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    L'Hermine
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    339 critiques spectateurs

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    ghislaine18
    ghislaine18

    8 abonnés 165 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 novembre 2015
    Film très intéressant et dans lequel Fabrice Luchini crève l'écran. D'une part on assiste à un procès en assises et c'est passionnant et d'autre part à l'émoi du président pour une femme qui fait partie des jurés et qu'il a eu l'occasion de rencontrer quelques années plus tôt. Sidse Babeth Knudsen est une très jolie femme et les scènes avec Luchini sont intenses, des regards qui en disent long ! Parmi les jurés, Corinne Masiero nous amuse comme toujours, elle est vraiment excellente et tellement nature ! Tous les autres rôles sont très bien distribués. Il y a toute une galerie de personnages, tout est bien pensé.
    Serge V
    Serge V

    84 abonnés 446 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 novembre 2015
    christian vincent nous raconte le procès concernant un infanticide, sujet donc dur, le début du film est intéressant en nous montrant le déroulement du procès mais il y ajoute les retrouvailles après bien des années d'éloignement du président de la cour et d'une des jurées et christian vincent oublie pratiquement le procès ,expédie son issue en quelques minutes et privilégie le début d'amourette entre les deux héros,c'est un peu dommage ! l'interprétation est parfaite même pour les seconds rôles et on comprend le penchant qu'éprouve fabrice luchini (sobre et excellent comme d'habitude, comme d'habitude pour l'excellence bien sûr!) pour la magnifique sidse babett knudsen.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 22 novembre 2015
    je viens de voir ce film excellente interprétation de FABRICE LUCHINI que l'on a pas l'habitude de voir dans ce genre de rôle, et qui lui va, puis-je dire "comme un gant
    <SIDSE BABETT a une luminosité du regard qui font d'elle un personnage attachant et remarquable.
    Ce film me fait penser à un roman de SIMENON
    titicaca120
    titicaca120

    384 abonnés 2 179 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 novembre 2015
    un film intéressant nous vivons un procès de A à Z sur fond d'histoire d'amour
    avec la magnifique actrice danoise Sidse Babett Knudsen.
    tous les seconds rôles et souvent des amateurs donnent une profondeur à l’œuvre.
    Lucchini est majestueux en juge....pardon en président!!!
    PLR
    PLR

    466 abonnés 1 559 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 novembre 2015
    C'est vraiment un film plaisant à regarder. Il prend le spectateur comme s'il était présent dans la salle d'audience. C'est du cinéma mais c'est théâtral, effet voulu et particulièrement bien mesuré dans cette mise en scène d'une grande finesse et bien ciselée. Ce n'est pas pour rien que le prix du meilleur scénario lui est revenu à la Mostra de Venise, où personnellement je trouve que les films reconnus et récompensés rencontrent davantage leur public qu'à Cannes. Et pourtant on est là dans le genre film d'auteur qui ailleurs nous amène trop souvent des choses quelque peu rébarbatives et absconses, ce qui n'est vraiment pas le cas ici. Autour d'une vague romance entre ce Président de Cour d'Assises et cette femme juré, il y a surtout le procès. L'accusé, l'accusation sordide qui pèse sur lui, sa ligne de défense, ses avocats, son épouse, le Président, les jurés dans leur diversité de caractère, d'âge, de statut social. Chaque acteur, sans exception, semble avoir été choisi, lui et pas un autre, pour interpréter à la perfection ce qui reste une comédie dramatique. Le maximum de réalisme, le ton juste. C'est vraiment du grand art, du bon cinéma. Fabrice Luchini est moins exubérant qu'à l'habitude. On n'est pas chez Rohmer (tiens un courte apparition de Marie Rivière, les cinéphiles comprendront). Quiconque aime le cinéma ne peut pas manquer ce film ! S'il existait un prix d'interprétation collectif reconnaissant globalement le travail et l'apport de chacun, il faudrait l'attribuer à l'équipe de cette distribution artistique. Je vois bien ce film concourir au Prix Louis-Delluc 2015 et l'obtenir.
    Loïck G.
    Loïck G.

