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    Nahid
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    Yves G.
    Yves G.

    1 460 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mars 2016
    Je n'ai jamais mis les pieds en Iran ; mais grâce à Jafar Panahi (Sang et Or, Hors jeu, Taxi Téhéran), Asghar Farhadi (Une séparation, À propos d'Elly), Mehran Tamadon (Iranien), Sepideh Farsi (Red Rose), ce pays m'est devenu familier. Ou plutôt une certaine image de l'Iran filmé par des cinéastes jouant au chat et à la souris avec la censure.

    À cette liste déjà longue de réalisateurs sensibles et critiques, il faut ajouter Ida Panahandeh qui signe à 35 ans son premier film. Celui-ci a reçu un accueil chaleureux à Cannes dans la section Un certain regard.

    La filiation avec le film berlino-césaro-oscarisé d'Asghar Farhadi est évidente. Elle ne se réduit à son interprète principale, l'émouvante Sareh Bayat, et à son distributeur. Une Séparation évoquait - notamment - un divorce. Nahid commence là où Une Séparation se termine. C'est l'histoire de l'après-divorce. L'héroïne, Nahid, a obtenu la garde de son fils, un adolescent turbulent, à la condition de rester célibataire. Mais elle rencontre Masoud et en tombe amoureux.

    L'Iran n'a pas le monopole des violences faites aux femmes. Avec Le Procès de Viviane Amsalem, Ronit Elkabetz avait peint les difficultés d'une femme israélienne pour divorcer selon la Loi juive.

    Nahid aurait pu être un énième film à charge contre l'étouffement dans lequel la société iranienne maintient les femmes. Il évite cette simplicité en peignant un portrait de femme autrement plus subtil. Car Nahid n'est pas une sainte. Loin de là. Elle ment à son propriétaire qui lui réclame son loyer. Elle met à la porte son fils qu'elle ne supporte plus. Elle vole jusqu'à sa propre mère, avant d'être prise de scrupules. Au contraire, Masoud, est un ange de patience, qui offre à Nahid son amour et son argent sans rien attendre en retour.
    colombe P.
    colombe P.

    130 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 mars 2016
    Voilà un film remarquable, poignant et intelligent.
    J'ai été très émue et touchée par cette histoire.
    Superbe, subtil, vrai.
    Michel C.
    Michel C.

    272 abonnés 1 462 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mars 2016
    Curieuse coïncidence de ce film avec "une journée particulière" juste je veux dire la fête des "femmes" !!! Car on peut dire que notre actrice Sareh Bayat, n'est pas à la fête !!! Quel parcours, et quelle difficultés dans ces mentalités si intolérantes ::!! Film remarquable, au moins pour nous faire prendre conscience de ces décalages, et combien ici, même si du travail reste à faire, de chemin parcouru. Film sobre et intimiste, surement dérangeant. Très touchant !! **
    Alain du Vésinet
    Alain du Vésinet

    4 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 mars 2016
    Comment compatir pour l'héroïne coincée entre son ex-mari, son fils, son nouveau compagnon, sans oublier les familles autour ? Le problème est que Nahid ne sourit jamais (l'affiche du film est trompeuse) et ne fait rien pour attirer la sympathie. Surtout, les personnages entretiennent des rapports toujours très durs entre eux. Les dialogues ne sont que des agressions. Le film en devient vite lassant et même agaçant. Je regrette que la belle et raffinée société persane ne transparaisse pas davantage dans ce film. Les iraniens ne sont pas des brutes épaisses et ils se parlent autrement qu'en se criant dessus à tout bout de champ ! Bref, "Nahid" n'a rien à voir avec "La séparation" qui traitait des mêmes problèmes des couples divorcés, mais avec sensibilité, élégance et intelligence.
    Barbara C.
    Barbara C.

    20 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 mars 2016
    Voir ce film le jour de la journée des droits de la femme spoiler: est un pur hasard mais qui tombe plutôt bien vu le sujet : sous le joug de la société patriarcale iranienne et du qu'en dira-t-on, une jeune femme ne peut pleinement vivre sa vie depuis son divorce... Le film met un peu de temps à s'installer : pendant longtemps, on y voit juste Nahid se promener sur la plage, se démener pour gagner le peu d'argent qui permettra d'élever son fils. Jusqu'à ce que l'on comprenne l’aberration de la situation. Plutôt austère et très gris (à croire que le soleil de brille jamais dans cette ville du bord de mer), l'ambiance devient pesante au fur et à mesure que Nahid est enfermée dans une vie qu'elle ne veut plus. Jusqu'à sa libération et cette dernière image face à la mer ?
    alain-92
    alain-92

