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    Senses 1&2
    Note moyenne
    3,8
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    42 critiques spectateurs

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    Pascal
    Pascal

    163 abonnés 1 699 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 mai 2022
    Ryusuke Hamaguchi fait l'objet d'un accueil critique et public très favorable depuis la sortie de ses deux derniers films que sont " drive my car" et " chroniques du hasard".

    C'est l'occasion de revenir sur sa filmographie sortie en France et notamment sur "senses" proposé en trois parties distinctes au cinéma.

    Ici j'évoquerai le premier film présenté sous le titre 1 et 2. Le scénario propose une chronique de la vie de quatre trentenaires et amies qui se retrouvent occasionnellement ensemble. On nous les montre aussi séparément dans leur vie privée.

    Hamaguchi reprend le thème récurrent à tous ses films, celui de la trahison conjugale. Aucune de ses femmes ne paraît heureuse et chacune d'elle supporte sa vie avec des moments de joie et de peine, à la recherche d'un équilibre qu'elles cherchent à atteindre.

    On comprend que l'une d'entre elle, en procédure de divorce, sans enfant, pratique le mensonge de temps à autres et est peut-être atteinte d'un brin de mythomanie, comme le montre une des dernières scènes qui a lieu dans un bus.

    Le film adopte le ton plutôt lent dont Hamaguchi est coutumier. Cette partie comporte un manque de rythme vers la demi heure de projection, mais globalement cette partie se suit avec intérêt. Mise en bouche qui donne envie de connaitre la suite.
    JDM
    JDM

    1 abonné 25 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 janvier 2022
    Initié par une démarche artistique alliant atelier amateur d'improvisation, d'entretiens croisés, de séances d'écriture d'une durée de 6 mois, d'un tournage qui s'est déroulé sur 8 mois, on ne peut que louer la persévérance d'une expérience qui a été jusqu'au bout. A ma grande surprise, 5h17 c'est le temps de ce film qui ne parait jamais long contrairement à d'autres productions cinématographiques, chronique suivant 4 femmes aux abords de la quarantaine au Japon, bien loin des clichés et des stéréotypes du pays du soleil levant. Ni démonstratif, ni explicatif, ni contemplatif pour note plus grand bonheur, le récit est le reflet de nos vies. On finit par anticiper, par devenir les intentions des protagonistes, par sonder leurs pensées intérieures grâce à un mot suspendu, une inspiration, un geste, un regard... Surprenant. De belles séquences : un bateau naviguant sous un pont comme le passage d'une protagoniste pour une autre vie, séquences en contre jour, protagoniste traversant Kobe à la lueur du soleil crépusculaire de l'aube... autant de signes pour appréhender l'invisible à nos yeux, la vie intérieure de ces femmes. Comme la séquence de lecture des premières pages du prochain livre d'une jeune romancière, source d'une véritable révélation pour les protagonistes. Senses est au cinéma, ce qu'il devrait être toujours : une expérience. Un chef d'oeuvre ! Récompense amplement méritée pour les 4 comédiennes.
    Sebastien02
    Sebastien02

    43 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 novembre 2020
    « Senses » propose une expérience cinématographique originale : cinq heures d’immersion dans l’intimité de quatre habitantes de Kobe. Bien qu’il y ait des longueurs, ce film mérite d’être vu, car il aide à comprendre la société japonaise. Ryusuke Hamaguchi nous fait découvrir des femmes aux vies imparfaites. A l’approche de la quarantaine, leurs couples s’étiolent et leur quotidien est morose. Prenant conscience de leur situation, elles décident de changer les choses. On les suit alors dans leur cheminement. Peu à peu, leurs émotions et leur parole se libèrent. Peu à peu, leur personnalité s’affirme. Et en creux, se dessine une critique des rapports hommes/femmes dans le Japon contemporain.
    Hotinhere
    Hotinhere

