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    Mademoiselle
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    335 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 3 novembre 2016
    Une esthétique à couper le souffle, TOUT est beau dans ce film! Erotisme à la japonaise, raffiné... Le film en 3 parties intelligentes est une idée géniale pour le suspense.
    Les actrices (d'une beauté!...) et les acteurs sont excellents.
    C'est violent, cruel, sensuel. MAGNIFIQUE!
    cylon86
    cylon86

    2 510 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 novembre 2016
    Comme pour "Youth" l'année dernière, on a du mal à comprendre pourquoi "Mademoiselle" est reparti bredouille du festival de Cannes. Le dernier né de Park Chan-wook est pourtant un très grand film, une œuvre hypnotique et troublante, habile jeu de manipulations où les personnages se mentent, font des complots et au final, bernent plus d'une personne. Dans ce récit segmenté en trois parties nous faisant changer de point de vue et donnant à chaque fois une nouvelle vue d'ensemble de l'histoire où manipulés et manipulateurs ne sont pas toujours ceux que l'on croit, Park-Chan-wook crée une ambiance particulièrement savoureuse. Transposant dans la Corée colonisée par le Japon des années 30 un roman de Sarah Waters, il confirme avec ce film la virtuosité de sa mise en scène et fait preuve d'un sens du détail qui n'a jamais été aussi soigné. Outre la reconstitution, la beauté des décors, la qualité de la mise en scène et de ses beaux travellings, "Mademoiselle" met surtout en place un délicieux jeu de tromperie cruel mais sensuel, pervers mais poétique, cru mais romantique. Dynamitant son récit par sa construction et ses touches d'humour, il brode un canevas totalement jouissif qui nous mène en bateau pendant 2h25 au fur et à mesure que les enjeux se révèlent. Dans cet univers où les hommes sont soit des pervers soit des escrocs, les femmes apparaissent plus fortes que jamais et à ce titre, Park Chan-wook donne aux deux héroïnes de son récit deux rôles magnifiques. Il faut bien saluer le talent et le courage des deux actrices Kim Tae-ri et Kim Min-hee qui se lancent à corps perdus dans leurs rôles, offrant des scènes d'une sensualité incroyable, s'installant dans la longueur pour mieux nous troubler. Le cinéaste filme les mensonges, les corps qui se mêlent, les désirs et les passions avec un œil toujours aussi acéré, affûtant sa mise en scène comme jamais, délivrant certainement l'une de ses œuvres les plus denses, bercée par une composition musicale particulièrement envoûtante...
    Freakin  Geek
    Freakin Geek

    247 abonnés 883 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 novembre 2016
    Pas aussi exceptionnel que Old Boy, Mademoiselle est cependant une très grande réussite. Une sorte de mélange entre son film Lady Vengeance pour ses personnages féminins forts et la série Downtown Abbey pour la classe toute aristocratique inspirée par l’Angleterre. Reparti bredouille du Festival de Cannes, Mademoiselle aurait pourtant bien mérité un prix pour sa mise en scène impeccable et l’interprétation de ses deux sublimes actrices. [Lire la critique complète sur le site]
    Stéphane D.
    Stéphane D.

    4 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 novembre 2016
    Scénario original, jeux d'acteurs profonds et touchants ! Surprenant jusqu'à la fin! J'adore et conseille vivement ce film ! ;)
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    412 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 novembre 2016
    Le récit se décompose en trois parties, chacune d’elles enveloppe un point de vue (la servante, « mademoiselle » et enfin les trois personnages principaux en vue omnisciente). Or, dans cette histoire où la manipulation est le maître mot, cette technique narrative distille le suspense et prépare de fameux retournements. On ressent encore une fois dans un film de Park Chan-Wook l’influence hitchcockienne avec une approche très similaire à celle de Brian De Palma… Un style flamboyant et viscéral.
    ylandais
    ylandais

    3 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 novembre 2016
    Images magnifiques, scénario diabolique aussi sexy qu’intelligent alliant désir et manipulation … un film à voir absolument avec plein de surprises et de rebondissements
    Daniel C.
    Daniel C.

