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btravis1
111 abonnés
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1,5
Publiée le 25 janvier 2017
Film sans inspiration, qui rate complètement son sujet, la vie en communauté. Le film ne raconte finalement qu'une rupture et la dépression qui finit par ronger intérieurement la femme délaissée qui se sent vieillir, perd ses repères et n'accepte plus cette situation. Le tout est ennuyeux au possible, absolument le contraire des meilleurs films de vinterberg qui restent festen et la chasse, et certainement pas celui-ci, à oublier au plus vite.
L’idée d’un film sur plusieurs personnes décidant de vivre ensemble dans une communauté au Danemark durant les années 70, une période à l’ouverture d’esprit immense et qui augurait de tous les possibles, était une excellente idée de film. Surtout que Thomas Vinterberg a fait ses preuves en film de groupe avec « Festen », son chef-d’œuvre, et que son récit est en partie autobiographique. Dommage de voir à quel point le cinéaste danois passe totalement à côté de son sujet pour nous livrer un film tiède et décevant.
Le problème majeur de « La Communauté » vient de son scénario qui, au lieu de se focaliser sur cet excellent postulat de la vie à plusieurs dans une sorte d’immense colocation entre adultes, se perd dès le premier quart du film dans une toute autre direction, plus consensuelle et surtout beaucoup moins intéressante. On assiste ensuite plutôt à un adultère douloureux si l’on prend l’évolution de l’intrigue sous l’angle dramatique ou à un triangle amoureux si on la perçoit du côté romantique ou sentimental. Le film s’enlise alors dans la trivialité la plus complète où l’argument de base, pourtant captivant, devient simplement contextuel.
Heureusement, Trine Dyrholm en épouse trompée mais consentante livre une interprétation digne et puissante. Elle est le cœur vibrant du film et c’est grâce à elle que l’on pardonne l’errance narrative qui se joue sous nos yeux. Tout ce qui aurait pu faire le sel d’un tel sujet part en cendres plus le film avance. Les habitants de la maisonnée ne sont jamais creusés à tel point qu’on ne pourra même pas avancer qu’ils se contentent d’être des stéréotypes - écueil possible du film de groupe. Non, ils ne servent strictement à rien, l’équivalent de figurants améliorés. Vinterberg a clairement loupé son film en changeant de direction et de propos.
On passe tout de même un moment loin d’être désagréable, mais qui n’est rien de plus qu’un drame de couple maquillé en chronique générationnelle. Sur la fin, quelques envolées lyriques et beaux moments nous frustrent encore plus en nous laissant deviner ce qu’aurait pu être « La Communauté » s’il avait tenu son cap de départ. Las, on préfère oublier ce faux pas de la part du réalisateur scandinave et s’en remettre à l’un de ses derniers films « La Chasse », mal aimé mais pourtant bien plus puissant et marquant.
L'ORDRE ET LA MORALE. La communauté de la pensée et du désordre. Les turbulences d'un territoire commun, l'évolution et l'érosion du vivre ensemble comme la chaîne et le boulet. Le chemin du souffre douleur, l'isolement qui divise. On suffoque devant Trine Dyrholm.
Dans l'ensemble juste un peu ennuyeux pas beaucoup d'action l'histoire un peu prévisible sinon l'actrice principale est excellente le cinéma d'Europe du nord nous réserve souvent de bonnes surprises donc sans être grandiose ce film est pas mal
Malgré le talent de son actrice principale, Trine Dyrholm, Ours d’argent de la meilleure actrice à Berlin, le film tourne en rond, comme si le réalisateur avait déserté le plateau, faute d’inspiration.
C'est dans les années 1970 que nous transporte Thomas Vinterberg avec La Communauté, nous faisant suivre la création d'une communauté qui risque, chaque jour, d'être mise en péril par le comportement de chacun...
Le metteur en scène du génial La Chasse revient dans son Danemark natal pour une oeuvre le ramenant à sa propre vie, et jeunesse, lui qui a vécu durant une douzaine d'années dans une communauté. Démarrant sur des problèmes d'argents qui vont déboucher sur des colocations puis une communauté, le film prend son temps pour poser les enjeux, présenter les personnages et mettre en place l'élément déclencheur, Vinterberg sachant nous immerger dans ce quartier huppé de Copenhague.
Le cinéaste danois s’interroge donc sur la question communautaire et de vie commune, se demandant si une vie heureuse se trouve au côté d'autrui ou non. Il semble évident que la réponse se trouve dans le choix des personnes, et Vinterberg opte ici pour un ton plutôt dramatique, où les personnages sont confrontés au bonheur éphémère et surtout naïf, dont la dure réalité n'est jamais bien loin de les rattraper.
