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AlphaWolf
75 abonnés
829 critiques
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1,5
Publiée le 6 décembre 2021
Un scénario loufoque qui nous livre quelques scènes ou répliques drôles ici et là, mais aussi beaucoup d'autres sans grand intérêt voire carrément malaisantes. Le film s'avère en fin de compte laborieux et longuet alors même qu'il n'affiche qu'une heure vingt au compteur.
Abel et Gordon ne font pas grand chose : fourrageant dans le grenier du cinéma, ils ressortent de vieilles breloques et essayent d'anciens habits qui sentent le renfermé. C'est cet esprit de voyage dans le temps presque familial qu'ils produisent en transposant, par exemple, du Buster Keaton sur la Tour Eiffel.
Peut-être l'expérience manque-t-elle un peu d'invention. L'absurde se passe normalement de coutures que le film réclame à plein poumons, se sentant à l'étroit dans son rôle de coffre dans le grenier.
L'art présente cette différence avec un vieux meuble qu'il peut agir et s'exprimer sur l'émotion que lui causent la redécouverte des artéfacts qu'il contient. Amusant et inspiré mais pas très actuel, Paris pieds nus est donc un réceptacle en manque de fougue, plutôt passif, à un hommage pourtant poétique au septième art.
J'ai ri, tellement ri ! Humour burlesque, voire surréaliste. Bcp de passages savoureux. Il a manqué juste un fond + solide, et une constance tout au long du film, pour atteindre le chef d'oeuvre.
Un film dont le titre devrait être changer en: Comment réaliser un navet.
-Le scénario: Une Canadienne part our Paris rechercher sa tante et perd ses affaires qui sont retrouvées par un SDF(c'est tout!). -Composition du personnage de l'actrice d'abord: Avait elle besoin de jouer une demeurée canadienne?(merci pour les canadiens) On avait bien compris qu'elle arrivait à Paris et qu'elle était perdue en recherchant sa tante. -Le pitch et la tentative de gags: Voulant égalé le Maître(Pierre Richard) qui fait son apparition quelque séquences dans le film(qu'allait-t-il faire dans cette galère?) Il est bon parfois de donner un coup de pouce aux( jeunes) auteurs, l'actrice émerveillée par la ville lumière(venant de sa province, (vous savez les canadiens dans leur province etc..), tombe dans la seine s'étant trop penchée tentant de se faire prendre en photo. Décalage? début de l'histoire sans doute et du pitch humoristique? Perte de contrôle du personnage? Il aurait été bon de revoir "le coup du parapluie" réalisé par le Maître où celui-ci explique dans une séquence les fondements du gag(le seau su la porte) ou de lui demander conseil, il est vrai que quand on est prétentieux, il est inutile de s'inspirer de nos prédécesseurs, il suffit de les égaler.
L'acteur du SDF tente de sauver le film par une composition intéressante et recherchée, semi-muette qui apporte un souffle au film et réveille le spectateur.
Au comprend pas ce que le personnage du policier canadien vient faire mais il faut meublé monsieur l'Antiquaire! Et les acteurs doivent aussi se nourrir!
Ce film soulève une question et une conclusion: Quel est l'avenir du film francophone? sachant que n'importe quel navet peut-être produit. Jusqu'où le spectateur peut-il y avoir profondément dans le même nom que la racine du prénom de la réalisatrice?
Drôle, inventif, tendre, la panoplie des termes élogieux pour cette comédie (encore) originale pour Abel et Gordon ne manque pas d'amplitude, à l'instar des mouvements de danse que l'on y voit. Moins inspiré que les premiers longs du couple de danseurs-comédiens, on n'en perd pas tout de même une certaine folie qui se traduit ici surtout par les rôles farfelus des vieux un peu foufous (dernier rôle de la grande actrice Emmanuelle Riva pour un hommage presque prophétique de sa disparition, et Pierre Richard qui fait un agréable "coucou"). Pour l'anecdote, Pierre Richard était en vacances lors du tournage, et est passé en invité pour la durée de 5 jours au total, ce qui est peu, surtout lorsqu'on voit l'incroyable travail réalisé pour la petite danse sur le banc. On pense de suite à La La Land, comment s'en empêcher (?), mais on y voit plutôt "l'after" (La La Land dans 50 ans...). La canadienne qui repousse sans cesse ce SDF qui lui fait du pied est attendrissante, même si l'alchimie fonctionne ici beaucoup moins que pour les premiers films (ce je-t'aime-moi-non-plus bloque un peu le charme). On rigole tout de même pas mal : la cravate coincée dans le cercueil à incinérer, les déhanchés au-dessus du vide sur les poutres de la Tour Eiffel (monopolisée chaque soir 30 minutes à peine pour tourner, ce qui ajoute à la valeur des images que l'on y voit), le final tendre et romantique... Un autre beau film de ce duo décidément "à part", dans le meilleur sens du terme.
Le duo comique Abel et Gordon nous rembarque dans son univers tendre, poétique, dansant et absurde dans ce Paris pieds nus qui impose la capitale française comme un personnage à part entière du film. Invitant les doyens Emmanuelle Riva et Pierre Richard dans ses péripéties burlesques, cette comédie sous-marine et aérienne prend soin de trouver une idée originale dans chacun de ses plans. Si certaines séquences sont un peu plus faibles, le bonheur de découvrir une nouvelle pierre à l’édifice artistique Abel/Gordon est entier.
Beau film dans l'ensemble. Comme d'habitude, sorte de conte qui permet aux deux excellents acteurs de nous amuser par leurs trouvailles poétiques, par des gags souvent excellents, par une histoire à laquelle bien sûr personne ne croit. C'est le genre burlesque qui prédomine. La réalisation est de qualité, rapidité, couleurs, décor, mais l'aspet "clodo" tire plus vers Charlot que vers Keaton, et c'est dommage. Fiona Gordon est excellente, comme d'habitude.
J'ai beaucoup aimé. Un couple de réalisateurs-acteurs épatants. Un humour décalé à souhait, on adore où on déteste mais force est de constater qu'ils ont leur monde à eux pour divertir, émouvoir et aussi amuser. Bravo !
Le film est vraiment lent ! Dom est voleur, harceleur, impoli et essaye juste de paraitre bien pour se taper la fille (qui est niaise et lente). Durant tout le film ils usent du vieux truc de "Ce que vous cherchiez en fait vous l'avez croisé 10 fois sans le voir ou vous l'avez raté à une seconde prêt !". C'est vu, revu et énervant ! L''imagerie, la couleur, la musique et même l'histoire globale j'accroche tout à fait, mais le film en lui même je ne voudrais jamais le revoir.
Toujours aussi charmant l’univers de Gordon et d’Abel. C’est simple et inventif, c’est décalé et poétique. Un sens du cadre, des corps, des couleurs et du gag. C’est un plaisir de les retrouver. C’est un peu comme une retraite spirituelle. Cette douce poésie fait du bien à l’âme.
Un Mary Poppins des temps modernes, une ballade cinématographique, à la fois décalé et enfantin ce film est plutôt bien réussi par contre quelques longueurs surtout vers la fin.
Le ton a quelque chose qui manque à la comédie française mais sinon Paris Pieds Nus s'avère être un film où les personnages sont loin d'être attachants, où la rythmique du film s'épuise et s'avère lourd et inutile. On a beau avoir une réalisation presque parfaite (belles images parisiennes, de belles couleurs ensoleillées , le film n'en demeure pas vraiment adéquat qualitativement.