    318 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mars 2016
    Ida Panahandeh, jeune réalisatrice iranienne, réalise avec Nahid son premier long-métrage. Coécrit avec Arsalan Amiri, le scénario et des dialogues très bavards demandent une attention particulière. La réalisation s'attache essentiellement à suivre de la première à la dernière image le parcours de cette mère, mariée trop jeune, divorcée dix ans plus tard avec la garde, sous condition, de son fils. Un ex-mari encombrant, un enfant sur les traces de son père, délinquant notoire, mais aussi une rencontre. Celle-ci sera l'élément déclencheur pour multiplier les problèmes et quantités de troubles dans une vie, déjà passablement mouvementée. Concernant cette rencontre la réalisatrice déclare : "Confrontée à sa réalité et aux lois qui régissent la société, cette joie se transforme en souffrance. Dans les sociétés traditionnelles, une femme est valorisée en tant que mère, sa vie de femme en tant que telle est secondaire." Forte tête, dépensière et indépendante Nahid souhaite par-dessus tout trouver un statut de femme libre. Interprétée par l'excellente Sareh Bayat, déjà remarquée dans le magnifique film d'Asghar Farhadi, Une séparation, l'actrice est de toutes les scènes. Poussée par la réalisatrice qui lui demandait d'être une louve, elle rayonne dans la grisaille volontaire de la photographie qui n'est pas sans dégager une certaine nostalgie. "À travers le portrait de Nahid, c’est le dur quotidien de ces femmes que j’ai voulu mettre en évidence. J’espère que ce film pourra faire évoluer l’image que nous avons de ces femmes, au moins d’un point de vue culturel." Déclare Ida Panahandeh. Un souhait auquel il est difficile de ne pas adhérer.
    ralf73
    ralf73

    8 abonnés 36 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 mars 2016
    Quelle noirceur, mais quelle noirceur !
    Et voir un personnage qui se débat comme une mouche buttant sur une vitre, alors qu'à côté la fenêtre esr ouverte, au bout d'un moment ça lasse...
    DarkAkuma02
    DarkAkuma02

    57 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 mars 2016
    Divorcée, Nahid vit seule avec son fils de 10 ans. Devant concilier sa vie professionnelle, l'éducation de son enfant et sa vie sentimentale, il lui est difficile de tout assumer.
    Ce film semble décrire assez justement la précarité des femmes en Iran, particulièrement pour celles se trouvant seules avec des enfants. Cependant, je n'ai pas toujours compris le positionnement de l'héroïne, spoiler: surtout le fait qu'elle dissimule des choses, qui à mon sens ne le nécessitent pas, à l'homme voulant l'épouser et qui a une attitude plutôt soutenante et bienveillante. Peut-être est-ce une manière de revendiquer son indépendance, ce qui se justifierait, mais cela a été plutôt confus pour moi
    . De ce fait, il m'est difficile d'apprécier une oeuvre où je n'arrive pas à cerner le personnage principal. Je souligne toutefois l’interprétation de l'ensemble des acteurs, très juste.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 3 mars 2016
    Film assez lent et morose
    L'actrice est jolie mais trop sévère.
    On dépeint une société iranienne où la femme subit , je ne pense pas que cela reflète la réalité.
    Un peu déçue par le scénario trop simpliciste à mon goût.
    Padami N.
    Padami N.

    61 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 mars 2016
    un film touchant sans gros effets visuels et techniques a la réalisation sobre, racontant le dur choix d une femme entre sa vie de mère divorcée et sa vie de femme indépendante. île spectateur occidentale va vite crieez a l injustice même si la realisatrice essaye de présenter le cadre culturel et familiale différent à du notre
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 7 mars 2016
    Etonnant ce film plutôt bien réussi malgré quelques faiblesses et dont l'héroïne - sorte de mère courage éprise d'indépendance - finit par nous agacer un peu. C'est plutôt étrange !
    vidalger
    vidalger

