Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Fabien S.
562 abonnés
4 150 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 5 septembre 2017
Une excellente comédie. Le personnage central est un chien. Un film surprenant, marrant, inattendu.Le casting est composé de Danny Devito , Julie Deply, Greta Gewing ,Kieran Culkin, Ellen Burstyn. Une distribution prodigieuse au service d'une fiction grinçante de la médiocrité humaine.
Film excellent mais d'une très grande tristesse atténuée par quelques personnages tragicomiques. A travers un teckel qui passe de main en main au fil du film, servant successivement de compagnie à des héros à divers âges de la vie, le cinéaste aborde ses sujets de prédilection, la solitude, l'égoïsme, la cruauté. Les dialogues dévoilent toute l'hypocrisie d'une langue qui n'est plus composée que de formules toutes faites et dans laquelle le mensonge et la vacuité atteignent des sommets. La politesse tout américaine pour dissimuler l'inavouable. Une réussite !
un film de 4 sketchs centrés (plus ou moins ! ) sur le teckel , peuplé de personnages souvent en marge , au comportement imprévisible , on s'attache à ces personnages , tour à tour émouvants ou dérisoires . c' est un film curieux , original et finalement un film excellent !
4 courts-métrages avec pour fil rouge un teckel et des humains qui portent leur croix, maladie, vieillesse, drogue, handicap, déchéance sociale sur fond de rapports humains tourmentés. Les personnages sont très bien dessinés, les acteurs excellents, les situations fortes, le cynisme assumé parfois drôle. Evidemment, si on ne retient de la vie que le tragique du destin et pas les moments de joie et de bonheur, ça ne fait pas un feel-good movie!
Un teckel passe de maître en maître : un enfant qui récupère d’une leucémie, une jeune célibataire en week-end chez un couple trisomique, un professeur de cinéma désabusé, une vieille femme au crépuscule de sa vie.
Amérique sous Tranxène. Todd Solondz est un cinéaste américain indépendant qui a réalisé des films à l’humour grinçant. « Fear, anxiety and depression » est le titre emblématique de son premier opus qu’il tourne en 1989 pour son diplôme de fin d’études. Suivront « Bienvenue dans l’âge ingrat » (1995), « Happiness » (1997), « Storytelling » (2001)…
On retrouve sa patte (c’est le cas de le dire) noire et vacharde dans ces quatre historiettes politiquement incorrectes. Dans la première, Julie Delpy joue un mère de famille hystérique ; dans la deuxième Greta Gerwig reprend le rôle qui est le sien de film en film de grande adulescente dégingandée ; le troisième avec Danny DeVito est l’occasion d’une critique au Karcher de l’université américaine et de ses dérives ; le dernier ouvre le film à une réflexion sur la mort et le sens de la vie… avant de le clore par une conclusion hilarante qui a provoqué les sifflets du public à Sundance.
Le problème du Teckel est celui de tous les films à sketches : ses chapitres sont trop courts pour laisser le temps de s’y intéresser ; le lien qui les unit est trop ténu pour justifier leur juxtaposition (si le passage du teckel de son premier à son deuxième propriétaire est raconté, les deux suivants sont paresseusement passés sous silence).
Todd Solondz nous expose divers personnages de société au travers d'un regard attendrissant : celui d'un chien vivant sa vie avec différents propriétaires. Un film au symbolisme très fort.
Quatre histoires avec pour un trait commun, une chienne, pouvant s'appeler Saucisse, et même Cancer. En fait, le chien est une sorte de voyageur, d'accompagnateur de ces humains, blancs et américains, perdus et tristes. "Le Teckel" raconte avec une acuité surprenante ces électeurs qui ont permis à Trump de devenir Président. Des êtres perchés dans leur bout de monde, malades pour certains, aigris et vieillissants pour d'autres, abîmés par la vie, handicapés, désabusés souvent. On regrettera dans cette œuvre de Todd Solondz une franche inégalité dans le traitement de ces quatre histoires. Certes, l'acidité de son regard est incontestable. On rit souvent, un rire jaune et cruel, mais en réalité, on rit de soi-même à chaque fois, de nos mensonges, de nos suffisances, de notre désarroi dont nous sommes responsables. Mais il manque peut-être un soupçon de cohérence entre ces récits, la chienne étant parfois totalement inutile. On ressort pourtant de ce film totalement remonté, joyeux et pensif, tout en étant un peu perturbé par la présentation de cette société américaine.
Le teckel se balade de mains en mains et apporte de brèves émotions autours de lui. On ne cesse de s’ennuyer devant cette histoire qui n’a ni queue ni tête. Nous attendons une surprise, un étonnement, un réel sens dans l’avancée de l’histoire, mais en vain, rien ne se passe. Le ton du film se veut cynique mais ne transmets que de la tristesse et de la lassitude, avec un aspect vieillot et ringard.
Le teckel passe de main en main et permet ainsi un côté patchwork qui donne cette impression de nonchalance étudiée. Je pense que le fait qu'il n'y ait pas de transmission entre le couple mongol et le vieux professeur est fait exprès Que cela montre un jeu envers le spectateur pour lui dire "c'est inutile, si j'avais eu envie j'aurais pu inventer quelque chose mais on s'en fiche".