    145 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 novembre 2016
    Je ne connaissais pas ce cinéaste sud-coréen et suis bluffé par ce film. On circule entre drôlerie humoristique, humour sarcastique, manipulations multiples, images souvent très belles. Décors et costumes sont raffinés. Les choix esthétiques sont savoureux. Les mouvements de caméra nous embarquent dans des trajectoires singulières. Il y a de l'inventivité dans ce scénario, la transposition du roman inaugural dans une autre époque et dans un autre pays est réussie. La durée de ce film est conséquente, mais on ne se perd pas dans des longueurs inutiles. Et lorsqu'on s'agace de piétiner, c'est pour être projeté ensuite dans l'inattendu. Voici une belle livraison pour un jour de Toussaint et une plongée dans des univers pour le moins inhabituels...
    Jonathan M
    Jonathan M

    130 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 novembre 2016
    Qui a dit que les années 30 coréennes étaient faites de conventions & traditions dans le cercle de la bourgeoisie ? Personne, oui surement. Mais encore moins Park Chan-Wook, qui nous offre une épopée amoureuse, 100% féminine, décadente. Récit en trois actes, c'est un jeu de dupes, en forme d'arroseur arrosé, que nous concocte le cinéaste coréen. Tissé d'une toile pornographique, on est plongé dans un univers lubrique où toutes les couleurs sont sur-exposées pour donner un côté charnel. Combiné à cela, un son faisant la part belle a l'érotisme, entre corps qui s'entrelacent et salive de baisers langoureux. Soyons racoleur deux minutes, c'est un tantinet trop long.
    Furiosa Fury
    Furiosa Fury

    33 abonnés 68 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 novembre 2016
    Tout simplement l un des meilleurs films de l année n y plus n y moins ! et qui arrive en fin d année 2 mois juste avant 2017, a mettre directement dans le top 5 des 5 meilleurs films de l année 2016, une réalisation a tombé par terre tellement c est beau a l écran, chaque scènes nous absorbe tellement c est filmé comme une oeuvre d'art :-) a voir obligatoirement en Vostfr pour profiter du langage japonais/Coréen qui est un vrai régal pour les oreilles, le triangle amoureux marche a la perfection et les 3 acteurs ont été super bien choisi, mention spécial aux 2 actrices principales qui sont d une beautées stupéfiantes ! Et surtout Kim-Tae qui a un véritable corp de rêve et dessiné a la perfection, dailleur les scènes osés entre les deux actrices sont vraiment magnifique et en aucun cas vulgaire, et le film est maîtrisé de A a Z par son réalisateur, a ne raté sous aucun prétexte pour tout cinéphiles qui se respecte.
    traversay1
    traversay1

    3 570 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 novembre 2016
    Sur un site américain, on trouve cette définition surprenante du dernier opus(le mot est galvaudé mais il prend ici tout son sens) de Park Chan-wook : Oldboy La vie d'Adèle = Mademoiselle. Il serait intéressant de savoir ce que Kechiche en pense mais, bien évidemment, les deux films ne se ressemblent guère sauf à considérer qu'ils exploitent dans les deux cas une intrigue saphique, ce qui est exact, mais réducteur. Mademoiselle est avant toute chose un bijou de mise en scène, une splendeur en costumes, raffinée et brutale dans une tradition très asiatique et peut-être plus japonaise que coréenne. Park est sans nul doute l'un des réalisateurs actuels parmi les plus brillants, du genre à faire étinceler un scénario malin mais tout de même relativement limité. Un sujet à tiroirs, tel un bon film d'espionnage, dont la situation dans la Corée des années 30, occupée par les japonais, est à peine traitée du point de vue politique et social car Park a d'autres ambitions. Esthétique, pour commencer, mais aussi ludique, avec ses pointes d'humour et un ton globalement goguenard et un jeu constant entre des scènes sophistiquées et d'autres proches de la vulgarité. Mademoiselle fonctionne aussi comme un pastiche des films d'époque, avec subtilité et parfois violence. Peut-on parler d'oeuvre féministe ? Certainement, si l'on prend en compte les personnages masculins -un aréopage de pervers, de manipulateurs et d'escrocs- qui pensent que l'on peut tout exiger des femmes, de la tromperie à la soumission. Grand spectacle total, Mademoiselle est une preuve de plus que le cinéma coréen n'est jamais aussi bon que quand il s'amuse à nous perturber et à nous éloigner d'une certaine zone de confort. Malgré ses images léchées, le film de Park est dérangeant et parfois malsain, c'est ce qui fait en partie son intérêt, comme chez Cronenberg ou Oshima.
    ARGOL
    ARGOL

