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    Nahid
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    Neila Driss
    Neila Driss

    82 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 février 2023
    Le film iranien Nahid de Ida Panahandeh a remporté le Prix de l’Avenir (Ex-aequo avec le film MASAAN Réalisé par Neeraj GHAYWAN) dans la sélection « Un certain regard » de cette 68ème session du Festival de Cannes.

    Etre femme ou être mère ?

    Tel est le dilemme auquel devra faire face Nahid (Sareh Bayat), héroïne du premier long métrage de la réalisatrice iranienne Ida Panahandeh.

    Nahid, une jeune femme divorcée, habite avec son jeune fils Réza Amir qu’elle essaye d’élever du mieux qu’elle peut. Elle travaille d’ailleurs dur pour subvenir à ses besoins et payer ses études.

    Seulement Nahid va devoir affronter une loi injuste de son pays qui accorde le droit de garde au père en cas de divorce.

    Pour avoir son fils auprès d’elle, Nahid a passé un marché avec son ex-mari : elle renonce à son indemnité de divorce mais en contre partie elle garde son fils avec elle. Immature, toxicomane et instable, le père accepte le marché, mais à condition qu’elle ne se remarie pas.

    Un jour, Nahid fait la connaissance de Massoud, un jeune veuf dont elle tombe amoureuse et qui sera prêt à tout pour elle.

    Que peut faire Nahid ? Si elle remarie, elle perd la garde de son fils. Mais comment laisser tomber son amoureux et s’oublier en tant que femme ?

    Les deux amoureux trouvent une astuce : le mariage temporaire renouvelable. En effet, ce type de mariage n’est pas porté sur le livret de famille et donc pourra être caché à l’ex-mari et à toute la famille.

    Commence pour Nahid une double vie, entre son fils et son mari, avec tout ce que cela comporte comme difficultés, mensonges, cachoteries…

    Mais malgré toutes les précautions prises, le père va quand même apprendre le remariage de Nahid. Il va réagir violement et récupérera son fils. Quant à Nahid, elle est condamnée par tous : comment a-t-elle osé privilégier son remariage à son fils ? Comment en fait a-t-elle choisi d’être une épouse et une femme alors qu’elle aurait du se contenter de son rôle de mère ? Tous seront contre Nahid, tous, y compris sa propre famille et son fils.

    Dans un premier temps, Nahid restera auprès de son mari qui l’encouragera à engager une procédure pour demander la garde de son fils puisque la loi le permet lorsque le père est délinquant, drogué ou atteint de troubles psychiatriques.

    Mais Nahid ne pourra pas résister longtemps à l’éloignement de son fils et à la pression de sa famille. Elle finit par leur céder et refuser de renouveler son mariage temporaire. Mais cette fois ci elle est contrainte de retourner vivre dans la maison familiale et de supporter la loi des mâles de la famille.

    A travers Nahid, Ida Panahandeh, donne un aperçue sur la vie quotidienne d’une femme iranienne qui se débat tous les jours dans une société où le mâle, qu’il soit père, mari, frère ou fils fait la loi. Elle explore avec subtilité la condition de la femme iranienne, qui même si elle fait des études, travaille, subvient aux besoins de fa famille, reste quand même soumise à des lois et des coutumes d’une autre époque.

    Ida Panahandeh décrit aussi les déchirements de Nahid qui ne sait plus si elle doit vivre sa vie de femme, d’épouse et d’amoureuse ou se résigner à n’être qu’une mère. Pourquoi le devrait-elle d’ailleurs ? Juste pour obéir à une société régit par des règles rétrogrades et hypocrites ? Pourquoi n’a-t-elle pas le droit de vivre pleinement son amour ?

    Nahid n’a pourtant pas négligé son fils. Elle est une bonne mère, courageuse, responsable… N’est ce pas injuste qu’on lui demande de se sacrifier alors qu’elle a montré qu’elle était capable de s’occuper de son fils tout en étant femme ? Pourquoi est-ce que cette société iranienne privilégie un être comme le mari, violent, irresponsable, incapable de s’occuper de son fils, juste parce qu’il est un homme ?

