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    The Babysitter
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    110 critiques spectateurs

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    GodMonsters
    GodMonsters

    1 295 abonnés 2 645 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 octobre 2017
    ‪Il est vraiment bien The Babysitter, j’adore quand on mélange horreur / humour. Complètement déjanté, à la Tucker & Dale. Il faut le voir comme une pure comédie horrifique fun, qui ne se prend jamais au sérieux, mais qui se révèle être un excellent divertissement. Les scènes gores sont très réussites en plus !
    RedArrow
    RedArrow

    1 663 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 octobre 2017
    Cole, un enfant peureux et mal dans sa peau aux portes de l'adolescence, en pince méchamment pour sa superbe babysitter, Bee (Samara Weaving, la nièce d'Hugo, une sorte d'Eva Green péroxydée), avec laquelle il entretient une relation unique et fusionnelle. Un jour, sa meilleure amie le met au défi de rester éveillé une nuit où Bee le gardera pour découvrir si cette dernière n'invite pas son petit ami dans la maison de Cole une fois qu'il est endormi. Ce que le jeune garçon va découvrir sur les agissements de sa babysitter va dépasser l'entendement...

    Quelques semaines après "Little Evil", Netflix revient donc avec une nouvelle comédie horrifique signée cette fois par McG, réalisateur des "Charlie's Angels" et de "Terminator Renaissance" tombé dans l'oubli général. On se rappelle assez vite pourquoi car, agaçant, McG l'est toujours autant. Apparemment persuadé que de coller des effets clipesques partout donne de la personnalité à un long-métrage, le réalisateur nous en assène en permanence, allant parfois même jusqu'à parasiter la première partie de " The Babysitter". C'en est d'autant plus dommage que la relation entre Cole et Bee fonctionne rapidement, quelque chose d'attachant émane presque immédiatement de ce garçon qui ne rayonne qu'à travers les yeux de sa babysitter toujours prête à faire ressortir le meilleur de lui-même. La révélation autour de ses véritables motivations n'en sera ainsi que meilleure, cruelle et évidemment très drôle. À partir ce moment, "The Babysitter" va aussi devenir frustrant en partant dans des directions que sa courte durée ne lui permet jamais d'exploiter. Une des grosses erreurs sera notamment de s'éparpiller sur chaque "invité" de Bee, aucun n'aura le temps d'être véritablement développé (aïe, le passage du quaterback) et leurs affrontements à tour de rôle contre le jeune héros n'aura pas de grand impact si ce n'est quelques mises à mort qui prêteront à sourir. Il faudra attendre le duel final entre Cole et Bee particulièrement réussi car construit en amont sur leur relation touchante pour que "The Babysitter" reprenne des couleurs et abatte ainsi toutes les cartes de son potentiel entrevu.

    Au final, s'il est indéniable que l'on s'amuse vraiment devant "The Babysitter", il lui manque ce petit supplément d'âme (et peut-être aussi de temps) qui lui aurait permis d'être le mix détonnant entre un "Maman j'ai raté l'avion" et un film d'horreur sanglant qu'il semble vouloir être. On en vient même à penser que si le sujet avait été traité avec un poil plus de sérieux, le résultat aurait été sûrement unique et génial.
    En l'état et à l'instar d'un "Little Evil", "The Babysitter" est une comédie horrifique drôle et parfois prenante mais qui peinera à s'inscrire dans les annales du genre.
    On regarde quoi aujourd'hui?
    On regarde quoi aujourd'hui?

    181 abonnés 130 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 janvier 2018
    The Babysitter est une production Netflix , réalisé par McG qui signe ici une comédie horrifique totalement décomplexé . Réalisateur que j'apprécie pour son travail sur Terminator Renaissance et ses certes plus léger mais décoincer et défoulant Target ou encore Charlie's Angels . McG revient avec un nouveau mélange de style cinématographique où la teen-comedy heurte le genre horrifique gore avec beaucoup de culot et de réussite .Ce qu'il y a de particulier avec The Babysitter c'est qu'on ressent l'amusement du cinéaste à travers les images ou il semble clair qu'il a du s'éclater comme un petit fou durant le tournage . Si vous êtes fan de meurtre sanglant et de comédie légère , alors The babysitter devrait vous plaire , d'ailleurs l'inspiration est clairement de mise sur les films d'horreur année 80 .

