«Perrine, c'est la couleur dans la grisaille, le petit événement inattendu pour l'automobiliste qui passe au péage. Elle suscite l'envie, l'espoir et le désir.»
Outre les bandes originales de Sur un air d'autoroute et des courts métrages de son frère, Pierre Bousheron a signé les scores de Le Sourire (Claude Miller, 1994) et de Mektoub (Nabyl Ayouch, 1998).
Thierry Bousheron réalise avec Sur un air d'autoroute son premier long métrage.
Connu pour ses courts métrages (Babel en 1990, Le fond de l'air est frais en 1993), il est également le producteur de Mekhtoub (Nabyl Ayouch, 1998) et de Zonzon (Laurent Bouhnik, id.). Laurent Bouhnik fait d'ailleurs une petite apparition dans le film, dans le rôle d'un VRP.
Le film n'aurait pas pu se faire sans le soutien de Cofiroute. Le directeur de la communication de ce grand réseau autoroutier, Philippe Garnier, s'enthousiasma pour le projet, à tel point qu'il proposa d'y associer l'entreprise et de mettre hommes (pour encadrer l'équipe) et matériel (une barrière de péage, des tronçons d'autoroute fermées, etc.) à la disposition de la production.
« Tourner sur une autoroute est un vrai défi et c'est pour cela que personne ne l'avait fait jusqu'à ce jour… Imaginez quarante personnes et dix camions qui s'arrêtent sur une bande d'arrêt d'urgence pour tourner un film ! »
Tout à tour sectionnée, ballottée par les vents et les essuie-glaces, l'oreille de Jeff (Sacha Bourdo) est la véritable héroïne du film, et à ce titre, se devait d'être le plus réaliste possible. La société Mac Guff, spécialiste des effets spéciaux, s'est chargée de cette besogne, recréant l'organe en images de synthèse.