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    La Peau de Bax
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    septembergirl
    septembergirl

    607 abonnés 1 069 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 avril 2016
    Une comédie dramatique néerlandaise intrigante au premier abord qui laisse rapidement place à l'ennui. En effet, l’histoire est plate et linéaire, il y a un manque indéniable de rythme et humour noir et situations farfelues sont loin de faire mouche. Les acteurs sont, quant à eux, bien peu inspirés. Un jeu du chat et de la souris au milieu des polders absurde et complètement dépourvu d’émotion !
    César D.
    César D.

    37 abonnés 616 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 novembre 2015
    j'ai beaucoup aimé cette comédie noire venue du nord. le métier de tueur à gage y est tourné en dérision avec une fraicheur aussi salvatrice qu'inattendue. et c'est pas si souvent qu'un film venant de Hollande arrive jusqu'à nous, alors n'hésitez pas!
    lionelb30
    lionelb30

    446 abonnés 2 608 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 janvier 2016
    Presente comme un thriller , éventuellement mais aussi comme une comedie, et alors la non , meme pas un sourire durant ce film. Histoire pas credible , rythme lent , personnage sans relief , pas d'interet.
    Jorik V
    Jorik V

    1 279 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 décembre 2015
    Voilà un objet filmique qui ne ressemble à aucun autre, ce qui est ici une énorme qualité. Une fois n’est pas coutume, un long-métrage qui nous vient du pays flamand, cinématographie plutôt rarissime dans nos contrées. Et lorsque le film s’avère plutôt bon il ne faut pas le louper et en profiter. On nage en plein dans le polar tendance humour à froid. Si l’on devait à tous prix à le comparer à un film ou un genre, « Fargo » des frères Coen nous viendrait directement à l’esprit, les marécages hollandais remplaçant les plaines enneigées du Dakota du Nord. Même sens de l’humour et situations ubuesques (quoique réalistes) et même galerie de personnages sales, bêtes et méchants qui peuplent ce film de tueur à gages.
    Le pitch est simple : Schneider, un tueur à gages, doit liquider Bax, un soi-disant écrivain. Ce dernier, tueur également à ses heures perdues et en pleine crise familiale et vit dans une petite maison dans les marais. Jusque là rien de bien excitant. Mais Bax doit réaliser le même boulot, en l’occurrence tuer Schneider et ils ont le même commanditaire. D’où le titre original, plus parlant : « Bax contre Schneider ». Mais, bien sûr, rien ne se passe comme prévu, et on ne sait jamais où le scénario va nous emmener, d’où un sacré plaisir à voir ce duel. Mais ce qui pimente le tout c’est l’arrivée de personnages complètement barrés qui vont court-circuiter les plans des deux hommes, d’une fille dépressive à un père incestueux en passant par une prostituée en fuite.
    L’humour est très noir et se manifeste davantage dans un comique de situation que dans les dialogues. Quant aux accès de violence, ils sont brefs et furtifs mais intenses. Cependant tout cela est parfaitement maîtrisé et le contexte original ajoute à la réussite de ce film noir mâtiné de comédie. Ces marais sont un cadre de cinéma innovants et complètement adaptés à cette histoire. On ne s’ennuie pas un seul instant, les répliques fusent et on passe sur certaines incohérences. Bref, si vous voulez voir un cinéma qui sorte un peu des sentiers battus sans être ennuyant, ce petit film hollandais est fait pour vous.
    velocio
    velocio

    1 321 abonnés 3 154 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 novembre 2015
    C’est en 1986 qu’est sorti "Abel", le premier long métrage du néerlandais Alex Van Warmerdam, mais c’est seulement en 1992 que son deuxième long métrage, "Les Habitants", lui a apporté son premier succès international. Un succès qui, depuis, ne s’est jamais démenti. "La Peau de Bax" est son 9ème long métrage et, après "Borgman" qui se prenait un peu trop au sérieux, il marque le retour dans ce que ce réalisateur maîtrise le mieux : la comédie décalée. On ne peut pas dire que nos écrans soient encombrés par des films en provenance des Pays-Bas. De temps en temps, pourtant, arrive de ce pays une bonne surprise et il faut avouer que, très souvent, il s’agit d’un film réalisé par Alex Van Warmerdam. A la fois film de genre et film d’auteur, "La Peau de Bax" vient enrichir très agréablement une filmographie déjà fort respectable.
    Christoblog
    Christoblog

    835 abonnés 1 684 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 décembre 2015
    Il y a quelque chose de terriblement sec dans les films d'Alex Van Warmerdam. Ses personnages semblent toujours dépouillés de sentiments d'empathie, pour n'agir que suivant des schémas qui servent strictement leurs intérêts les plus égoïstes.

