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    Everybody Wants Some !!
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    2,9
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    56 critiques spectateurs

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    traversay1
    traversay1

    3 623 abonnés 4 872 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 avril 2016
    Après son très ambitieux Boyhood, Richard Linklater nous offre avec Everybody wants some une chronique dans l'air du temps jadis, une carte postale millésimée début des années 80. Rien d'extraordinaire dans la vie dans la dizaine d'aspirants joueurs de base-ball pour ce dernier week-end avant la rentrée universitaire. Des fêtes, un entrainement et, surtout, l'art de glander sans trop s'ennuyer. Faute d'éléments dramatiques, le film se révèle malgré tout sans véritables temps morts porté par une belle énergie et une direction d'acteurs d'excellente facture. Et puis, la BO est formidable, de la disco au punk, de la country à la pop. De Blondie aux Cars, en passant par Cheap Trick. Entre John Hughes et Whit Stillman, Everybody wants some distille son parfum cool avec une détermination nonchalante même si cela sonne comme un oxymore.
    benoitG80
    benoitG80

    3 427 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 avril 2016
    "Everybody wants some !" nous replonge dans le tout début des années 80, tant dans l'ambiance de l'époque que dans la façon de penser, voire la psychologie des personnages !
    En se situant dans un campus américain juste avant la reprise des cours, Richard Linklater nous cadre précisément dans le temps sur un moment court et précis car détaillé et annoté, soit un week-end avec la présentation d'un nouveau venu, Jake, parmi cette bande de joueurs de basket et baseball...
    Soit, et de plus on s'y croirait avec ces décors, ces voitures et ces dégaines très vintage !
    Lunettes, coupes de cheveux et moustaches, pantalons ou shorts, sans compter le mobilier, les VHS et 33 tours...
    Cette sorte de chronique semblait un bon point de départ, mais hélas le réalisateur met en scène des comédiens bien trop âgés, qui théâtralisent souvent leur rôle à outrance avec des échanges très vaguement philosophiques et pas toujours passionnants, mais le plus souvent sans queue ni tête.
    Chacun y va de son ressenti, s'amuse de son attitude, jauge l'autre de haut mais pense toujours au bon plan qu'il pourrait se faire !
    Voir cette équipe de plus tout jeunes tenir ce discours, et reprendre les cours, dégage presque un côté pathétique, et l'on s'ennuie finalement un tant soit peu.
    Au fond, ce reflet de la jeunesse insouciante n'est malgré tout pas désagréable et non loin de l'état d'esprit de celle de notre époque.
    Un film qui ne semble pas vraiment abouti, par manque d'enjeu ou de dimension dramatique, ce qui fait qu'on assiste absent et détaché aux préoccupations de ces étudiants sans être un minimum ému ou amusé.
    Kitch, nostalgique mais un peu juste pour être emballé malgré une idée qui se présentait bien à priori...
    dominique P.
    dominique P.

    843 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 avril 2016
    Cette comédie relatant l'arrivé d'un nouvel étudiant sur un campus en 1980 aux USA est pas mal mais sans plus.
    Je m'attendais à mieux.
    L'histoire se passe sur une durée de 4 jours, du vendredi, jour de l'arrivée de l'étudiant, jusqu'au lundi matin, premier jour des cours.
    Dans ce laps de temps, on va le voir s'installer dans la maison qui l'accueille, faire connaissance avec tous ses colocataires garçons, s'entraîner au base ball, aller à des fêtes, faire connaissance avec une fille.
    C'est pal mal mais c'est loin d'être palpitant.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 26 avril 2016
    Every Body Wants Some !!, qui se déroule dans les années 80, met en scène de jeunes sportifs aux personnalités uniques et pour la plupart déconcertantes. C’est un film sur la jeunesse dans les années 80, on y parle des fêtes, des filles, de l’alcool, de la drogue, mais surtout de la notion « vivre ensemble », car ces jeunes forment une team, une équipe. Ils vont en effet, à l’issue de ce long week-end, intégrer officiellement l’équipe universitaire de baseball. Richard Linklater semble suivre la même ligne directrice que pour Boyhood en utilisant un scénario qui repose non pas sur un enchainement d’évènements, comme c’est le cas dans la plupart des films/séries, mais sur les relations qu’entretiennent les personnages entre eux. Une méthode intéressante qui peut sembler ennuyeuse au premier abord, à cause de la relative banalité des situations traitées, mais qui révèle très vite son potentiel lorsque l’on prend conscience de l’intérêt qu’il peut y avoir à observer de forts tempéraments interagir entre eux. The Hateful Eight, le Tarantino de ce début d’année, utilisait par exemple ce procédé tout comme la sublime série Rectify. Ça parle beaucoup, il ne se passe pas grand chose, mais au moins il y a de vrais personnages. Et ça c’est cool. Malheureusement on s’ennuie souvent devant Every Body Wants Some !!. Ce n’est pas la faute des personnages, pour la plupart à mourir de rire, mais celle des situations festives dans lesquelles ils sont plongés : elles sont étirées – et étirées – presque jusqu’à l’écœurement. C’est redondant, long, et souvent trop cliché. Force est de constater que le film aurait été beaucoup plus percutant s’il avait été amputé de moitié.

