Mon compte
    Lifeboat
    Note moyenne
    3,9
    373 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Lifeboat ?

    62 critiques spectateurs

    5
    9 critiques
    4
    23 critiques
    3
    18 critiques
    2
    11 critiques
    1
    1 critique
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    37 abonnés 2 402 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 novembre 2024
    Durant la seconde guerre mondiale, quelques rescapés d'un navire américain coulé par un sous-marin allemand dérivent dans un canot de sauvetage.
    D'après Steinbeck, Hitchcock tourne un huis-clos intégral au milieu de l'océan. Le film n'est pas le plus hitchcockien de son auteur, lequel, peut-être essentiellement intéressé par l'exercice de style, n'a pas donné beaucoup de valeur ajoutée au sujet. Comme on peut s'y attendre, les naufragés forment un échantillon d'humanité, des hommes, des femmes, des riches et des pauvres, des réfléchis et des impétueux, tous confrontés à la même adversité et chargés d'alimenter un débat philosophique sur la nature humaine ou sur le sens de la vie. De surcroît, à cette poignée de rescapés s'ajoute le capitaine allemand du sous-marin...Ce qui nourrit évidemment un débat à part, des tensions et des questions sur son sort.
    Nécessairement, le film est bavard, sans être transcendant. Les protagonistes ne sont, dans les conditions de dénuement prolongé qui sont les leurs, pas très réalistes. Entre deux péripéties communes sur un frêle esquif, le récit est généralement ennuyeux et plat comme une mer sans vent.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 163 abonnés 5 159 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 août 2024
    Un huis-clos assez intense jusqu’à la dernière scène inattendue et violente en quelque sorte car c’est la morale qui ressort. Les ennemis sont-ils vraiment irrécupérables ??
    Pascal
    Pascal

    160 abonnés 1 672 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 juillet 2024
    Échec commercial à sa sortie - 1943 - ( la Fox ne renouvellera pas l'expérience avec Hitchcock), " lifeboat" reçu en France des commentaires critiques divergents. Truffaut aimait le film, Sadoul pas du tout.

    Sur un scénario de John Steinbeck, Hitchcock réalisa " lifeboat" alors que l'issue de la seconde guerre mondiale était incertaine.

    Les passagers du canot de naufragés qui n'arrivent pas à s'unir, représentent une métaphore des divergences de stratégie entre les futurs alliés, union pourtant indispensable à leur victoire.

    Certains ont relevé que le personnage de l'officier allemand était par trop sympathique. Le contexte de l'époque explique sans doute ce ressenti, dont la pertinence me semble discutable aujourd'hui.

    Si l'on s'en tient à ce qu'il fait sur le canot, il n'est en rien empathique, mais est surtout manipulateur. La séduction feinte est un artifice utilisé par ce type de personnalité pour mieux contrôler ses futures victimes.

    Il faut relever le tour de force de Hitchcock qui parvient à maintenir une tension tout au long de " lifeboat ", malgré un scénario qui peut à priori laisser dubitatif.

    Il n'en est pourtant rien, même si les dialogues presque ininterrompus connaissent parfois des passages à vide.

    Les amateurs de la filmographie du cinéaste ne manqueront pas ce titre, le troisième et dernier des opus de soutien psychologique à l'effort de guerre.

    On notera enfin la présence au sein de la distribution, de Tallulah Bankhead, actrice issue d'une famille fortunée du sud des usa et dont la légende prête des aventures avec notamment H.Mac Daniels ( première actrice noire à avoir obtenu un Oscar -cf " autant en emporte le vent" de Victor Fleming 1949) et avec la célébrissime chanteuse de jazz Billie Holiday.

