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mathieu leblanc
1 abonné
10 critiques
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3,0
Publiée le 25 mai 2024
Alors oui c'est écrit comme ça filme. Kung-fu. Dans tous les sens. Pure tradition feuilleton. Où on hésite pas à vous tirer du chapeau un 17ème antagoniste qu'à rien à voir avec le schmilblick au 2/3 du film. Mais le bonheur de spectateur est à hauteur de récit : enfantin. Parce que ça se permet un Jet Li il qui vous snipe un type d'une balle en plomb et pleine tête - sans poudre ni flingue... d'une simple pichenette de ses doigts. De conjuguer baston et échelles avec tellement de virevolte qu'on a l'impression que les échelles elles sont membres du Cirque du Soleil. Le tout au coeur d'une période passionnante. Où la modernité et ses armes à feu occidentales risque d'ensevelir tout ce qui reste de la culture du canton ancestral - et de son kung fu. Les fusils chez Tsui Hark c'est le train chez Leone. Un crépuscule qui engloutit le monde d'avant. Il était une fois un western chinois.
Le film s’inspire de la vie de Wong Fei-Hong (1847-1924), maître en arts martiaux et médecin (Jet Li, 27 ans lors du 1er épisode) avec un arrière-plan historique, 1875 étant une année de transformation en Chine : dynastie Mandchoue Qing affaiblie (pouvoir exercée par l’impératrice douairière Tseu-Hi) et ingérence plus marquée des puissances occidentales (Etats-Unis, Royaume-Uni et aussi la France). Malgré un début long à démarrer et un peu confus (on a du mal à comprendre qui se bat contre qui), le film (qui dure quand même 2h14) devient intéressant lorsque le maître du Kung-fu vient défier Wong Fei-Hong. Les combats sont superbes, notamment celui avec des échelles.
Curieux, j'ai toujours aimé explorer le cinéma du Monde, les Coréens par exemple font des merveilles. Le cinéma chinois est plus critiquable à mon avis. Jet Li est bien sur l'étoile montante et son personnage de Maitre des arts martiaux, sage et d'un calme Olympiens est comme un "héro" dans lequel on s'identifie avec plaisir. Le reste est plus contestable comme les acteurs secondaires, débutants, caricaturés à l’extrême (le chinois de base, idiot et soumis...), la réalisation n'est pas très bonne, des plans sont coupés en fin de scène (images figées), d'autres images donnent le tournis quand certaines scènes de combats ressemblent plus à des numéros de cirque acrobatique qu'à de véritables combats. La bande son fait dans l'authenticité avec bien sur de la musique uniquement chinoise et des bruits de coups (lors des combats) exagérés à souhait. L'histoire, enfin, ressemble à un des films de Bruce Lee, du copier -coller, quoi, j’espère que le 2ieme volet sera mieux...
Premier opus d'une saga qui aujourd'hui compte six films officiels, Il était une fois en Chine retrace l'histoire de Wong Fei-Hong, personnage historique ayant vécu entre 1827 et 1924 et qui s'est battu contre divers brigands ainsi que les britanniques et américains qui se sont immiscés en Chine.
Comme dans tout premier opus d'une saga, Tsui Hark a la lourde tâche de présenter les personnages et de mettre en place le contexte de l'histoire, ce qu'il fait ici à merveille. Centré autour de Wong Fei-Hong, docteur et maître de kung-fu, les personnages sont assez vite rendus intéressants notamment grâce à une remarquable mise en scène et, dans le même temps, Tsui Hark retranscrit avec grand brio le contexte et l'ère du changement qui sévit en Chine ainsi que l'influence occidentale que ce pays subit, devant faire face aux grandes puissances coloniales européennes et américaines. Bien que fort intéressant là aussi, ce contexte politique reste plus en arrière plan, Tsui Hark préférant braquer sa caméra sur les protagonistes ainsi que l'aventure, et c'est tant mieux.
Passé les présentations et, à l'image d'un de ses précédents films Peking Opera Blues, Tsui Hark nous offre un savoureux cocktail explosif de différents genres, allant de la fresque historique au kung-fu en passant par la comédie et la romance. Le film est d'une richesse extraordinaire tandis qu'il jongle bien entre les divers genres sans en sacrifier, idem pour les personnages. Il nous immerge littéralement dans cette Chine de la fin du XIXème siècle grâce notamment à une excellente reconstitution (décors, costumes...), sublimée par une partition de qualité, tandis que Jet Li est remarquable, capable de passer d'une émotion à une autre et sachant être aussi calme que vif et ferme.