    On est loin du chef d'oeuvre c'est vrai, mais il faut bien comprendre que le but premier de cette production est de simplement s'éclater sans aucune pris de de tête .C'est pourquoi ce long métrage est totalement subversif , fun et volontairement belliqueux et psychologiquement réduit , qui au premier abord peut paraître grossier et facile mais se révèle comique et séditieux . Mais ce qui fait que The Babysitter est assez particulier c'est qu'il n'aurais pu être que cela , "Juste cool" et pourtant techniquement il est très bien avec des cadres de caméras habiles et astucieux qui crée une démonstration visuelle lucratif et des idées de mise en scène évidente .La photographie livre de belle séquences surtout pendant les affrontements entre le jeune héros et ses assaillants et les courses poursuites qui l'agrémente .

    L'intrigue est simple et pourtant son concept est innovant des slasher que nous avons l'habitude de voir en proposant une approche différente ou ce ne sont plus les ado les victimes mais les agresseurs .Il y a un paquet de retournement de situation qu'on ce fait allègrement spoiler dans la bande annonce , c'est pourquoi si vous ne l'avez pas encore vu alors zappé la et regardé direct le support . Toutefois on rentre facilement dans le film car dès le début, on se soucie du gamin et de ce qui pourrait lui arriver. Au commencement on perçois le métrage comme une comédie horrifique pour adolescents dans sa plus classique forme ; puis finalement le tout ce transforme en délire qui nous agrippe et nous lâches plus en nous guidant avec beaucoup de rythme, de gaieté et d'impétuosité dans ce qui se révélera être un acheminement de l'enfance au passage adulte pour notre jeune héros . Le rythme est donc de vigueur , aucune accalmie dans cela.



    Le casting est fort sympathique avec des comédiens qui se révèle (avec surprise) être de bons atouts principalement Judah Lewis dans le rôle du jeune et attachant Cole qui fais bien marré, et Samara Weaving alias Bee la babysitters .Ces deux là sont les deux personnages principaux et ils fonctionnent bien ensemble , on y croit .Les autres performances sont toutes suffisamment décentes pour continuer l'aventure . Une distribution jouant des caricatures de personnage de film d'horreur de base, tel que la Cherleader stupide au gros sein , le beau gosse bien baraqué toujours torse nu , le black avec ses répliques foireuse et son crie efféminé , la bourgeoise habillé à l'époque du 19 ème siècle avec ses ongles long ... Il faut bien comprendre que c'est une caricature volontaire du cinéaste comme pour à la fois parodier et rendre hommage à ce statut de protagoniste .

    Complètement conscient de tous les longs métrages slasher dont il s'inspire , avec un plus de facilité à y inclure un peu de comédie . The Babysitters est un condensé avec pour but un retour à l'horreur des années 80-90 le temps d'une heure et demi de visionnage . Moins sérieux que pourrait être la franchise Scream , Souviens toi l'été dernier , Urban Legend ... Il s' essaye à être un genre d'horreur / slasher, qui prend à contre-pied en y insinuant de l'humour s'en salir l'image de ces références comme si il chercher à rappeler que ces oeuvres la sont avant tout fais pour le plaisir et non pour être oscarisé ou avoir des prétention plus haute que les origines de la vie elle même , comme pour rendre à César ce qui est à César en ne mélangeant pas tout . C'est pourquoi je le considère comme un excellent Slasher pour Halloween ou un soir ou vous avez rien de plus à faire que l'on se re-regarderais quelques mois plus tard avec le sourire .

    Les actions sont intenses et géniales et les tueries étonnamment inventives , c'est très simple vous prenez les fameux piège du célèbre Kévin (Macaulay Culkin)de Maman j'ai raté l'avion , sauf que la les pièges ne blesse pas mais tue et vous le joignez à un Scream ou Urban Legend et le tour est joué . Enchaînant les phases de confrontation à un rythme endiablé ce qui donne lieu à un bon nombre de séquences cocasse pour notre plus grand plaisir . Les scènes trash sont efficaces et pas en surdose et arrivent en général quand on s'y attend pas et toujours avec un grand sourire . Une réalisation qui réussie son pari d'enchaîner les moments de vaillance et d'intrépidité avec une énergie contagieuse . Cole devient un Denis la Malice ou Kévin McCallister des temps moderne en version certes plus meurtrier et bien moins incrédule . Il est le héros de la génération actuelle des enfants . La bande-son est correcte pas fofolle mais pas mauvaise non plus avec un côté rock et pop à la fois . J'aurais tout de même préférais une composition dans la plus pure ligné des slasher des années 80-90 pour conserver jusqu'au bout son apparence d'hommage .



