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Jorik V
1 279 abonnés
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1,5
Publiée le 22 octobre 2016
Parfois il y a des films dont il n’y a vraiment pas grand-chose à dire… Et ce n’est pas bon signe mais un reflet de leur vacuité artistique tout comme de l’absence du sentiment de divertissement que l’on ressent en les visionnant. « Le Teckel » fait partie de ceux-là. D’ailleurs, ce chien est un argument prétexte pour relier les quatre segments du film, qu’on pourrait vaguement appeler sketches, mais n’influe en rien sur ce qui se déroule à l’écran. De la poudre aux yeux comme la majorité voire la totalité de ce long-métrage du réalisateur autrefois, parait-il, très doué, Todd Solondz.
Des acteurs de ce que l’on pourrait appeler le gratin du cinéma indépendant américain sont là, certainement attirés par la gloire passée du réalisateur. Greta Gerwig, Julie Delpy, Ellen Burstyn, Kieran Culkin et même un Danny DeVito qu’on ne se souvenait plus d’avoir vu sur grand écran, viennent donc s’illustrer dans un film sur… Sur quoi d’ailleurs. On a vraiment du mal à voir ce qui relie concrètement ces segments si ce n’est la présence de ce teckel. Le metteur en scène développe un propos obscur, sans réel fil conducteur ou alors il faut vraiment lire entre les lignes. Personnellement, on ne voit pas.
Ses personnages sont désagréables, pas attachants, et sont mis dans des situations communes qu’un gag à l’humour noir rarement drôle vient parfois étayer. Sinon ça bavarde et ça nous montre un portrait de l’Amérique fait de drogués, d’handicapés, de malades, … Solondz doit être sacrément misanthrope (certains diront réalistes) mais au lieu de nous faire rire de cela, il nous ennuie et nous rend totalement dubitatifs face à son film. On reste complètement à l’écart de ce film inutile et vain où filmer la diarrhée d’un chien sur de la musique classique semble être considéré comme de l’art. A fuir !
On comprends malheureusement bien vite que le "film" ne sera pas spécialement ce à quoi on aurait pu s'attendre. Le réalisateur raconte son histoire en 4 temps (allant de l'enfance à la vieillesse). Au vue du sujet, de la BA (que j'ai visionné sans trop regardé^^); je pensais rigolé un peu. Mais tristement on est plutôt dévasté par la mélancolie générale du film. Qui offre quand même un "final" rehaussant légèrement la chose. On a l'impression qu'il a voulu assembler plusieurs sketches mais parfois sans réel lien (même si évidemment ce n'est pas spécialement le but) et perso ; je me suis demandé comment le jury du festival de Deauville à pu majoritairement apprécié (car malgré cela, chez nous la distrib n'est pas vraiment présente (4 séances dans la semaine et pas de 2ème semaine^^) et les critiques ne sont pas majoritairement bonnes. Après certains pourront trouver cela extrêmement drôle et tant mieux pour eux, mais personnellement cela n'a absolument pas été le cas pour moi. Passons le coté drôle souvent cité par le jury de Deauville, l'ensemble reste néanmoins dans un bon cynisme et dégage des dialogues parfois avec une certaine insolence... Malgré tout cela, on comprends qu'il utilise le cynisme pour évoquer la société actuelle, l'ignorance... Et auscultant les rapports humains avec une lucidité bien maîtrisé (là, l'humour noir s'y ajoute, mais sans être vraiment drôle pour moi). On ne niera pas sur l'originalité du scénario et son écriture. Ni même le fait qu'en renvoyant l'image d'un monde triste et désespérant, il peut via l'humour noir ; le cynisme... Faire rire certains spectateurs. Quelques baisses de rythme subsistent, provoquant certains moments un peu longuet (même si le film ne dure que 1h20^^). Certains le verront triste, ennuyeux, drôle ou les trois. Mais personnellement ne connaissant pas les films de ce réalisateur. Celui-ci ne m'a pas donné envie de découvrir sa filmographie.
