Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
2,5
Publiée le 5 novembre 2016
C''est un très beau film; les scènes sont très bien filmées , mais: 1- l'abondance de scènes érotiques ou à caractère érotique est exagérée, pas injustifiées mais pourraient être raccourcies et prendre moins de temps 2- l'intrigue précisément à cause de cela n'est pas clair:, je m'interroge encore sur la trame de l'histoire qui fautes d'explications, est difficile à comprendre voir à mon avis inutiles; le parcours des deux femmes est bien compris, mais celui des deux hommes est très restreint; on aimerait bien en savoir plus sur eux en résumé: très beau film, mais scénario pas toujours clair et scènes érotiques trop abondantes qui ne se justifient pas toutes par leur longueur
Bien que l’histoire soit d’une simplicité enfantine (un escroc se fait passer auprès d’une belle héritière pour ce qu’il n’est pas) l’œuvre de Sarah Waters foisonne de ramifications inattendues qu’exploite à merveille le réalisateur dans ce qui devient une histoire à tiroirs. Où plusieurs points de vue d’une même séquence constituent le sel d’une intrigue aussi amoureuse que sociale, un thriller érotique pour la belle héroïne qui dans l’inversement de la chronologie opérée par le réalisateur, réussit à mystifier son petit monde. Mais elle n’est pas la seule à tenir les clés de l'arnaque. Kim Min-hie, dont la moindre œillade confine à l’extase, tient le rôle tire avec un rayonnement tout aussi lumineux que celui de Kim Tae-ri, la servante, pour la première fois à l’écran. Elle est surprenante et merveilleuse ! Le film pourrait vous faire le même effet. Pour en savoir plus
Le dernier film de Chan-Wook est annoncé comme érotique : il l’est, explicitement, avec une pointe de sadomasochisme, mais il ne réduit pas à la célébration vénéneuse de l’acte sexuel. Pour mieux comprendre comment la culture japonaise possède un art millénaire de mettre en scène l’attirance sexuelle avec un raffinement qui n’a d’égal que les mille et un moyens de la brider ou de la susciter, il est temps de relire « les belles endormies » de Kawabata. Mademoiselle est aussi une histoire machiavélique, de liaisons dangereuses à l’orientale, un scénario digne des Diaboliques ou de Usual supects. Oui le film est long, et le scénario torturé, mais Chan-Wook ne lâche pas le spectateur qu’il convie à regarder avec délectation des plans plus réussis les uns que les autres, en majorité des intérieurs. Comme chez Kurosawa, les parois glissent furtivement, la vision disparait mais les odeurs et les bruits restent (durant la nuit de « noces » par exemple). Le montage nous fait revivre trois fois l’enchainement de l’histoire telle que vécue par chacun des protagonistes principaux. Le principe n’est pas nouveau mais le génie est de renouveler et de pousser la maitrise du procédé jusqu’à la perfection. On se surprend à imaginer comment l’auteur de Eyes wide shut a pu influencer ce cinéaste coréen ? Ou bien ne s’agit-il que d’une coïncidence, d’une similitude dans la façon de maitriser ainsi son sujet, d’obtenir le meilleur des acteurs, de soigner la lumière et de modeler les atmosphères avec raffinement. Laissons vieillir un peu ce cocktail détonant, pour juger définitivement de son aptitude à être non seulement très bien préparé, mais aussi d’un goût dont on ne lasse pas, une douceur et non pas un poison. Cinéma - février 2017
Pas grand "mais" mais en même temps ça m empêche de l apprécier plus. Pas absolument convaincu par la cohérence/crédibilité du film Pas absolument convaincu par l intérêt du film. Oui c est beau et bien joué, oui il y a une histoire pas si mal, ..., mais au final qu est ce qu il reste du film, de quoi se souviendra t-on ?
Je pense qu au fond, on a un film assez grand public à gros budget, sans grande finalité - comme tant de film.
Je suis sortit un peu déçu par tant pour au final si peu.
Je reconnais quand même une redoutable efficacité de mise en scène, de direction. Je suis estomaqué que le film dégage une telle force érotique avec si peu de montré. C est en grande partie due aux excellentes lectures puisqu on sait qu en matière de phantasmes, les mots sont plus forts que les images.