    Souvent drôle, souvent ennuyant, et parfois émouvant, Everybody Wants Some !! tente de saisir une émotion fugace de jeunesse. On regarde, les yeux écarquillés, cette charmante bande de bébés à moustache et aux gros bras découvrir le fabuleux monde de l’université. Richard Linklater filme une nouvelle fois la vie dans sa banalité (ou presque, nous ne sommes pas tous aussi moustachus), cependant le résultat est fortement inégal malgré des acteurs convaincants et une BO décoiffante. L'article complet est disponible sur Le Coin du Cinéphile :
    selenie
    selenie

    6 314 abonnés 6 198 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 avril 2016
    Richard Linklater revient aux sources, de sa filmo et de sa propre jeunesse puisqu'il signe ici un film qui fait directement référence à son second long métrage "Génération Rebelle" (1993) où des jeunes vivaient leurs derniers jours en fac en 1976. Cette fois ce sont les derniers jours de repos à la fac avant de commencer les cours au début des années 80... On peut se demander pourquoi un tel film ?! En effet, est-ce Richard Linklater a autre chose à dire ?! Non pas du tout ! Dans le fond rien de nouveau, rien à dire, rien à ajouter. Finalement la différence avec un "American Pie" c'est la BO et l'humour gras assumé. Linklater reste un conteur épatant, mais on préfère sa trilogie amoureuse à ses chroniques un peu vaines.
    Jonathan J.
    Jonathan J.

    40 abonnés 189 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 avril 2016
    Une BO du tonnerre, un film bien joué, mais quelques longueurs par moment.

    Puis rien de bien original à voir ici, tant le sujet a déjà été surexploité.

    Mais un produit bien fini au final.
    cylon86
    cylon86

    2 539 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 avril 2016
    Déjà en 1993 avec "Dazed and Confused", Richard Linklater se faisait le porte-parole de toute une génération ayant été au lycée à la fin des années 70, avec toute l'insouciance et la beuverie que cela impliquait. Se déroulant durant les derniers jours de vacances scolaires avant la reprise des cours sur un campus universitaire, "Everybody Wants Some" (tirant son titre d'une chanson de Van Halen) se pose comme la suite spirituelle de "Dazed and Confused" (qui lui tirait son titre d'une chanson de Led Zeppelin). On y suit un groupe d'étudiants faisant partie de l'équipe de base-ball de l'université alors que l'été 1980 touche à sa fin. Tout dans le film fleure bon la jeunesse, les soirées arrosées et la chasse aux filles. Rien n'a donc vraiment changé entre 1980 et 2016 si ce n'est la musique (la bande-originale, allant de Devo à Blondie en passant par Queen, Pink Floyd et John Stewart, est forcément géniale) et le look des étudiants (avec chemises en soie et moustaches fournies). Mais au fond c'est toujours la même insouciance qui règne, la même sensation d'être les rois du monde avec tout l'avenir devant soi. A travers le regard de Jake, nouveau venu sur le campus, nous découvrons ce que fut la vie à l'université ces années-là avec un sens du détail saisissant. Ayant lui-même été étudiant en 1980, Linklater sait de quoi il parle et reconstitue toute cette époque en faisant aussi bien attention aux costumes qu'au langage utilisé, offrant au passage tout un panorama de la mode de cette année là. On découvre également comment fonctionne la fraternité entre les membres de l'équipe de base-ball de l’université, avec bizutages et sens aigu de la compétition à la clé mais aussi un soutien mutuel malgré les différences comme en témoigne la scène où un des étudiants peu apprécié des autres se lance dans une rixe pour vite se retrouver défendu par ses équipiers. Parvenant à donner corps à ses nombreux personnages à travers des répliques bien senties et des scènes cocasses, "Everybody Wants Some" les rend tous attachants malgré leurs défauts et leurs incessantes fanfaronnades. L'expérience, interprétée par toute une flopée de jeunes talents (Blake Jenner, Glen Powell, Tyler Hoechlin), s'avère donc grisante, portée par une énergie revigorante qui donne la furieuse envie de se replonger dans nos années universitaires pour en revivre la douce folie. En ce sens, "Everybody Wants Some" est une vraie réussite, poussée par un optimisme qui fait du bien à voir.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    111 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 avril 2016
    Le film est parfois un peu long mais l’énergie, l’humour, la qualité des dialogues et la mélancolie latente emportent l’adhésion.