    33 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 novembre 2016
    Park Chan-wook aurait dû se faire connaître en France par l’un de ses premiers films, « Joint Security Area » (Gongdong gyeongbi guyeok), mais ce film n’est malheureusement pas sorti en salle, la Berlinale étant un festival sympathique mais pas d’un grand secours pour une sortie commerciale. Du coup, à la grande époque du DVD, c’est dans ce format qu’il a été distribué. Et puis, moins intéressant que JSA, « Sympathy For Mister Vengeance » est sorti en salle sans être remarqué. Je crois qu’il lui manquait la foi. C’est « Old Boy » qui a fait de Park le metteur en scène chouchou du public à partir de 2004, tout dans ce film concourant à sa popularité : scénario puissant, acteurs fascinants, mise en scène brillantissime... Choi Min-sik était déjà connu du public, qui l’avait découvert dans l’un des grands champions du cinéma coréen en France, « Ivre de Femmes et de Peinture » du réalisateur Im Kwon-taek. Park, un temps, fut le maître de la vengeance à la coréenne. Je pense qu’on a fait mieux depuis. Mais le voilà de retour avec une œuvre somptueuse qui lui permet d’ajouter une corde à son arc, celle du film d’époque. Il y apporte son goût de la folie, celui aussi des faux semblants, en n’oubliant ni la beauté, ni la perversion, ni la violence. Il évoque la relation nippo-coréenne dans des termes qui nous sont accessibles, malgré notre méconnaissance de ces liens complexes, présentant le rapport de force entre les deux pays comme celui que nous fantasmons depuis la vieille Europe, nous qui avons l’intuition d’un Japon aristocratique et dominant tenant l’Asie pour sa vassale, au moins dans son voisinage. Pour représenter la fourberie et l’arnaque, Park est allé chercher le fabuleux Ha Jung-woo, l’antihéros de Na Hong-jin dans « The Chaser » et « The Yellow Sea », idéal pour incarner malice et convoitise. La demoiselle, sublime de beauté, non pas japonaise, mais bel et bien coréenne (l’actrice), est interprétée par Kim Min-hee, vue uniquement dans « Un jour avec, un jour sans » de Hong Sang-soo. « Mademoiselle » est un vrai régal, parce qu’il trompe et s’amuse avec le public et avec les personnages, parce qu’il égrène les secrets, les surprises, les révélations tout au long du récit, parce que sa mise en scène est somptueuse, soucieuse d’offrir un spectacle enchanteur, parce que son érotisme est redoutable d’intensité... On est spectateur d’un drame sans entrer totalement en empathie avec ces personnages tortueux, mais en jouissant des revers de fortune et en se réjouissant d’un dénouement qui privilégie la vie et le plaisir. À ne pas manquer.
    NA10
    NA10

    33 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 novembre 2016
    Le réalisateur de Old Boy a remis ça : un scénario incroyable sur des images magnifiques, mais quel chef-d’œuvre !!
    Définitivement le meilleur film de l'année, à ne manquer sous aucun prétexte !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 mai 2017
    Le redoutable réalisateur Park Chan-Wook (Old Boy) est de retour avec ce thriller psychologique remarquable, visuellement somptueux et excellement joué. Il y règne une ambiance à la fois lourde et mystérieuse, jalonnée d'un soupcon de légèreté. Comme on pouvait s'y attendre, le film contient quelques scènes assez crues qui sont cependant parfaitement justifiées par le script. La narration, un peu perturbante au départ, positionne en réalité un puzzle qui se referme avec brio sur le spectateur innocent, trop occupé à analyser les mécanismes sous le bon angle pour se rendre compte de ce qui se trame. Brillant sur de nombreux aspects, "Mademoiselle" mérite sans aucun doute le détour !
    FaRem
    FaRem