"Le Teckel" (titre original, non "The Dashshund" - reprenant le nom allemand de la race de chiens en cause, mais "Wiener-Dog", ce qui correspond, en français, non à la "saucisse de Vienne", mais de "Francfort", charcutièrement parlant - soit le petit nom donné au basset par le premier propriétaire de l'animal à l'écran, un pauvre gamin esseulé, vampirisé par une mère en bonne voie pour être une parfaite mégère, mais abonnée à la littérature sur la "psychologie infantile" façon Dolto - Julie Delpy, avec le physique enrobé de la ménagère américaine de la classe moyenne supérieure, tentant cependant de maîtriser l'embonpoint de la quarantaine à la salle de sport..) se veut évidemment une fable sur la société US. Mais on y chercherait en vain l'élégance stylistique, l'universalité du message et l'indispensable "morale" d'un La Fontaine de cinéma ! C'est (au mieux) acide (voire carrément aigre), d'une grande banalité de fond, et d'une forme principalement... soporifique ! Ce pauvre animal a un destin poignant, passant d'une caricature de maître à une autre, spoiler: échappant à l'euthanasie pour une simple indigestion (saynète 1), pour passer au (presque) statut de bombe animale, et être rattrapé par une fin en chien (littéralement) écrasé - avec "épilogue" en variation taxidermiste, par pseudo artiste. Pourquoi pas, serait-on tenté de dire - sur le papier... Mais c'est traité de manière si lourdingue, c'est tellement sinistre..... à éviter avec soin ! Et hop, encore un navet.....
Depuis le cultissime Happiness, Todd Solondz n'a jamais retrouvé son inspiration et Le Teckel ne déroge pas à cette règle, au contraire. D'un rythme encore plus lent, le film n'a quasiment rien à raconter. On reste dans un humour noir attendu mais qui finalement ne fait pas vraiment rire, la faute à une réalisation mollassonne et une écriture peu travaillée des mises en situation. Finalement c'est presque le premier sketch le moins mauvais avec ses dialogues entre le fils et sa mère. A éviter.
Bienvenue dans le film d'auteur ! Si vous n'allez pas en salle obscure, vous pourrez voir ce film un de ces jours sur Arte (cela dit, Arte programme de très bons films sortant de l'ordinaire). Pour ma part, j'ai inscrit ce film sur mon agenda en raison de ma carte d'abonnement illimitée (ce qui permet, sans que ça coûte un bras, de se diversifier et de découvrir à l'occasion des choses originales et différentes qui alimentent la culture cinéphile). Original, ce film veut l'être. Différent, assurément aussi. Mais bon, ça nous mène où ? Vers quelque chose de confus, de bric et de broc, vaguement allégorique, légèrement second degré et humour caustique américain, et puis après ? Le chien, le teckel. Mais il n'est là que pour permettre la transition entre des scènes très différentes. spoiler: En plus, le ténébreux scénariste lui fait subir à la fin un sort funeste. Comme un enfant colérique qui casse son jouet ? Bonne nouvelle pour le spectateur car ça lui annonce la fin d'une projection qui commençait à devenir lassante. Ce film pourrait entrer dans la catégorie des films à sketchs. Mais en général, les sketchs c'est drôle. Là, vaguement (c'est la deuxième fois que j'emploie ce mot) philosophique. En effet, quelque chose de bien vague. Dommage, moi j'aime bien les teckels. Un chien taciturne au possible. Je suppose que ce chien témoigne du regard du cinéaste sur la société. Ouais. Un peu neurasthénique, le mec.
LE TECKEL est un film en 4 segments reliés entre eux par une « saucisse » à poils roux et au long museau. Ce petit chien, qui change de nom selon ses propriétaires, est davantage un prétexte pour parler des névroses de la société américaine qu’un réel portrait canin. Porté par un casting hétéroclite et réjouissant (Julie Delpy, Greta Gerwig, Ellen Burstyn, Danny de Vito…), ces saynètes qui, prises indépendamment les unes des autres, ne présentent déjà pas grand intérêt, n’ont, par ailleurs, aucune cohérence narrative. On dirait quatre courts métrages qui se suivent sans qu’on sache bien pourquoi (à part éventuellement les deux premiers). Le toutou, le ton décalé, l’humour noir misanthrope et l’ambiance assez glauque sont leurs seuls points communs. Mais autant le teckel a clairement un rôle central dans la première partie, autant sa place est réduite à la portion congrue dans les trois suivantes. D’où le sentiment de ne pas très bien saisir où le réalisateur a voulu en venir. Dommage.