    336 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 novembre 2015
    Entre le film de genre (les tribunaux au cinéma courent les prétoires) et la fibre sentimentale qui revient titiller notre président de Luchini (excellent) « L’hermine » donne à voir la réalité d'une justice, sans esbroufe ni voyeurisme. Pour avoir suivi de nombreuses sessions d’Assises, je suis agréablement surpris par la précision des débats. La finesse des propos et la réalité ordinaire qui défile devant les jurés. L’un d’entre eux, (Sidse Babett Knudsen, lumineuse et constante) est à l’origine du revirement discret et silencieux de l’attitude d’un président que l’on décrit austère, sévère et sans pitié. En-dessous de deux chiffres une condamnation à ses yeux n’est pas possible. La suite nous prouvera que si, avec ce surplus d’humanité que Christian Vincent confère à tous ses personnages.
    Pour en savoir plus
    totor22
    totor22

    8 abonnés 72 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 novembre 2015
    Bon jeu d'acteur. L'histoire se passe pratiquement tout le temps au tribunal. Bon jeu d'acteur. mais il manque quelque chose pour que sa soit parfait. Je suis rester sur ma fin. On s’ennuie quand même pas et on suit le s deux personnages principaux jusqu’à la fin.
    tixou0
    tixou0

    699 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 novembre 2015
    25 ans après "La Discrète", Christian Vincent filme à nouveau Luchini dans un café... Mais cet établissement de St-Omer n'est qu'un des 3 décors (tous en huis-clos) dans lesquels évolue un FL, bien différent du comédien de 1990 - tant au physique, bien sûr, que dans le registre illustré. Drapé dans sa dignité, et "L'Hermine" de sa fonction de président de cour d'assises, "Michel Racine" reçoit un choc un triste matin d'hiver, en découvrant que figure sur la liste des jurés de la session qui va débuter, "Ditte" (Sidse Babett Knudsen), une séduisante Franco-Danoise, qui est loin de lui être inconnue (l'habileté de l'histoire étant de ne pas tout préciser au spectateur, à cet égard)... En marge de la première (sordide) affaire où la quadra est jurée suppléante (l'accusé paraît du chef d'infanticide - il aurait tué sa fillette de 7 mois d'un coup de ranger... on est chez les "petits Blancs" de l'Audomarois, "croqués" avec un cruel réalisme), dont le déroulé nous est exposé avec une précision documentaire, rappelant "10e chambre, instants d'audience" (Depardon - 2004), se dévoile peu à peu un aspect de la personnalité du magistrat, de nature à contrarier l'opinion à l'emporte-pièce d'un autre membre du jury, Marie-Jeanne Metzer (Corinne Masiero - parfaite, en poissarde rigolarde !), relayant celle communément admise au palais : un être froid et psycho-rigide, unanimement honni..... Grâce à un travail de petites touches, non-dits et délicatesses diverses, du scénariste/metteur en scène. Un très joli travail.... et un duo improbable (2 très bons interprètes) qui fonctionne excellemment.
    crachou94
    crachou94

    23 abonnés 427 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 novembre 2015
    Excellent film , ayant pour cadre pourtant le procès du meurtrier présumé de sa fille de 7 mois, les dialogues sont ciselés, Fabrice Lucchini comme à son habitude est excellent, et SIdse Babett Knudsen déjà vue dans Borgen et de nombreuses séries nordiques est toujours aussi lumineuse, solaire. Les seconds rôles comme Corine Masiero complètent une très bonne distribution.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 19 novembre 2015
    Des films sur l'éloquence, au service de la justice, sur des procès, il y en a eu. Des sublimes, tel "Douze hommes en colère" de Sidney Lumet ou "L’Aveu" de Costa-Gavras et d’autres, souvent des séries, nettement moins acceptables. Ici, le débat, la vérité, preuves ou convictions importent beaucoup moins que les principes. Une phrase lancée au jury, hors-séance, résume à elle seule le pourquoi d’un procès : "Nous ne connaîtrons sans doute jamais la vérité, nous ne sommes pas là pour rendre la justice … mais pour réaffirmer les principes de la Loi." Or c’est bien de cela dont il s’agit. Donner toute sa puissance à la Loi. La justice, seul un homme peut la rendre, arbitrairement, comme Salomon ou Saint Louis. Il en est l’accoucheur, elle émane de son seul discernement. Dans un procès, le jury, c’est-à-dire, en France, neuf individus, doit dire sa vérité, désigner un coupable ou élargir un innocent, avant de décider d’une sanction.
    Dirigeant son tribunal avec une rigueur et une précision qui pourrait le faire prendre pour un metteur en scène, le président de la cour d’assises se doit de diriger la barque de la justice d’une main ferme mais savoir aussi aborder sur des rivages inconnus. Il n’est pas là pour suggérer un bouc émissaire, même si le grand public adore voir un coupable désigné. Tout est reconstitué avec soin et réalisme, la tension et la solennité d'une audience, les jurés issus de divers milieux faisant connaissance, soulevant maladroitement questions de forme et de fond. Pourtant, le destin paraît être scellé : dans le box des accusés, le père avec la tête de l’emploi, soupçonné d'avoir tué son bébé à coups de pieds, refusant de répondre aux questions, répétant en boucle son innocence... Pourtant, pas de vision caricaturale, pas d’approximation, mais un magistrat pointant un regard précis sur tout, tant dans le prétoire que dans les coulisses. Dans cette vision un peu bourgeoise de la justice, Fabrice Luchini s’éclate en juge bougon.
    Ce film pourrait paraître parasité par son semblant d’histoire d’amour avec Ditte Lorensen-Coteret. Or, dans ces rencontres, outre qu’il n’y a pas de quoi fouetter un chat, il n’y a guère matière à s’échauffer les sangs. Tout au plus, en exagérant les faits, pourrait-on parler de pensées à tendance concupiscentes ! Car si le thème des retrouvailles amoureuses avec une femme qu’il a jadis secrètement aimée offrent aux âmes sensibles une explication à l’apparente conversion d’un monstre froid en un magistrat devenu brutalement humain, hypothèse simplette, c’est plus parce qu’il est implacablement perfectionniste qu’il paraît bienveillant. Comme d’habitude, Fabrice Luchini crève l’écran mais, cette fois, sans cabotinage. Finies les postures extravagantes, à la trappe les phrasés inaccoutumés, disparue l’accentuation exagérée. Il intériorise son jeu, dose avec subtilité aplomb et fragilité, aigreur et reconnaissance. Une excellente interprétation, mais était-elle si exceptionnelle qu’elle méritât le prix d'interprétation à la Mostra de Venise ? Je crois l’avoir vu, et entendu, en meilleure forme.
    "L’hermine" surprend par sa subtilité et nous touche en plein cœur.
    Michel Tellier
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 novembre 2015
    Entre la vérité crue d’un procès et la délicatesse d’une romance, Christian VINCENT ne choisit pas.