    Nahid ressent cette injustice profonde. Mais elle ne baisse pas les bras. Au contraire, tout à la fin du film, elle se prépare à mener une nouvelle bataille : bien qu’ils soient séparés, elle demande à Massoud d’engager pour elle une nouvelle procédure en justice, rien que pour obliger la justice iranienne à se prononcer : entre une mère responsable, ayant un emploi, ayant fait ses preuves, et un père complètement irresponsable, ne sachant même pas s’occuper de sa propre personne, à qui la justice iranienne confiera-t-elle la garde de l’enfant ?

    Quelle sera la décision de la justice ? La question est posée.
    Bertrand M.
    Bertrand M.

    3 abonnés 72 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 juillet 2020
    C'est un superbe film avec une histoire poignante sans être misérabiliste dans un pays à la fois si éloigné et si proche de nous. Décidemment le cinéma Iranien nous réserve de belles surprises et reste plaisant et intéressant à regarder. Comme quoi c'est un monde bien plus proche de l'Europe que le sous-continent Indien par exemple. Certes les moyens techniques semblent limités et il faut faire à l'économie, mais nous sommes emballés ; et bien sûr une actrice dans le rôle principal qui crève l'écran!
    Jean-Luc L.
    Jean-Luc L.

    41 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 janvier 2018
    Mais bon sang, ça n'est pas parce que c'est iranien que c'est bien, non ? Franchement, c'est ennuyeux. J'ai passé les deux derniers tiers du film à trouver des indices pour savoir si c'était filmé sur la côte de la Mer rouge ou sur le littoral de la Caspienne. Pas un personnage n'est sympathique, pas un n'est intéressant. Je n'ai rien compris à cette histoire de mariage temporaire. Bon, j'avais deviné, c'est la Caspienne.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 octobre 2017
    Le scénario a été suffisamment décrit pour ne pas le rappeler . Que dire , sinon en toile de fond noter le poids de la gente masculine sur la féminine avec l'aide des lois régissant en Iran.
    L'héroïne est dans un labyrinthe , elle étouffe ! Nous sommes angoissés pour elle . Comment va-t-elle s'en sortir ?
    Bien entendu, le film est un film de femmes , qui devrait , peut-être, émouvoir certains hommes .
    Cinéma féministe !? Cinéma surtout humaniste !
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    287 abonnés 3 114 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 avril 2017
    Film intéressant sur le sort d'une femme tiraillée entre son fils et un amour impossible en Iran qui ne m'a pas laissé indifférent du tout !! En effet, j'ai rarement autant détesté un personnage qu'on est censé plaindre !! On se met devant ce film pour compatir aux malheurs de cette femme et malgré soi, on s'en vient à ressentir de l'animosité envers elle !! Pas un sourire, pas un mot tendre (que ce soit pour son fils ou son amant), des mensonges à répétitions, des choix incompréhensibles, des trahisons, des dialogues agressifs avec sa famille...bref cette Nahid est antipathique à souhait et c'est ce qui m'a fait aimer ce film !! Car autrement c'est un peu plat et lent et seule la psychologie de Nahid a un intérêt !!
    jean-paul K.
    jean-paul K.