Présenté sous forme de sketches, ce film nous plonge sur de courtes périodes dans le quotidien d'un couple avec un enfant se remettant d'une grave maladie, d'une assistante vétérinaire ayant un faible pour un ancien camarade de classe sur qui elle tombe par hasard, d'un piètre professeur dépressif dans une école de cinéma et d'une vieille femme pleine de regrets à qui la petite fille rend visite avec son copain. Tous sont liés par la présence d'un teckel, que l'on suppose être le même au cours de ces récits et dans lesquels il a plus ou moins d'importance. Un ton particulièrement cynique caractérise ce long-métrage, tant dans les dialogues que dans certaines situations. Il s'agit ainsi d'un humour très incisif auquel je n'ai pas toujours adhéré, malgré quelques conversations que j'ai trouvées drôles tant elles sont décalées. Toutefois, la plupart des situations présentées m'ont semblé sans but et le film étant centré sur le teckel, je n'ai pas apprécié le fait que son passage d'une personne à l'autre ne soit pas toujours logique. A la fin, j'ai eu l'impression d'avoir vécu une expérience plutôt déplaisante.
Avis de spectateur ordinaire : d'après la pub, le thème du film avait pour acteur central un chien qui, passant de maître en maître, modifiait positivement la vie ses propriétaires ; par conséquent, je m'attendais donc à voir un animal-acteur-titre qui, par les comportements et l'attachement que seul un chien peut apporter à celui qui l'aime, donne à ce dernier plusieurs fois ce qu'il a reçu de lui. En fait, le teckel est ici animal inexpressif, même pas un figurant, qui aurait aussi bien pu être en céramique car il ne JOUE aucun rôle Seule, la première situation s'approchant légèrement du scénario promis, suscite quelques émotions (mépris, haine, compassion, …).Tout le reste, c'est à dire 2/3 du film, est d'une platitude et d'une inconsistance affligeantes, donc ennuyeuses, sur la forme (car, en plus, les images sont minable ) comme sur fond.
Sous forme de sketches, avec un chien comme fil conducteur, cette comédie acide cultive le malaise pour une chronique acerbe de la vie humaine. Pas vraiment séduisant.
Du cultissime Happiness au très mauvais Dark Horses, Todd Solondz n’a fait que dégringoler. Il essaie tant bien que mal de se raccrocher aux branches avec ce Teckel. Il n’y arrive pas vraiment. Ça part plutôt bien, si l’on met de côté le fait qu’il est beaucoup moins corrosif et beaucoup plus politiquement correct qu’avant (seul moyen de trouver un financement ?). Ce n’est pas passionnant mais on suit la vie de ce chien au travers des différents maitres qui se succèdent avec un petit intérêt. Puis vient un intermède. On retrouve alors le fameux teckel et ses nouveaux propriétaires. Mais là, plus de lien, on ne voit plus comment il passe d’un foyer à l’autre. Cela m’a un peu gêné. Même si les derniers segments sont plus prenant que les premiers. Mais on reste bien loin du Solondz des premières années. Heureusement, la belle distribution, sans rien sauver, nous maintient réveiller. Et c’est surtout grâce aux actrices, Julie Delpy, Greta Gerwig et la géniale Ellen Burstyn (dont la prestation hallucinante dans Requiem for a dream restera à jamais graver dans ma mémoire). Au final, sans qu’on s’ennuie vraiment, le tout est un peu trop mou, avec de rares scènes drôles ou caustiques et on ne s’attache pas vraiment aux personnages. Une certaine mélancolie mais pas vraiment d’émotion. On a donc toujours pas retrouvé Todd Solondz...
