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Overggg17
4 critiques
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5,0
Publiée le 12 décembre 2024
Chef d'oeuvre. Encore un film complètement sous-estimé. Son réalisateur (Nos batailles, Une part manquante) fait clairement partie des meilleurs directeurs d'acteurs en activité.
Guillaume Senez pour ce premier long métrage nous livre un film réaliste et sensible sur le thème qui lui est cher de la paternité contrariée. Un jeune homme d'à peine 15 ans, apprenant qu'il va devenir papa, va devoir déployer une extraordinaire énergie pour prouver son investissement parental. Le récit, s'il met en lumière l'effacement social d'un futur jeune père pourtant très engagé en son coeur, a le mérite de ne pas manquer d'évoquer, une fois que la "machine" de la grossesse est lancée, l'absence de choix de sa très jeune compagne vécue dans le corps même, ou comment elle subit les débordements hormonaux, le port physique de l'enfant, l'arrêt de tout loisir ou projet pour elle durant la grossesse. Chez Guillaume Senez il semble que le thème de la parentalité est décidément traité en annihilant toutes idées reçues, mais se conjuguant toujours avec le poids de la société, comme dans le très bon "Nos batailles" et c'est, sans compter des interprétations d'acteurs très naturelles et instinctives, ce qui fait la force du récit.
Avis assez partagé, une part de moi s'est ennuyée pendant les 2/3 du film... Trop de scènes de remplissages qui n'apportent rien au film comme par exemple les 2 gros plus interminables sur les personnages principaux dans la disco. Fin trop abrupte aussi, ça aurait mérité une conclusion plus soignée. Mais par contre l'authenticité, le réalisme du film m'a beaucoup plus et c'est très bien interprété par les 2 acteurs principaux. Ils rendent les personnages très sympathiques même dans leurs mauvais moments.
c'est deux jeunes acteurs jouent à la perfection c'est un cinéma quasiment documentaire les scènes d'amour sont d'une tendresse absolue. L'histoire m'a touchée énormément jusqu'aux larmes à la fin.
Film très touchant, rare dans la sincérité de son propos, et aussi rare dans la simplicité de sa mise en scène, nourrie d'attention aux autres et de confiance dans le cinéma. Tout y est juste, compris les deux jeunes acteurs, mais aussi leurs mères opposées (Léa Dosch, excellente en mère dure, et Catherine Salé en mère aimante et attentionnée). La fin est poignante.
C'est un joli film tout en finesse sur une thématique qui parle à tout le monde: que fait-on d'un enfant à naître lorsqu'on est enceinte et qu'on a 15 ans? C'est un vrai sujet de réflexion et le film nous fait réfléchir là-dessus. Les acteurs principaux ne font pas leur 15 ans bien sûr mais ça ne pose pas trop de problèmes. On y retrouve aussi des acteurs belges comme C. Salée et S. Louwyck qu'on a pu voir dans nombres de seconds rôles.
Ils ont 15 ans et s'aiment, Mélanie apprend qu'elle est enceinte, beaucoup trop jeune pour assumer une telle responsabilité, malgré tout ils décident de poursuivre cette grossesse, une décision qui ne sera pas sans conséquence, le tout est bien réalisé et bien interprété et réaliste.
Porté par deux acteurs exceptionnels (Kacey Mottet Klein et Gallatéa Bellugi), ce premier long-métrage raconte l’histoire d’un jeune garçon et d’une jeune fille de 15 ans qui décident de garder l’enfant qu’ils ont conçu, malgré le scepticisme de leur entourage. D’une intelligence remarquable, ce film très bien écrit – pas une seule scène, pas un seul personnage n’est inutile – dresse un portrait de l’adolescence qui s’avère rare, précieux et terriblement émouvant, à travers des séquences criantes de vérité. Impossible de ne pas verser une larme (voire deux) devant ce bouleversant récit d’apprentissage et de passage à l’âge adulte.
Même si j’ai trouvé le début un peu long concernant le portrait des jeunes avant l’événement, le film avance avec sincérité et détermination vers la paternité. Le doute, l’amour et la désillusion. La fin est assez poignante quand même.
