Etienne Faure déclare avoir «voulu faire un film crépusculaire, la fin de quelque chose. La folie des années 60/70, l'hypocrisie des années 80/90, in extremis nous rentrons dans une autre époque où il y a de quoi pour la jeune génération se sentir pour le moins troublée et perplexe.»
Après trois courts métrages (Les paroles invisibles, Tous les garçons et La fin de la nuit), un documentaire, A la recherche de Tadzio, Etienne Faure signe avec In Extremis son premier long métrage.
Jean-Claude Brialy, qui était déjà apparu dans Tous les garçons campe dans In Extremis un avocat désenchanté.
Sébastien Roch, qui s'était rendu célèbre pour sa prestation dans la sitcom «Hélène et les garçons», avait déjà joué à deux reprises sous la direction d'Etienne Faure, dans Les paroles invisibles et La fin de la nuit.
En parlant de son acteur-fétiche, le réalisateur confie que «Sébastien, c'est une évidence, il a joué dans mon premier court métrage, il avait 16 ans. On pourrait dire «parce que c'est lui, parce que c'est moi !».»
Débutant sa carrière dans Emmanuelle (Just Jaeckin, 1974), Christine Boisson a notamment participé à Flic Story (Jacques Deray, 1975), Extérieur nuit (Jacques Bral, 1980) et Rue barbare (Gilles Béhat, 1984).
Elle a également joué sous la direction de Michelangelo Antonioni (Identification d'une femme, 1982), René Menzor (Le passage, 1986), Yves Boisset (Radio Corbeau, 1989), Claude Lelouch (Il y a des jours et des lunes, 1980), Olivier Assayas (Une nouvelle vie, 1993), Eli Chouraqui (Les marmottes, 1993), Tonie Marshall (Pas très catholique, 1994) et Laetitia Masson (Love me, 2000).
Révélée par L'examen de minuit (Danièle Dubroux, 1998), Julie Depardieu a joué dans Peut-être (Cédric Klapisch, 1999), Love me (Laetitia Masson, 2000).
Elle a également participé à Trente ans (Laurent Perrin, 2000) et aux Destinées sentimentales (Olivier Assayas, id.).