    La trame du scénario qui nous est proposé ici est assez classique : un tueur à gage doit tuer une cible, qui s'avère être elle-même un tueur à gage. L'originalité du film tient à plusieurs éléments.

    Le décor tout d'abord est exceptionnel. Une maison toute blanche, à la fois rudimentaire et design, isolée au milieu d'immenses marais. L'ambiance y gagne une saveur de western.

    La deuxième originalité du film est le personnage de la fille, dépressive. Pour une fois chez le cinéaste néerlandais, elle semble dessiner au coeur du film une trajectoire positive, vers une épiphanie bien réelle, bien que complètement barjot, il faut l'avouer.

    Pour le reste La peau de Bax est un film froidement féroce, qui met habilement en scène nos pires turpitudes avec une jouissance presque sadique. On peut apprécier ce regard noir sur l'âme humaine, qui n'a guère son équivalent dans le cinéma mondial actuel, et c'est mon cas.
    labellejardinière
    labellejardinière

    89 abonnés 274 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 décembre 2015
    Une folle journée pour "Bax". Cette "murder party" sur marécage, aussi impitoyable qu'absurde, part d'un argument intéressant, mais tourne en rond, et perd en rythme beaucoup de potentiel - et de suspense (mais avec deux dernières scènes étonnantes, chacune dans son genre). Une "curiosité" (un film des Pays-Bas - avec, dans un rôle secondaire Henri Garcin, dont on se souvient qu'il est né à Anvers, et est néerlandais) à emboîtage (qui veut la peau de qui - et pourquoi, au juste ?), qui laisse globalement sur sa faim !
    David B.
    David B.

    44 abonnés 565 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 avril 2016
    J'ai aimé ce film sans temps mort, ses personnages, dont certains sortis de nulle part et le scénario qui d'abord intrigue, interroge puis nous accroche à notre siège. L'image est belle, cadrée sur de vastes espaces et un marais, objet de jeux du chat et de la souris. Une originalité.
    BeatJunky
    BeatJunky

    154 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 janvier 2017
    Une bonne découverte que ce film/thtiller hollandais qui devrait surprendre plus d' un spectateur! Comme d'habitude avec les films du Nord, l'histoire est on ne peut plus originale avec son humour bien spécial pas totalement noir mais pas loin... Unique en tout cas! Personnages sont excellents: Ils tiennent tous la route même dans une histoire sortie de nulle part comme celle-là, c'est justement sur ce point que se démarque ce cinéma là... Situations et répliques bien piquantes et délirantes, mise en scène impeccable: simple et efficace, acteurs parfaits etc.... Et un dénouement qui laisse sur le cul.... (c'est le cas de le dire 😃!!!) Que du bon quoi !
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 390 abonnés 4 224 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 mars 2016
    Alors que Borgman avait sidéré bon nombre de cinéphiles, le nouveau long-métrage d’Alex Van Warmerdam arrive trop discrètement dans les salles obscures. La Peau de Bax est une sorte de western contemporain satirique. L’histoire est en soit simpliste, deux tueurs à gages doivent s’éliminer. Mais la mise en scène passant d’un personnage à l’autre avec des décors très épurés et des cadrages légers en font un moment mémorable. Le film se déroule essentiellement en extérieur, pourtant ces roseaux oppressants donnent l’impression d’être dans un huis-clos. Violant aux premiers abords, La Peau de Bax est en réalité surteinté d’humour noir et les dialogues sont ciselés avec précision. Difficile donc de classer cette sculpture tellement elle réserve des surprises dans ses rebondissements. La Peau de Bax est angoissant, drôle, épatant, inédit.
    D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
    pierre72
    pierre72

