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    La Communauté
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    traversay1
    traversay1

    3 560 abonnés 4 859 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 janvier 2017
    Le sujet de La communauté est très proche de son réalisateur Thomas Vinterberg, puisque celui-ci a vécu dans l'une d'elle, au Danemark, de 5 à 19 ans. Le film ne relate pas son expérience mais nul doute qu'elle a beaucoup alimenté le scénario. Vinterberg, il l'a démontré dans Festen, est un formidable directeur d'acteurs, d'autant plus quand ils sont en groupe. Dans cette aventure commune et peu commune, outre la reconstitution très léchée du Copenhague des années 70, le cinéaste tire une intrigue pas si resserrée que cela, car attentive à chacun des protagonistes, mais empreinte de tendresse et nostalgie. Sans excès toutefois, La communauté pointant du doigt les limites et les frustrations d'une telle utopie, surtout quand elle se heurte au difficile partage d'un amour naissant. Le film connait plusieurs baisses de rythme en son milieu mais sa tonalité entre bienveillance et acidité contribue à le rendre le plus souvent plaisant.
    dominique P.
    dominique P.

    833 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 janvier 2017
    Je suis partagée par ce film.
    D'un côté le film est très bien réalisé et très bien interprété.
    On ne s'ennuie pas et la tension psychologique est là.
    D'un autre côté, ce monsieur qui cède si facilement à l'adultère et sa femme qui accepte cela si facilement aussi avec l'installation de la maîtresse au domicile, c'est vraiment exagéré et tiré par les cheveux.
    On sait dès le début que cela va finir par dégénérer et donc au final pas très bien se passer.
    Donc bilan mitigé.
    Emma Schell
    Emma Schell

    9 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 janvier 2017
    C'est décidé ! J'arrête de regarder LE CERCLE -émission de critique ciné présentée par Augustin Trapenard sur CANAL -. Mais pourquoi cela ? vous demandez vous... peut-être ? D'une part à cause des chroniqueurs qui, à argumenter à qui mieux mieux, finissent inexorablement par spoiler le contenu d'un film, mais aussi parce que j'ai trouvé particulièrement injuste les mauvaises notes données à "La Communauté". Puisqu'il m'est impossible d'apporter ma contradiction sur leur plateau télé, je vais le faire Ici et Maintenant.

    Dans le désordre, j'ai listé les principaux griefs reprochés au film de Thomas Vinterberg (réalisateur de l'oppressant FESTEN) :

    une lumière pâle, des couleurs délavées, trop de grains, une mise en scène plate et prévisible, un film qui porte mal son nom puisque la communauté n'est pas le seul sujet abordé.
    Petit rappel aux chroniqueurs du Cercle, le film se déroule en 1970 (le fluo des années 80 n'était pas encore à la mode), en plein hiver (journée courte où le soleil brille par son absence), et à Copenhague (ville qui invite davantage au mystère qu'au batifolage). Ajoutez à cela, un réalisateur membre du Dogme 95 (association ciné. dont le but est de revenir à une sobriété formelle en réaction aux superproductions et à l'utilisation abusive d'artifices aboutissant à des produits formatés, impersonnels), il n'y a rien d'étonnant à voir un film au sobre et dépouillé.

    Concernant le 3ème point de discorde, j'ai envie de dire : un partout, balle au centre !

    Si la première partie du film se veut joyeuse, animée par les échanges et l'insousciance du "Vivre Ensemble" ; progressivement, le film va glisser vers une seconde partie beaucoup plus sombre (au propre comme au figuré). Thomas Vinterberg finit par nous proposer le portrait sans fard d'une femme, délaissée par son mari volage et bien seule au milieu de ses colocataires -chapeau à Trine Dyrholm (Ours d'Argent de la meilleure actrice à Berlin) de réussir à nous emporter avec elle dans sa tourmente-.

    Moralité de La Communauté : Il est peu d'êtres sur lesquels on puisse compter, qui soient réellement des secours, des appuis, des conseils, des affections. Tous les autres se contentent de paroles vides, de protestations creuses, de simagrées qui n'engagent à rien. Ô mes amis, disait mélancoliquement Aristote, il n'y a pas d'amis !
    Citation de Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 25 décembre 1879.
    lionelb30
    lionelb30

    435 abonnés 2 591 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 janvier 2017
    Titre trompeur. La communaute n'a qu'un role secondaire. L'histoire est plus celle d'une famille qui va se desunir. Pas tres amusant et pas tres interressant non plus.
    Sushi-Overdose
    Sushi-Overdose

    15 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 janvier 2017
    Avec un regard nostalgique, Thomas Vinterberg embarque le spectateur dans une chronique familiale sous le prétexte d'une communauté, mais le vrai sujet ne se loge pas tout à fait dans la vie en groupe mais sur le désir et son érosion, sur la femme qui, soudain, délaissée par son mari, doit affronter sa jeune remplaçante.
    Le film saisit grâce à la performance de Trine Dyrholm, périclitant face au bonheur nouveau de son mari qu'elle ne parvient pas à gérer. Si Vinterberg prend le spectateur au coeur facilement dans son dernier acte, il reste d'une sensibilité et d'une humanité remarquables.
    L'affiche indique son meilleur film depuis "Festen", c'est assez faux : ce serait oublier le très bon "Submarino" !
    PLR
    PLR