Plus le film avance, plus l'on découvre les dysfonctionnements dans cette communauté, où les pulsions humaines, parfois individualistes, ont raison du reste. C'est dans les personnages que le film trouve sa plus grande réussite, et si certains sont légèrement sous-exploités, ils sont tout de même intéressants et on suit avec intérêt leurs évolutions et les relations qu'ils vont entretenir (bien que l'écriture réserve parfois de mauvaises surprises), et la façon dont tout cela va et doit se terminer.
Vinterberg a néanmoins du mal à faire ressortir de réelles sensations de ces personnages et enjeux, tout comme La Communauté pâtit d'une certaine baisse de rythme en cours de récit et ce malgré des rebondissements parfois inattendus. C'est dans la vision de l'illusion du bonheur et de l'équilibre humain que le film demeure captivant, ainsi que dans ses comédiens, tous impeccables, notamment Ulrich Thomsen et Trine Dyrholm.
Thomas Vinterberg propose avec La Communauté une oeuvre forte par ses thématiques et sa vision de l'humain et du bonheur mais trouvant des failles dans la mise en scène et l'émotion proposée, dommage.
elle est présentatrice de télé, il est architecte, il a une maitresse ils vivent en communauté . dur dur pour eux comme pour nous. aucun intérêt si non de promouvoir le tabac . bâclé, ridicule avec des scènes érotiques même pas bien filmées. enfin , c'est d'un ennui insupportable , a oublier vite vite.
Déjà bientôt vingt ans que Festen nous a ébranlé. Thomas Vinterberg n’a jamais vraiment renouvelé l’exploit depuis. Après un ratage (La chasse), un passage anglais pas vraiment convaincant (Loin de la foule déchainée) et malgré un film bien noir (Submarino), il ne nous convainc pas vraiment une nouvelle fois. Non pas que La communauté soit raté. Ça part même plutôt bien. On s’attend alors une comédie débridée et décalée. Qui bifurque bien vite vers le drame familial et le drame tout court. On ne sait plus trop alors sur quel pied danser. Malgré tout, la mise en scène est solide, l’époque (les années 70) bien rendues (scénario très autobiographique de la part de Vinterberg) et l’interprétation de qualité. Belle prestation de Trine Dyrholm (prix d’interprétation à Berlin cette année pour ce rôle), d’Ulrich Thomsen (Festen) et de l’ensemble du casting. Le film a son charme mais je m’attendais à un peu plus de mordant, de corrosif, de politiquement incorrecte pour une chronique sociale et un portrait de femme un peu plus prenant. En cela, on reste un peu sur notre faim. On passe malgré un bon moment pas désagréable...
Avec les jeunes amants à la fin du film, la boucle est bouclée et le film reprend sa tournure romanesque alors qu'il avait été le témoin d'une rupture sentimentale brutale. Car au final il s'agit bien d'un film sur le couple qui expose ses problèmes à la communauté, témoin d'une lassitude ou d'une envie de passer à autre chose. C'est une sorte de grande séance de psychanalyse de groupe où la vie se déroule avec ses joies et ses drames.
cette histoire de communauté un peu baba cool est assez improbable et s'avère surtout sans intérêt. certains évènements accessoires sonnent même faux, appuyés par une interprétation approximative. on peut aisément se demander l'intention d'un tel film car il n'est même pas distrayant!
Tout est dit dans le synopsis. Vinterberg adapte sa propre pièce de théâtre tiré de son propre vécu. Qui n'a pas déjà évoqué le souhait de tenter une vie en communauté avec des gens dont l'amitié n'est plus à prouver? C'est très bien écrit et interprété à découvrir tous ces personnages. Au début on rit et on aimerait se joindre à eux mais ce mode de vie idyllique ne perdure jamais bien longtemps. Un jour ou l'autre les masques tombent et les véritables personnalités se dévoilent pour notre plus grand plaisir de voir ces individus s'entre-déchirer...
Après avoir fait un tour en Angleterre pour "Loin de la foule déchaînée", Thomas Vinterberg revient au Danemark pour tourner son nouveau film. Co-écrit avec Tobias Lindholm (qui avait déjà co-écrit "Submarino" et "La Chasse" entre ses propres réalisations), "La Communauté" vient trouver son inspiration dans le propre vécu de Vinterberg qui fut lui-même membre d'une Communauté pendant 12 ans dans sa jeunesse. Le film se passe donc au Danemark dans les années 70. Héritant de sa maison familiale sans avoir les moyens d'en payer le loyer, Erik, professeur d'architecture, envisage de la vendre. Mais sa femme Anna l'en dissuade. A la place, ils tentent donc l'expérience de la Communauté. Appelant leurs amis, ils se partagent alors le loyer, les chambres et toutes les tâches ménagères. Cette expérience de vivre-ensemble, enthousiasmant Anna, plaît un peu moins à Erik qui se prête tout de même au jeu. Tout le monde semble heureux et c'est le principal. Mais quand Erik entame une liaison amoureuse avec l'une de ses étudiantes, c'est non seulement son couple qui menace de s'effondrer mais toute la Communauté...