    321 abonnés 1 250 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 mars 2016
    Il y a plein de bonnes choses dans ce film qui explore les relations familiales iraniennes dans une société malade de règles sociales et religieuses archaïques. On aimerait s'enflammer pour cette héroïne qui lutte pour un amour choisi, pour la garde de son fils ou contre un ancien mari drogué et perclus de dettes. Et pourtant, le film paraît bien long et nous plonge dans la léthargie la plus profonde tant il manque de rythme. Les couleurs pisseuses, les ellipses de scénario, les contraintes religieuses locales - un film où des amoureux ne se touchent jamais -, finissent par étouffer l'once de sympathie que l'on pouvait éprouver pour cette mère et amante si magnifique à de rares moments.
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 673 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 mars 2016
    Le thème de la séparation deviendrait-il récurent dans le cinéma iranien, après le film de Asghar Farhadi Une Séparation, ours d’or à la Berlinade de 2011, et ours d’argent pour les acteurs, nous retrouvons Sareh Bayat dans Nahid, une autre histoire de séparation…Nahid a épousé Ahamd, sans doute très jeune dans un mariage arrangé par la famille pour sortir Ahamd de l’héroïne … Ahmad étant resté plus ou moins un voyou, elle a obtenu le divorce et la garde de son fils d’une dizaine d’années, à la condition qu’elle ne se remarie pas…son fils perturbé est tout prêt à marcher sur les traces de son père, déscolarisé, plus ou moins joueur….Nahid pourrait retrouver l’amour auprès de Massoud, un veuf , hôtelier relativement aisé et pour ne pas se remarier vraiment , ils choisissent le mariage temporaire, qui consiste à contracter un mariage musulman pour une durée déterminée et reconductible, convenue entre les époux…cette institution préislamique est toujours reconnue par les chiites donc en usage en Iran. Cela engendre une situation compliquée où se débat Nahid avec plus ou moins de bonheur. Cependant à part Massoud, aucun des personnages n’engendrent l’empathie. Nahid n’est pas sympathique, combinarde, arriviste, ni sainte ni victime mais plutôt manipulatrice y compris avec son amie...certes il est difficile d’être femme dans un monde qui n’aiment pas les femmes et où les femmes entre elles ne se font guère de cadeaux, belle mère, belle sœur sans parler du frère, tous manoeuvrent pour remettre Nahid dans la bonne voie. C’est filmé dans une atmosphère ouatée, mélancolique, grise et triste comme ce rivage de la Caspienne en hiver…avec une omniprésence de caméras de surveillance dont on peut se demander si elles sont un moyen de se protéger, ou un instrument de contrôle de la population. Même si elle ne nous apparaît pas forcément sympathique, saluons toutefois la vibrante composition de Sareh Bayat.
    VILLE.G
    VILLE.G

    55 abonnés 667 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 mars 2016
    S'il n'avait pas été tourné en Iran ce film n'aurait probablement pas eu cet accueil "dithyrambique" des critiques. Bien sûr, les difficultés de cette femme irresponsable qui se bat et doit faire des choix difficiles doit attirer la sympathie. Mais en dehors du coté exotique (l'organisation de la vie de couple en Iran et le statut des femmes), cela n'a rien de particulièrement intéressant.
    C'est même assez lugubre. Le seul sourire du film est celui qui est sur l'affiche.
    J'ai aussi découvert qu'il pleut tout le temps et qu'il fait toujours gris en Iran.
    Curieusement ce n'est pas l'idée que je m'en faisais.
    A moins que le réalisateur ai voulu nous apitoyer un peu plus que nécessaire.
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    187 abonnés 687 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mars 2016
    La réalisatrice iranienne Ida Panahandeh a voulu nous décrire la bataille quotidienne des femmes divorcées dans son pays. On peut tout simplement avouer qu'elles sont courageuses. Elles essayent d'exister par elles-mêmes, de subvenir à leurs propres besoins, mais l'ombre d'un homme (père, frère, ex-mari) plane toujours auprès d'elles. Elles doivent constamment rendre des comptes. On apprend également l'existence du mariage temporaire permettant à ces femmes de pouvoir avoir une liaison avec homme tout en conservant la garde de leurs enfants car si elles se marient de manière permanente, elles la perdent. Et Nahid est l'une de ses femmes courageuses, divorcées, amoureuses d'un nouvel homme et qui souhaitent garder leurs enfants près d'elles. l'histoire nous parait tellement improbable, qu'on la trouve très bien construite et inventive. Mais quand on pense que c'est la réalité, ça donne froid dans le dos. La réalisation, très simple, nous plonge d'autant plus dans le quotidien de Nahid. Seuls deux passages au ralenti auraient pu être évité afin de nous laisser dans cette "vérité". Les acteurs sont très bons. Sareh Bayat, déjà vue dans "Une Séparation", nous transmet beaucoup d'émotions et nous plonge avec elle dans l'histoire. L'ambiance visuelle colle parfaitement à son personnage et apporte une dimension dramatique très appréciable. Un beau film iranien sur les droits des femmes de ce pays, ou plutôt le manque de droits qu'elles subissent quotidiennement au nom de la religion.
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