    Selon la documentation Tallulah Bankhead aurait aussi servi de modèle au personnage de Cruella dans " les 101 dalmatiens" de W.Disney.
    Lionel33000
    Lionel33000

    37 abonnés 393 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 juin 2024
    Bonjour
    1944 film apres guerre, pas le plus connu de Hitchkock mais un de des meilleurs
    Un huit clos dans un canot de sauvetage ou 8 passagers vont survivre suite a une attaque allemande
    Tres bien filmé qui donne une belle profondeur dans chacun des personnages du film
    A voir helas seulement en vosf
    Gablivildo62
    Gablivildo62

    4 abonnés 116 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 août 2023
    "Lifeboat" est un excellent huis clos réalisé par Alfred Hitchcock en 1944. Suspense garanti jusqu'à la fin grâce au talent du réalisateur. Le film raconte l'histoire de 8 personnes se retrouvant sur un canot de sauvetage après le naufrage de leur paquebot par un sous-marin allemand. Les tensions apparaissent quand un neuvième passager, un naufragé allemand, appartenant au sous-marin allemand lui-même torpillé, arrive à bord du canot. Comment réussir à vivre ensemble ? Que faire du naufragé allemand, comment le traiter, lui faire confiance ? Qui désigner et sur quelles bases pour choisir un commandant du canot ? Quelle direction prendre ? Un tas de questions et de problèmes, et d'autres, que devront répondre et résoudre les naufragés. Il faut noter l'excellente prestation de Tallulah Bankhead.Seul bémol au film, la description manichéenne de l'Allemand réduit à un nazi invétéré et sans humanité. Il faut rappeler que le film est sorti début 1944 à 5 mois du débarquement en Normandie. Il faut donc préparer les esprits à n'avoir aucune pitié envers les Allemands, l'ennemi absolument à abattre.
    Redzing
    Redzing

    1 129 abonnés 4 480 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 juin 2022
    "Lifeboat", c'est la conjonction de deux idées. D'abord, tourner un film dans un décor restreint, chose dont Alfred Hitchcock sera très friand par la suite. En l'occurrence, un canot de sauvetage où se retrouvent des survivants d'un navire torpillé... ainsi que l'un des marins du U-Boot responsable ! Ensuite, il s'agit d'une œuvre de propagande anti-nazie, bien plus subtile qu'elle n'en a l'air. Car au lieu de présenter le méchant Allemand contre les gentils alliés, le film dénonce les faiblesses des démocraties face à un Reich organisé et déterminé. Egoïsme, débats stériles, comportements irrationnels : cet échantillon britannico-américain ne brillera pas devant un Allemand bien plus malin ! Une approche intelligente et originale, cependant trop nuancée pour l'époque, et qui fera l'objet de vives critiques à sa sortie. Ce qui explique que le film soit peu connu. Et c'est bien dommage, car "Lifeboat" est un survival bien ficelé, doublé d'une quasi étude psychologique assez savoureuse. Les acteurs sont efficaces, et le tournage en studio fait le job. Signalons aussi la quasi absence de musique pour marquer la monotonie de la situation, un procédé là encore assez original.
    selenie
    selenie

    6 285 abonnés 6 191 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 janvier 2022
    Le scénario tel qu'il est écrit peut faire penser que l'allemand est positionné en personnage principal, rusé et compétent, mais c'est y regarder de façon primaire et simpliste Hitchcock est bien plus subtil que ça ! Le scénario soulève surtout des questions éthiques et complexes dont la plus évidente. En cela le film s'avère non pas un film de guerre et/ou de propagande mais bien un thriller psychologique que le huis clos en plein océan transcende forcément. Le seul vrai problème réside dans cet allemand, en effet si il est de l'équipage du sous-marin qui a torpillé le navire comment est-il arrivé sur le canot ?! Une incohérence bien dommageable et qui empêche le film d'être bien mieux noté. Mais passé cette interrogation légitime des premières minutes, les enjeux suivants font qu'on ne s'ennuie jamais, que le suspense et la tension sont omniprésents avec quelques passages de violence sous émotion forte ou même choquante. Evidemment on est une fois de plus admiratif de la réalisation du maître, restant fidèle à son concept de base (la caméra ne quitte jamais le canot !), assument une tempête crédible en plan serré, et même, il en oublie pas son caméo habituel avec une trouvaille judicieuse (10 passager au départ, pas de Hitch, nous vous laissons trouver !).
    Site : Selenie
    Ricco92
    Ricco92

