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tony-76
1 082 abonnés
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3,0
Publiée le 15 octobre 2016
Don’t Breathe : La maison des ténèbres, thriller horrifique à l'américaine du réalisateur de Evil Dead aussi cauchemardesque que malsain. Les films sur les invasions de domiciles sont nombreux. Prenons en exemple : Panic Room. Thriller trépidant qui permettait à Jodie Foster de protéger sa fille Kristen Stewart des cambrioleurs. Mais avec ce Don't Breathe, ce sont les voleurs qui sont pris au piège de leur hôte : spoiler: un violent non-voyant aux sens aiguisés et qui cache peut-être quelque chose. Il y a ce climat de pauvreté qui se propage, la délinquance qui régit dans un Détroit ravagé. La mise en place du récit est réussie. Cela prend son temps pour camper ses personnages et cette atmosphère de suffocation. Dès que les cambrioleurs adolescents entrent chez leur victime, l'intérieur de la maison est montré à l'aide de quelques élégants faux plans-séquences et un montage quelque peu nerveux. Une habitation en apparence normale qui réserve des secrets et même des pièges... Comme une sorte de maison hantée, dite La maison des ténèbres (comme le dit si bien le titre VF). L'action ne tarde pas à arriver et avec elle la tension qui demeure omniprésente ! Certaines scènes peuvent heurter le jeune public spoiler: - celle du viol - par exemple, qui d'ailleurs qui marque le spectateur et ressemble à un Millénium de David Fincher. La lumière et le noir finissent par créer une crainte supplémentaire face à cet homme insensible à cela. Une bande-son tendue qui fait sursauter aux moindres bruits dans ce huis clos minimaliste, riche en idées et en surprises déstabilisantes ! Côté distribution, c'est convaincant ! Jane Levy offre une performance habitée. Stephen Lang (Avatar), exemplaire dans la peau de ce vieux soldat rusé qui donne une prestation tourmentée qui rappelle celle de John Goodman dans 10 Cloverfield Lane. Dylan Minnette (découvert pour ma part dans Chair de poule) s'avère étonnant dans ce registre. Et, le chien du vétéran qui n'abandonne jamais sa proie est effrayant !! La conclusion du long-métrage : parfaite, féroce et brillante. Mention spéciale !spoiler: Une fin ouverte à une suite, surement... Alors, Don't Breathe - La maison des ténèbres est une proposition sombre et brutale du cinéaste de Evil Dead. Il rejoint l'un des films d'horreur les plus efficaces de cette année avec Conjuring 2 et Dans le noir. On a le souffle coupé !
Sorte de home invasion inversé, il met en scène un ancien militaire aveugle dont la maison est cambriolée par 3 jeunes gens fauchés de Detroit. A mi-chemin entre Panic Room et Le Sous-sol de la Peur, Don’t Breathe réussi à convoquer l’horreur la plus efficace, celle qui prend racine dans le monde réel. Le vieil homme est alors à l’image du film : intelligent, tordu, sordide, ambigu, flippant mais en fin de compte fascinant
Dès les premières minutes du dernier né de Fede Alvarez, auteur de l'étonnant reboot "Evil Dead", l'atmosphère sombre et désenchantée fait son oeuvre en nous trimbalant dans les quartiers délabrés de Détroit et dans sa morosité jusqu'à la demeure reculée et ténébreuse d'un aveugle solitaire, proie à priori facile pour nos trois cambrioleurs en herbe ... Si la peur n'est pas vraiment le maître mot ici, l'ambiance fait tout le boulot et installe une tension durable et à défaut de jumpscare dans tous les sens, Alvarez nous livre une intrigue à rebondissements et quelques scènes des plus glauques, d'où le -16 j'imagine car l'on a déjà vu bien plus sanglant dans l'ensemble. La réalisation ainsi que les maquillages sont très bons et la mise en scène parfaitement maîtrisée tandis que les bonnes idées fusent. L'originalité est de mise pour une fois et même si ça traîne parfois un peu en longueur, notamment à cause de personnages increvables, ces derniers n'ont pas de réactions débiles et sont incarnés de fort belle manière par les acteurs, mention spéciale à l'étonnant Stephen Lang, effrayant à souhait. Une bonne surprise au final même si l'on reste tout de même assez loin du "meilleur film d'horreur américain des 20 dernières années" ...
