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    Split
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Split" et de son tournage !

    Phoenix VS McAvoy

    Au départ, c'est Joaquin Phoenix qui devait interpréter le rôle de Kevin et tourner pour la 3ème fois sous la direction de M. Night Shyamalan, après Signes et Le Village. Malheureusement, les discussions avec le comédien n'ont jamais abouti et c'est finalement James McAvoy qui a hérité du personnage.

    La résurrection de Shyamalan

    Après le succès international de The Visit, produit par le spécialiste de l'horreur Jason Blum à petit budget, M. Night Shyamalan collabore à nouveau avec le producteur pour Split. Tourné pour 5 millions de dollars, The Visit en a rapporté près de 100. Le cinéaste semble renaître de ses cendres après une série d'échecs cuisants (Le dernier maître de l'air, After Earth).

    Des images horrifiques

    Afin de créer une ambiance terrifiante et sombre, M. Night Shyamalan a fait appel au directeur de la photographie, Mike Gioulakis. Ce dernier n'est autre que le responsable de l'atmosphère oppressante de It Follows, la petite surprise du genre épouvante/horreur sortie en 2015. C'est d'ailleurs après avoir vu ce film que le réalisateur de Sixième Sens a décidé de s'attacher les services du chef-opérateur.

    Une actrice troublante

    La talentueuse jeune actrice Anya Taylor-Joy, 20 ans seulement, tient le rôle principal de Split. La comédienne a été révélée dans le film d'épouvante The Witch, très remarqué lors de sa sortie en juin 2016. Retenez son nom, elle est promise à un grand avenir.

    Autofinancement

    Après le succès retentissant de The Visit, M. Night Shyamalan a choisi de suivre le même modèle de financement pour Split, soit l'autofinancement. Il a ainsi pu jouir d'une liberté totale de création et s'est à nouveau associé au producteur Jason Blum, connu dans la profession pour sa capacité à soutenir des films à petit budget et à en faire des succès. "Split n’est pas un film comme les autres, c’est un film ambitieux avec un budget limité, un film épique de par l’histoire incroyablement novatrice et captivante que nous raconte Night, qui ne s’appuie ni sur un déploiement d’images de synthèse ni sur un budget outrancier", analyse-t-il. Grâce à cette production plus restreinte, le cinéaste était à même de concentrer son énergie sur l’histoire et le développement des personnages, s’épargnant les diversions et les complications qu’implique un film plus onéreux. "Je suis facilement déconcentré, c’est une des raisons pour lesquelles j’apprécie de faire des films à plus petit budget. Ça me permet de rester en contact avec mon intuition créative, sans me disperser", confie le réalisateur.

    Et si..?

    Pour ses films, M. Night Shyamalan a pour habitude de mêler recherches exhaustives et imagination pure. "Je pars d’un phénomène reconnu, auquel les gens croient, et je développe. Avec le trouble dissociatif de l’identité, chaque personnalité croit en sa propre existence, à 100%. Si l’une d’elles est persuadée d’être diabétique ou d’avoir du cholestérol, son corps peutil en être affecté ? La question fait débat. Personnellement, je crois que oui. Et si l’une des personnalités croit qu’elle possède des pouvoirs surnaturels ? Qu’en est-il alors ?", explique le réalisateur. M. Night Shyamalan avait déjà abordé la question du trouble dissociatif de l’identité pendant ses études à la NYU, et a ensuite continué à se tenir informé du développement des théories sur le sujet. Pendant l'écriture du scénario de Split, il s’est également documenté sur les cas les plus célèbres et a rencontré des psychiatres spécialisés sur la question.

    Un James McAvoy surmotivé

    James McAvoy était immédiatement emballé par Split. "J’ai lu les 10 premières pages et je me suis dit : ouah, c’est quoi, ce truc ? J’ai lu les 10 pages suivantes et j’ai pensé : mais qu’est-ce que c’est que cette histoire ? J’avais l’impression d’être perpétuellement confronté à quelque chose de nouveau, d’inconnu".