    11 abonnés 323 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 mars 2017
    Ce pourrait être un très beau film, mais il manque totalement d'émotion, notamment de la part de Nahid. On aurait aimé qu'elle pleure de temps en temps, qu'elle se jette dans les bras de l'homme qui cherche à la sauver; pas la moindre étreinte et il est malheureusement difficile d'avoir pour elle de l'empathie . De plus j'ai trouvé parfois ce film trop long.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 625 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 septembre 2016
    Un portrait de femme iranienne essayant de conquérir son indépendance, le pitch fait clairement pensé au magnifique film iranien considéré aujourd’hui comme une référence « Une séparation ». Et face au poids lourd de la catégorie, celui-ci fait office de redite jouant dans la catégorie poids moyen. Si « Une séparation » se concentrait sur le couple à l’agonie, celui-ci présente la condition de la femme iranienne divorcée et sa difficulté à refaire sa vie… donc à l’étape suivante. On y voie tout autant l’hypocrisie d’une société iranienne partagée entre modernisme et traditionalisme religieux ; la création d’un mariage provisoire en est un bel exemple. Donc on repasse par les mêmes lieux que son film référence : cage d’escalier, tribunal administratif, seuil d’appartement,… qui donne très souvent une impression de déjà-vu. On perçoit bien la pesanteur sociale patriarcale tout au long du film (le fils, l’ex-mari et le frère les incarnent très bien). Le portrait de femme est instructif, mais le film est trop dans la démonstration et la surenchère (ex-mari toxico et magouilleur, fils ingrat avec sa mère et qui se fait tabasser, Nahid s’endettant comme si c’était un souffle de vie,…). La réalisatrice a la main lourde ; là où Farhadi était plus subtil.
    Ce film a obtenu le Prix de l’avenir à Cannes dans la sélection Un certain regard. Il a donc aussi des qualités indéniables comme les bonnes intentions maladroites dont il se pare. L’accent est mis sur l’absurdité des décisions juridiques d’un pays en pleine mutation qui ne n’assume guère ses propres évolutions et qui essaie encore de composer avec des lois d’un autre temps. Le scénario, même si parfois lourd, est riche. Le personnage central, Nahid, est abordé dans toute sa complexité ; les personnages secondaires sont souvent taillés à la serpe (l’ex-mari et le fils par exemple). Enfin, cette jeune réalisatrice filme à merveille le milieu urbain où se déroule l‘action (immeuble de Nahid, hôtel du fiancé, rivière traversant la ville) ; dommage qu’elle les intègre si peu comme élément de narration.
    Beau film, mais qui souffre beaucoup trop de la comparaison inévitable d’avec son aîné… tellement plus abouti.
    isakkk
    isakkk

    14 abonnés 193 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mai 2016
    Quel drôle de pays que l'Iran, avec ses femmes qui luttent pour vivre tout simplement et qui sont sans cesse bafouées, on s'attache à cette femme et on a des envies de meurtre envers son mari toxico qui lui fout sa vie en l'air, des personnages très fouillés et un scénario simple au service d'une histoire incroyable...
    mat niro
    mat niro

    354 abonnés 1 824 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 mai 2016
    Nahid (Sareh Bayat) est une jeune divorcée vivant au bord de la mer Caspienne et tentant de vivre en paix avec son enfant que son père (toxicomane et arnaqueur à la petite semaine) lui a laissé. Ce drame iranien montre, à travers les yeux de la réalisatrice, les difficultés d'une mère à aimer de nouveau dans cette société remplie de codes et de coutumes. Les relations mère/fils sont mises en avant mais l'émotion attendue tarde à venir. On se pose beaucoup de questions sur cette mère qui se trouve souvent être dans l'indécision et cela finit par être agaçant pour le spectateur. Un film à voir mais pas indispensable.
    Matthias T.
    Matthias T.

    44 abonnés 612 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 avril 2016
    Un film iranien de bonne tenue, plutôt subtilement construit et écrit, avec des échos pas déplaisants et une actrice charismatique,mais on est quand même loin de la puissance dramatique et de la richesse d'écriture d' "Une séparation", le chef d'œuvre iranien de ces dernières années.
    btravis1
    btravis1

