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titicaca120
386 abonnés
2 179 critiques
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1,0
Publiée le 5 octobre 2016
un thriller néerlandais déjà à la base ça étonne puis quand on voit le contenu on est attristé. un film d'une pauvreté absolu où l'on s'ennuie à mourir.
Ah ça ! On ne pourra pas lui nier le fait qu’il ait une vraie patte cet Alex Van Warmerdam ! C’est beau, c’est sec, c’est cru (bref c’est néerlandais quoi) et surtout c’est au service d’un univers qui pose très vite sa marque. Or, là, contrairement à son récent « Borgman » qui se voulait plus angoissant et oppressant dans son atmosphère, là on navigue davantage dans la comédie noire à l’humour absurde, un petit peu dans la même veine que celle dans laquelle les frères Coen savent exceller… Seulement voilà, un peu comme « Borgman », j’ai retrouvé dans cette « Peau de Bax » les mêmes caractéristiques qui font qu’à la fois j’adhère et à la fois je suis un peu mis sur la touche… Il y a ces touches d’absurdes que j’adore et cette exigence formelle et atmosphérique à laquelle je ne peux pas être insensible… Mais bon, d’un autre côté, il y a toujours une certaine forme de vacuité – d’échappatoire – qui moi me laisse toujours perplexe. Bon là, il n’y a pas de mystère dont on se dérobe lâchement comme ce fut le cas de « Borgman », mais on retrouve plus ou moins cette même logique avec cette progression d’intrigue qui se simplifie considérablement au fur et à mesure que le temps s’écoule. C’était comme si Alex Van Warmerdam peinait avec l’art de fermer un œuvre. Je pense pour le coup qu’on a à faire là à un auteur qui aime les ambiances décalées et qui pense ses films comme des univers et non comme des progressions. Or, l’univers n’ayant pas de borne, pourquoi vouloir lui penser une fin comme si elle était un aboutissement logique ? Pour moi, c’est ce qui pourrait expliquer qu’on passe d’un extrême à l’autre dans ce film : un beau jeu de dupes totalement absurde et royalement orchestré dans la première partie et puis un banal face-à-face totalement basique et interminable par lequel se conclut cette « Peau de Bax ». Bref, encore une fois, je ne peux m’empêcher de ressentir une certaine frustration face à ce film de l’ami Alex. Globalement satisfait certes, mais toujours un peu frustré. C’est uen sensation inconfortable certes, mais au moins, on ne pourra pas reprocher à cette « Peau de Bax » de laisser de marbre... Un bon point en cette période de cinéma standardisé… Après, ce n’est que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
Le réalisateur prend un malin plaisir à imaginer des situations et des rebondissements tous plus improbables les uns que les autres, visant à entraver le bon déroulement de l’inévitable affrontement entre les deux hommes (irruptions imprévues d’un couple au bord de la crise de nerf, d’un grand-père libidineux ou encore d’une ex maitresse hystérique et vengeresse), créant une ambiance des plus cocasses. Le film se permet ainsi quelques belles embardées tant comiques qu’absurdes avant de faire place au duel tant attendu qui tient in fine toutes ses promesses. Bien servi par des acteurs au diapason (à noter le grand plaisir de retrouver dans un petit rôle le vétéran Henri Garcin), il en ressort un film étonnant, en forme de joyeux bordel. Une œuvre foutraque, dingue, mais au final assez jouissive à regarder.