    142 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 novembre 2015
    Des marécages, un tueur à gages, de la dope, tout pour faire un polar bien noir, bien sombre, "La peau de Bax" se présente comme un énième resucée d'un film à l'univers bien balisé, sauf, que les marécages ne sont pas en Louisiane mais aux Pays Bas et que le réalisateur Alex van Warmerdam a décidé de jouer avec les codes du genre.
    Le tueur néerlandais est un époux charmant, pourvu d'une compagne adorable et de deux fillettes à croquer. Mais le métier est difficile. Alors qu'il avait décidé prendre sa journée, Schneider se voit obligé par son patron d'aller descendre un romancier alcoolo vivant au milieu des marécages. La fête d'anniversaire de sa cadette n'est pas compromise, abattre un écrivain un peu ermite n'est qu'une formalité qui ne demande ni temps ni grands moyens. Ca c'est sur le papier car dans la réalité, l'affaire va se révéler autrement plus coriace. Entre l'irruption d'une femme que son amant veut liquider et la famille sérieusement névrosée de l'écrivain qui débarque sans crier gare, le coup de pétard se trouve soudain bien difficile à placer.
    Situé en plein été, par une journée ensoleillée le film donne déjà une première claque au genre. Non, pas de cieux grisâtres donnant une atmosphère poisseuse et sinistre, pas de glauques demeures où la crasse y est une seconde peau mais une jolie petite cabane design à l'intérieur soigné et déco. Même les personnages sont tirés à quatre épingles et n'arborent pas une chemise fripée ou un pantalon informe qui feraient s'évanouir d'effroi la moindre machine à laver. Ce soin décalé apporté aux décors et aux costumes donne au film une allure propre et nette, accentuée par une mise en scène assez stylisée, avec de beaux cadrages proches de la peinture (contemporaine). La deuxième pichenette donnée au genre se situe dans le scénario, qui, même s'il utilise peut être un peu trop les apparitions fortuites de personnages, va toujours là où on ne l'attend pas, réservant des surprises à un rythme soutenu et maniant humour et dérision avec finesse.
    La fin sur le blog
    Le Blog Du Cinéma
    Le Blog Du Cinéma

    109 abonnés 297 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 novembre 2015
    Schneider (Tom Dewispelaere) est lancé malgré lui sur la piste d'un écrivain alcoolique, Bax (Alex Van Warmerdam), coupable, selon son commanditaire, d'infanticide. Le père de deux adorables fillettes y trouve une raison suffisante pour reporter sa journée d'anniversaire afin d'abattre cette crapule de Bax. Pendant ce temps, l'écrivain reçoit sa fille, en pleine dépression.

    Sur ces prémisses déjà intrigants, le réalisateur et scénariste Alex Van Warmerdam (qui joue donc également le rôle de Bax), tisse un récit plein de rebondissements, fausses-piste et coups tordus. Après avoir mis en tension les deux personnages principaux, l'auteur joue adroitement avec nos attentes grâce à des personnages secondaires tour à tour obstacles ou associés pour chacun des deux protagonistes, dotés également de sous-intrigues parfaitement emboîtées les unes dans les autres.

    Le plaisir principal de LA PEAU DE BAX, vient donc de sa construction scénaristique, surprenante et maîtrisée. Associée à une mise en scène qui exploite judicieusement l'arène ouverte autour de la maison de Bax, un marais envahi par les roseaux. Bien que très bien écrit et réalisé (la direction d'acteurs est réaliste tout en servant le ressort comique des situations), LA PEAU DE BAX souffre d'un défaut qui contamine plusieurs aspects du film. En voulant absolument nous surprendre à tout prix, Van Warmerdam change régulièrement de focale. Si on commence le film par le point de vue de Schneider, on arrive assez vite à s'attacher principalement à Bax jusqu'à l'arrivée de sa fille qui se révèle le personnage le plus riche, celui qui connaît la plus grande évolution le temps du film. Mais cette évolution arrive tardivement et ne remet absolument pas en cause le schéma global du film.