    226 abonnés 2 151 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 décembre 2020
    Lifeboat est un des films d’Alfred Hitchcock les moins connus. Pourtant, avec La Corde, il constitue une de ses plus grandes prouesses techniques. En effet, outre le fait qu’il ne contient quasiment aucune musique (défi qu’il reproduira avec Les Oiseaux où même le générique n’en aura pas), il se déroule entièrement sur un canot de sauvetage. Pourtant, le cinéaste, grâce au fait qu’il a storyboardé entièrement le film, réussit à multiplier les angles de caméra et à ne rendre jamais l’ensemble monotone nous faisant oublier au passage l’étroitesse de son décor.
    Outre son aspect technique, le film constitue un moyen de participer à l’effort de guerre pour Hitchcock (contribution qu’il poursuivra avec deux courts-métrages tournés en français l’année suivante : Bon voyage et Aventure malgache) puisque le film peut être considéré comme un film de propagande. spoiler: Il n’est donc pas surprenant que le "méchant" du canot soit le seul personnage à être allemand et qui plus est nazi. Cependant, Hitchcock a l’intelligence d’éviter le manichéisme pour autant. En effet, cet adversaire se révèle être le seul capable réellement de diriger l’embarcation (ce qui fut d’ailleurs reproché par une partie de la critique au film) et, lorsque celui-ci est tué, le réalisateur tourne ce meurtre de telle manière (un assez long plan, renforcé par l’absence d’accompagnement musical) à ce que les autres passagers paraissent appartenir à une meute affamée. Il n’est d’ailleurs pas anodin que le seul à ne pas participer à ce lynchage soit Joe. Effectivement, ce personnage est noir et n’est jamais présenté de manière caricaturale, ce qui est assez rare à Hollywood à cette époque pour être noté. Au contraire, Hitchcock le présente plutôt de manière très positive (c’est lui qui sauve la mère avec son bébé) et l’utilise pour souligner la ségrégation encore en cours aux Etats-Unis lorsque le personnage demande s’il a droit de voter.
    Nous sommes donc dans un film à l’ambiance très sérieuse (comme la période) où l’humour habituel d’Hitchcock est peu présent. spoiler: Il n’est d’ailleurs pas étonnant de voir le film se conclure sur une interrogation désespérée sur la manière de solutionner la situation actuelle. C’est peut-être également pour illustrer cette interrogation que le Maître du suspense choisit, pour une fois, de ne pas offrir une véritable fin à son œuvre (aspect qui pourra décevoir une partie du public).

    Le tout bénéficie également d’une excellente interprétation de l’intégralité de ce casting mené par une Tallulah Bankhead pouvant évoquer Marlène Dietrich ou Greta Garbo par son physique et sa voix.
    S’il peut être plus rattaché aux genres du drame et du film de guerre qu’à celui du suspense et ne fait pas partie des œuvres les plus marquantes du cinéaste, Lifeboat reste malgré tout un film de propagande intelligent car dépassant le manichéisme, qui arrive à être assez prenant et à être un témoignage intéressant de l’époque de sa création.
    GéDéon
    GéDéon

    86 abonnés 519 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 janvier 2023
    En 1944, Alfred Hitchcock se voit confier la réalisation d'un film de propagande américaine contre l’Allemagne nazie. Avec l’aide notamment de John Steinbeck comme scénariste, il signe « Lifeboat ». A la suite du torpillage d’un paquebot, neuf personnes se retrouvent sur un canot de sauvetage dérivant sur l’océan. D’origines sociales variées, ils cherchent à survivre tout en composant avec la présence parmi eux d’un passager allemand. Dans ce véritable huis clos, où l’action est quasi inexistante, Alfred Hitchcock parvient à créer un drame psychologique d’une grande intensité. Bref, sans parler de chef-d’œuvre, il s’agit d’une belle production.
    Yves G.
    Yves G.