    8 637 abonnés 9 523 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 novembre 2016
    Après sa parenthèse américaine avec le bon "Stoker", Park Chan-wook revient avec un film centré sur une tentative d'arnaque sur fond d'un triangle "amoureux" particulier qui mélange faux semblants, ambiguïté et manipulations perverses et qui est porté par deux merveilleuses actrices. Dans les grandes lignes, l'histoire n'a rien d'extraordinaire même s'il y a de bons rebondissements, mais comme toujours le réalisateur parvient à en faire quelque chose de captivant puisque au lieu de nous la servir directement, il la structure en différentes parties qui montrent à chaque fois un point de vue ce qui redistribue les cartes et permet une nouvelle lecture. Au-delà du récit, le film est surtout très bien mis en scène, esthétiquement très beau et sensuel à souhait avec pas mal de scènes érotiques tout sauf vulgaires ce qui n'est pas sans rappeler certains grands films asiatiques du genre. J'ai aimé le film, mais je n'ai pas pris de claque ni retrouvé l'incroyable intensité ou tension qu'il pouvait y avoir dans certains des classiques de Park Chan-wook la faute peut-être à l'absence d'une montée en puissance et à une deuxième heure loin d'atteindre la qualité de la première, et ce, à tous les niveaux. 6,5/10
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 31 octobre 2016
    Mademoiselle : Un chef-d’œuvre esthétique par le réalisateur de Old Boy

    Pour le grand retour de Park Chan-Wook (Old Boy), Mademoiselle nous plonge dans un thriller magistral au coeur de la Corée des 30’S. Attention chef-d’oeuvre !

    Librement adapté du roman Fingersmith de Sarah Waters (disponible aux éditions 10-18), Mademoiselle est le nouveau chef-d’œuvre de Park Chan-Wook. Connu pour Stoker (avec Nicole Kidman et Mia Wasikowska) et surtout pour le mythique Old Boy (sorti en 2003), le réalisateur coréen nous plonge dans la Corée des années 30 pour un thriller magistral sur fond d’escroquerie, de portes coulissantes et de lecture érotique.

    L’arnaque parfaite

    Pour sa nouvelle réalisation, Park Chan-Wook choisi la Corée des années 30 qui subit à cette époque l’invasion du Japon. Sookee une jeune coréenne est engagée comme servante pour le compte d’Hideko, une riche japonaise, vivant recluse dans un immense manoir sous la coupe d’un oncle tyrannique. Tout ceci dans le but de lui voler son héritage, avec l’aide précieuse d’un escroc qui va se faire passer pour un comte japonais et qui tentera de la séduire pour mieux la soudoyer.

    Une véritable affaire d’escroquerie qui ravira les fans du genre tant elle est complexe et bien construite. Park Chan-Wook va raconter de différentes manières la même histoire. À chaque partie de Mademoiselle (il y en a trois au total), le cinéaste nous invite à prendre un point de vue différent (qui est lié à l’un des trois personnages) en ajoutant à chaque fois un nouvel élément qui sert à l’avancée de l’histoire. Des persoannges interprétés par des acteurs d’un talent incroyable. Les fans de cinéma asiatique reconnaîtront Hua Jong-Hoo (The Chaser et The Murderer) dans le rôle du comte ainsi que Kim Min-Hee (Un Jour avec, Un Jour Sans) dans le rôle d’Hideko. Pour incarner la pétillante Sooke c’est la jeune Kim Tae-Ri qui pour sa première apparition au cinéma est détonante.

    Un pur bijou de mise en scène

    Si l’histoire est passionnante, Mademoiselle est surtout un véritable chef-d’œuvre esthétique. Mélangeant habillement les cultures coréennes, japonaises et britanniques, Park Chan-Wook nous offre une ambiance unique d’une beauté à pleurer. Chaque scène, chaque plan est un pur régal pour les yeux. Tourné en numérique (mais utilisant un objectif anamorphique), ce film propose des perspective rarement vu cette année en termes de mise en scène (quel dommage qu’il n’a pas été tourné en 3D pour cause de manque de financements). Une atmosphère troublante parfais très érotique (avec de nombreuses scènes « kéchichiennes »), mais qui est l’une des plus belles qu’on ait vu cette année.

    Mademoiselle conclut à merveille cette année qui fut un excellent cru de la part du cinéma coréen (Le Dernier Train pour Busan, The Strangers,…). Chef-d’œuvre esthétique, Park Chan-Wook signe peut-être l’un des meilleurs films de 2016. Le film du mois de novembre à ne pas rater.
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