui disant publiquement de se taire sur le parvis de Saint Paul). Et je reviens sur le fait que pendant quasiment tout ce temps-là, le mari d’Anne était bien vivant.

Je ne parlerai même pas du fait que la guerre de Succession d’Espagne a été transformée en France VS Angleterre parce que c’est sûrement la seule chose que les américains ont retenu sur les conflits européens de cette époque.

Comprenez bien: si historiquement, les personnages sont des affreux, malhonnêtes ou fous, qu’ils soient retranscrits comme tels! Mais réécrire l’Histoire, les personnages, la temporalité des événements, et spoiler: ajouter une touche d’homosexualité parce que ça fait bien aujourd’hui, surtout quand on veut être oscarisable (des personnages historiques gays, y en a plein, pourquoi ne pas faire un film sur eux?
)... tout cela pour créer une intrigue qui n’a jamais existé entre des personnages dix fois plus odieux et bêtes que ce qu’ils n’étaient dans la réalité, moi je dis non.

C’est le tableau des monarchies que les scénaristes et réalisateurs faisant des films « historiques » dressent de manière récurrente, et moi ça m’agace. Parce que les gens croient voir un film basé sur des faits historiques, et on les abuse. Après, chacun a le droit de ne pas s’arrêter sur les erreurs et les approximations. Mais quand tout le scénario est basé dessus, j’estime qu’il est temps de rétablir quelques vérité.

Personnellement, je ne trouve pas que ce soit un film de femmes fortes, encore moins un film féministe. Le film essaie de faire passer un message contemporain (et donc anachronique) dans ses scènes. Le « girl empowerment » est représenté par une femme (Sarah) autoritaire et dominatrice qui passe son temps à rabaisser son amie fragile psychologiquement en la critiquant voire en l’insultant pour l’isoler dans son coin et diriger à sa place, et par une femme (Abigail) qui spoiler: drague à coups de pied dans les testicules mais qui en fin de compte couche quand même pour réussir
. La troisième personnage féminin est faible, dominée, et allumée. Je ne trouve pas que ce film rende justice à la complexité de la psychologie féminine, tous les personnages étant grossiers, caricaturaux et vulgaires (personnages masculins compris

Merci à ceux qui liront jusqu’au bout et bonne journée à vous.
pog70

26 critiques

Suivre son activité

2,5
Publiée le 9 mars 2019
J’ai trouvé ce film un peu glauque. Certes les actrices se démènent pour rendre leur personnage tout à tour détestable et attachant mais cela finit par tourner au concours de grimaces à celle qui sera la plus mélo.
Les meilleurs films de tous les temps