    La détermination de M. Night Shyamalan à financer son film seul a également été une grande source d’inspiration pour l’acteur. "Il fait preuve d’un grand courage en allant contre le diktat de dépenser 200 millions de dollars pour garantir l’intérêt d’un film. Au lieu de cela, il se débarrasse de tout ce qui peut venir parasiter sa façon de raconter une histoire. C’est un privilège de travailler avec un cinéaste de cette trempe".

    Construire chaque personnalité

    Chaque personnalité interprétée par James McAvoy devait avoir une voix et une présence distinctes ; le réalisateur et l'acteur ont donc travaillé à définir chaque identité. "James est écossais, mais il a joué la majorité de ses rôles avec un accent américain ou anglais", remarque M. Night Shyamalan. "Je fouillais dans son répertoire d’accents et je lui suggérais une idée : Et si Hedwig avait un cheveu sur la langue ? Et James s’en emparait avec brio". Il fallait également éviter certains écueils : "Pour interpréter un enfant, la plupart des acteurs jouent un adulte attardé", explique le réalisateur. "Hedwig est très intelligent, et il se trouve qu’il a 9 ans. Je disais à James : "Tu ne joues pas un adulte idiot, ce n’est pas ce qu’on vise. Utilise tes yeux, tu es très intelligent, mais tu n’as que 9 ans. Ce geste que tu utilises, tu ne sais pas ce qu’il signifie"."

    Improvisation

    Si M. Night Shyamalan tient à suivre son scénario à la lettre, il encourage néanmoins les acteurs à y apporter leur contribution. "Je traite le scénario comme une pièce de théâtre et je ne modifie pas les dialogues après coup, mais pour gagner en authenticité, la porte est ouverte à l’improvisation au niveau de l’interprétation", déclare-t-il. Le réalisateur était particulièrement impressionné par les nuances apportées par James McAvoy : "Il a respecté les dialogues à la virgule près, mais il a improvisé avec son visage et son corps", explique-t-il. "Il faisait des propositions de jeu totalement originales. Nous sommes entrés dans une dynamique formidable où ce que je considère sacré n’a pas été altéré mais intensifié".

    Betty Buckley investie dans son rôle

    M. Night Shyamalan apporte un soin particulier au choix de ses acteurs ; d'autant plus lorsqu'il s'agit d'un film à petit budget, qui repose avant tout sur l'histoire et ses interprètes. "J’aime les acteurs débutants pour leur énergie et leur luminosité, et les acteurs chevronnés, comme Betty Buckley et James McAvoy, pour leur formidable capacité d’improvisation", déclare-t-il. Le réalisateur a écrit le rôle de la psychiatre en pensant à Betty Buckley, qu'il avait déjà dirigée dans Phénomènes en 2008. Très investie, l'actrice a rencontré un psychologue spécialisé dans le traitement de patients souffrant de trouble de l'identité multiple : "Je voulais m’assurer que je répondais et réagissais de manière adéquate aux manifestations des différentes personnalités jouées par James. Le docteur Fletcher s’est donnée pour mission d’aider cet homme a trouver une identité centrale qui lui permette d’intégrer et de réconcilier toutes les déclinaisons de lui-même. Chacune de ses personnalités pense et se comporte différemment, a des motivations qui lui sont propres. C’est un trouble mental déroutant et mon jeu devait sonner juste".

    Vieille habitude

    Comme pour chacun de ses films, M. Night Shyamalan a tourné Split dans sa ville natale de Philadelphie. "Il y tourne tous ses films", explique le producteur Marc Bienstock. "Il est intraitable là-dessus".

    Première fois

    Split est le premier film pour lequel M. Night Shyamalan ne fait pas appel à son compositeur attitré James Newton Howard depuis Wide Awake en 1998.

    Recrutements

    M. Night Shyamalan avait apprécié le travail du directeur de la photographie Mike Gioulakis sur It Follows and a proposé au compositeur West Dylan Thordson de rejoindre le projet après avoir entendu la musique de The Jinx.

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