    Président de la Cour d’Assises de Saint-Omer, Bruno RACINE est un magistrat qui intrigue et qui suscite les rumeurs, surtout depuis qu’il traverse une mauvaise passe dans sa vie personnelle. Au cours d’un procès douloureux, celui du meurtre d’une petite fille de 7 mois, il retrouve dans le jury populaire une femme qu’il a aimée.

    Cela commence comme une chronique judiciaire. Christian VINCENT nous prend par la main pour nous montrer les dessous d’une Cour d’Assises. Comme au théâtre, chacun a son rôle et le public ne s’y trompe pas. Le spectateur, lui, se glisse dans la peau d’un juré et tente de se faire une intime conviction : ce père a-t-il tué sa fille ? Mais au-delà de cet aspect citoyen, Fabrice LUCHINI et Sidse Babett KNUDSEN nous séduisent par leurs échanges et leurs regards, faisant planer un doux parfum de tendresse sur leurs retrouvailles. Et finissent par nous faire chavirer le coeur au détour d’un « effet de robe ».
    25 ans après La Discrète, Christian VINCENT retrouve l’acteur de son premier film et lui offre un rôle à 1000 lieues de ses envolées habituelles. Dotée d’un charme certain, cette oeuvre nous rappelle qu’au-delà du symbole du pouvoir judiciaire, L’Hermine est avant tout un délicat animal.
    missfanfan
    missfanfan

    89 abonnés 849 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 novembre 2015
    Hormis un petit loupé le film de Christian Vincent est très bon , pour une fois Luchini ne fait pas trop du Luchini et c'est plutôt bien , et Sidse-babett-Knudsen a vraiment une classe folle elle illumine ce film de ses beaux yeux bleus quelques bons seconds rôles
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 067 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 novembre 2015
    J'attendais ce film autant que je le redoutais, moi qui avait adoré la discrète ! J'avais vraiment peur de me rendre compte que Christian Vincent n'était qu'un faquin, un pauvre type qui fait du sous Rohmer sans réellement le comprendre. Mais il n'en est rien.

    L'hermine est vraiment un beau film, un film tout simple et qui prend son temps, c'est ça que j'aime. C'est-à-dire qu'on aurait pu être dans la caricature, avec les témoins, les accusés qui semblent venir du peuple et qui sont vraiment des gens simples, ça aurait vite pu tourner à la moquerie, à la farce, se moquer du peuple... Mais vu que Christian Vincent filme uniquement de longues séquences, où ils ont la parole, les laissant développer leur point de vue et s'intéressant vraiment à l'affaire et pas qu'à l'histoire d'amour, on évite très largement ces écueils.

    Je veux pour exemple la scène où les jurés se présentent les uns aux autres dans un café, scène très longue, où l'on laisse les échanges dévier vers des choses qui n'ont rien à voir, parce que la vie c'est ça aussi, une conversation qui dérape, qui dévie...