Si ce film ne manque pas de défauts, il en est un dont on ne pourra l'accuser: celui de manquer d'originalité. Pour ceux qui aiment être surpris, c'est le film idéal. Pour ceux qui s'attendaient plus à une comédie qu'à un drame, il faudra repasser...
Avec Wiener-Dog, Todd Solondz se perd avec ce qui est sans doute son film le moins abouti. ♥♥
Avec Happiness, Todd Solondz a réalisé ce qui est non seulement l’un des meilleurs films du cinéma indépendant américain depuis les années 1990, mais aussi une observation sociale aussi drôle que malaisante qui a fait son bout de chemin et des petits pour une nouvelle génération de cinéastes. Ses Storytelling, Welcome to the Dollhouse, de même que Life During Wartime (la suite informelle de Happiness) ont permis au cinéaste d’affuter un style unique qui a le mérite de sortir constamment le spectateur de sa zone de confort. Entre ces oeuvres marquantes, Solondz a fait des explorations stylistiques et narratives moins réussies, nommément Palindromes et Dark Horse. Pour notre grand malheur, sa dernière offrande, Wiener-Dog, s’inscrit dans cette lignée et est sans doute l’oeuvre la plus faible du cinéaste.
Le film raconte les péripéties d’un chien saucisse en 4 histoires distinctes; un couple qui achète un chien à son fils pour le désennuyer, deux ‘’amis’’ en road trip, une jeune fille rendant visite à sa grand-mère et un professeur de cinéma aigri. Le chien est surtout un prétexte plus ou moins pertinent pour raconter 4 histoires alors qu’il est présent à des degrés très variables d’une histoire à l’autre.
D’entrée de jeu, comme beaucoup trop de films à sketches, celui-ci entre dans le piège de l’inégalité. En effet, certains segments sont forcément plus réussis que d’autres (celui de Danny DeVito en professeur de cinéma) et laissent une impression inachevée ou bâclée au final. Le fil narratif du chien est bien mince et cela se sent de plus en plus à mesure que le récit avance. Malheureusement, l’angle sans grande originalité de Solondz ne parvient pas à réchapper le tout, malgré quelques bonnes scènes.
Un autre aspect qui nous désole du Todd Solondz version 2016 est la Quentin Tarentinoïsation™ de son cinéma. En effet, depuis quelques films, nous avons l’impression que M. Tarantino va ‘’forcer’’ certaines scènes pour faire plaisir à ses fans et bien camper son style. C’est exactement ce que fait Solondz qui se perd depuis quelques films (son mini segment Venice 70 en 2013 était imbuvable) alors que son côté d’humour malaise qui est si présent dans son cinéma n’est au final ni drôle ni malaisant dans Wiener-Dog. Ses célèbres personnages misanthropes manquent de caractère et reflètent peut-être un essoufflement dont Todd Solondz souffre personnellement face au type de cinéma qui l’a mis au monde. On souhaite ainsi à Solondz de suivre sa voie, continuer ses expérimentations et ne pas se forcer à rester campé dans un style qui, visiblement, ne lui fait et ne lui plait plus.
Un film vide. Nul, juste une perte de temps. On sent le délire insupportable du réalisateur qui n'a plus d'idées. Si encore il y avait un message derrière tout ça... mais non.
J'étais très enthousiaste à l'idée d'aller voir ce film montrant quatre petites histoires tournant autour d'un teckel. Et malheureusement j'ai été fort bien déçue. Ces quatre histoires sont très tristes et désagréables. Le ton général est assez sombre et désespérant. De surcroît, on ne voit pas assez le chien et d'ailleurs ce qui lui arrive à chaque histoire est dramatique.
Succession de 4 courts-métrages aussi insipides les uns que les autres, Le Teckel n'a qu'une seule révélation à vous faire : la cinégénie de ce chien qui passerait presque pour un philosophe. Mise à part un interlude et quelques blagues éparses, il ne vaut pas le détour.