Une belle surprise pour ce film d'épouvante! Malgré quelques petites incohérences et des jeunes voleurs pas spécialement convaincants, on passe un moment impressionnant rempli d'une ambiance ultra angoissante avec un rythme et des rebondissements très bien menés. Les apparitions de l'ancien soldat aveugle (joué par le musclé Stephen Lang, le Colonel Miles Quaritch de « Avatar ») donnent des scènes justes à couper le souffle!
Depuis combien de temps n'avons nous pas vu un vrai film de genre parfaitement réussi ? En poussant un peu, on a envie de dire depuis la fin des années 70... puisque c'est clairement à cette époque de la série B que Fede Alvarez se réfère avec son impeccable "Don't Breathe". Le genre est donc le home invasion movie (et Alvarez dépasse clairement le Fincher de "The Locker Room"...) qui vire au survival movie (la liste est plus longue, mais "Don't Breathe" ne démérite pas). La grande intelligence ici est de ne faire aucun second degré, de ne nous offrir aucun trait d'humour, aucune mise en abyme, aucun recul par rapport à des situations aussi extrêmes que parfaitement crédibles : "Don't Breathe" est à proprement parler un film asphyxiant par le stress continu qu'il génère, brillamment renforcé par un contexte social fort (les quartiers en ruine de Détroit, et la misère générale qui gangrène le moindre comportement), et auquel Alvarez donne plusieurs tours d'écrou successifs en complexifiant peu à peu son effrayant personnage d'aveugle retors et quasi invincible. En refusant la perche tendue du fantastique (même si "Don't Breathe" se balade à la frontière des terres de Wes Craven), en ne sacrifiant quasiment jamais aux artifices usés du film d'horreur standard, Fede Alvarez nous offre ainsi de nombreux moments délicieux (car fréquemment insoutenables) d'angoisse. On regrettera quand même que le scénario n'aille pas complètement au bout de sa logique nihiliste, les personnages tous plus abjects les uns que les autres méritant largement l'extermination, et on craint un peu la possibilité d'un sequel du fait d'une dernière scène dont on se serait bien passés.
Réalisé par Fede Alvarez, à qui l’on doit déjà le remake d’Evil Dead de 2013 et dans lequel on retrouve la jeune Jane Levy, Don’t breathe nous met dans la peau de Rocky qui, pour échapper à la violence de sa mère et obtenir un avenir à sa petite sœur, projettent avec son copain et son ex d’aller récupérer un bon magot chez un homme aveugle afin de quitter Détroit pour la Californie. Ce qu’ils ne semblent pas avoir enregistré, c’est que cet homme est un vétéran de la guerre du Golfe, et donc potentiellement dangereux malgré son handicap, qui lui confère au passage des sens plus développés (même si en fait, il laisse parfois passer trop facilement les personnages près de lui sans les capter). Après une sympathique introduction posant les bases du background, la structure du film se veut très classique avec de nombreux éléments prévisibles comme quelques jump scares, l’aveugle qui repère qu’il y a du monde à cause du plancher qui craque ou encore les personnages qui se font attraper par diversion. Le réalisme est également assez limité car Rocky et Alex survivent bien trop facilement aux nombreux coups violents qu’ils reçoivent.
Don’t breathe reste très bien filmé avec des plans suggestifs efficaces (Rocky qui s’avance avec effroi dans le noir, les gros plans sur le visage effrayant de l’aveugle avec le blanc de ses yeux mis en évidence), de bons passages en huis clos et une superbe séquence lumière éteinte avec différents niveaux de gris. Le film tire son épingle du jeu grâce à de bons personnages et à un scénario qui se dévoile petit à petit, l’aveugle étant loin d’être si innocent spoiler: (la fille qu’il séquestre pour lui faire un enfant car elle a accidentellement tué sa propre fille) malgré une défense justifiée par l’effraction, mais pas forcément si méchantspoiler: étant donné la fin (le fait qu’il ne dise rien sur le vol d’argent aux autorités) . Le background est donc réussi même s’il aurait pu être largement plus approfondi, et la tension est maintenue jusqu’au bout spoiler: avec l’aveugle qui se relève et son chien qui poursuit Rocky. La fin semi-heureuse laisse tout de même un petit doute spoiler: sur la sécurité des deux filles, le vétéran ayant sans doute les moyens de les retrouver s’il le désire . Un bon film !