Et c'est là que je vois de l'autodérision ainsi que le plan sur la route sale qui dure, qui dure à en devenir amusante, ou lorsque la caméra sur la fin s'arrête pour regarder le trafic de véhicules sur une route - même mécanique de la scène qui dure longtemps surprenant le spectateur dans une position à la limite inconfortable ou la mésaventure du teckel qui s'enfuit de la vieille acariâtre. Il y a aussi l'autodérision plus évidente avec l'imperméable jaune, la boite de l'exposition, les étudiants qui voient le teckel arriver devant la porte de l'ascenseur, voire peut-être la rencontre dans le supermarché.
J'ai vu ce film il y a deux jours, mais au fond, je pense que la seule chose qui risque peut-être de me rester, c'est le plaisir qu'il y a à voir Greta Gerwig, une actrice que je n'arrive pas pour le moment à repérer, à me souvenir, mais qui me fait très bon effet à chaque fois que je la vois.
13 955 abonnés
12 478 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 7 août 2020
On ne sait pas trop quoi penser de ce petit film indèpendant qui rappelle le cinèma de Woody Allen et de Robert Bresson ("Au hasard Balthazar") sans avoir l'air y toucher! On reconnait la patte de Todd Solondz ("Happiness") qui revient en 2016 à Deauville pour nous prèsenter ce très curieux "Wiener-Dog", oscillant entre la comèdie et la tristesse du dèsespoir, avec divers personnages! Ce n'est pas tout à fait le genre de film à sketches qu'on a l'habitude de voir (cf. l'intermission) et qui en a dèjà vu pas mal! Celui-ci est inattendu, pas très drôle et amer, avec tout ce que cela intègre! Et même si le rèsultat n'est pas forcèment enthousiasmant en nous laissant presque sur pilote automatique, il faut reconnaître que c'est bien mis en scène et interprètè avec sincèritè, Greta Gerwig & Kieran Culkin en tête! Moins emballè en revanche par l'interprètation de Julie Delpy même si le gamin est formidable dans le premier segment...
CREATURE FEROCE. La vie privée d'un teckel qui cherche un foyer pour enfin se reposer. Bas sur les pattes, affectueux, vigoureux et pot de colle, le gentil cerbère est le symbole de la fidélité, sauf que Solondz le tien en laisse. Le teckel est parti....il est monté la haut. Nom d'un chien !
" Après avoir lu un article vantant la comédie noire et grinçante du film "Le teckel, je m'attendais à voir les quatre petites histoires drôles avec une saucisse à poils et à quatre pattes, sous le regard féroce de la société américaine ... Alors, je suis allé voir pour savourer des moments de rire devant l'écran de cinéma. Désillusion totale ! Ce n'est pas forcément le film à chiens, sur le teckel ! Le teckel ne fait que la figuration pendant tout le film ! On suit sa vie selon les différents propriétaires.
Le film "Le teckel" réunit les quatre sketches pour nous raconter le quotidien d'un couple maniaque avec un enfant qui vient de sortir d'une leucémie, d'une assistante vétérinaire amoureuse d'un ancien camarade de classe drogué, d'un professeur de cinéma dépressif et d'une vieille dame acariâtre pendant la visite de sa petite fille ... Mais que fait le teckel, "un bijou à quatre pattes" (Mon dieu !) dans ce film ! Certes, le premier sketch est le plus drôle, le plus piquant car on se surprend à ricaner de la nausée d'un chien qui a beaucoup mangé et des merdes sur le tapis, dans le trottoir ... Malheureusement, tout au long du film, le teckel devient, disons, invisible ... Le réalisateur Todd Solondz semble vouloir se concentrer davantage sur les tranches de vie des personnages déprimants ... Soporifique tant qu'il n'y pas grand chose à raconter ! Je n'ai pas compris ce que le réalisateur de ce film ennuyeux, a voulu dire ... Trop mou ! Et, l'humour noir trop complexe ! Dommage ! Bouh ! Je n'ai pas aimé ce film malgré quelques rires jaunes ... Mmmh ! Une seule surprise dans ce film : la présence de Danny Devito, un bon acteur du film "La guerre des Roses " ! Bon, en bref, ne perdez pas de temps à aller le voir ! "
Ce teckel qui voyage de maitre en maitre est le prétexte pour Todd Solondz pour nous présenter toute un galerie de personnages, allant de l'enfant malade au trisomique, du professeur aigri ou la vétérinaire dépressive. Et c'est le mérite de Solondz de nous présenter des personnages avec leurs peines, pas hyper-charismatique. Il y a encore une dimension sarcastique dans son cinéma mais elle s'accompagne d'une vraie empathie pour ces personnages.
Un film intelligent , pince sans rire et provoquant ; qui n'est certes pas un chef d'oeuvre ni sur la forme ni sur le fond mais qui pose tout de même quelques bonnes questions dans cet enchaînement de sketch au fil des étapes ( cruelles) d'une vie .