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    Une Femme douce
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    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 210 abonnés 5 233 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 décembre 2023
    On peut dire que le noir et blanc est joli et que le rythme lent est le style de Bresson, mais on ne parle pas du contenu, qui est véritablement ennuyeux au possible. une histoire d'amour assez convenue voire sans intérêt
    VOSTTL
    VOSTTL

    100 abonnés 1 965 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 novembre 2023
    Incroyable ! je m’inflige - comme me dit mon entourage - un Robert Bresson après une cure de cinq films l’année dernière !
    A l’exception du film qu’il renie et que j’ai bien aimé « Les Dames du Bois de Boulogne », Bresson est synonyme de chemin de croix !
    Toutefois, je dois lui reconnaître sa sincérité en matière de direction d’acteurs : une diction particulière voulue mais qui m’est insupportable.
    Quant aux dialogues, je n’en parle pas tant ils frisent parfois le ridicule.
    Là encore, la faute aux acteurs. Eux seraient incapables de lire bottin !
    Ou la faute à Robert Bresson qui impose un phrasé qui lui est propre.
    C’est un tout.

    Quant à sa mise en scène, elle se voit trop surtout avec des acteurs qui n’en ont que le nom comme cet insipide Guy Frangin.
    Dans la chambre de veille où Luc passe en revue ses souvenirs avec sa défunte jeune femme (Dominique Sanda), il va pour s’assoir, déblatère son mot, sa petite phrase, se lève avec une raideur et une application comparable à un débutant lors d’un atelier théâtre.
    Jusque dans les gestes, tout est appliqué artificiellement ; aucune âme.
    De plus, il semble toujours regarder au sol quant il se déplace.
    C’est sans doute assumé mais ça m’est toujours insupportable.
    Les filles Maude et Iris Apatow se déplaceraient avec plus de naturel !

    A part ça, j’ai vu mon premier Bresson en couleur.
    Je dois être maso mais il me tarde de voir « L’argent » dont on dit beaucoup de bien.
    Comme on dit beaucoup de bien de Bresson ! A part moi.
    Si ça passe au cinéma, je n’irai pas, même invité. J’attendrai patiemment une diffusion TV ou Plateforme.
    Bref, « Une femme douce » vaut par la présence de la débutante Dominique Sanda qui elle, comparée à bien d’autres acteurs purement modélisés par Bresson, a fait carrière.
    Enfin, Bresson fait mieux qu’Apatow, son actrice fait l’amour sans sous-tif !
    Y Leca
    Y Leca

    34 abonnés 1 013 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 octobre 2023
    Du Bresson pur jus : mauvais jeu des acteurs, visages inexpressifs, voix monocordes, aridité de la mise en scène et des cadrages. Ennui total, à peine interrompu par la beauté juvénile de Dominique Sanda. 4T pour Télérama...1 étoile pour moi et je suis gentil.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    126 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 novembre 2020
    Une maison isolée, une femme seule. Le bus la conduit en ville à travers une foule distante, inexpressive, dont l'existence vaut moins à ses yeux que celle de son chien. Cette femme sans nom fait partie d'un pays immense mais adolescent, et sa vie sans passé ni avenir est un dégât collatéral, comme tant d'autres, qui a fait suite à la génération soviétique. "Vous avez niqué le pays", leur dit-on avec une amerture qui traduit toute la frustration de vivre dans une nation en circuit fermé, xénophobe, ne pouvant être rassurée sur son sort que par la propagande.

    Voici le paysage que Loznitsa dépeint sans espoir, flirtant avec un absurde rendu volontairement inefficace afin d'éprouver les limites du système. Son art ne s'en libère pas, il se les impose : voilà comment il croque une Russie anxiogène dans un opus beaucoup plus abouti que certaines de ses créations précédentes, où son choix de lenteur avait des airs de jérémiade. Ici, elle a toute sa place, car c'est un pays qui s'ennuie, où l'on peut passer cinq ans en prison "sans savoir pourquoi" et où l'administration est un cauchemar - non par imperfection mais parce qu'on a rarement mieux à faire que de contraindre les autres ou de se surpasser pour arriver à ses fins.

    Après avoir visionné Krotkaya, on ne peut qu'espérer que le film n'est pas littéral, et se battre avec la conviction horrible que chaque scène prise seule l'était bel et bien. Impossible de sortir du film avec le moindre espoir de changement pour le pays - impossible aussi, dès lors, de ne pas s'émouvoir devant les bribes de compassion spartiates qu'il contient, ou de ne pas voir de la douceur dans la passivité de son personnage, dont la logique nous dit qu'elle devrait être horripilante. Or non : Loznitsa nous manipule magnifiquement dans sa propre idée de la propagande artistique, ce grâce à un scénario sans pédagogie qui sera souvent incompris même par ceux qui ne le rejetteront pas. C'est une superbe ode absurde à un pays qui s'asphyxie.