    108 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 mars 2016
    Le portrait de cette femme iranienne qui élève seule son fils,avec les difficultés du quotidien, aurait pu être intéressante mais son comportement devient très vite incompréhensible. On parle d'amour mais elle ne se livre jamais à l'homme qu'elle aime, au contraire elle lui ment sans cesse et empire une situation déjà compromise. Donc scénario très moyen, qui en plus arrive après les films d'Asghar Farhadi, tous très bons et qui ont déjà abordés en partie ce thème.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    89 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 mars 2016
    En prolongement de Une séparation d'Asghar Farhadi, Ida Panahandeh dresse le portrait intimiste et digne d’une femme iranienne. Sans jugement ni militantisme, la cinéaste interroge la condition des femmes en Iran. Nahid, film politique et de société, brille par son caractère, fort et authentique. Plus de détails sur notre blog ciné :
    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mars 2016
    Nahid est libre. Libre jusqu'à refuser le mariage avec un homme riche, libre et dans le refus de toutes les compromissions, libre au point de perdre la garde son fils. Nahid est libre, comme cette mer épaisse et odorante, qui enfle le sable gris de l'Iran, et que la cinéaste porte à l'écran, presque comme un étendard, en tous les cas, un encouragement à vivre et à lutter pour l'indépendance. La cinéaste scrute la beauté sur le visage de Nahid. Souvent agaçante, souvent désarmante, le jeune-femme incarne un combat qui pourrait être celui de toutes les femmes qui peuplent le film, mais qui, elles, par peur, par conformité, acceptent de se taire et de se soumettre. "Nahid" est un film précieux, qui rappelle aux spectateurs, l'urgence de la liberté de la femme sur les continents du monde, à commencer le nôtre. Néanmoins, la réalisatrice choisit un style délibérément doux. Elle ne cède pas à la facilité démagogique, elle n'en rajoute pas de provocation. Elle montre des hommes et des femmes, qui contiennent leur part de mal mais aussi leur part de beauté. Elle ne juge pas non plus. Elle regarde la société iranienne avec des yeux contemplatifs, parfois sévères certes, mais à la recherche d'un esthétisme réflexif. Mais le ciel est souvent gris. D'ailleurs, la photographie frôle le noir et blanc à certains instants, comme si la lumière tardait encore à paraître dans ce monde qui hésite à se moderniser. Voilà donc un grand film intelligent, subtil, qui donne à espérer que les femmes, pour reprendre un extrait du scénario, ne se résigneront jamais à obéir complètement.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 21 mars 2016
    Peut-être pas un mauvais film mais, personnellement, je ne suis jamais parvenu à accrocher. J'ai d'abord pris du temps à comprendre le sens de l'intrigue et les divers personnages. Une fois cela mis en place, je n'ai jamais été embarqué dans une histoire que j'ai trouvé relativement lente, avec peu d'évolutions tout au long du déroulement, avec des personnages pour lesquels j'avais des difficultés à "m'identifier" ou m'attacher.
    Extremagic
    Extremagic

    67 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 mars 2016
    Le cinéma iranien a de bons réalisateurs, j'apprécie le peu que j'ai pu voir de Farhadi et un de ces jours je me mettrai volontiers à voir le cinéma de Kiarostami. Ce film en revanche m'a agacé tout du long lorsqu'il ne m'a pas laissé indifférent. Le problème vient de son personnage principal insupportable à l'identification très difficile parce qu'il fait tous les mauvais choix du coup on a pas vraiment envie qu'il s'en sorte tellement elle fait des actions de tocards, ne comprend rien à rien et les informations données au spectateur n'aide absolument pas dans ce sens : on ne sait jamais ce qu'elle fait de l'argent qu'on lui donne, etc. Le seul personnage auquel on peut un peu se rattacher c'est celui qui se marie avec elle mais honnêtement il est pas vraiment présent et ne prend presque jamais les choses en main de telle manière à ce que ça se passe bien que la narration est clairement laborieuse. Sinon au niveau mise-en-scène, c'est assez pauvre, il ne se passe presque rien, on a deux ou trois plans vite fait passé la moitié du film qui disent des choses mais c'est quand même plat. Franchement énervant dans sa dernière partie sinon fade voilà qui m'aura bien énervé.
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