De retour dans l'univers absurde et cruel de l'un des cinéastes les plus cintrés d'Europe : Alex van Warmerdam. Avec le réalisateur néerlandais qui joue également et a composé la musique de La peau de Bax, l'inattendu est au coin de chaque plan. Il est ici question de la journée ordinaire, bien que cela soit son anniversaire, d'un tueur à gages en mission pour liquider un écrivain. Epoux parfait et père de de deux adorables fillettes, cet homme à la double vie va voir son contrat se compliquer au fil des minutes et tout partir en vrille. On a l'habitude avec van Warmerdam dont l'humour très noir fait souvent des merveilles. La peau de Bax, sans être honteux dans sa cinématographie, fonctionne cependant moins bien que dans ses films précédents. La mécanique est bien huilée, réservant son lot de surprises et de comportements imprévisibles, mais le cinéaste la fait un peu tourner à vide dans ce western qui fait penser (un peu) aux frères Coen. Ce qu'on ne peut dénier à van Warmerdam, en revanche, c'est son talent formel (il est également peintre) dans des plans cadrés avec un sens inné de l'esthétique. A commencer par son décor, celui d'une maison sur pilotis au bord d'un lac et cernée par des marécages. Le réalisateur batave joue avec ses personnages comme avec des pions sur un échiquier dans une nature luxuriante. Ludique mais un peu dépourvu d'émotion, tout de même.
Le matin de son anniversaire, Schneider, tueur à gages et père de famille dévoué, reçoit l'ordre de tuer Ramon Bax. Écrivain vivant reclus au milieu des marécages, Bax a l'air d'une cible facile. Bien évidemment, quand Schneider accepte le contrat à contrecœur, il se dit qu'il sera rentré rapidement. Puisque nous sommes dans un thriller, il n'en sera rien, bien évidemment. "La Peau de Bax" emprunte les codes du western, troquant les étendues désertiques pour un marais, lieu cinématographiquement intéressant, que ce soit en terme de mise en scène (les décors naturels sont superbes) ou de récit puisque les immenses roseaux peuvent transformer un simple contrat en une véritable chasse à l'homme bourrée de tension. Ces marécages et la maison de Bax, endroit isolé et totalement aseptisé, forment les deux décors principaux de ce thriller à l'humour noir un peu grinçant, préférant laisser le spectateur interpréter les événements plutôt que de le prendre par la main. Ainsi, on ne saura pas pourquoi Bax doit être tué et le film laissera plusieurs éléments scénaristiques en suspens, se concentrant plutôt sur l'action présente que sur la psychologie. "La Peau de Bax" multipliera ainsi les éléments faisant bouger le récit, faisant sans cesse intervenir des personnages se mettant en travers du chemin de Schneider ou de Bax pour plusieurs raisons. Dans ces instants, le thriller vire au vaudeville avec ses imprévus et ses personnages intempestifs et le récit se rallonge, devenant un peu trop laborieux dans son milieu et s'avérant carrément troublant sur son dénouement, loin d'être celui que l'on aurait souhaité. Reste tout de même une belle efficacité dans la mise en scène, mettant parfaitement en valeur de sacrés beaux décors.
Un petit polar néerlandais qui propose une histoire de menteur-menteur conforme au genre mais qui réserve quelques surprises par son traitement. Les acteurs sont très bons aussi tandis que le metteur en scène propose une ambiance baignant dans la lumière, proposant quelques scènes de tension assez efficaces. le ton est décalé, en accord avec les films du genre fait avec peu de moyens qui compensent donc avec plus d'originalité dans le traitement. C'est sympathique,jamais prétentieux et la galerie de portrait que le film propose est assez intéressante. On passe donc un bon moment devant ce tout petit film qui ne manque toutefois pas d'audace ni de personnalité. A voir pour les amateurs du genre. D'autres critiques sur
Un film qui se laisse regarder mais sans plus. Lent à l’extrême, les choses évoluent à petites doses sans pour autant convaincre ou apporter réellement de la saveur à l'ensemble, un empilage de protagoniste sans grands intérêts, à l'image du scénario simple (trop !). La "pseudo" pointe d'humour, décalée, n'aide pas. Bref, pas plus de 2/5 dans ce "presque" huis clos particulier !!!