    LA SUITE :
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 18 avril 2016
    Dans Everybody wants Some, Linklater retourne aux sources. ♥♥♥½

    La nostalgie, la mélancolie, voilà des sentiments très puissants en art. Pour l’américain Richard Linklater, ils ont été toujours au cœur de sa démarche et de ses œuvres les plus marquantes. Que ce soit la nostalgie d’une époque (Dazed and Confused), du passé (Slacker) ou des amours perdus et retrouvés (la trilogie Before), Linklater a toujours su trouver le ton juste pour nous faire pénétrer dans ses univers sans autre objectif que de nous faire espérer faire partie de l’histoire. Malheureusement, dans son avant-dernier film, l’exécrable Boyhood, il doublait cette nostalgie d’un propos lourd, pesant et moralisateur. Les limites de l’approche Linklater étaient atteintes. Fort heureusement, son nouveau venu, l’heureux Everybody Wants Some, voit Linklater revenir dans les terreaux fertiles de ses débuts à savoir; la légèreté, l’humour et l’heureuse mélancolie.

    Après les années 1970 de Dazed and Confused, Linklater se tourne vers les années 1980 avec son Everybody Wants Some. On suit une bande d’étudiant à l’Université et joueurs de baseball durant le dernier weekend avant le début de l’université. L’obsession du temps qui passe de Linklater est toujours présente alors que l’on voit les jeunes festoyer et vivre au rythme de leur époque dans un décompte inéluctable vers le début officiel de leur vie d’adulte.

    D’entrée de jeu, il est clair que la direction artistique est au centre du récit pour faire tirer la larme à l’œil à ceux qui avaient 20 ans en 1980, à faire remémorer les bons souvenirs de leurs parents et faire rigoler leurs enfants d’aujourd’hui. Comme Dazed and Confused, tout public y trouve son compte alors que les voitures, le look et les mimiques des personnages sont savamment ancrés dans l’époque. Les moustaches et jeans serrés sont à l’honneur alors que la trame sonore ancre clairement l’époque : The Knack, Blondie, Pat Benatar, Van Halen, Cheap Trick ou Dire Straits entonnent ainsi leurs grands classiques. Si on entend à une seule reprise un classique de Pink Floyd gracieuseté du hippie de service qui semble sortir tout droit de Dazed and Confused, il sera ironiquement éjecté du récit, comme on éjecte les années 1970 au tournant des années 1980.

    Il n’y a aucun rebondissement, aucune péripétie, même pas la moindre incartade amoureuse, qui vient perturber le quotidien de ces personnages et enlever à l’histoire sa légèreté. Linklater est à son meilleur; dans la représentation plutôt que dans le propos. On sent son plaisir évident à reproduire une époque le plus fidèlement possible et ce plaisir se transmet chez tous les spectateurs. Linklater est maître dans l’art de la nostalgie et nous n’avons qu’une envie de nous retrouver parmi ses personnages, comme ce fut le cas avec Ethan Hawke dans Before Sunrise ou Jack Black dans School of Rock.

