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    L'Hermine
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    339 critiques spectateurs

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    btravis1
    btravis1

    108 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 novembre 2015
    Le procès en toile de fond est prenant, l'histoire d'amour entre le président de la cour d'assises et une membre du juré est magnifiquement interprétée par un duo d'acteurs au jeu tout en finesse. Luchini est remarquable et le réalisateur, par ses plans, des regards, des gestes, réussit à capter l'amour de luchini pour cette femme. C'est finalement un film assez bizarre car on suit un procès sur quelques jours sans forcément chercher à connaître la vérité, mais on se laisse prendre par l'histoire qui gravite autour et par les différents personnages présents au tribunal.
    nicoreflexo
    nicoreflexo

    8 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 novembre 2015
    Histoire banale. Scénario creux. Vu et revu. Une étoile pour la prestation une nouvelle fois parfaite de Fabrice Luchini.
    traversay1
    traversay1

    3 570 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 novembre 2015
    Depuis La discrète, Christian Vincent a rarement été perdu de vue mais il n'a jamais retrouvé totalement la grâce de son premier film. Jusqu'à L'Hermine, qui de banal film d'assises bascule sur une comédie sentimentale inattendue dans sa deuxième partie. Justice à la française : on est loin du décorum et des grandes scènes de plaidoirie des séries ou films américains. L'Hermine trouve le ton juste pour évoquer le tribunal, vu presque exclusivement du côté de son président et des jurés. L'affaire qui est jugée passe cependant au second plan et encore davantage quand l'amour vient troubler les débats. Cela a l'air niais évoqué de cette façon mais ce n'est pas le cas en grande partie grâce à Fabrice Lucchini, jamais aussi bon quand il est vulnérable, et surtout la lumineuse Sidse Babett Knudsen. C'est vraisemblablement être juge et partie que d'accuser cette actrice danoise de 46 ans (vue dans la série Borgen, dans After the Wedding de sa compatriote Susanne Bier et dans The Duke of Burgundy) de donner au film un rayonnement et un charme qu'il n'aurait pas sans elle. Toute en délicatesse et sobre pudeur, la mise en scène de Christian Vincent parachève l'enchantement malgré un scénario somme toute convenu.
    Nelly M.
    Nelly M.

    94 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 novembre 2015
    EXCELLENT film à l'affiche rappelant les séries de Maigret, quelque chose de Bruno Cremer dont Luchini prendrait la relève, la valise à roulettes et le portable en plus. Une intrusion chez les gens de robes en in et en off, des accents de St-Omer plus vrais que nature, la vie collective contemporaine, par anecdotes empilées. Luchini, ici en Président des Assises pur et dur se livre en plans rapprochés et voix intimistes, peu à peu, et sans qu'il y ait complaisance de "la dame", oeuvrant elle aussi au plus près des secrets humains... C'est restitué comme si on y était, et ce grâce aux virevoltantes prises de vue, aux dialogues intelligents, qui font souvent rire ! Cerise sur le gâteau, la marge de manoeuvre laissée au spectateur sur l'issue après pistes émises par les personnages secondaires, tous bien campés aussi. Une suite d'épisodes irait presque de soi...
    Jonathan M
    Jonathan M

    130 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 novembre 2015
    C'est du Luchini dans le texte. Mais Christian Vincent ne sais pas laisser faire pour autant. C'est qu'il faut le tenir, ce génie du verbe. J'aime l'idée de donner de l'épaisseur aux personnages secondaires, j'aime beaucoup l'idée de ne pas prendre de parti. Le coup de foudre est osé, un brin ambitieux, mais magnifique a l'écran. Le film transmet une émotion, déroute parfois par sa forme, mais vaut bien un beau prix d'interprétation à Venise pour l'intéressé, voir plus si affinité. Affaire à suivre.
    Dominique V.
    Dominique V.

    5 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 novembre 2015
    Un film tout en finesse avec un duo d'acteur au top...un cours magistral sur le pouvoir de communiquer avec les yeux 😊 un très bon moment ! Bravo également aux autres acteurs qui sont à la hauteur.
    cylon86
    cylon86

    2 510 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 novembre 2015
    Président de cour d'assises redouté, réputé pour être intransigeant et bougon, Michel Racine va voir une affaire le bouleverser. Ce n'est pas la nature du crime (un infanticide dont on ne saura jamais vraiment les tenants et les aboutissants) qui bouleverse Racine mais c'est une femme qui fait partie du jury. Elle s'appelle Ditte, elle est anesthésiste à l'hôpital et Racine l'a aimé alors qu'elle s'occupait de lui après un accident. L'homme est troublé et nous aussi. Le procès, bien que l'on s'attarde dessus, n'est clairement pas l'enjeu du film. Ce qui intéresse le plus Christian Vincent c'est Racine et son cœur qui bat sous sa robe d'hermine. En peu de scènes, celles de retrouvailles dans un café entre Racine et Ditte, Vincent fait naître l'émotion. Les dialogues sont subtils, les acteurs admirables et la magie s'opère alors sous nos yeux. Difficile de résister à tout ce que les retrouvailles entre ces deux être sous-entend. Une réplique, un regard et nous voilà bouleversés, comme Racine. On en oublie alors ces scènes un peu laborieuses de procès, intéressantes mais pas toujours efficaces et on se laisse porter par un duo d'acteurs inattendu (Luchini, plus sobre que d'habitude, Sidse Babett Knudsen, superbe), capable de livrer les émotions les plus intimes, soulignées par une jolie composition musicale de Claire Denamur.
    sylvie J.
    sylvie J.