Pour finir ma petite libre interprétation : ce qui est arrivé à la tante de hideko, il me semble que c est suggéré. Lors de la scène des livres, on voit bien une illustration - je pense la première visible. Et on retrouve plus tard l animal de cette illustration lorsque les deux femmes entrent dans l atelier de reliure J en déduis que ce que montre cette illustration a à voir avec ce qui est arrivé à la tante.
Porno tribadiste soft au "Pays du matin calme" (puis chez le colonisateur nippon), à l'esthétique travaillée. C'est déjà beaucoup, cet atout formel ?.... En fait, non, quand la perfection plastique est au service d'un scénario alambiqué, complaisant, et tournant carrément à vide ! "Mademoiselle" parle de (certaines) moeurs ancillaires, comme, par exemple, notre hexagonal "Journal d'une femme de chambre". Mais là s'arrête la comparaison, car si Mirbeau, par ailleurs, tâtait avec bonheur du registre "chinois" dans son "Jardin des supplices", il s'agit ici pour le Coréen Park Chan-wook d'adapter sans bonheur la prose faussement décapante de l'Anglaise Waters....en la dépaysant, sans profit pour le spectateur, dans son pays (mais dans les années 30). C'est long, mal construit, et bien ennuyeux - au bilan.
Dans un registre inattendu ("l’arroseur arrosé", "tel est pris qui croyait prendre) à l’humour noir et au cynisme soutenus, un film d’un grand esthétisme japonisant où l’érotisme confine au porno « geisha-ique ». Très bon spectacle distrayant pour adultes pas trop bégueules.
Eloges de la perfidie (à peu près tout le monde ment à tout le monde - à escroc, escroc et demi...) et de la paraphilie, et des avanies comme s'il en pleuvait (et d'ailleurs il pleut souvent - en plus...) : voilà comment situer, sinon résumer, ce "Mademoiselle" interminable. Une étude de moeurs pesante et malsaine, façon curiosa d'Extrême-Orient.... La bande-annonce est engageante....Vous pouvez limiter votre approche de cette "Femme de chambre" (cf. le titre anglais) à celle-ci... Car le seul attrait de ce nouvel opus du Coréen Park Chan-wook, de retour au pays après l'américain "Stoker" (2013), c'est son esthétique soignée (mais en remarquant que le style filmique de ce dernier était, lui, bien supérieur !) - et la BA est un excellent concentré à cet égard. 2 h 25 glauques et emberlificotées, on peut s'en passer. Aisément.
C'est son premier long métrage et c'est une véritable réussite . Park Chan-wook non délivre un film mené de main de maitre du début jusqu'à la fin éclipsant la durée de près de 2 H 30. un thriller d'abord, aux multiples pistes, à la fois passionnant et envoutant . Une histoire d'amour, passionnée, envoutante entre deux femmes sans en faire un film lesbien facile et démonstratif. Tout y est dosé, nuancé autant suggéré que montré . Et puis force est de constater qu'au delà de leur jeu impeccable, les trois actrices sont d'une grande beauté. Kim Tae-ri (Sookee) , Kim Min-hee (Hideko) et Moon So-ri (Tante D'Hideko) . Sans oublier (ce serait vraiement une injustice! les deux acteurs masculins . A savoir Jung-Woo Ha (Le Comte) et Jin-Woong Cho (Oncle Kouzuki) . Tiré d'un roman qui à l'origine se passe dans l'Angleterre Victorienne, la transposition dans la corée de la période du conflit avec le japon ne fait qu'appuyer et le contexte et le discours à la fois social sous jacent . Et puis la beauté constante du film qui nous entraine, nous happe. Les décors presqu'en homage à la grandeur et la beauté des deux pays. Courez y ! Car en plus d'être une histoire envoutante, belle et magnifiquement interprétée, le film est beau et d'un estétisme rarement vu au cinéma ces dernieres années.