    Bien sûr, nous sommes ici dans la légèreté. Le film est plus près de Folies de Graduation dans la représentation typique d’une époque que dans les grandes questions de la série Before. Mais l’amour, le respect et l’empathie que Linklater témoigne pour ses protagonistes et cette période forcent l’admiration. Si le prix à payer pour voir Linklater faire du Linklater est cette légèreté rafraichissante, pour ma part, j’achète!
    Cinemaniakmontreal
    Cinemaniakmontreal

    20 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 avril 2016
    Dans Everybody wants Some, Linklater retourne aux sources. ♥♥♥½

    La nostalgie, la mélancolie, voilà des sentiments très puissants en art. Pour l’américain Richard Linklater, ils ont été toujours au cœur de sa démarche et de ses œuvres les plus marquantes. Que ce soit la nostalgie d’une époque (Dazed and Confused), du passé (Slacker) ou des amours perdus et retrouvés (la trilogie Before), Linklater a toujours su trouver le ton juste pour nous faire pénétrer dans ses univers sans autre objectif que de nous faire espérer faire partie de l’histoire. Malheureusement, dans son avant-dernier film, l’exécrable Boyhood, il doublait cette nostalgie d’un propos lourd, pesant et moralisateur. Les limites de l’approche Linklater étaient atteintes. Fort heureusement, son nouveau venu, l’heureux Everybody Wants Some, voit Linklater revenir dans les terreaux fertiles de ses débuts à savoir; la légèreté, l’humour et l’heureuse mélancolie.

    Après les années 1970 de Dazed and Confused, Linklater se tourne vers les années 1980 avec son Everybody Wants Some. On suit une bande d’étudiant à l’Université et joueurs de baseball durant le dernier weekend avant le début de l’université. L’obsession du temps qui passe de Linklater est toujours présente alors que l’on voit les jeunes festoyer et vivre au rythme de leur époque dans un décompte inéluctable vers le début officiel de leur vie d’adulte.

    D’entrée de jeu, il est clair que la direction artistique est au centre du récit pour faire tirer la larme à l’œil à ceux qui avaient 20 ans en 1980, à faire remémorer les bons souvenirs de leurs parents et faire rigoler leurs enfants d’aujourd’hui. Comme Dazed and Confused, tout public y trouve son compte alors que les voitures, le look et les mimiques des personnages sont savamment ancrés dans l’époque. Les moustaches et jeans serrés sont à l’honneur alors que la trame sonore ancre clairement l’époque : The Knack, Blondie, Pat Benatar, Van Halen, Cheap Trick ou Dire Straits entonnent ainsi leurs grands classiques. Si on entend à une seule reprise un classique de Pink Floyd gracieuseté du hippie de service qui semble sortir tout droit de Dazed and Confused, il sera ironiquement éjecté du récit, comme on éjecte les années 1970 au tournant des années 1980.

    Il n’y a aucun rebondissement, aucune péripétie, même pas la moindre incartade amoureuse, qui vient perturber le quotidien de ces personnages et enlever à l’histoire sa légèreté. Linklater est à son meilleur; dans la représentation plutôt que dans le propos. On sent son plaisir évident à reproduire une époque le plus fidèlement possible et ce plaisir se transmet chez tous les spectateurs. Linklater est maître dans l’art de la nostalgie et nous n’avons qu’une envie de nous retrouver parmi ses personnages, comme ce fut le cas avec Ethan Hawke dans Before Sunrise ou Jack Black dans School of Rock.

    Bien sûr, nous sommes ici dans la légèreté. Le film est plus près de Folies de Graduation dans la représentation typique d’une époque que dans les grandes questions de la série Before. Mais l’amour, le respect et l’empathie que Linklater témoigne pour ses protagonistes et cette période forcent l’admiration. Si le prix à payer pour voir Linklater faire du Linklater est cette légèreté rafraichissante, pour ma part, j’achète!
    Benjamin L.
    Benjamin L.

    5 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 avril 2016
    Le "feel good movie" est une expression, qui selon moi, est employée à tord et à travers. Mais everybody wants some fais exception. Dés les première minutes nous sommes transportés dans les 80's: la musique, les tenues, les lieux... L'ambiance est retranscrite à merveille. Certains pourraient critiquer un scénario creux, mais c'est ce qui fais le force de ce film. On a envie de rejoindre cette bande pleine de personnages hauts en couleurs, envie de partager leurs moments, leurs soirées. J'ai pour ma part passé 2h de pur bonheur. Quand la lumière de la salle se rallume on a qu'une seule envie: y retourner et passer le reste de l'année universitaire avec eux.
    vic-cobb
    vic-cobb