    465 abonnés 1 557 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 janvier 2017
    Un film sur des gens énervants. Des bobos réinventant leur monde, essayant de se faire violence pour ne pas le reproduire mais n'y arrivant pas forcément.
    Ce qui donne donc un film énervant aussi. Mais ce n'est pas de la faute de la réalisation, des acteurs, de la mise en scène. C'est de la faute du sujet.
    La partie spoilée qui suit, juste pour ceux qui auraient envie de se mettre dans l'ambiance avant d'aller voir ce film. spoiler: Ah, cette scène ou d'aucuns ont oublié de mettre des croix quand ils prennent une bière dans le réfrigérateur ! Bon, pour ce coup-là amnistie des croix manquantes. Les bières consommées dont il n'a pas été pris attachement seront mises au compte du pot commun locatif. Une membre de la communauté fera alors remarquer que ceux qui ne consomment pas de bière payent quand même ! Ben oui, ce n'est pas juste. C'est voté quand même. La démocratie directe et participative ne conduit pas toujours à des choses justes...
    velocio
    velocio

    1 299 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 janvier 2017
    Suite à un héritage qui les a rendus propriétaires d’une maison trop grande pour eux, Erik, professeur d’architecture, et Anna, présentatrice d’un journal télévisé, tous les deux la quarantaine, décident de tenter l’expérience d’une communauté. La vie s’y déroule de façon plutôt harmonieuse, avec ses « assemblées » et ses votes, jusqu’au jour où Erik entame une relation amoureuse avec Emma, une de ses étudiantes, 20 ans de moins qu’Erik et Anna. Après un premier quart d’heure durant lequel le film a tendance à ronronner, "La communauté" prend petit à petit son envol, il devient de plus en plus fort, de plus en plus intense et on retrouve la patte de Thomas Vinterberg, le réalisateur de "Feste"n et de "La chasse". On retrouve dans "La communauté" deux des comédiens de "Festen" : Ulrich Thomsen qui joue Erik et qui était Christian dans "Festen", celui qui révélait les secrets de famille ; Trine Dyrholm qui joue Anna, un rôle qui lui a permis d’obtenir le Prix d’interprétation féminine au dernier Festival de Berlin.
    Éric De Larmor
    Éric De Larmor

    19 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 janvier 2017
    La Communauté démarre sur un ton bon enfant, enjoué, faussement naïf, mais insensiblement un glissement s'opère, et le film prend la dimension d'un tableau à la fois tragique et jubilatoire des mœurs des Seventies, de leurs idéaux, de leurs rêves aussi généreux qu'illusoires. Nous sommes bien dans la lignée du décapant Festen.
    C'est un héritage qui va tout chambouler. Eric se retrouve soudain à la tête d'une imposante propriété familiale : 450 m2 habitables entourés d'un sympathique parc arboré. L'émotion qu'il ressent à visiter la maison bourgeoise de son enfance ne l'empêche nullement d'avoir l'intention de la vendre sans tarder : trop grande, trop chère à entretenir. Entre le cœur et la raison le choix est vite fait. Comme toujours il opte pour la tranquillité d'une vie sans encombre. Tout semble aller si bien… Peut-être trop bien ? Car Anna lui glisse à l'oreille qu'un peu de piment dans leur routine trop bien huilée ne serait pas pour lui déplaire. Pourquoi ne saisiraient-ils pas au vol la folie douce de certaines idées de ces roaring seventies ? Pourquoi ne s'enhardiraient-ils pas à monter une petite communauté ? Une sorte de colocation entre gens qui se choisiraient mutuellement, unanimement. Eric est évidemment réticent mais il ne sait pas résister à celle qu'il aime. Freja, qui est à l'âge des expériences, suit le mouvement, réjouie par ce vent de liberté, cette joyeuse pagaille qui lui ouvre de nouvelles perspectives.

    Vont s'en suivre des entretiens improbables et cocasses pour sélectionner les futurs élus qu'une Anna devenue pétillante, pleine d'une énergie contagieuse, entraîne dans la valse. La communauté s'étoffe donc au gré des rencontres, des désirs et des besoins des unes et des autres, sans véritable projet structurant. Sans le savoir Anna vient d'introduire le grain de sable dans la belle mécanique d'une vie familiale jusqu'ici harmonieuse, même si elle manquait de surprise. Car l'extrême tolérance que prêche son épouse va autoriser Eric à se permettre ce dont il n'aurait jamais eu l'idée auparavant : il se lance dans une liaison passionnée avec une de ses étudiantes… Il l'avoue à Anna. Qui encaisse le coup, qui souffre mais qui accepte. Qui accepte même qu'Emma vienne vivre sous leur toit… À partir de ce moment-là le frêle socle sur lequel repose la petite communauté va peu à peu se fissurer…
    Très très bon film qui nous a régalé !
    Min S
    Min S

    57 abonnés 454 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 janvier 2017
    Excellent film sociologique, profond qui montre bien la nature humaine,les croyances, la douleur, les choix de vie et les conséquences ....
    Gko
    Gko

    36 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 janvier 2017
    Balzacien! C'est une comédie subtile sur les relations humaines par le point de vue d'une adolescente plus rationnelle et réfléchie que les adultes qui l'entourent.
    Yves G.
    Yves G.