Cela faisait bien longtemps que Park Chan-Wook, auteur d'un des films les plus influents des années 2000, "Old Boy", ne nous avait pas mis une petite claque au coin de la gueule. 4 ans après "Stoker", honnête thriller réalisé sur les terres américaines, le metteur en scène sud-coréen revient dans son pays natal pour nous livrer une romance-thriller fleurant bon l'étrange et le monstrueux. La grande réussite de "Mademoiselle" est d'être une oeuvre plastique absolument étourdissante tout en étant portée par un scénario implacable qui révèle ses virages déroutants avec une maîtrise digne des grandes heures du réalisateur. De nombreux plans sont tout simplement sidérants de beauté et on se prend très souvent à admirer l'écran comme on observerait la peinture d'un grand maître. Park Chan-Wook réussit l'exploit d'alterner des ambiances malsaines aux frontières du fantastique à des séquences illuminés où on se croirait au beau milieu d'une histoire d'amour idyllique. Et c'est ça aussi la grande force du film, nous emmener au coeur d'une love-story touchante et magnifiée par des scènes d'amour d'une intensité folle tout en gardant en arrière-plan cette histoire faite d'intrigues, de mensonges et de perversité. On rêve d'un dénouement heureux tout en étant noyé dans les démons des personnages principaux. Les rebondissements imposés par le metteur en scène viennent alors décuplés l'intérêt du public qui se retrouve en plein brouillard, ne sachant plus vraiment s'il existe une once de beauté et de confiance dans cet univers dominé par la bestialité des hommes et les manipulations féminines. 13 ans après "Old Boy", Park Chan-Wook prouve qu'il est encore un acteur sur lequel il faut compter dans le paysage florissant du cinéma sud-coréen.
Un film magnifique de bout en bout, et il est pourtant long. Des décors somptueux, des plans audacieux, un érotisme sophisitiqué, un scénario passionnant, des acteurs convaincants...pas grand chose (même rien) à reprocher à ce petit chef d'oeuvre de cinéma intelligent. L'histoire, qui parait simple au début, se densifie au fur et à mesure qu'avance le film, sans le moindre temps mort. Bref, un passionnant conte/thriller coréen.
Autant le dire tout de suite, mademoiselle n'a pas atteint le degré de perfection de old boy. C'est donc une semi-déception. Il en reste un film magnifique sur le plan visuel qui laisse pantois par ses plans et l'intelligence de la mise en scène. Les acteurs jouent tous vraiment bien, mention spéciale au duo d'actrices. Quant à l'intrigue, on peut en retirer un certain classicisme mais qui est contrebalancé par le découpage en deux parties et aussi par le montage. On peut ainsi apprécier les différents points de vue des protagonistes et leurs jeux de dupe. La première partie est d'ailleurs nettement meilleure et ce, sur beaucoup de points. Je parlerai notamment de l'érotisme qui au premier abord est plutôt classe finit par déborder sur un délire à la vie d'adèle sans pour autant ne pas tomber dans la vulgarité non plus. Ca laisse juste un peu ce gout amer du fantasme d'un homme sur une relation lesbienne vu par un hétéro et qui se fait plaisir a commander et filmer ça. On sent tout de même que c'est du park chan wook avec ses délires sadique et son rapport à la mutilation teinté d'humour noir. Un très bon film donc mais qui malheureusement n'atteint pas ce degré de perfection qu'avait atteint old boy. Dommage j'en avais espéré davantage.
Le cinéaste coréen revisite ses thèmes fétiches de la manipulation et de la vengeance sur fond d’histoire d’amour en plein conflit avec le Japon. (...) Un des meilleurs films de son auteur, troublant, sensuel et profondément féministe.
l'histoire aurait pu etre bien. mais le spectateur se retrouve coincé devant un porno lesbien. plus que décevant. du cul et de la violence gratuite. au final aucun intérêt.
"mademoiselle " thriller sulfureux présenté lors du dernier festival de cannes m'a un peu déçu. En effet l'histoire met un certain temps à decoller et son principal défaut est son manque d'émotions cependant les paysages, la composition et les nombreux rebondissements du film maintienne en haleine le spectateur jusqu'au bout.
Un film impressionnant de maîtrise. Inclassable, le réalisateur nous mène délicieusement par le bout du nez avec un schéma narratif millimétré. Le scénario est au cordeau, le rythme est haletant, la musique et les images sont superbes. Rares sont les films de 2h30 où je ne m'ennuie pas une seule seconde. Sensuel, sexuel, pervers, parfois drôle, souvent glaçant, enivrant. Un chef d'œuvre.