Comment rendre un thriller avec des tueurs à gages comique ? Demandez à Alex Van Warmerdam, apparemment il a la recette. Si la bande-annonce m’avait suffisamment intrigué pour que je m’intéresse au film, j’étais loin de prévoir que je passerai un si bon moment. L’humour noir et l’absurde qui parcourt le film est absolument réjouissant. Alors même qu’il est un tantinet violent quand même (pas moins de trois meurtres, une blessure par balle, trois kidnappings…), le film réussit à rendre son intrigue absolument réjouissante. Ce duel entre ces deux hommes (le titre original est : “Schneider vs Bax”) est parasité par une série de personnages plus déjantés les uns que les autres et ce qui devait être un simple contrat avec exécution à la clef se termine en illustration de la loi de l'emmerdement maximum. Durant tout le long-métrage les deux hommes sont empêchés de mettre leurs plans en route par l'apparition d’importuns qui en toute ingénuité leur pourrissent l’existence. L’humour est donc à chercher du côté de la dérision et de l’absurde, ce qui donne un film léger et sans morale ou leçon de vie pour ne pas dire qu’il est en fait gentiment amoral. Le paysage, des marais recouverts de roseaux à perte de vue est un décor rare au cinéma et offre une scène totalement dépaysante et très belle à voir. Un thriller désopilant qui outre sa nationalité vaut le coup d’œil par l’inventivité de son intrigue. À voir sans hésiter.
Un film moyen, Marrant sans être vraiment drôle Absurde sans être vraiment fou Beau sans être vraiment magnifique Froid sans être vraiment violent Ce qu'il en reste c'est une blancheur irréelle comme le réveil après rêve oubliable.
Un thriller atypique pas désagréable à regarder ! Le scénario est sympa et totalement barré avec tout un tas de rebondissements complètement loufoque. Les personnages hors du commun sont tous amusant à observer. Alors c'est certain, la réalisation n'est pas un sommet du genre et les dialogues sont parfois vides. Mais globalement, on suit le film avec plaisir.
Deux tueurs à gages sont engagés par le même homme à se tuer l'un l'autre. Ce pourrait être simple comme un gunfight de western s'il n'y avait pas, tout au long du film, l'apparition d'intrus qui compliquent bien les choses. Quelques gags et beaucoup de situations invraisemblables agrémentent ce film dont l'action se déroule, en grande partie, dans une zone marécageuse. C'est intéressant et intriguant au début, puis cela devient plutôt lassant. Une curiosité que ce film et rien de plus! 6/10
Un film hollandais très étrange, que d'aucuns qualifieraient d'OVNI cinématographique. A mi-chemin entre le film de suspense et le drame familial, il met aux prises des personnages aux personnalités complexes, et aux rapports pour le moins compliqués. Le rythme est volontairement lent, et les situations plus ou moins absurdes, à la limite parfois de l'humour noir. Un film à ne pas mettre entre tous les yeux, de par sa particularité. Les acteurs, je les ai trouvés en revanche très bons, sauvant le film de ses temps morts.
Un exercice de style qui confine à l'absurde et comporte de nombreuses incohérences. La chute est classique et très prévisible. On est donc séduit au début puis on se lasse assez vite dans la mesure où il n'y a pas d'enjeu car aucun personnage ne suscite l'empathie, aucun ne dépasse le niveau de la silhouette voire de la caricature. Qui va tuer qui ? On s'en moque un peu. Un cinéma à l'esbroufe et assez creux.
Alex van Warmerdam a la goût de persister dans le loufoque. Je garde un souvenir de "Borgman", son précédent film, d'un vacillement dans le n'importe quoi. Enfin pas si n'importe quoi que çà. Un scénario qui laisse la place à la surprise, à l'inattendu. "La peau de Bax" est filmé sous une lumière blanche, clair, presque clinique. Une histoire de règlement de compte qui vrille. C'est limpide car c'est mystérieux.
Un thriller avec de bons acteurs et une intrigue intéressante au début mais qui se révèle linéaire, souffrant de coups de théâtre sans envergure, d'un cruel manque de rythme, de personnages secondaires sans intérêt, d'un humour inexistant et d'un final décevant. Vite visionné, vite oublié.