Un très bon film, qui lorgne plus du côté du thriller que celui de l'horreur. La tension est présente tout au long du film, notamment grâce à une photographie sublime. Les références aux films d'horreurs des années 70 sont subtiles mais bien dosées. Une bonne surprise.
Excellent huit-clos / home invasion avec un scénario orignal et prenant. Mais si le film fait un peu pensé au sous sol de la peur, il a un excellent scénario à tiroir servi avec un jeune casting prometteur et Stephen Lang est parfait dans ce rôle de vétéran aveugle et vengeur. Une excellente surprise
Les films d’horreur et d’épouvante ont une place particulier au cinéma : Public limité mais précis, sorties échelonnées, ce genre fait parti des films minoritaires intéressants et parfois trop catalogués. L’erreur de départ de « Don’t breathe » est un problème de positionnement promotionnel relatif au thème du film qui n’est pas vraiment une oeuvre horrifique mais plutôt un thriller policier à fort suspens débordant sur un côté trash qui l’autorise à le qualifier d’épouvante. Classique sur ce type de scénario, les bases démarrent par un groupe de jeunes qui débordent les limites conventionnelles de notre société, malgré tout justifié par une morale échappatoire qui rend ces délinquants finalement excusables. « La Maison des ténèbres » est plutôt accès sur une traque humaine similaire à « Desierto » par exemple, seul le contexte change pour faire appel à nos instincts claustro-phobiques. Même si le concept est simpliste, l’imagination de l’écriture donne une finalité prenante dont certaines scènes répondent à d’incroyables instants cinématographiques. A titre d’exemple, le suspens atteint son paroxysme lors d’une scène de poursuite dans le noir complet entre les traqueurs et l’aveugle. A l’inverse, le final s’éparpille et les surprises deviennent lassantes en essayant de tenir sur une petite longueur.
Bilan : Petite production et léger budget, fort dommage car de « Don’t breathe » aurait pu être encore plus bileux.
Rocky, Alex et Money ne voient pas leur avenir à Detroit. Pour pouvoir quitter cette ville qui dépérit, ils cambriolent des maisons mais ça ne leur permet pas de gagner assez d'argent. Et puis arrive un coup juteux : dans un quartier à l'abandon se trouve la maison d'un vétéran de l'armée aveugle qui planquerait chez lui une jolie somme d'argent. Ni une ni deux, les trois complices s'infiltrent dans la maison mais sont loin d'imaginer que leur victime est beaucoup plus dangereuse qu'elle n'en a l'air et qu'elle cache de lourds secrets... Effectuant une jolie lecture inversée du home invasion, Fede Alvarez offre avec "Don't Breathe" un vrai moment de tension, étouffant, violent et prenant rapidement à la gorge. Malgré le succès de son remake de "Evil Dead", le réalisateur a préféré bosser un budget plus faible que son premier film pour s'assurer une liberté maximale permettant les trouvailles scénaristiques les plus tordues pour mieux choquer le spectateur. Le résultat est impressionnant et il faut saluer la construction d'un scénario qui utilise toutes les possibilités de son décor et de ses personnages sans jamais nous frustrer. Si Stephen Lang campe un vétéran aveugle massif, inquiétant et implacable, les autres personnages se montrent débrouillards face à des situations de plus en plus cauchemardesques où les rapports de violence évoluent sans cesse. Sadique et ingénieux, "Don't Breathe" bénéficie d'une réalisation impeccable faite de jolis mouvements de caméra venant accentuer une tension très vite palpable. Dans son genre, c'est une vraie réussite.
Une ambiance oppressante qui ne s'atténue jamais, une chasse à l'homme brillante d'originalité, des sursauts qui fonctionnent; Don't breathe est un thriller-horreur des plus réussis, qui malheureusement pêche par quelques incohérences malvenues.