    570 abonnés 4 995 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 février 2020
    Portrait de quatre jeunes femmes japonaises insatisfaites qui se remettent en question. Une subtile réflexion sur la condition de femme au Japon dans une société patriarcale et traditionnelle. Mais que ce récit est lent et contemplatif....
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 novembre 2019
    La première partie de film de la série cinéma pour une sortie en salle enchanteresse,
    c'est une passionnante intrigue japonaise, l'enjouée mise en scène à l’ambiance charmante du pays, est la contemplation dans toute sa splendeur.
    Des amies féminines qui papotent relaxés autour d’une table de jeu convivial, au menu principal comme plat du jour, le chef-d’œuvre se concocte en une agréable réalisation.
    war m
    war m

    30 abonnés 447 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 juin 2019
    une expérience salutaire et douce de la durée, un film-ami que l’on peut revisiter n’importe où et par n’importe quel bout.
    Pietaterre
    Pietaterre

    3 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 avril 2019
    "Senses" est une rare pépite que la lenteur et la justesse des scènes subliment à chaque aventure mordant les "héroïnes" . On se surprend à aimer suivre ces femmes dans leur vie banale et dramatique dans un Kobe modern. Des scènes sans fin, sans sens a priori, déjà cultes. Une poésie particulière qui reste longtemps en nous.
    Addictive.
    Un grand auteur !
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    272 abonnés 1 646 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 février 2019
    Portraits de 4 femmes, 4 amies, dans le Japon d'aujourd'hui. 5 épisodes d'une série au cinéma. 5h17 d'un film qui prend donc le temps de creuser la psychologie, les émotions, les relations de ses personnages. Il est question d'amitié, d'amour, de frustration, de liberté, de préjugés sociaux ou moraux... Le regard du cinéaste semble particulièrement lucide, aussi bien au niveau individuel que collectif. Il a une façon bien à lui de saisir des sentiments forts et percutants sous des dehors peu expressifs, une violence intime sous la glace de conventions et autres codes de politesse. Le résultat est donc à la fois puissant sur le fond, raide sur la forme. Et toujours précis dans la direction d'acteurs, la composition de plans, la science du détail annonciateur. Il y a bizarrement ici et là quelques failles techniques (dans la mise au point de l'image, notamment), quelques longueurs aussi dans les 3e et 4e épisodes. Mais l'intelligence de l'ensemble donne envie de suivre ce réalisateur à l'avenir.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 188 abonnés 5 196 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 février 2019
    Le réalisateur pose un regard sans fard sur quatre femmes qui vivent des situations diverses comme le bien-être ou l’amour.
    Ici il s’agit du toucher. La sensibilité du corps. Et l’écoute des mensonges proférés par celui qui trompe. Mais l’écoute est aussi liée à sa propre voix. La femme ment aussi.
    Il faut accepter une certaine rigidité et une froideur.
    Étonnamment les femmes ne sont pas forcément sympathiques. L’émotion ne perce pas. C’est du brut
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 juillet 2018
    J'ai découvert cet ovni cinématographique par hasard et j'ai été transporté par la finesse et l'originalité de ces portraits de femmes. L hasard fait parfois bien les choses.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 13 juillet 2018
    Belle surprise que ce "Senses", beau portrait de femmes auxquelles je me suis facilement attaché, malgré une réalisation parfois à la limite du professionnalisme. Les scènes s'étirent dans de beaux moments de vérité. Attention malgré tout, j'ai été déçu par les deux opus suivants (3&4 puis 5) avec un récit qui se dilue dans des scènes parfois sans grand intérêt... Avec un peu plus de travail de montage, le film pouvait aisément faire 4h et donc deux films...
    Einleiger
    Einleiger

    8 abonnés 86 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 juillet 2018
    Senses 1, 2, 3, 4 et 5 : ce n'est qu'un seul film si j'ai bien compris qui est diffusé en trois partis en France, c'est pourquoi il m'est difficile de le noter. Pourquoi j'ai voulu voir ce film : je ne connais pas le Japon, ce film sera l'occasion peut-être de voyager. Le réalisateur nous propose de voyager à travers les sens. dans Senses 1 et 2, il nous fait découvrir le toucher et l'écoute.
    Le toucher nous fait connaître 4 copines ayant des parcours différents mais qui se gardent des moments communs. Le fil de cette première partie est un prospectus qu'elle se partage, invitant à un atelier dont le thème reste aussi vague que le document. Le premier plan de l'Ouïe est une transition cohérente entre les deux parties. Les filles apprennent à parler entre elles et avec leur entourage, tout en s'interrogeant sur leur place dans la société en tant qu'individu et en tant que Femme. On voyage dans leur doute, mais aussi à travers le Japon hors sentier battu, souvent des scènes du quotidien, et la caméra filme aussi doucement que les Japonais sont calmes. Parfois, dans telle ou telle situation je reconnais des situations vécues. C'est la fin de l'écoute, le bus nous dépose.
    Rachel L.
    Rachel L.