    1 481 abonnés 3 497 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mai 2020
    Neuf rescapés trouvent refuge sur un canot de sauvetage après le torpillage d’un navire américain par un sous-marin allemand au milieu de l’Atlantique. Parmi eux un Allemand parfaitement anglophone : est-il un rescapé du navire ou le commandant du sous-marin ?

    "Lifeboat" est tourné en 1943, alors que les États-Unis, après bien des hésitations, viennent d’entrer en guerre. Pour la Fox qui en commande le scénario à John Steinbeck, il doit s’agir d’une oeuvre patriotique au sens univoque : les rescapés du naufrage, dont la diversité symbolise la richesse de la nation américaine, se coalisent pour faire face à la menace commune.

    Mais Alfred Hitchcock, dont la notoriété est désormais bien assise à Hollywood grâce aux succès de "Cinquième colonne" et de "L’Ombre d’un doute", ne l’entend pas de cet oreille. "Lifeboat" sera plus subtil que la Fox l’aurait voulu – et que le public, qui lui réserva un accueil froid, était prêt à l’accepter. Il ne s’agit pas d’opposer bloc à bloc la noble efficacité du peuple américain à la brutale sauvagerie du sous-marinier allemand. Le trait est moins manichéen, même si la morale du film ne laisse finalement pas de doute. D’un côté, l’unité des huit Américains, traversés, comme souvent chez Hitchcock par des tensions de classes, ne va pas de soi. De l’autre, l’Allemand ne se réduit pas à une caricature : la décision qu’il prend à l’insu de ses coéquipiers s’avère finalement la plus efficace pour leur sauver la vie.

    Le dispositif de "Lifeboat" est resté célèbre : un huis clos au grand air. La caméra ne quitte jamais le bateau. Hitch adorait ce genre de défi : tourner tout un film en un unique plan-séquence comme dans "La Corde", condamner son héros à l’immobilité comme dans Fenêtre sur cour. Très vite pourtant, les contraintes du dispositif s’oublient grâce aux rebondissements du scénario.

    On sait que Hitchcock effectue un cameo dans chacun de ses films. Ici, la gageure semblait impossible à relever : comment le réalisateur pourrait-il apparaître dans ce huis clos ? Une solution ingénieuse fut trouvée : on voit la photo de Hitchcock dans un journal que l’un des rescapés feuillette. La légende raconte même que la publicité pour un régime amaigrissant qu’illustrait cette photo avait suscité des demandes d’informations.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 373 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 avril 2020
    C’est après qu’un navire américain soit coulé par un sous-marin allemand pendant la Seconde Guerre Mondiale, qu’une poignée de survivants parvient à rejoindre un canot de sauvetage, une journaliste, un mécanicien, un industriel, l’opérateur radio du navire, un marin blessé, une jeune infirmière, un noir très croyant, une maman et son bébé mort et enfin, un marin issu de l’équipage sous-marin allemand. Venus d’univers différents, les membres du groupe ont du mal à prendre une décision quant au sort de l’Allemand. Il faut dire que ce dernier est malin, parle bien l’anglais et semble pouvoir les aider à regagner la surface. Alfred Hitchcock filme la démocratie en pleine mer sur un petit bateau sans jamais le quitter (le film est tourné entièrement en studio). Très critiqué à sa sortie, “Lifeboat” pourrait donner l’impression que l’Allemand est supérieur aux autres personnages. En réalité, il faut y voir une subtilité dans le message et plutôt une dénonciation du totalitarisme qui cherche à juger selon des convictions imposées.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Lyson
    Lyson