Le rythme est très soutenu, Tsui Hark orchestre son récit avec brio et ne nous laisse guère de répit. Bien que le film soit assez long, les scènes de combat sont finalement peu présentes et c'est par la qualité des dialogues et des joutes verbales entre les différents personnages qu'il maintient l'attention. Si elles sont certes peu nombreuses, elles sont en tout point remarquables et excellentes, souvent aériennes et spectaculaires, à l'exact opposé du personnage de Wong qui lui est plus calme. Très bien orchestré et chorégraphié, elles arrivent toujours au bon moment et sont souvent de véritables morceaux épiques. La maîtrise de Tsui Hark derrière la caméra se fait ressentir, en plus des combats, aucun cadre n'est laissé au hasard et plusieurs scènes sont marquantes, à l'image de celle des ombres chinoises.
Fresque historique dense et riche, Il était une fois en Chine pose les bases de cette saga autour de la vie de Wong Fei-Hong de la plus belle des manières. Maîtrisé de bout en bout par Tsui Hark, il ne laisse rien au hasard et orchestre un véritable cocktail explosif et savoureux, capable de nous faire passer par tout un panel d'émotions et de genres différents.
Porté par les talents d'acteur et d'arts martiaux de Jet Li, Il était une fois en Chine est un film de combat traditionnel à l'ancienne qui fait plaisir à voir. Bon enfant, mettant en scène des personnages manichéens mais attachants, le long métrage présente quelques combats parfaitement exécutés sur fond de l'oppression occidentale sur la Chine.
Je savais que les deux premiers "Il était une fois en Chine" faisaient partie des meilleurs films de Tsui Hark. Et je ne me suis pas trompé. Avec ce premier volet, le cinéaste démontre d'une ambition narrative et visuelle stupéfiante.
Le film est tout bonnement foisonnant dans son intention de dépeindre une Chine en pleine mutation. Cette Chine qui fait face à la colonisation et à la mondialisation, qui voit ses repères culturels à la fois assimilés par certains y étant étranger, et d'autres cherchant à les bouleversés. Tout ce message peut-être résumé en un plan, faisant opposition entre la culture local et l'arrivée d'un groupe chrétien dirigé par un occidental, à la fois d'une grande beauté plastique mais terrifiant dans son antagonisme.
Toutefois le long-métrage n'est pas qu'une opposition manichéenne entre chinois et occidentaux, l'écriture des personnages est beaucoup plus subtil de part le regard qui est posé sur une Chine qui se déchire même de l'intérieur, et où le personnage qui viendra en aide à Wong Fei-hung, personnage charismatique et touchant incarné par un Jet Li phénoménale, est un prêtre occidental. Il est toutefois étonnant de voir, dans un film qui est assez intelligent pour ne pas tomber dans un manichéisme dérangeant, des personnages tel que Su le bègue qui, à l'image de toutes les tentatives d'humour du film, est risible au possible.
Mais, Tsui Hark derrière la caméra oblige, il va falloir parler des combats du film. Et là, c'est d'une qualité impressionnante, que ce soit la mise en scène percutante, le montage puissant, les chorégraphies parfaites ou le fait que, malgré leur durée, ils parviennent à ne jamais être ennuyeux, tout cela réuni offre un résultat quasiment parfait. Quasiment car la seule ombre au tableau est que le meilleur combat du film, entre Habit de Fer et le maitre de sabre, intervient au milieu du récit, c'est violent, c'est cru, c'est intense et ça parvient à flirter avec la viscéralité du duel final de "The Blade". Incroyable.
"Il était une fois en Chine" parvient a être à la fois une vision riche d'un Chine changeante et un film d'action magistral. La mise en scène de Tsui Hark sait parfaitement alterner entre le sublime des moments graves et la puissance des combats. Quelques défauts viennent ternir le long métrage qui reste malgré tout magistral.