Belle surprise que ce "Keeper". Particulièrement dans la qualité de jeu des deux jeunes acteurs, tellement habités par leur rôle qu'on croirait leur histoire personnelle. Le film reste cependant dans une approche documentaire et sociale, à la façon des Frères Dardenne, caractéristique de cette "école Belge"... Film intéressant sur la problématique des premiers rapports sexuels débouchant sur une grossesse non souhaitée et de la difficulté pour les jeunes qui y sont confrontés, ainsi que leurs parents, d'assumer des choix et/ou de s'y tenir... Un très bon film qui trouverait parfaitement sa place dans le programme d'éducation à la sexualité des collégiens. Peut-être pas jusqu'à aller le voir dans une salle obscure...
Même s'il n'est pas exempt de défauts, "Keeper" est un premier long métrage très prometteur, avec quelques scènes absolument mémorables. Son réalisateur, Guillaume Senez, a d'ailleurs confirmé son talent avec "Nos batailles", sorti récemment dans les salles.
Une belle réussite qui contagieusement se fait à travers les gestes, les intentions et les mots de ces jeunes acteurs, sans aucun doute possible, portés par une direction irréprochable. Le récit, jusqu'à son dernier plan est d'une justesse qui ébranle toute conviction.
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12 478 critiques
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2,0
Publiée le 9 septembre 2018
Dans la lignèe des frères Dardenne, "Keeper" est le premier long-mètrage de Guillaume Senez où l'on suit deux adolescents qui attendent un enfant! Disons de suite que tout n'est pas parfait dans ce premier essai de Senez! Mais il annonce avec assurance un talentueux rèalisateur de qui il est permis d'attendre des oeuvres riches humainement si on lui en donne les moyens! il est vrai que dans ces films là, la trajectoire du père est souvent bâclèe, voire quasi inexistante! Et c'est plutôt intèressant de montrer le côtè qu'on a un peu moins l'habitude de voir au cinèma! Kacey Mottet Klein est un jeune acteur de talent! C'est indiscutable! Le problème, c'est qu'il en fait souvent un peu trop dans ses excès de colère contrairement à sa partenaire, Galatèa Bellugi, qui joue d'une ètonnante vèritè le rôle de Mèlanie, par ses rèactions imprèvisibles! Même si l'histoire avance à bonne allure, "Keeper" ne convainc qu'à moitiè! Le problème, c'est que le spectateur ne parvient jamais à s'attacher aux deux ados à peine sortis de l'enfance et que Laetitia Dosch est particulièrement irritante dans le rôle de la mère de Mèlanie! Ces dèfauts mineurs n'altèrent pas cependant le coeur du film qui comprend quelques scènes vraies telle la machine à pince à la fête foraine! Aucune revendication un peu malsaine sur le sujet, juste un rèalisateur qui montre les choses comme elles existent! Après, on peut en venir à dèbattre sur le choix de Mèlanie...
Ce petit film belgo-franco-suisse est un drame sur l’adolescence, l’amour et la parentalité. Maxime et Mélanie s’aiment, mais un jour ils doivent faire face aux conséquences inattendues de cet amour. Ces conséquences vont venir déranger leur amour tranquille et leur insouciante adolescence, les forçant à grandir et à faire le deuil de certains de leurs rêves et illusions. Le film se centre donc sur ces deux jeunes gens et particulièrement sur Maxime, qui comme tout ado roule des mécaniques, rêves de carrière professionnelle de foot et joue aux jeux vidéo. L’annonce de cette paternité totalement inattendue va le faire mûrir par à-coups. Kacey Mottet-Klein joue avec beaucoup de naturel les errements d’un jeune homme dépassé par la situation, mais qui ne se défile pas et tente maladroitement de faire face aux épreuves de son statut de futur père. La scène où on lui présente son fils est incroyable de vérité. Le film réussit le fragile équilibre entre romance et film d’initiation en ne tombant jamais dans l’angélisme, ni ne faisant dans un réalisme trop documentaire. Du coup, on a un film qui reste une fiction touchante et ce d’autant plus qu’elle a un parfum criant de vérité. Un drame sorti dans la discrétion, mais qui mérite vraiment un coup d’œil.