Enfances Nomades a été sélectionné dans plusieurs festivals, à savoir, celui des films du Monde se déroulant à Montréal (2014), au Festival international du film asiatique de Barcelone (2014), au Festival International du film de Calgary (2014), au Festival international du film de Varsovie (2014), et pour finir au Festival de la culture sâme de Riddu (2015).
Pour livrer une histoire des plus réalistes, le réalisateur Christophe Boula s'est rendu en Mongolie, au Nord-Est de la Russie, ainsi qu'à la frontière du Tibet, pour filmer trois histoires : celle d'Amraa, qui est amoureux et décide de quitter les steppes de Mongolie, pour rejoindre sa bien-aimée en ville, d'Apo, le bébé sibérien qui se retrouve seul et perdu dans la neige du Nord de la Russie et de Lhamo, l'enfant tibétaine qui ne souhaite qu'une seule chose, vivre avec son yak.
L'enfance tibétaine est un sujet qui touche le cinéaste Christophe Boula, puisque avant de réaliser Enfances Nomades, en 2013, il a mis en scène un court-métrage, intitulé Enfant de yak en 2010, qui évoquait déjà la vie d'une enfant tibétaine prénommée Lhamo, obligée de se rendre pour la première fois à l'école alors qu'elle vit une enfance paisible dans la nature avec ses parents. Le metteur en scène fait de nouveau appel à Sonam Wangmo (l'interprète de Lhamo) pour ce dernier film.
Pendant les trois ans de tournage, Christophe Boula a soigneusement pris note de tout ce qui se déroulait sous ses yeux, pour écrire un ouvrage qui retrace la totalité du tournage avec les rencontres qu'il a pu faire en Mongolie, en Sibérie et au Tibet. Ce livre, "Enfances nomades, carnet de tournage en Asie Centrale", raconte les habitudes et les traditions des nomades qu'il a pu découvrir tout au long de l'enregistrement du film.
L'équipe du tournage s'est totalement immergée dans les coutumes locales des lieux traversés pour les besoins du film, c'est pourquoi, chaque matin l'équipe avait droit à la traite des femelles yaks, avec en récompense une bonne rasade de lait mélangé à du thé.