    1 abonné 37 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 février 2020
    Hautement symbolique, Hitchcock dévoile au rythme du chaos, le tangage de chaque personnage soumis à ses paradoxes. Un seul garde le cap.Virtuose.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 18 octobre 2019
    J'aime bien voir ce film excellent, allez va pour 4 et demie d'étoile noté, un 19/20 proche de la perfection pour cette réalisation méconnue qui ne laisse pas indifférent face à la démagogie d'Alfred.
    Soyons recevable l'invitation d'indulgence à suivre ce scénario unique en son genre dans un décor de mise en scène, l'horizon maritime est en plein vaste étendu océanique, c'est la mer à boire et ce ne sera pas fini malgré les secours militaires déboussolés.

    Ho hisse le moussaillon marins officiels embarquant dans ce bateau mesdames en détresse refuge du navire touché coulé par le missile d'un sous-marin pendant la guerre mondiale propagande.
    Que ferait-on si l'ennemi juré éminent est à bord parmi eux-mêmes ? Telle est la question qui se pose et répondra dans cette intrigue, conclusion hâtive satisfaisante, les ordres agités sont exécutés en bonne et due forme.
     Kurosawa
    Kurosawa

    587 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 août 2019
    "Lifeboat" est loin d'être le film le plus connu d'Hitchcock, il est pourtant remarquable de maîtrise et de tension. Pour tenir le spectateur en haleine durant une heure et demi alors que tout l'ensemble se joue sur une simple barque, il faut pouvoir combiner une écriture au cordeau, un sens aigu de l'espace et un système efficace d'associations et d'oppositions entre les personnages. Ces derniers sont construits comme de purs archétypes de manière à ce que l'on s'identifie très vite à eux et pour que le suspense, mené grâce à la menace allemande, puisse rapidement évoluer. En bon classique, Hitchcock met en scène quelques éléments déterminants (la boussole, l'eau) afin de resserrer l'étau à travers des revirements de situations glaçants mais ménage aussi quelques brefs moments d'accalmie dédiés à une dimension plus intime. Et si l'on peut regretter une fin qui conforte le film dans une visée propagandiste peu subtile, il faut reconnaître que l'ensemble est tout à fait prenant, mêlant avec brio l'émotion au spectacle.
    Max Rss
    Max Rss

    199 abonnés 1 769 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 juillet 2019
    Ça n'aura échappé à personne : il y a dans ce 《Lifeboat》une forte propagande anti-nazi. Mais comment s'en offusquer ? Ces monstres ne méritaient pas autre chose. Bref. Le film, de par la forme adoptée, c'est-à-dire un huis-clos en plein océan, représentait un gros défi. Un défi relevé haut la main par Alfred Hitchcock. Le ton est donné d'entrée de jeu lorsque l'on voit la cheminée du paquebot disparaître sous la surface de l'eau. S'en suivent ensuite les survivants. Tous ont une personnalité différente qui va éclater lorsque va être évoqué le sort à réserver au marin allemand. Certains plaident la clémence. D'autres plaident la mort. Ces personnages sont au nombre de 9, mais il y a de la place pour tous. On a le temps de les connaître un minimum. Il y a dans ce film deux moments forts : la scène de la tempête. Dotée d'une intensité à couper au couteau. Et la scène où le navire allemand se fait bombarder. Les plans de l'attaque, filmés en caméra subjective, sont superbes. Il faut vraiment voir ce navire en feu, disparaître sous les eaux. Pour ma part, je ne noterai qu'un seul bémol : un petit flottement d'une quinzaine de minutes après la fameuse scène de la tempête. Sinon, c'est vraiment du tout bon. Et Tallulah Bankhead se place comme étant l'une des meilleures actrices Hitchcockiennes. Officiellement, 《Lifeboat》n'est pas considéré comme une oeuvre phare de Hitch et pourtant, je crois qu'elle en est une.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top