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    Comme ils respirent
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Comme ils respirent" et de son tournage !

    Changement de voie

    Claire Patronik a commencé à étudier la danse au Conservatoire lorsqu'elle était en CM2 dans un but professionnel, mais elle a finalement décidé de ne pas en faire son métier. Après sa formation, elle a choisi la voie du cinéma/audiovisuel et a passé un Master à la Sorbonne Paris III. Claire Patronik a ensuite été, pendant cinq ans, coordinatrice et directrice de production sur des documentaires, des magazines télé et des longs-métrages. Comme ils respirent est donc son premier documentaire en tant que réalisatrice.

    Dix ans après

    Claire Patronik a rencontré les 4 danseurs il y a 10 ans au Conservatoire National de Paris. Fin mai 1997, ils sont montés sur scène tous ensemble afin de danser leur premier ballet. Contrairement à la réalisatrice, Claire Tran, Hugo Mbeng, Anna Chirescu et Louise Djabri ont décidé de poursuivre une carrière artistique et au fil des années, ils se sont perdus de vue. Lorsque Claire Patronik a commencé à travailler sur son projet, elle les a tous contactés sur Facebook et leur a ensuite envoyé un mail. Ils se sont donc retrouvés 10 ans après à danser de nouveau ensemble.

    Sortir de l'ordinaire

    De nombreux documentaires sur la danse ont été réalisés, mais pour Claire Patronik, très peu sortent de l'ordinaire et du cadre traditionnel. Avec Comme ils respirent, la réalisatrice a voulu proposer un point de vue nouveau sur ce milieu. Claire Patronik explique : "Les documentaires restent trop souvent centrés sur la mythologie du petit rat ou les grandes stars de la danse. Je voulais parler à ma manière de la danse, en montrer une image différente."

    Aide pour le financement

    Afin d'avoir le budget global pour réaliser le film, Claire Patronik a demandé de l'aide sur le site Kiss Kiss Bank Bank. Cette récolte pour le financement a permis d'avoir un meilleur matériel, un plus large choix pour les lieux de tournage et a servi aussi aux déplacements de l'équipe entre Bordeaux et Paris. La réalisatrice avait pour objectif d'acquérir 7000 euros et a finalement réussi à récolter 8 545 euros.

    Devant et derrière la caméra

    Pour son documentaire, Claire Patronik ne voulait pas s'arrêter à son rôle de réalisatrice. Afin de proposer un point de vue différent aux spectateurs et qui sort du cadre du portrait, elle a décidé de passer devant la caméra. Pour cela, Claire Patronik a dû reprendre des cours de danse et essayer de retrouver ses acquis.

    Portraits croisés

    Comme ils respirent a pour thème la danse, mais Claire Patronik a avant tout voulu expliquer ce que représente cet art dans la vie quotidienne d'un professionnel. La réalisatrice a donc suivi ses personnages, avec des parcours différents, mais un passé commun, pendant plusieurs journées afin de créer des portraits croisés et de montrer comment ils se sentent avant de monter sur scène, quand ils ont le trac...

    Tournage

    Pour son documentaire, Claire Patronik a en partie tourné des spectacles, notamment au théâtre du Rond-Point à Paris ou à l'Opéra de Bordeaux, mais des séquences ont aussi été filmées pendant les répétitions et auditions des danseurs et leur quotidien.

    Défi

    Pour Comme ils respirent, la réalisatrice a eu un défi à relever : mettre en place une chorégraphie que les spectateurs découvrent en entier à la fin. Cela a été compliqué car les danseurs ont des styles très différents et ils n'ont pas travaillé ensemble depuis 10 ans. Claire Patronik devait donc rassembler leur univers, mais tous les danseurs ont participé à l'élaboration de cette chorégraphie..

    Un lieu original

    Pour tourner la chorégraphie finale, Claire Patronik ne voulait pas d'un endroit fermé, mais "plus un espace original, un peu hors du temps". Le choix de la réalisatrice s'est porté sur l'esplanade de la bibliothèque Mitterrand.

    Un film qui tombe à pic

    Trois jours avant de commencer la préparation du film, la danseuse Louise Djabri a appris son renvoi de l'Opéra de Bordeaux, où elle a travaillé pendant 6 ans. La proposition de Claire Patronik est donc arrivée au bon moment et lui a permis de reprendre confiance en elle et de ne pas baisser les bras.

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