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AMCHI
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3,5
Publiée le 11 septembre 2020
The Babysitter est typiquement le genre de film dont on n'attend pas particulièrement grand chose mais qui s'avère une véritable et agréable surprise. Certes McG ne réalise pas un film extraordinaire mais un divertissement tout à fait appréciable et même jouissif, dès le début on entre facilement dans le film qui a d'abord des allures de teen-movie puis on saute dans l'horreur. Si on est plus proche d'une comédie que d'un véritable film d'épouvante c'est tout de même un mix réussi des 2 qui n'est pas sans rappeler certains films américains du même genre des années 80. The Babysitter possède un rythme envolé donc pas de temps mort et avec un côté légèrement gore. Le casting aussi est bon, les jeunes ados n'ont pas de tête à claque et les jeunes adultes jouent bien avec un certain 2nd degré. Donc voilà un film sympathique à regarder.
Ce n’est pas du grand cinéma c’est sûr et certain. Et ça n’invente rien non plus malheureusement. Pas plus que ça surprend. Mais « The Babysitter » parvient à être pleinement divertissant et développer son postulat de manière honnête, décomplexée et amusante. McG, à qui l’on doit la première adaptation complètement timbrée et jubilatoire de la série « Charlie’s Angels » et sa suite titrée chez nous « Charlie et ses drôles de dames », nous propose un mélange bien pensé entre « Maman j’ai raté l’avion » (une référence claire, citée dans le film) et le film de genre à tendance horrifique entre home invasion et slasher à la « Scream », mais inversé. Pourquoi pas? Et le script suit cette proposition avec panache et de manière totalement assumée. McG sait qu’il ne fait pas du profond ni du chef-d’œuvre, même certainement qu’il fait du cinéma qui ne sera pas destiné à la salle (puisque c’est une production Netflix) mais le fait bien, en toute humilité et simplicité.
« The Baby-sitter » peut se voir comme le parfait petit film d’horreur pour pré-adolescents, un groupe d’âge qui pourrait l’adorer. Pour les adultes, ce n’est pas pour autant affligeant, juste à regarder comme un plaisir immédiat et futile. On retrouve donc un jeune adolescent timide qui se fait toujours garder par sa baby-sitter de voisine à douze ans et qui va découvrir que celle-ci pratique des rites sataniques la nuit, chez lui et avec d’autres personnes. S’ensuit un jeu de massacre jouissif et azimuté entre le gamin et ces lycéens adeptes de sacrifices. On entre directement dans le bain après une présentation du lien entre les deux protagonistes principaux et le rythme ne faiblit jamais. Si vous avez aimé « Maman j’ai raté l’avion » et que vous prenez encore plaisir à le regarder aujourd’hui, cette petite production inoffensive devrait vous plaire.
Judah Lewis est parfait en ado coincé qui va se surpasser devant ces événements inattendus tandis que Samara Weaving est l’incarnation parfaite de la baby-sitter sexy. Leur duo ami-ennemi fonctionne très bien dans ce cadre déluré. La réalisation est énergique et pleine d’idées et la proposition est tenue de bout en bout. « The Baby-sitter » a de la gueule en tant qu’objet pop et superficiel qui ne se prend pas au sérieux. Les scènes gentiment gores et excessives s’enchaînent entre parodie et violence décomplexée. Les frissons sont exclus sauf si on est vraiment sensible et les mises à mort assez variées pour qu’on ne se lasse pas (un peu comme le récent « Freaky » à ce niveau et avec une tonalité similaire mais en mieux). On aurait juste aimé que le délire et la folie soient plus poussées. En effet, ça reste un peu trop gentil mais c’est le genre de produit parfait pour un samedi soir entre potes ou pour ne pas se prendre la tête. En revanche, les suites n’étaient peut-être pas vraiment nécessaires…
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Bon, c'est loin d'être du grand cinéma mais ça reste un gros délire autour du fantasme de la babysitter pour pré-pubères. Si on se prête au jeu du survival comique, totalement surréaliste et gore, on a là un bon produit décomplexé made in Netflix. Alors, que se passe-t-il une fois que la nounou sexy et super friendly nous a bordé et souhaité bonne nuit ? C'est le point de départ de The Babysitter qui confronte un jeune garçon de quatorze ans, tiraillé entre les jeux d'enfant et les réflexions d'adultes, à une horde de satanistes surexcités et barzingues ! Dans un esprit proche des séries B des 80's, le film est rythmé par des scènes sanguinolentes plutôt réjouissantes. Même si on finit par s'habituer au côté furieux du film, on ne s'ennuie pas grâce à quelques inventions qui n'ont pour but que de faire plaisir aux amateurs du genre. On sent que McG se fait plaisir et assume totalement ses clichés et ses dialogues extrêmes pour arriver à ses fins. Au départ, on pense avoir à faire à une comédie romantique, avec tous les ingrédients inhérents à ce genre : un jeune ado mal dans sa peau qui en pince grave pour la jeune femme extravertie et plus âgée que lui. Mais avec une bonne dose de second degré, on est emporté par la mise en scène graphique des meurtres et par le charisme sulfureux de Samara Weaving en suppôt de Satan. The Babysitter n'est ni plus ni moins qu'un gros kiffe, drôle, violent et superficiel.