    → https://septiemeartetdemi.com/
    ronny1
    ronny1

    42 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 juin 2020
    Dostoïevski se penchait sur la dérive psychologique d’un homme culpabilisant par la faute d’une jalousie oppressante qui mena sans doute sa femme au suicide. Bresson pense que la psychologie n’a rien à faire au cinéma et tente de nous faire entrevoir la réflexion des doutes d’un homme sur la mort de l’être cher et la vie qu’elle mena avec lui. Soporifique, raté et peu intéressant « Une femme douce » est une trahison de la nouvelle du grand écrivain russe. L’absence de réflexion et d’analyse au profit d’une soit disant spiritualité envoie vers un catholicisme mal compris. Le respect de la vie doit être absolu car elle est un don de Dieu. Après « Mouchette » réalisé deux ans plus tôt, « Une femme douce » fait à nouveau état d’un suicide. Si quelqu’un a expliqué au cinéaste catho que c’est un péché mortel qui envoie tout droit en enfer, il n’avait pas tout compris. Le fond évacué, reste la forme peu convaincante. Le passage à la couleur semble avoir effacé les qualités de Ghislain Cloquet, ramenant la pellicule au niveau d’un roman photo platement mis en image. Même la bande son est grossière et sans finesse, se limitant au martellement répétitifs des talons de l’homme. De plus je n’aime ni Purcell, ni le médiocre jazz commercial écouté sur le pick-up. Enfin, cerise sur ce gâteau indigeste : la réalisation de la scène d’ « Hamlet » est à peine supérieure à Guignol. La critique encense ce film pour plusieurs raisons. Premièrement le snobisme élitiste lié à la rareté des projections du film. Deuxièmement, les élites parisiennes (et souvent New Yorkaises) pensent que cela doit être ennuyeux pour être correct. On les rassure, c’est très très correct. Enfin, si c’est un peu compliqué c’est mieux et si cette complexité est masquée par une simplicité ascétique dans la forme, alors c’est tout à fait bien. Toutes les cases des critères des intellectuels de la gauche caviar étant cochées, alors l’œuvre peut prétendre au génie. Encore faudrait il que ce soit du cinéma, ce qui n’est pas le cas ici, mais la nième mouture d’une écriture si systématique que toute création semble perdue. Que « Le journal d’un curé de campagne » et « Mouchette » paraissent loin et tendent à prouver qu’avec Bernanos il se comprend mieux (entre catholiques…). Mais adapter des russes n’est pas évident, l’immense Kurosawa s’est planté deux fois dans cet exercice : « L’idiot » en 1951 et « Les Bas fonds » en 1957. Tout le monde n’est pas Renoir.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    94 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 septembre 2018
    L’acte dramatique intervient dès la première séquence de Une femme douce. Robert Bresson procède ensuite par flashbacks successifs. Distribués dans un ordre strictement chronologique, ces remémorations sont ponctuellement commentées en voix-off par le jeune veuf (Guy Frangin) veillant le corps de sa défunte épouse (Dominique Sanda) avec Anna (Jeanne Lobre) sa servante restreinte à un rôle quasi mutique. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 24 septembre 2017
    Ami imsomniaque, ce film est pour vous. Les dialogues sont lents, le style est daté... et malgré une histoire intéressante, une très belle actrice, il est dur d'accrocher à l'action !
    loulou451
    loulou451

    124 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 novembre 2016
    Une oeuvre à part dans la filmographie de Bresson. Plus complexe, moins linéaire que ses précédentes oeuvres... et du coup moins forte. A voir pour la belle prestation de Dominique Sanda.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 25 avril 2014
    Je dois avouer ma déception devant ce film qui avait a priori tout pour me séduire. De même que la femme douce se heurte à la rigidité de son mari, je bute un peu sur l'austérité pourtant si caractéristique du style de Robert Bresson.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 février 2014
    On ne peut être que surpris par ce travail du réalisateur de Mouchette. Ce film trahit une mécompréhension flagrante de la nouvelle de Dostoievski, Douce, chef d'oeuvre de psychologie.
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    On a donné à la voix off du narrateur pervers un ton curieusement balourd et immature. la jeune femme qui devrait avoir l'air d'avoir 16 ans semble en avoir le double.
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    Pire encore, il y a l'introduction crapuleuse de nouveaux éléments cassant le rythme original: le travail normal du pervers est de faire rentrer petit à petit sa victime dans la spirale dépressive de son activité intellectuelle or ici, on sort dans la rue, on s'évade à loisir de ce huit-clos possessif et auto-destructeur que seul un réalisateur comme Polanski aurait eut l'art de mettre en scène.
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    Paradoxe absolu: on garde en définitive un aimable souvenir de ce petit couple de bourgeois qui accepte encore de se regarder dans les yeux en toute simplicité et de partager sans gêne des instants de silence.
    Plume231
    Plume231