Il était une fois en Chine est indéniablement un excellent film de kung fu qui a permis à Jet Li d’acquérir sa stature de star internationale et de confirmer le talent indéniable de Tsui Hark. Peut-être un brin trop ambitieux et touffu, ce film se veut une sorte de somme qui digère plusieurs genres pour créer un spectacle ultime. Cela commence donc plutôt comme une comédie avec un humour assez lourd typique du cinéma HK et l’on craint alors que ce ton ne soit celui de l’ensemble du film. Cela se calme ensuite pour dériver vers le film historique à vocation nationaliste. Toutefois, il est intéressant de voir le point de vue chinois sur le démantèlement de leur pays par les occidentaux lors des fameux traités inégaux. Ici, il ne faut donc pas s’étonner de trouver des méchants blancs, même si le cinéaste tempère un peu en sacrifiant le personnage positif du prêtre. Il n’hésite pas non plus à montrer que les Chinois se sont trahis et vendus aux Américains, ce qui est également vrai. Puis, le film bascule dans le pur film d’art martial avec des séquences parfois hallucinantes de maîtrise. C’est clairement la partie que j’ai préféré car elle démontre les qualités physiques des acteurs-athlètes, tout en donnant lieu à des scènes cultes comme la bagarre sur des échelles. Un grand moment, juste tempéré par une longueur un peu excessive, défaut récurrent chez Tsui Hark qui ne sait jamais s’arrêter.
Une fresque exceptionnelle, drôle et fascinante où l'action se mêle à l'intrigue avec beaucoup de fluidité. Tsui Hark nous offre un spectacle époustouflant, avec des scènes de combat aussi nombreuses que brillantes. Celles-ci s'enchaînent avec beaucoup de rythme, et sont toujours mises en scène avec clarté. Le tout s'inscrit dans une histoire passionnante aux personnages fascinants. C'est joué avec délicatesse et détachement, et on sent, que le tout est fait sans se prendre au sérieux et avec un certain humour. Sublime.
Magistrale figure de style de la part de Tsui Hark. Seul petit souci... si on retire les chorégraphies géniales, il ne reste plus grand chose à cette oeuvre qui vieillit mal. (et je reste gentil). Qu'attendre aujourd'hui de cette oeuvre phare de cinéma d'action ? De belles chorégraphies et un humour lourd sur une trame écrite sur un post-it où les approximations abondent (même si effectivement le contexte de l'ouverture de la Chine aux étrangers est propice à une embrouille clanique).
J'ai vu très peu de film de Kung Fu et ils ne m'ont pas laissé de souvenirs indélébiles. J'ai donc vu Il était une fois en Chine dans un contexte de découverte totale. Avec le titre, l'affiche et le fait que cela soit tiré d'une histoire vraie, je pensais que ça allait être quelque chose de sérieux, mais en fait pas vraiment. Le film garde un aspect formel pour ce qui est du scénario, mais il se permet aussi quelques légèretés comme une situation cocasse, la maladresse d'un personnage, etc. Cela se mélange bien avec le reste de l’œuvre et le tout présente un côté fable pas désagréable. Je regrette que le thème de l'arrivée des occidentaux en Chine ne soit pas plus développé, le film en fait rapidement le tour à la fin, sinon il ne sert que de toile de fond. Il doit y avoir plus de choses à dire, mais cela doit être exploité dans les suites. Mais l'intérêt du film d'arts martiaux c'est les combats, et ceux-là sont vraiment épatants. C'est filmé très simplement et cela donne une fluidité et une nervosité à chaque affrontement. Les grincheux diront que la musique s'ennuie un peu lors de ces scènes, mais on s'en passe quand on se dit que tout ça est réalisé sans trucages (ou presque). C'est effectué avec tellement de naturel qu'on apprécie plus la scène, on l'admire ! Tsui Hark sait parfaitement où il va avec son film. Il était une fois en Chine est un grand spectacle sur fond d'une Chine sceptique face à l'arrivée de l'occident à la fin du XIXème siècle.