    1 455 abonnés 3 482 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 janvier 2017
    Thomas Vinterberg a connu, alors qu’il n’avait pas trente ans, une célébrité aussi méritée qu’encombrante pour son premier film, « Festen ». On se souvient de ce huis clos étouffant, de ce règlement de comptes autour d’un dîner de famille. Depuis, le réalisateur danois a tourné une demie-douzaine de films qui souffrent de la comparaison avec ce chef d’œuvre de jeunesse.

    Tel est le cas de son dernier film en date. On y retrouve, bien vieillis, quelques uns des protagonistes de « Festen ». Anna (Tryne Dyrholm) et Erik (Ulrich Thomsen) forment un couple cinquantenaire qui, héritier d’une immense demeure en plein centre de Copenhague, décide, pour partager les frais de fonctionnement de la maison et pour combattre l’ennui qui menace leur couple, d’y accueillir quelques colocataires. On est dans les années 70 ; mais la toile de fond historique importe peu et l’action aurait aussi bien pu se dérouler aujourd’hui.

    « La Communauté » raconte comment se constitue une communauté, comment ses membres se choisissent, comment la vie entre eux s’organise. On aurait pu craindre une approche trop manichéenne : après l’euphorie des commencements, la douloureuse découverte des servitudes du quotidien. « La Communauté » n’est pas si simpliste et, sans rien nier des impasses dans lesquelles l’ultra-démocratie conduit, ne jette pas le bébé avec l’eau du bain.

    Mais le film raconte surtout l’histoire d’un couple qui se dissout. Le héros, qui voit sa femme s’éloigner, tombe amoureux d’une jeune et jolie étudiante. Pour éviter de le perdre, sa femme accepte qu’il l’installe dans la communauté. Cette union à trois rencontre vite d’évidentes limites.

    L’une des plus grandes réussites du film est le personnage de leur fille adolescente qui observe, sans mot dire, l’évolution de ses parents. Tandis qu’elle aussi connaît ses premières amours adolescentes, elle est tour à tour amusée par le joyeux désordre introduit par l’arrivée des colocataires, choquée par les infidélités de son père et effondrée par la réaction de sa mère.
    jean l.
    jean l.

    158 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 janvier 2017
    la communauté est une fois de plus un grand film sur les relations humaines
    Thomas Vinterberg a vécu dans une communauté, et cela se sent:le film est authentique
    la mise en scène est parfaite,ainsi l’interprétation qui a été récompensée au festival de Berlin
    Dan C
    Dan C

    20 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 janvier 2017
    On part d'une utopie pour arriver aux déboires de la vie. J'ai adoré. Les deux actrices principales sont extraordinaires.
    Barnabé Jarrot
    Barnabé Jarrot

    17 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 janvier 2017
    Le nouveau film de Thomas Vinterberg est une vraie réussite, à la fois drôle, tendre et émouvant. Un film choral magnifique !
    tixou0
    tixou0

    696 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 janvier 2017
    Comment (essayer de) vendre le dernier Vinterberg ? Affirmer en haut de l'affiche l'annonçant, que c'est son "meilleur film depuis Festen"..... Promesse pas du tout tenue ! Le cinéaste de l'excellent "La Chasse" fait plus raté encore que son film américain raté, "Loin de la foule déchaînée". Ce "La Communauté" fait dans ce que le cinéma scandinave (souvent très intéressant) peut faire de pire - on dirait même une caricature dudit.... Le fin mot de l'histoire : les états d'âme d'une quadra à la suite d'un banal adultère bourgeois (Monsieur se payant une de ses étudiantes, qui a la moitié de l'âge de sa légitime), mais reconditionnés au prisme d'un "art de vivre" à la mise en place duquel elle est à l'origine : celui de la vie en phalanstère (pré - on est en 1975) bobo (organisé dans la grande maison bourgeoise, dont son mari a hérité). Cette variable apporte-t-elle un supplément cinématographiquement intéressant ? Pas le moins du monde. Au résultat, on a du verbeux, du creux, du fumeux. Se conjuguant pour faire de l'ennuyeux - du très ennuyeux.... Une étoile (quand même...) pour l'actrice principale (Madame, qui a ses vapeurs), Trine Dyrholm (découverte pour ma part dans "Les Héritiers", série diffusée il y a quelques mois sur Arte).
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