Bonne nouvelle ! On peut encore faire peur en 2016 ! Ce film d'horreur, déguisé en thriller en est la preuve. Trois jeunes cambrioleurs, en quête d'un butin de 300000 dollars, s'introduisent dans une vieille maison tenue par un vétéran de l'Irak flanqué d'un chien molosse. Les nerfs sont mis à vifs. Âmes sensibles s'abstenir.
Je tiens tout d’abord à remercier Sony Pictures France et Netonly pour la soirée de projection à laquelle j’ai eu le droit de participer et au petit cadeau remis lors de celle-ci un bracelet Mio Fuse qui mesure les battements du cœur. En effet, très bonne idée marketing avant le film pour voir s’il fait peur ou non. Dans la salle, tout le monde a eu le droit à son bracelet et la moyenne des battements du cœur du public était sur un écran d’ordinateur. J’avoue qu’il est monté une fois un peu fort à cause du chien qui prend les gens par surprise dans le film mais sinon il a été quasi normal tout le long. Je cherche toujours le film qui pourra me faire bien peur ! Mais bon, je dois dire que Don’t Breathe a certains passages assez stressant. On se retrouve réellement scotché à notre siège et on se demande ce qui va se passer par moment.
D’ailleurs, j’ai adoré le passage où ils se retrouvent totalement le noir et où on les voit essayer d’avancer sans se faire repérer et surtout réussir à trouver la sortie. C’est un passage bien stressant ! On ne peut pas dire que le scénario soit hyper poussé mais en tout cas la mise en scène est excellente et le “méchant” réellement efficace. Stephen Lang est réellement bluffant dans son rôle. Il n’est pas aisé de jouer le rôle d’un aveugle mais en plus un gars qui est un réel combattant et qui fera tout pour arrêter les jeunes dans sa maison ce n’est pas donné à tout le monde surtout lorsque tout le film (à 90%) se joue en partie dans une seule et même maison. C’est toute la réussite du film justement, un endroit clos et captiver le public n’est pas donné à tous ! C’est une belle réussite grâce à cela sans compter les quelques rebondissements au fur et à mesure. La tension est palpable chez les protagonistes du film mais également dans le public.
En résumé, Don’t Breathe n’est pas ce que l’on peut à proprement parler d’un film d’horreur mais il sait donner du stress aux spectateurs et les tenir en haleine. Même si l’espace est assez restreint, il arrive à nous livrer un film bien prenant qui ne nous laisse pas indifférent. Je dois dire que je suis agréablement surpris même si je m’attendais à beaucoup plus de sensations fortes, certains le qualifiant d’un des meilleurs films du genre de ces 20 dernières années. Je n’irais pas jusque là sachant que pour moi ça ressemble plus à une sorte de survival que d’un film d’horreur ou d’épouvante. Il n’a peut-être pas été très facile de lui donner une classification vu que ce n’est pas forcément le genre de films que l’on a l’habitude de voir. Dans tous les cas, je vous le conseille il est vraiment efficace avec un bon casting et un scénario assez fort en rebondissements.
Sans être terrifiant, le film Don't Breathe se révèle surtout brillamment construit, un vrai thriller horrifique qui maintient la tension du début à la fin ! D'ailleurs soyez bien attentifs, la séquence d'ouverture a son importance par la suite ! Un tueur aveugle maboule absolument dérangeant dans certaines scènes (spoiler: la scène de l'insémination artificielle de la jeune cambrioleuse ) mais avec le recul j'ignore si la classification moins de seize ans est justifiée, car au final la rumeur selon laquelle il y a un viol n'est pas fondée, on ne voit rien de ce genre... Sinon le film est très intelligemment construit, il y a sans cesse des rebondissements qui nous font serrer les dents pour ces cambrioleurs qu'on prend vite en pitié face au vétéran taré et son rotweiller increvable ! La lumière, qui parfois s'éteint complètement, est maîtrisée, et la maison ne possède pas d'incohérence (mis à part la facilité avec laquelle un personnage traverse la fenêtre alors qu'elles sont censées être toutes murées ou munies de barreaux...). Un bon thriller qui ne fait pas aussi peur que sa classification le laisse entendre, mais qui reste vraiment bien construit et dont certaines scènes un peu dérangeantes (sans excès !) sont efficaces.