    CONCLUSION :

    Frais,génial,violent et barré , The Babysitter est une lettre d'amour au genre slasher 80-90 . Le cinéaste McG livre une mise en scène étonnamment excellente avec une intrigue plus subtil qu'il n'y parait (même si ça volle pas haut) cool et décalé avec une profusion d'hémoglobine jouissive . A voir sans prise de tête, éteignez votre cerveau et profitez de cette sympathique expérience.


    4,5/5 Excellent !!!
    Adrien
    Adrien

    83 abonnés 399 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 octobre 2017
    Un excellent divertissement !!! Généralement, je n'aime pas trop les films d'horreur mais celui là est une comédie horrifique donc je me suis laisser tenter par ce film. Je n'ai pas du tout été déçu. Les acteurs sont vraiment excellents, la mise en scène est bien, les plans sont bien rythmées et la musique est superbe. Samara Weaving joue vraiment bien le rôle de la Babysitter mais franchement, j'ai trouvé que Judah Lewis était excellent dans son rôle. Aucune longueur, aucun temps mort. On ne s'ennuie pas en regardant ce film. Beaucoup de scènes gores mais aussi beaucoup d'humour. Bref, une véritable surprise, un très bon film Netflix. Je vous conseille de le visionner. Il est vraiment fun, je pense que vous ne serez pas déçu.
    Frédéric Constant
    Frédéric Constant

    8 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 août 2019
    Je trouve ce film très intéressent car il mélange humour et horreur jeunesse et adulte un enfant timide qui jouera un rôle clé dan ce film
    jo J.
    jo J.

    24 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 octobre 2017
    Film sympa. On passe un bon moment avec cette comédie d’horreur avec un petit côté Tarantino, gore et 70’s.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 063 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 octobre 2017
    McG n'est pas le pire faiseur et loin de là, du peu que j'ai vu de lui on a fait bien pire. Contrairement à ce que l'on dit son Terminator est loin d'être le pire et contrairement au 3 et au 5 avaient au moins l'intelligence de proposer autre chose et même Target, qui est un mauvais film avait quelques audaces de mise en scène.

    Mais bon là dans ce Babysitter il n'y a pas grand chose à sauver. C'est très court, produit par Netflix et c'est exactement ce que l'on peut attendre d'une série B diffusée sur la plateforme, un truc sans grande inspiration, avec un réalisateur qui fait bêtement le travail, mais rien de plus. Le film se permet d'être pas mal gore histoire de mériter d'être vu par quelques ados à Halloween, mais c'est tout. Il n'y a aucune construction de personnage qui soit réellement intéressante, c'est une énième histoire d'ado qui va grandir.

    Mais surtout tout est grossier, tout va super vite, c'est juste un déluge d'effets spéciaux vite fait gore (enfin surtout au début) et après c'est une course poursuite basique sans être réellement folle. Alors là c'est clairement la faute de McG qui a beau faire ce qu'il peut il n'est pas un virtuose et donc n'arrive pas à faire ce qu'il faut pour sublimer la débilité du scénario... et c'est bien dommage...

    Cependant le plus grand défaut du film vient de l'histoire en elle-même, parce que c'est rien du tout ce truc. C'est que du déjà vu et ça n'ose absolument pas aller assez loin pour être réellement intéressant. Parce que dans l'ado qui fantasme sur sa gardienne, il y avait moyen de faire quelque chose... je ne dis pas qu'il fallait refaire deep end ou un film du genre, mais tout de même, on pouvait mettre quelques moments réellement gênants montrant ce que c'est que d'adolescence, d'avoir les hormones en ébullition...

    Là c'est quand même bien gentillet et ce n'est pas une ou deux gerbes de sang qui vont changer la donne.

    Autant Little Evil sur la même plateforme était fait avec un peu de savoir faire et d'amour, autant ça c'est juste une connerie expédiée par un mec qui respecte un cahier des charges débile sans jamais sourciller et c'est dommage. Il y avait bien mieux à faire avec l'idée de départ.

    Une perte de temps.
    Michael R.
    Michael R.