L'avant-dernier film de Thomas Vinterberg (La chasse) m'ayant profondément déplu, c'est un peu inquiet que je suis allé voir La communauté.
Le début du film est plutôt rassurant. En nous faisant immédiatement ressentir la folle ambiance des années 70 (la création d'une communauté d'individus qui partagent et définissent leur règles en commun), le cinéaste danois retrouve une partie de la maestria qu'il déployait dans Festen.
La caméra caresse, enveloppe et martyrise à la fois. La mise en scène est urgente, brûlante et semble vouloir capter les moindres frémissements des personnages. Bientôt cependant, l'attachant portrait de la communauté devient un mélodrame conjugal, au sujet mille fois vu : un homme mûr quitte sa femme pour une jolie et jeune étudiante.
Si la deuxième partie de La communauté se laisse regarder, la tension baisse tout à coup, et on ne saisit pas très bien comment les deux aspects du film s'enrichissent l'un l'autre : la communauté n'interagit pas vraiment avec le couple principal. Le scénario introduit artificiellement un évènement dramatique en fin de film, ce qui ne parvient pas vraiment à dynamiser le récit.
Reste tout de même à porter au crédit du film, outre l'aspect prenant de la mise en scène, l'incroyable interprétation de l'actrice Trine Dyrholm, qui obtint à Berlin un prix d'interprétation féminine bien mérité.
Thomas Vinterberg nous pond, en collab avec Tobias Lindholm, un film au sujet excitant, qui aurait pu partir dans une réelle et intéressante confrontation des divers membres vivant sous le même toit. Or, au-delà de l'esprit très sincère mais solidaire et festif qui les anime, c'est dans la direction des marécages du dolorisme intime, surtout autour du couple initiateur de la «communauté», qu'on s'enfonce peu à peu. Une histoire de demi-mensonge et de demi-jalousie virant au pathos, malgré l'excellent jeu de Trine Dyrholm (Ours d'argent), ne suffit pas à rendre l’œuvre réellement attachante. Le portrait de cette nouvelle famille paraît finalement trop calme, trop sage, et ce n'est pas les problèmes cardiaques de l'enfant du groupe qui suffisent à soutenir l'intérêt de l'idée. Reste le portrait de l'échec d'un couple, entre une présentatrice TV dépressive et un chef de famille chez qui l'utopie de transparence ou de polyamour ne résiste pas à l'esprit égoïste et sanguin qui l'anime. De ce point de vue, c'est plutôt bien rendu. A noter que ce film, qui se passe dans les années 1970, comporte un nombre incalculable d'allumage de clopes, sans parler des bouteilles d'alcool sifflées.
Dans les années 1970, à Copenhague, Erik, professeur d'architecture, et Anna, journaliste à la télévision, s'installent avec leur fille de 14 ans, Freja, dans une villa d'un quartier huppé où ils décident de tenter l'expérience de la communauté. Ils y invitent donc des amis mais aussi de nouvelles connaissances à partager là une vie en collectivité. Erik entretient alors une relation amoureuse avec une jeune étudiante, ce qui perturbe profondément tous les protagonistes amateurs de la vie en groupe.
"La communauté" est le dernier film de Thomas Vintenberg, réalisateur entre autres des excellents "Festen" et "La chasse". Dans cette chronique douce amère, le réalisateur aborde intelligemment le sujet de la vie en communauté ainsi que les limites de l'exercice lorsque l'amour adultérin s'en méle. En peignant une galerie de personnages qui, s'ils ne sont pas parfaits sont attachants, Vintenberg fait osciller le spectateur entre rires et émotions. A noter particulièrement l'excellent jeu des acteurs particulièrement Tryne Dirholm (Anna) dans le rôle de l'épouse trompée prête à tous les compromis, récompensée par l'ours d'argent de la meilleure actrice à la Berlinale 2016. Les autres acteurs sont également très bons: Ulrich Thomsen (Erik) ainsi que Maria Sofie Hansen (Freja) pour ne citer qu'eux.
Coté BO, on entend notamment beaucoup "Goodbye Yellow Brick road" d'Elton John, morceau contemporain et nostalgique des années 70 qui sied bien au ton du métrage.
"La communauté" est encore un signe de l'excellente santé du cinéma danois servi par de très bons acteurs et d'excellents réalisateurs comme Susan Bier, Lars Von Trier et Thomas Vintenberg.