    4 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 juin 2018
    Si le sujet du film autant que les acteurs sont attachants et sympathiques, on se lasse vite de ne faire que les regarder ou les écouter échanger entre eux. Le spectateur n'est ici pas acteur et ne peut se projeter sur l'évolution des événements puisqu'il n'y a pas véritablement d'histoire. On est plutôt face à un documentaire qui dure plus de deux heures... un peu long même si, je le répète, les acteurs, si naturels qu'ils pourraient être nos amis, m'ont touchée. J'ignore encore si j'irai voir la suite de la saga.
    Laurent C.
    Laurent C.

    260 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 juin 2018
    Si la série est devenue un phénomène esthétique de premier ordre sur le petit écran, marqueur d’un changement profond des modes de visionnage et de production de fictions, après la littérature avec le roman de Harlan Coben, il était naturel que le cinéma s’intéresse à sa façon à ce genre. « Senses 1 2 3 4 5 » est à l’origine un film complet que le distributeur a choisi de diffuser en 3 éléments distincts afin sans doute d’adapter son format au rythme de vie de ses spectateurs, mais aussi pour ménager leur fatigue. Car force est de constater que « Senses » n’a rien à voir avec la série. Chaque épisode succède à un autre, sans véritable rebondissement de l’intrigue. Intrigue est même ici excessif. Car le film ne raconte rien d’autre qu’une amitié entre 4 femmes, soumises aux aspérités du temps qui passe, à l’épuisement du couple et aux questions existentielles.

    L’impression générale qui se dégage des films est d’abord l’ennui. Bien sûr, on ne peut contester l’intérêt ethnologique de cette série. On découvre avec ravissement la culture japonaise dans son intimité, qu’elle ait lieu dans les espaces publics, les habitations privées ou les espaces de travail. Comme souvent dans le cinéma asiatique, on a envie de s’asseoir à la table des convives pour partager les mets succulents. Surtout, « Senses » est porté par quatre actrice non professionnelle qui amènent dans leur jeu l’énigme de la culture japonaise, ne serait-ce que dans la façon toute particulière d’exprimer leurs sentiments et leurs émotions.

    Pour le reste, « Senses » est infiniment long. A la limite de l’hypnose.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 31 mai 2018
    « Il pleut sur Kobé et notre avenir est bouché », dit l’une des quatre amies Akari, Sakurako, Fumi et Jean dans le funiculaire qui les monte au parc botanique. Le ton est donné : les trentenaires ont du vague à l’âme. Mais elles adorent repasser ensemble le film de leur vie. Le prochain rendez-vous, ce sera les sources chaudes. Avec reprise de la conversation autour d’une infusion... Même feuilletonné en cinq épisodes, le film d’Hamaguchi n’en finit plus.
    Les scènes se répètent à l’infini, étirées et bavardes. L’une des jeunes femmes a beau disparaître en cours de route, accablée par son divorce, ça ne fait que renforcer les interrogations du groupe. Tout juste si la douce plainte autour des problèmes conjugaux glisse-t-elle vers un champ plus large. Avec la dénonciation à demi-mots d’un modèle patriarcal et de conventions sociales d’un Japon encore très corseté dans le domaine de la famille. Le malaise est perceptible.
    Reconnaissons avec ses thuriféraires que Senses ne manque pas d’un certain charme. Mais cette exploration de la psyché féminine, aussi délicate soit-elle, se dilue dans la langueur monotone de scènes répétitives. Et la pauvreté scénaristique finit par atténuer la portée du discours de quatre âmes sensibles. Quatre femmes mélancoliques, elles-mêmes loin de se libérer d’une obséquiosité très conventionnelle. Senses 1 et 2 étaient censés nous parler de l’ouïe et du toucher : on craint pour les trois sens restants.
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