    10 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 octobre 2017
    Évitez ce film à tout prix, il est horrible, c'est un film créé par des gamins, que ce soit la réalisation "hasardeuse" stupide ou le scénario superficiel et creux.

    McG, réalisateur peu reconnu depuis, n'arrange pas son cas avec ce film. Ce film est rempli d'idées de mise en scène excentriques pour aucune raison valable. La vue FPS, pourquoi ? Parce que. Les intégrations à la Scott Pilgrim, pourquoi ? Parce que. La caméra accroché sur le gamin pendant 5 minutes, pourquoi ? Parce qu'il n'a rien à montrer d'intéressant, histoire de meubler et styliser l'image pour rien ? (Oui.)
    Bref, financer ce genre d'individu c'est comme donner une baguette magique à un gosse (ne donnez jamais une baguette magique à un gosse d'ailleurs).

    Je ne sais pas si c'est Netflix qui était à court de budget ou McG qui voulait son chef opérateur à la ramasse pour cadrer, mais le cadrage est une horreur. Des fois on ne comprend même pas se qui se passe à l'écran (ex: le gamin est censé bousculer une plante par accident, on voit un bout de plante pendant une frame, super merci pour la lisibilité).

    Ce film est très mal écrit, que ce soit par les dialogues ou les arcs narratifs incompatibles, en l'occurrence les deux romances.
    Pourquoi nous montrer qu'il se plaît bien avec la gamine (oulala le temps se ralentit quand il lui parle, wouh que c'est minion mdrrr), alors qu'il veut aussi mettre dans son lit la babysitter ? Surtout que la gamine est délaissée pendant un gros morceau du film. spoiler: (d'ailleurs dat baiser à un moment inopportun dans la salle de bain, le mec il est couvert de sang, d'oeuf et de merde, poursuivi par des psychopathes satanistes, c'est bon, on est en 2017, ça ne passe plus ça)

    Pourquoi nous sortir le grand jeu avec le ralenti autour d'eux, si pour le gamin c'est juste "une de plus balek" ?

    Et puis, qui a eu l'idée de mettre ces messages qui s'écrivent avec ces freeze frames ? spoiler: (What the fuck, Pocket knife bitches et j'en passe)
    Je ne sais pas, mais j'ai été très gêné tellement c'est de mauvais goût.

    Enfin bref, j'en ai marre de parler de ce film sans intérêt. Netflix c'est bien pour les séries, mais les films c'est pas trop ça encore.
    moonboots
    moonboots

    58 abonnés 1 322 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 novembre 2017
    The Babysitter est une comédie horrifique tout à fait dispensable, bien réalisée mais vulgaire et sans grande imagination. Étrangement il y a un an est sorti Better Watch Out qui, sur un thème initial très proche, réussit là où The Babysitter échoue.
    Shelby77
    Shelby77

    163 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 mai 2018
    Ce film aurait pu être une sympathique comédie-horreur, mais au final c'est un film très moyen. Le scénario est pauvre il a du être écrit à la va vite. Tout l'intérêt du film est la relation entre le garçon et la babysitteuse. C'est drôle par moment, sanglant également. Tout est à prendre au second degré mais au bout d'un moment ça devient méga lourd.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 15 mai 2018
    Je viens de regarder le film « The Babysitter » et je l'ai trouvé intéressant. Après en avoir discuté avec des potes, il apparaît que mon avis est minoritaire. Comme j'aime bien parler de ces choses (et que pour une fois j'ai apprécié le film), je propose ici ma petite opinion.

    Ma lecture du film est allégorique : à mon sens, The Babysitter raconte le passage de l'enfance à l'âge adulte.

    Au début du film, Cole (12 ans) vit avec des parents surprotecteurs et a encore une baby-sitter. Malgré son âge, c'est un garçon que l'amour trop envahissant de ses parents a empêché d'évoluer. Et il n'est pas heureux de cette situation : Cole est peureux ( spoiler: notamment la phobie des aiguilles)
    , sous-estimé spoiler: (ses parents le prennent parfois pour plus bête qu'il ne l'est), se fait chahuter par d'autres élèves (Jérémy et ses deux comparses)
    et nourrit une piètre opinion de lui-même spoiler: (sa tirade à Bee dans un moment d'intimité, « Merci de me connaître et de quand même me traiter comme si j'étais normal », atteste de son mal-être).