Bon je suis pas un grand fan de Hark et encore moins de ce qu'il a fait par le passé, je préfère ses travaux actuels. Bon je pense me faire quelques autres épisodes de la saga, mais peut-être pas tous parce que ça me sortirait par les yeux au bout d'un moment. Après il y a Jet Li que je trouve pas ouf non plus, il manque de charisme ce mec... Bon après le film est pas mal sans être folichon non plus mais c'est foutrement bien mis en scène, après il y a des détails qui m'ont un peu toujours gêné chez Hark comme son montage (même si dans ce film ça va, c'est peut-être moi qui m'habitue), le fait qu'il ne prenne pas trop son temps dans certaines scènes, les combats à rallonge et sa platitude scénaristique. Là le scénario c'est un peu la cata, enfin pas forcément l'histoire en elle-même mais le traitement, j'ai pas du tout aimé, tout est tellement caricatural, t'as des personnages qui sont vachement bizarre, on a l'impression qu'ils changent du tout au tout en plein milieu du film, l'humour qui plane sur toute la première moitié du métrage est quand même bien lourd, alors je suis pas fan de l'humour asiatique mais ça ne me dérange pas spécialement, mais on sent que le film est bien meilleur dans ses scènes sérieuses. Bon voilà pas mal de défauts donc, c'est long aussi, beaucoup trop, même si la mise-en-scène permet de dynamiser le tout. Mais je dois dire que le film vaut vraiment le détour pour certaines scènes : le générique, le combat avec les échelles (enfin le début surtout), les différents duels, tous très classes, la scène du théâtre aussi est vraiment bien, lorsqu'il y a de l'action Hark s'en donne à cœur joie, il est bien meilleur là-dedans que pour faire avancer le récit ou filmer ses personnages. Bon voilà il y a des trucs topissimes avec d'autres choses beaucoup moins bonnes. J'ai bien aimé le discours modernité/tradition, même s'il ne faut pas s'attendre à un super développement je pense entre autre à la manière dont Wong utilise les balles, tout est résumé dans ce plan, ça vaut mieux qu'un long discours théorique, et on comprend très bien toutes les implications que ça a, mais du coup je suis déçu pour la toute fin, c'était pas utile et franchement ça dessert ce qui a été dit jusque là... Bon comme on m'avait vendu le film comme un bombe, je suis forcément déçu, mais ça reste pas mal dans l'ensemble avec des fulgurances de génie.
Il n'y a rien à dire sur les scènes de combat, les chorégraphies sont claires et dynamiques. Le film est bien rythmé. Drôle et dynamique, c'est une réussite du film d'arts martiaux.
Cette palpitante aventure martiale est à la fois romanesque et bourrée d'humour. Tsui Hark filme avec brio son héro dans une époque charnière de l'histoire chinoise. Jet Li trouve ici le personnage qui marque à jamais sa carrière.
Il y aurait tellement à dire… Sur cette Chine coincée entre deux eaux, le sifflement du train retentit et pourtant le village abrite encore ses maisons et boutiques de l’ancien temps… Je trouve ça très intéressant, il y a des scènes justes magnifiques comme celle où Tante Yee utilise son ombre pour caresser Wong sans véritablement le toucher. Où le bègue, soudainement habillé en occidental, pas la peine d’en dire plus, on a tout de suite compris. Le film est jouissif à souhait, la mise en scène en géniale, et le côté crépusculaire du film est très juste et très beau. Et puis Jet Li et les autres, purée, difficile de faire plus classe que ces combats-là. Je n’y connais rien au cinéma de Hong Kong, mais les deux Hark que j’ai vu (celui-ci et Detective Dee que j’avais également adoré) me donnent envie d’y goûter encore et encore ! Un putain de grand film que nous avons là, il me tarde de voir la suite.
Il était une fois en Chine : Un film d’arts martiaux dans la pure tradition. Vraiment, le principal intérêt son les combats qui sont assez spectaculaires. Surtout le final : même si c’est l’overdose ^^ ça envoi du lourd avec les échelles… Enfin voila, ils sont nerveux, superbement chorégraphiés grâce a une réalisation efficace. Qui permet de nous dépaysé avec une photographie agréable. Ensuite, le scénario est classique et pas extraordinaire : c’est un scénario typiquement chinois : l’amour, loyauté, honneur pour son pays… Mais, on ne s’ennuie pas du tout et le film est plutôt bien rythmé. Et pour finir, il y a Jet Li en premier ligne coté acteur donc lui coté art martiaux : il assure. Donc voila, une fresque historique des plus captivant car les scènes d’actions assure le spectacle.