    36 abonnés 63 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 avril 2016
    Everybody Wants Some, est porté par un très bon casting, très drôle, très bien mené et a une super bande son ! Je me suis retrouvé dans beaucoup de personnages et Finn est devenu un de mes personnages préférés du cinéma au côté du Dr King Shultz, R2D2 et Sam Gamegie ah ah ! Une très bonne découverte en somme, qui te donne la patate et qui en même temps te rend un peu nostalgique : Un très bon moment ! 8/10 !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 22 avril 2016
    Un film qui laisse la même impression qu'une fête à laquelle on assiste en s'ennuyant... On se sent exclu, c'est long et pénible... Un film sans intrigue qui ne dit rien ni sur les années 80 ni sur les étudiants américains, un genre déjà vu 100 fois en 100 fois mieux. Ni émouvant, ni même drôle. À fuir.
    Regis D
    Regis D

    35 abonnés 167 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 avril 2016
    C'est marrant ce n'est pas un film sur les années 80, c'est un film tournée dans les années 80, ahah.
    Je ne sais pas comment vous l'expliquer mais quand on regarde ce film, on ne se dit pas qu'on rend hommage aux années étudiantes américaines, car l'immersion est bien faite. On a donc l'impression d'être dans les 80's.
    Bref, on découvre ces jeunes et leurs moustaches, leurs jean's, leur baseball. J'ai un peu chercher l'intrigue...pour tout dire, il n'y en a pas vraiment, on suit des djeun's pendant un WE avant le reprise de l'année universitaire.
    Mecs, nanas, sport, amitiés, couple, tout se construit ici lors d'un WE dans un campus universitaire qui sera certainement l'un de leur meilleur moment de vie.
    Un petit voyage dans le temps, rafrachissant.
    Septième Sens
    Septième Sens

    86 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 avril 2016
    « Never gonna stop, give it up, such a dirty mind, always get it up for the touch of the younger kind ». En guise d’introduction, les paroles des Knacks ont le mérite d’annoncer clairement la couleur. Tout juste arrivé au campus universitaire du Texas, Jake emménage dans la collocation de ses rêves : l’équipe de base-ball de l’école réunie dans une seule maison. Les cours doivent commencer dans trois jours, le décompte est lancé, car en 72 heures, beaucoup de choses peuvent se passer.

    Disco, marijuana, punk, soirée costumée, sexe, râteau, country… Tout y passe dans la dernière et folle création de Linklater rendant hommage aux années 80. Habitué au récit court (une journée en générale), le réalisateur récidive en injectant une furieuse envie de vivre en un laps de temps très court. Toujours au centre de son travail : l’être humain. Afin de s’intégrer dans un groupe déjà solidement lié, comment tirer son épingle du jeu ? A cet âge-là, se socialiser est primordial alors que nous ne nous connaissons pas encore tout à fait. Se sentant plus fort en groupe, le passage aux têtes à têtes est nettement plus compliqué. Comment se construire alors sans se trahir ? Cette question rappelle l’excellente analyse sociologique de Gondry dans The We and The I.

    Dans leur façon de s’amuser et de d’interagir entre eux, il est fascinant d’établir un parallèle entre ces étudiants des eighties et la génération actuelle. Aujourd’hui, l’individualisme, l’hyper-connectivité et le culte de l’image jouent peut-être en notre défaveur. Tandis que dans Everybody wants some !!, un véritable esprit de communauté soutient toute la narration. Durant ces deux heures, les protagonistes passent leur temps à être ensemble. Qu’importe s’ils se battent, s’engueulent ou se mettent des bâtons dans les roues. L’essentiel est leur interaction toujours vivante.

    On pourrait reprocher au film son caractère grandiloquent et exagéré. Comment, en seulement trois jours, un « bleu » peut-il vivre autant d’expériences ? Mais la critique serait idiote. C’est par ce caractère temporel ultra resserré que le cinéaste réussit son coup et marque les esprits. En faisant de son œuvre un long-week-end fantasmé, sorte de rêve éveillé, son scénario s’adapte parfaitement au format cinématographique. Ça n’arrête pas de boire, fumer, jouer et se lancer des vannes tout en philosophant à longueur de journée. Qui n’en a pas rêvé un jour dans sa vie ? Pour vous, le réalisateur de Boyhood a de nouveau traversé les âges en livrant une création aussi charmante que nostalgique.
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