    Justement, Bee la baby-sitter cristallise les aspirations de Cole, à la fois dans le rapport du préadolescent avec lui-même (Bee est décidée, optimiste, belle, intelligente ; tout ce à quoi Cole aspire) et dans sa sexualité naissante (le rapport au corps).

    spoiler: Vient la fameuse soirée, qui marque le début de la quête allégorique de Cole. Lorsque Cole quitte son lit pour espionner sa baby-sitter, il n'est pas loin de minuit, une heure très symbolique : un enfant de 12 ans dort bien avant, seuls les « grands » ont le droit d'être encore debout aussi tard.

    Cole se retrouve donc en « terrain inconnu », un peu comme Alice tombant dans le terrier du lapin.

    Les nouveaux personnages sont introduits. Parmi ceux-là, on a Samuel, le mec qui ne fait pas partie de la bande.
    Samuel incarne le double de Cole avec quelques années de plus : un geek timide, qui porte des lunettes (comme Cole le fait au début du film) et mal à l'aise dans les situations sociales, plus encore quand il doit embrasser une jolie fille devant les autres. spoiler: Et là, paf. Samuel reçoit deux couteaux dans la tête. La mort de Samuel représente la mort symbolique de Cole (tel qu'on le connaissait depuis le début du film. Le fait que ce soit Bee qui tue Samuel n'est à cet égard pas innocent. A la mort de Samuel, le groupe s'ameute autour de son cadavre pour récupérer son sang, un symbole de vie, afin de s'en servir pour le rituel. Cette récupération du précieux liquide a quelque chose de vampirique. Qu'en est-il du rituel, d'ailleurs ? Le film nous apprend qu'il s'agit d'une incantation satanique à laquelle on mêle le liquide vital d'un sacrifié (Samuel) et d'un innocent (Cole), afin d'obtenir tout ce qu'on veut. On peut aussi comprendre « obtenir tout ce qu'on veut » par « Devenir la personne que l'on souhaite », retrouvant là le rapport enfance/adulte. D'ailleurs, la participation involontaire de Cole au rituel constitue sa première épreuve : il doit supporter stoïquement l'aiguille de la prise de sang (en opposition à sa réaction hystérique à l'école, au début du film).


    Cette sémantique du rituel vampirisant et de l'axe enfance/adulte donne lieu d'interpréter le rituel comme une « Renaissance ». Samuel, le double du Cole actuel, est mort, et son cadavre va servir à nourrir les aspirations des autres personnages.

    A cet égard, chaque membre du culte incarne un « futur possible » de Cole (un futur nourri du cadavre de Samuel/Ancien Cole), un archétype de ce que Cole pourrait devenir après sa « Renaissance ».
    En somme, chacun de ces personnages est le miroir de ce que Cole peut devenir en grandissant. Chacun d'entre eux est une option de l'avenir de Cole que ce dernier va rejeter spoiler:  : voyons-les dans l'ordre de leur mort.


    1° John, l'archétype de la victime
    John représente le futur Cole si ce dernier décide de s'accommoder de sa condition de victime plutôt que de lutter contre. De fait, on a un personnage influençable, un peu bouffon, qui ne fait que suivre le courant et connaît peu le succès spoiler: (il ne reçoit même pas un baiser de Bee).

    Dans la culture hollywoodienne des films d'horreur et autres slashers, le personnage Afro-Américain est souvent l'une des premières victime. Cette image trouve en outre un écho sociétaire (et parodique) dans les paroles de John spoiler: (« Black Lives Matter » quand il est braqué par un policier). Enfin, John est le premier à mourir, et Cole le tue même involontairement : jusque dans sa mort, John est une victime (des circonstances).


    2° Sonya, l'archétype de la sadique
    Sonya représente l'inverse de John. Pour éviter de rester à l'état de victime, elle a décidé de devenir une tortionnaire. Même si on peut voir ça comme un « progrès » par rapport au statut de victime, la position de tortionnaire ne brise pas du tout le cycle toxique dans lequel sa psyché est enfermée : si Sonya est tortionnaire, c'est simplement parce qu'elle a peur d'être une victime.
    spoiler: Sa douloureuse mort dans une cave, brûlée par le feu (consumant de la haine?), est une juste rétribution.