    3 959 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 janvier 2014
    Avec le style très très particulier de Robert Bresson, avec moi soit ça passe totalement et on peut crier avec enthousiasme au grand film voir même au chef d'oeuvre ("Un Condamné à mort s'est échappé", admirable, un des plus grands films français !!!) ou ça ne passe pas du tout et je m'ennuie...
    "Une femme douce" fait partie malheureusement de la seconde catégorie. Le ton monocorde de l'interprétation et la lenteur d'ensemble m'ont fait passer à côté d'un sujet fort, la perte d'un être aimé et qu'on a pas su aimer, et si il y a émotion sous-jacente derrière la froideur de la mise en scène elle m'a pas touché.
    Reste la première apparition d'une actrice dont le charme est très loin de me laisser insensible, Dominique Sanda dont il ne faudra pas attendre longtemps avant qu'un metteur en scène, Bernardo Bertolucci, la sublime comme peu de réalisateurs ont su sublimer leur actrice.
    A part ça, je dois avouer que je suis autant resté de marbre devant ce film qu'un acteur bressonien face à n'importe quel rebondissement...
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    275 abonnés 1 651 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 janvier 2014
    Heureusement que le fond de l'histoire est touchant. L'histoire d'une jeune femme étouffée par le matérialisme, le conformisme, la jalousie, l'amour-prison de son mari, elle dont la pauvreté lui a fait faire le choix du confort et de la sécurité, elle qui aspirait pourtant à quelque chose de "plus large", elle qui s'est figée entre rébellion et soumission, elle qui est passée du tutoiement au vouvoiement de son mari... Heureusement aussi qu'il y a Dominique Sanda dont la présence et le regard ont quelque chose de déchirant. C'était son premier rôle au cinéma. Sans être encore très sûre d'elle et dirigée trop strictement par Bresson, l'actrice parvient à exprimer la douceur et la douleur de son personnage avec une lumière certes pâle, mais qui suffit à percer le dispositif volontairement atone du cinéaste. En revanche, point de salut lorsque que Guy Frangin (le mari) apparaît à l'écran.
    Le dispositif stylistique de Bresson dans la seconde partie de sa carrière (après une première partie reniée, comprenant des films comme Les Anges du péché, Les Dames du bois de Boulogne, Journal d'un curé de campagne...), c'est une recherche rigoureuse d'images "aplaties", "insignifiantes", et de "voix blanches" que font entendre des acteurs non professionnels. Bref, une austérité monolithique devant constituer un "mur" qui protège des "vulgarités du cinéma" et sauve en quelque sorte la pureté du "cinématographe". Bresson a bien disserté sur sa philosophie dans ses Notes sur le cinématographe (1975). On a le droit de trouver cette posture d'ascète, perché dans les hauteurs de sa pensée théorique, à la fois prétentieuse et paradoxalement anticinématographique. Dans Une Femme douce, la mise en scène, les dialogues et l'interprétation sont d'une raideur terrible et manquent cruellement de naturel. Ce qui dessert la force émotionnelle de l'histoire. L'utilisation de la voix-off, omniprésente, semble aussi difficilement compatible avec l'expression et l'appréhension du silence qui s'abat progressivement sur le mal-être du couple... Enfin, les problèmes techniques (postsynchronisation approximative, mauvais raccords d'images) n'arrangent rien à la tenue de l'ensemble. Compte tenu de la sensibilité du scénario, toute cette mise en forme est d'autant plus frustrante.
    LB_66
    LB_66

    7 abonnés 161 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 décembre 2013
    C'est un grand plaisir que de (re)découvrir ce film de Robert Bresson resté longtemps dans les tiroirs.
    Le découpage, l'interprétation et le son bressonniens sont au rendez-vous, même si Dominique Sanda a évidemment quelques intonations plus poussées que les habituels modèles du réalisateur. Mais le plus savoureux réside dans la photographie très élégante qui donne à l'oeuvre une place à part dans la filmographie de Bresson.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    175 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2013
    Un très beau film de Robert Bresson ! Dès lors qu'on est prêt à entrer dans cet univers singulier, ce film, longtemps invisible, apporte beaucoup. On y retrouve l'ambiance des années 1950-1960 à Paris et dans le cinéma français, la mise en scène d'une totale maîtrise chère au cinéaste et les thèmes de prédilection de celui-ci. La photographie est particulièrement réussie ; on voudrait garder chaque plan en mémoire. La faiblesse principale du film est son scénario (certes issu de Dostoievski... mais bon) qui n'a pas la force d'"Au hasard Balthazar" ou du "Journal d'un curé de campagne". Reste le cas des spectateurs qui ne savent pas ce qu'est le cinéma de Bresson (lenteur, phrasé particulier, etc.) ; on ne peut que leur conseiller de se renseigner avant de payer leur place, ça évitera les mauvaises surprises...!
    Thierry M
    Thierry M

    166 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 novembre 2013
    Des acteurs nulles , une histoire a dormir debout , c'est a chier.
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