Babysitter a tout pour plaire mais est maladroit dans sa grande conception. On se détache, on se décroche et on peine à avoir envie de retourner dans l'univers. Pourtant, tout semble convenir pour être divertissant.
J'ai apprécié les premières vingt minutes du film, mais après ça part en navet interminable et prévisible. Visuellement on n'a rien de beau et tous les clichés sont là pour en faire un truc pas terrible.
Du grand guignol mode old school un rétro, quelques scènes gores de première qualité dans un scénario minimaliste, des dialogues foireux et un ensemble peu crédible mais pas sûr que ce soit l’objectif. Le succès de ce film donnera lieu à une deuxième opus.
Une production Netflix à prendre au 1000ème degré. C'est prévisible et assez simpliste mais suffisamment trash et décalé pour rassasier les âmes en manque de gore. Une suite? Mouais c'était peut-être pas nécessaire par contre...
A crever de rire. Bon en général ce genre de film à la scary movie n’a pas de scénario bien épais...et c’est toujours le cas avec baby-sitter. Mais l'humour est quant à lui incroyable j’ai rarement autant rit devant un film, la direction est bien mené avec de beaux plans efficaces et une bande sonore accrochante, on sent que les acteurs devaient s'éclater sur le tournage tellement ils incarnent leurs rôles à la perfection, entre le ridicule et le sérieux. C’est typiquement le genre de film à voir pendant une soirée entre potes ou alors pour ne pas se prendre la tête et rire un bon coup.
Commençons par ce qui ne va pas :pendant une demi-heure on a droit à du gnangnan, je veux bien qu'il soit nécessaire d'exposer personnages et situation mais là c'est vraiment trop long. Et puis j'aurais préféré une conclusion plus décalée. N'empêche qu'au bout de 30 minutes, ça commence à déménager sévère, et de la plus belle façon possible, un festival de situations horrifico-comique comme il y en a peu, ça saigne de partout, ça déglingue, ça n'arrête pas ! Et puis Samara Weaving, des méchantes comme celle-ci, j'en redemande. A noter en prime un long et explicite spoiler: french-kiss lesbien entre Bella Thorne et Samara Weaving. Certes, ce n'est pas du grand cinéma, mais le cahier des charges est respecté, et puis un film comme celui-ci de temps en temps, qu'est-ce que ça fait du bien !
Une comédie horrifique pour jeunes spectateurs. Déjà que je ne suis pas très friand de ce mélange de genres, mais ne faisant en plus pas parti de la tranche d'age visée, j'ai trouvé le résultat plutôt moyen et pas très enthousiasmant. Quelques scènes sympas tout de même, mais le tout est tellement trop joliment enrobé que ça gâche quelque peu le plaisir. De plus, on évite pas la petite amourette et la fin gnangnan trop prévisible à laquelle on aurait préféré une fin plus "décalée".
Intrigué par le certain engouement envers le film, enfin surtout de sa suite sortie récemment, j'ai décidé de me lancer dans ce film, réalisé par McG et sorti en 2017 sur Netflix, envers lequel je n'avais pas trop d'espoirs. Je n'en suis donc ni déçu ni surpris car le film n'est clairement pas extraordinaire. C'est l'histoire d'un garçon maltraité et solitaire qui décide d'espionner sa baby-sitter tard dans la nuit. Mais ce qu'il va découvrir dépasse son imagination. Bon voilà, c'est pas dingue mais cela aurait pu être un scénario bien sympathique si seulement on savait où il voulait nous emmener ! Je trouve en effet que le principal problème du film est son bordélisme narratif, on dirait qu'il veut mélanger pleins de genres et pleins d'idées mais que c'est encore très brouillon. Peut-être que ça fonctionne sur le papier mais en tout cas sur l'écran, c'est assez difficile de s'y projeter. Je n'avais de plus, comme très souvent, ni vu de bandes annonces, ni lu de synopsis, je ne savais donc vraiment pas à quoi m'attendre et finalement, même encore maintenant, je ne sais pas vraiment ce que j'ai eu sous les yeux ni le message que le film veut faire passer. Peut-être justement que la qualité du film réside dans le fait qu'il n'y ait pas vraiment de logique, après tout c'est un aspect souligné par le personnage principal lorsqu'il dit à Bee, je cite "It's science-fiction, we can do anything". Mais bon, je trouve quand même le tout assez mal amené. Malgré tout, le film reste dans l'ensemble divertissant, nous avons une sorte de "Maman, j'ai raté l'avion" version violent et quelques fois gore. Le film joue beaucoup sur la comédie horrifique complètement décomplexée et de ce côté-là, ça fonctionne plutôt bien. En ce qui concerne les acteurs, nous retiendrons surtout Judah Lewis et Samara Weaving qui jouent plutôt bien et qui sont en tout cas à fond dans le délire. En ce qui concerne la mise en scène, nous avons de bonnes idées et un jeu sympa avec les couleurs mais rien d’exceptionnel. "The Babysitter" est donc loin d'être transcendant mais peut à la limite s'avérer sympathique.
On ne passe pas un moment désagréable mais ça s'arrête là! Judah Lewis est un acteur prometteur en revanche à suivre. J'ai tout de même aimé le côté décalé du film, je me laisserai tout même certainement tenter pour regarder le second volet je pense.