    3° Max, l'archétype de la force sans contrôle
    A l'inverse de John et Sonya, le personnage de Max a trouvé en lui la force nécessaire pour briser le cycle victime-tortionnaire. Il est suffisamment sûr de lui-même pour ne pas vivre sous la coupe des autres, non plus que ressentir le besoin de brimer autrui pour se rassurer.
    Seulement, si la force bien utilisée est représentée par l'archétype du « roi sage » protégeant les siens, son mauvais usage fait de l 'individu un tyran. Max est ce dernier.
    Vantard, fier de ses attributs physiques spoiler: (torse nu)
    , Max ne raisonne que par la force et laisse libre court à ses pulsions de violence (là où quelqu'un de meilleur les maîtriserait) spoiler: (ses parents le prennent parfois pour plus bête qu'il ne l'est), se fait chahuter par d'autres élèves (Jérémy et ses deux comparses) 0

    Bien qu'on devine en Max un soupçon de sagesse, spoiler: (ses parents le prennent parfois pour plus bête qu'il ne l'est), se fait chahuter par d'autres élèves (Jérémy et ses deux comparses) 1
    , le poussant donc à s'émanciper du cycle victime-tortionnaire, Max propose au jeune garçon une alternative guère plus enviable : un monde de violence.
    Ce choix d'avenir est disqualifié par Cole spoiler: (ses parents le prennent parfois pour plus bête qu'il ne l'est), se fait chahuter par d'autres élèves (Jérémy et ses deux comparses) 2


    4° Allison, l'archétype des apparences
    Cheerleader impeccablement belle, Allison ne se préoccupe que de l'image qu'elle renvoie. Comme tous ceux trop plongés dans le culte des apparences, c'est un esprit creux, vaniteux, éminemment égoïste et mesquin, spoiler: (ses parents le prennent parfois pour plus bête qu'il ne l'est), se fait chahuter par d'autres élèves (Jérémy et ses deux comparses) 3

    spoiler: (ses parents le prennent parfois pour plus bête qu'il ne l'est), se fait chahuter par d'autres élèves (Jérémy et ses deux comparses) 4


    5° Bee spoiler: (ses parents le prennent parfois pour plus bête qu'il ne l'est), se fait chahuter par d'autres élèves (Jérémy et ses deux comparses) 5

    spoiler: (ses parents le prennent parfois pour plus bête qu'il ne l'est), se fait chahuter par d'autres élèves (Jérémy et ses deux comparses) 6


    L'enfant est devenu un adulte.
    Gioléamat
    Gioléamat

    2 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 octobre 2017
    Après une bande annonce qui laissait présager un bon petit film ...et bien comment dire ? ce film est mauvais voir très mauvais ; d'un ennui total , aucune scène plaisante ou faisant sourire , c'est censé être une comédie horrifique? ...pas une once d'horreur ou de gore ,à part un peu de sang et encore , par contre niveau comédie on tombe bien bas si ce film doit nous faire rire ou sourire ....ne parlons pas des acteurs , tous aussi mauvais les uns que les autres ....
    pour un film divertissant zapper ce film et regarder chasse et pêche , c'est plus rigolo et plus gore que ce film...
    Ti Nou
    Ti Nou

    492 abonnés 3 494 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 mai 2020
    Si le traitement du passage de l’enfance à l’âge adulte n’est pas des plus subtils et cède à de nombreux clichés, le genre utilisé, celui de la comédie horrifique, est assez inattendu pour aborder cette thématique. Le croisement est plutôt bien maîtrisé par McG et, si sa mise en scène appuie parfois trop l’aspect comédie, elle parvient, dans le registre horrifique, à nous faire frisonner pour son jeune héros. Les codes du slasher s’inverse, puisque, ici, c’est la victime qui se défait de ses prédateurs et non le meurtrier qui assassine ses proies.
    Marlon M.
    Marlon M.

    44 abonnés 494 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 juin 2020
    Irréaliste au plus haut point mais très agréable à regarder ! De l'humour, de l'action, de la violence et des coups de barre. Sympa !
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    690 abonnés 2 746 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 novembre 2017
    Cherchant à sortir de l'ordinaire, The Babysitter rate la plupart de ses effets comiques, se plante totalement dans son approche émotionnel via un pathos dégoulinant de bons sentiments, et n'est pas si trash que ça. Cette comédie qui n'a rien d'horrifique parvient même à être ennuyeuse.

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