"Le Teckel" (titre original, non "The Dashshund" - reprenant le nom allemand de la race de chiens en cause, mais "Wiener-Dog", ce qui correspond, en français, non à la "saucisse de Vienne", mais de "Francfort", charcutièrement parlant - soit le petit nom donné au basset par le premier propriétaire de l'animal à l'écran, un pauvre gamin esseulé, vampirisé par une mère en bonne voie pour être une parfaite mégère, mais abonnée à la littérature sur la "psychologie infantile" façon Dolto - Julie Delpy, avec le physique enrobé de la ménagère américaine de la classe moyenne supérieure, tentant cependant de maîtriser l'embonpoint de la quarantaine à la salle de sport..) se veut évidemment une fable sur la société US. Mais on y chercherait en vain l'élégance stylistique, l'universalité du message et l'indispensable "morale" d'un La Fontaine de cinéma ! C'est (au mieux) acide (voire carrément aigre), d'une grande banalité de fond, et d'une forme principalement... soporifique ! Ce pauvre animal a un destin poignant, passant d'une caricature de maître à une autre,
échappant à l'euthanasie pour une simple indigestion (saynète 1), pour passer au (presque) statut de bombe animale, et être rattrapé par une fin en chien (littéralement) écrasé - avec "épilogue" en variation taxidermiste, par pseudo artiste.
Pourquoi pas, serait-on tenté de dire - sur le papier... Mais c'est traité de manière si lourdingue, c'est tellement sinistre..... à éviter avec soin ! Et hop, encore un navet.....