    3 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 novembre 2015
    J'ai aimé ce film avec un Fabrice dans la retenue et une actrice envoûtante par sa beauté tellement apaisante et émouvante
    Une belle part de vie
    ATHMOS.ONER
    ATHMOS.ONER

    151 abonnés 259 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 novembre 2015
    L'hermine n'est pas le énième film de prétoire. Si le cadre juridique, ses coulisses et ses enjeux sont très bien montrés, c'est surtout l’humain et ses sentiments qui priment. Fabrice Luchini retrouve enfin toute sa superbe et devient même franchement lumineux, à l’image de l’incroyable visage de Sidse Babett Knudsen.
    Au final, c’est une fort belle histoire d’amour, juste, originale et subtile qui, de surcroît, est interprétée avec talent.
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 novembre 2015
    Fabrice Luchini a donc reçu le prix d'interprétation au Festival de Venise. Parait que Christian Vincent a, lui, reçu le prix du meilleur scénario au même festival. Aux fous! Car s'il y a bien quelque chose d'absent dans ce pathétique navet, c'est le scénario... Oh, les jurés de Venise, fallait y aller mollo sur les Bellinis!

    En ce qui concerne Luchini, il est vrai que, passant de la comédie pure au registre plus sérieux, il a réussi à se débarrasser de ses tics les plus évidents: bouche avalée, œil de poule.... (on peut être un diseur, un raconteur de génie et être un acteur cabotin). On s'en réjouit -mais s'il doit en même temps faire l'acteur pour des nullités comme l'Hermine, ça vaut pas le coup!

    Michel Racine, Luchini donc, est président de cour d'assises de St Omer. Il est misanthrope, désagréable, et en plus il donne toujours la peine maximum (pour le réalisateur, en vrai bobo, un bon juge est forcément un juge laxiste). On va juger un type qui a tué son bébé qui pleurait trop, à coup de rangers. Terrible donc. Le type a avoué puis se rétracte. Coupable? Non coupable? On s'en fout. C'est pas le sujet du film. Mais au fait, c'est quoi le sujet du film? Voyons un peu..... un ange passe. Au début, on a une sorte de petit reportage assez sympa sur les coulisses d'une cour d'assise. Mais ça ne dure pas....

    Le sujet, c'est que derrière la toge rouge et l'hermine, y a un petit cœur qui bat! Voui, voui, voui. Quinze ans auparavant, le juge a eu un accident gravissime, et voila qu'il reconnait parmi les jurés le médecin qui l'a soigné. Et dont il était amoureux comme un macaque! Boum!

    Glou glou glou font les dindons (NDLR: les spectateurs)
    Mais boum! Quand notre cœur fait boum!
    Tout avec lui dit Boum et c'est l'amour qui s'éveille

    Et alors? Ben c'est tout. Au faciès grincheux de l'atrabilaire grippé succède le faciès béat du ravi de la crèche. Que voulez vous, Ditte perdue et retrouvée c'est l'exquise madame Borgen, Sidse Babett Knudsen, à qui on ne fera qu'un reproche, c'est être fagotée comme l'as de pique. Pour Vincent, ça doit être comme ça qu'on s'habille en province.... c'est juste dommage que pour ses débuts dans le cinéma français, on ne lui ait pas proposé autre chose..

    Et c'est là que je rentre dans le vif du sujet. Voyez vous, ça se passe à St Omer. Waf waf waf, c'est quoi un habitant de St Omer? un Omerdeux? C'est manifestement ce que pense Vincent, et là on retrouve tout le mépris des petits bobos parisiens dès qu'ils s'attaquent à la province. Que voit -on défiler sur l'écran? Une bande de crétins, de dégénérés graves. Le lieutenant de police est un niais. Quand on lui demande s'il a vérifié les dires de l'accusé, il ouvre des yeux ronds. Ah ben non, i y a pas pensé.... Le médecin psychiatre a du mal à enchaîner deux phrases. Quand aux jurés, là, c'est le pompon. Il y a le libidineux de service, le rigolo de service, une sorte de cagole qui ne se repointera pas le lendemain et Corine Masiero dans un de ses rôles favoris de chômeuse /grande gueule /cracra. Est ce que quelqu'un ne pourrait pas penser à utiliser autrement cette excellente actrice? Qui peut donner tellement mieux? Rien que la pensée de risquer d'être, un jour, aux Assises, jugé par une telle bande de bas-du-front, ça vous remet tout de suite dans le droit chemin. Non, messieurs de Paris, la province c'est pas ça...

