Comme toujours, la bande-annonce donne envie : Chris Hemsworth en scientifique fou, Miles Teller en prisonnier hanté par sa culpabilité, et revoir la sympathique Jurnee Smollett.
Et puis non, rappelons que nous avons le yesman Joseph Kosinski, qui part d’idées intéressants et de thèmes forts, pour accoucher de films tout juste moyens. Spiderhead en est l’un de ses exemples parmi d’autres (Oblivion).
Le film aurait pu aller tellement loin dans la dénonciation des traitements expérimentaux sur des prisonniers (cf. les expériences faites par les Nazis ou les Japonais de l’unité Unité 731), mais non, c’est des molécules expérimentales qui font planer les prisonniers.
Idem pour la partie plus manipulatrice du directeur joué par Hemsworth, on aurait pu créer un vrai thriller psychologique, mais là encore, ça ricane, ça ne se prend pas au sérieux. Et la confrontation entre Jeff et Steve tourne à l’eau de boudin.
La romance entre Jeff et Lizzy (Jurnee Smollett) est assez classique et manque de force et de conviction, d’impact.
Comme pour l’histoire, la direction des acteurs est sans éclat, sans effort, avec un Chris Hemsworth qui finit quand même beaucoup par cabotiner (on est dans un téléfilm, qui s’en soucie?).
Il n’y a jamais de tension, de suspense, de mystère, qui rendrai l’oeuvre un minimum complexe et intéressante à suivre.
Ce n’est ni un film d’action, ni de science-fiction, ni un thriller. Juste un drame maladroit avec une romance pour le happy end prévisible.
Faites l’impasse comme au bac.