    A titre de comparaison, le film Les Cowboys de Thomas Bidegain (sortie le 25 Novembre) présente un changement similaire entre deux protagonistes qui se relaient au mitan du film. Mais Thomas Bidegain est conscient que ce changement est perçu par le spectateur comme un "trauma" (toute proportion gardée). Thomas Bidegain prend donc garde à ménager un sas entre les deux parties de son film, afin de donner au spectateur le temps de s'acclimater à ce basculement. Puis, à la fin du film Les Cowboys , ce passage de relai fait totalement sens. Le tout est même porteur d'une signification plus grande que la somme de ses parties. Ce qui n'est pas le cas pour LA PEAU DE BAX, dont le déplacement du rôle de "héros" sert surtout à complexifier l'intrigue.

    Cette déstructuration scénaristique n'est évidemment pas mauvaise en soi, mais contribue à diluer le propos de l'auteur. En effet, l'affrontement entre les deux hommes sert surtout à explorer les différents tabous de la famille (inceste, parricide, abandon affectif, etc.). En changeant constamment de protagoniste, Van Warmerdam brouille les cartes de la morale mais empêche aussi le spectateur de s'identifier à un personnage, donc de s'impliquer émotionnellement dans le film.

    Expérience jouissive pour l'intellect pour sa maîtrise du suspense et son inventivité, Van Warmerdam met le spectateur à distance de ses personnages. Plusieurs éléments secondaires ne sont d'ailleurs jamais expliqués. On peut également analyser certains cadres en plongée comme la volonté de regarder de haut les personnages se débattre dans le marigot de leurs contradictions. Divertissement cérébral, LA PEAU DE BAX déboulonne l'institution familiale avec un solide sens de l'absurde et une bonne dose d'humour noir. Presque parfait sur bien des points (esthétique, direction d'acteurs, rebondissements de l'intrigue, etc.) le film laisse le souvenir d'une parenthèse. Le marais où se déroule l'affrontement entre les deux hommes est une arène où croupit la fange de la société néerlandaise, mais dont le survivant semble sortir immaculé. Le temps du film les fondements de cette société sont dynamités, puis gentiment remis en place.

    Cynisme ultime ou triomphe d'un raisonnement implacable ? Il revient à chacun de se faire une idée.

    La critique de Thomas, sur Le Blog du Cinéma
    FaRem
    FaRem

    8 809 abonnés 9 645 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 novembre 2015
    Le pitch était sympa avec ce tueur à gages qui part en mission sans savoir que la cible à exactement la même mission que lui, mais malgré une base intéressante, le film est bien vide et se cache derrière un supposé humour noir que j'ai bien eu du mal à trouver. L'histoire est bien trop linéaire et plate, il ne se passe rien, le réalisateur a ajouté une flopée de personnages pour densifier le récit, mais ça ne fonctionne pas, on voit la même chose du début à la fin ce qui devient lassant au bout d'un moment. En plus du manque de rythme et d'un scénario bien trop limité, l'autre problème est l'humour comme je l'ai dit avant, il n'y a absolument rien de drôle, que ça soit subtil ou explicite tout tombe à plat et le mélange thriller-comédie ne fonctionne absolument pas après il faut peut-être rentrer dans le délire pour apprécier le film et oublier tous les défauts, mais ça n'a pas été mon cas.
    Gustave Aurèle
    Gustave Aurèle

    145 abonnés 2 434 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 janvier 2016
    Un étrange jeu du chat et de la souris qui peut laisser indifférent ou qui parfois est très envoûtant.
    mazou31
    mazou31

    98 abonnés 1 288 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 janvier 2016
    Très bon film complètement atypique qui fait passer un excellent moment grâce à son rythme, son originalité et son humour très farfelu. Ça tient du thriller, de la comédie, même parfois du western (réglement de compte entre deux tueurs à gages !)
    Les situations s’enchaînent comme au théâtre de boulevard, tous les acteurs jouent admirablement tout en s’amusant, les dialogues pétillent, et en plus c’est léger et pas long. On se régale ! Et on découvre que les Hollandais ont de la fantaisie !
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