    Au fait, ce sont les Audomarois, ce qui est plutôt joli.... Et à part ça un seul mot, enfin deux: A FUIR!
    Alice025
    Alice025

    1 666 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 novembre 2015
    Un très joli film qui fait vraiment du bien. Rien d'extravagant dans cette histoire assez simpliste, un président de cour d'assises qui doit juger avec les jurés une histoire d'infanticide. Dans ces jurés se trouve une femme qu'il a aimé auparavant, Michel Racine se trouve donc troublé.
    Fabrice Luchini est très bon acteur, élégant et raffiné dans sa façon de parler et de se comporter, tout comme Sidse Babett Knudsen, actrice que je découvre dans ce film.
    L'histoire est prenante et la scène finale est véritablement émouvante et pleine d'espoir.
    Je conseille.
    lionelb30
    lionelb30

    436 abonnés 2 592 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 novembre 2015
    Film tres bavard avec tres peu de diversite qui alterne les moments de proces et quelques moments sur la vie prive et amoureuse de ce juge.Pas toujours emballant mais quelques bon acteurs et actrice et un joli hommage aux infirmieres.
    alain-92
    alain-92

    318 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 novembre 2015
    Le film se déroule, pour la plus grande partie, dans une salle d'audience du tribunal de Saint Omer. Nous assistons au déroulement d'un horrible procès pour infanticide.

    De la nomination des jurés, au défilé des témoins le sujet peut paraitre rébarbatif. Sans rien connaître de la tenue d'un tel procès, l'intérêt n'en reste pas moindre grâce à Monsieur le Président de la Cour d'Assises. Il tient à son titre. Cet homme n'est autre que Fabrice Luchini, d'une extraordinaire sobriété. Tant dans les paroles que dans ses actes.

    Concernant son personnage l'acteur a déclaré avoir aimé : "Qu’il soit désagréable ! ... J’aime les personnages qui ne suscitent a priori pas la compassion, qui ne sont pas dans le compassionnel mécanique. On vit une époque de compassion globale. Tout le monde est censé être merveilleux, sympa… Ceci étant dit, mon personnage est un bon Président de Cour d’Assises. Méchant, mais bon dans son travail ..."

    Un homme seul, qui vit à l'hôtel, et traîne sa valise comme un poids supplémentaire de sa charge dont il s'acquitte avec une réputation qui lui vaut le surnom de Président à deux chiffres. Sous sa présidence, les accusés sont, en général, condamnés à des peines dépassant les dix ans.

    Le scénario ne fouille pas le passé des personnages. Ni ceux qui représentent la justice, pas davantage pour celui qui se trouve au ban des accusés. Un détail qui aurait peut-être mérité d'être plus fouillé pour donner à l'ensemble un véritable souffle et un intérêt supplémentaire.

    N'en demeure pas moins la rencontre fortuite entre ce président et une femme qu'il a connue des années auparavant, incarnée avec élégance par Sidse Babett Knudsen. Reste aussi un passage avec la fille de celle-ci, dont le rôle est tenu, avec un naturel déconcertant, par Eva Lallier. La toujours convaincante Corinne Masiero est également présente au casting.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 20 novembre 2015
    Michel Racine est un président de cour d’assises redouté. « Un président à deux chiffres », avec qui les accusés en prennent pour au moins dix ans ! Dans le jury amené à juger un homme accusé d’avoir tué son enfant, il y a Ditte, une femme qu’il a aimée quelques années plus tôt. Le palais de justice de Saint-Omer est donc le théâtre d’un procès au plus près de la réalité et de délicates retrouvailles hors de la salle d’audience.
    Comment laisser passer une seconde chance avec la belle doctoresse, alors que sa femme est en train de le quitter ? A la froideur mécanique du magistrat et à son côté hautin, Ditte oppose tendresse et empathie avec ses patients. Le double registre « dedans/dehors », « professionnel/intime » fonctionne à merveille. Avec une description d’une parfaite minutie du procès. Les préoccupations des jurés comme le jeu des avocats sont criants de vérité. Même si la partie judiciaire tient une place un peu trop importante par rapport à une histoire sentimentale touchante mais guère consistante.
    Mais saluons la performance de Fabrice Lucchini qui incarne un président plus vrai que nature. L’hermine lui va si bien qu’elle fait de lui un « Césarisable ». Il le devra aussi au réalisateur Christian Vincent, qu’il retrouve 25 ans après « La Discrète ». Car les dialogues très travaillés sont comme ciselés sur mesure pour la diction du comédien. Il est conforté dans sa sobriété par la prestation toute en tendresse et en retenue de l’actrice scandinave Sidse Babett Knudsen, déjà épatante dans « Borgen ».
    Ufuk K
    Ufuk K

    518 abonnés 1 473 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 novembre 2015
    "l hermine" récompense lors du dernier festival de Venise par le meilleur scénario et prix d interprétation pour Fabrice Luchini est un film qui nous plonge dans les coulisses d une cours d assise et sur fond d histoire d amour. j ai trouvé le film peu passionnant je me suis ennuie pourtant la composition d ensemble est correcte. une deception
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