    Et puis forcément il y a cette relation vraiment touchante avec un Luchini à nu qui n'attend qu'un signe, lui qui est détesté par tous, lui qui est méprisé, mais lui qui aime. J'aime voir Luchini ainsi dans un café avec cette femme qui lui sourit, avec un sourire radieux, alors qu'ils en sont encore à se vouvoyer, à ses faire des politesses, à rester très dignes, bien que le personnage de Luchini tente des percées. C'est beau.

    Le film s'intéresse vraiment à ses personnages, leur laisse le temps d'exister, ce qui fait rayonner le film, ça le rend plein de vie.

    De plus le film se conclue pile au moment où il faut, le genre de petit rien qui dit tout.

    Et Luchini... fidèle à lui-même... les petites phrases, mais peut-être plus touchant, plus à fleur de peau que d'habitude.

    En tous cas comme pour la discrète je me reconnais dans son personnage, dans ce qu'il dit à la femme au café en citant un poème repris par Brassens...

    Bref, ouais, c'est vraiment bien.
    Hedi H.
    Hedi H.

    2 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 novembre 2015
    Voilà un excellent film. On ne s'ennuie pas, Lucchini joue très juste un personnage insupportable, mais il ne "lucchinise" pas exagérément. Il n'y a guère de temps morts. Ce "film de procès" ne succombe pas trop aux clichés du genre, c'est quand même un excellent documentaire sur la justice, la misère sociale et la détresse psychiatrique dans certaine familles. L'amourette du juge est dépeinte avec grande délicatesse. Certaines scènes sont remarquables : les éclairs de séduction de la doctoresse danoise sont sublimes, la perspicacité quasi-policière de sa fille adolescente est insupportable de vérité ; la mère médecin et sa fille mériteraient à elles seules une belle récompense pour leurs prestations. Un film à voir !
    benoitG80
    benoitG80

    3 413 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 novembre 2015
    "L'Hermine" joue sur plusieurs tableaux et sans prévenir...
    D'un point de départ terrible, une affaire d'infanticide, dont Fabrice Luchini interprète le président de la Cour d'Assises, on est amené à entrer à la fois dans le déroulement du procès, dans la personnalité trempée de ce magistrat et de son rapport pas si simple avec les avocats et jurés...
    Tout cela semble augurer un bon début, mais le film prend une tournure romanesque apparemment destinée à humaniser cet homme, à le rendre comme tout un chacun... Soit !!!
    Si bien que l'on s'éloigne doucement de ce qu'on attendait et espérait, le procès devenant l'enjeu et le point de départ d'une histoire d'amour un peu artificielle qui tombe plutôt comme un cheveu sur la soupe !
    Cependant, il faut reconnaître que Luchini joue de manière plus intériorisée, plus sobrement et compose un rôle qu'il porte bien, tout comme il porte parfaitement sa robe rouge bordée d'hermine.
    Un rôle presque trop taillé sur mesure !
    Et pourtant, rapidement un décalage apparaît entre cette intransigeance de tyran que l'on veut mettre en avant, et l'homme coincé que l'on perçoit, presque soumis, donc pas assez méchant et virulent avec son entourage professionnel, d'où une incohérence gênante...
    Les jurés sont dépeints avec peu de subtilité, la différence de milieu social étant outrancière avec trop de clichés, la plus perspicace et délicate étant évidemment la plus raffinée et la plus riche de tous !
    Côté avocats, c'est assez peu fouillé sauf quelques questions ma foi pertinentes amenant des situations et conclusions qui le sont tout autant.
    Par contre et heureusement, l'accusé et sa compagne ont tous deux une présence étonnante, leurs regards et leurs moindres gestes sont d'une vérité criante, leur composition est remarquable par la tension et la douleur continuellement à fleur de peau !
    Tension qui fait d'ailleurs grandement défaut au procès lui-même, un peu schématique dans sa progression, un peu prétexte à développer de l'inutile...
    Alors qu'on aurait tant aimé entrer dans la profondeur d'âme de ce magistrat, dans ses doutes, à propos de ses sentiments sur ce couple dont l'enfant de sept mois est mort sous les coups.
    Il est au bout du compte presque saugrenu d'arriver à se focaliser sur un aspect aussi fleur bleue dont le film prend la direction très brutalement et plutôt maladroitement, juste pour nous prouver que le Président si redouté depuis toujours, peut donc se transformer en être amoureux et compréhensif, enfin humain...
    Alors que d'entrée de jeu, ce fait dramatique et le procès qui s'en suit, avaient tout pour être vraiment intéressants et instructifs sur le fonctionnement de la justice et le rôle qu'y tient l'Homme.
    À mon sens, sans être franchement désagréable, cette réalisation inaboutie de Christian Vincent est entre deux eaux, en n'allant pas jusqu'au bout de ses possibilités, pourtant prometteuses !
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